Vous n'êtes pas identifié(e).
ST TNG Mx01 Star Trek Generations (Star Trek Générations)
Crédits officiels :
- Histoire : Rick Berman, Ronald D. Moore, Brannon Braga
- Dialogues : Ronald D. Moore, Brannon Braga
- Réalisation : David Carson
Les invités ne peuvent voter
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
Hors ligne
Le septième film est à mon sens l'un des plus réussis par sa non-linéarité, par sa diversité, par sa largeur spectrale. Tant de considérations et de thèmes s'y croisent, s'y recroisent, et se font écho.
Avec du recul, il n'est pas impossible que ST Generations soit tout simplement le film le plus riche de la franchise !
En outre, il est aussi peu manichéen que ST IV The Voyage home. Et il est aussi proche de la série dont il est issu que ST V The Final Frontier pouvait l'être envers la sienne.
Certes, il véhicule un petit nœud d'incohérences potentielles, ou du moins d'incertitudes (admis par les auteurs eux-mêmes) quant au Nexus.
Et il est flanqué d'une mise en scène ne faisant pas l'unanimité, parfois plus proche du téléfilm que du film, mais parfois aussi très inspirée.
Star Trek Generations est admirable :
- Pour la rencontre mythique entre Picard et Kirk par-delà le temps et l'espace (si trekkien) ; pour les tragédies existentielles communes (la solitude du capitaine au long court) de deux héros que tout séparaient (l'un Français raffiné, l'autre Yankee rustique) ; pour leur prise de conscience successives de la Māyā.
- Pour la double mort de Kirk par pur sacrifice désintéressé à chaque fois ; pour l'audace narrative de sa seconde mort, sans violon ni grandiloquence, ponctuée par un superbe "It was funny", d'une pudeur à faire pâlir la (fausse) mort de Spock.
- Pour la thématique fondatrice relative au Nexus (ayant anticipé voire inspiré le Solaris de Steven Soderbergh), sa représentation et son ambiance ; pour cette manière toute trekkienne de parler de "paradis", sans dieu, sans foi, et sans religion.
- Pour l'expérimentation par Data des émotions, lui offrant une évolution tant espérée vers l'humanité, mais tuant de ce fait le Data "innocent" de ST TNG, et avec – allégoriquement – la série elle-même.
- Pour le difficile et inénarrable apprentissage émotionnel de Data, sa découverte de l'humour, induisant l'une de scènes les plus drôles de la franchise (Data et Guinan au Ten Foward), mais aussi l'une de ses plus belles (Data et Picard dans la Stellar Cartography).
- Pour la beauté, la force, la poésie de nombreuse scènes : la longue séquence d'introduction, la transition entre la mer stellaire et la mer océane, la promotion maritime, la planétarium, la crash de l'Enterprise D, l'éclairage et la lumière stellaire, la photographie de John Alonzo…
- Pour l'exploration de l'un des peuples les plus fascinants de la franchise, les El-Aurians, à travers les traits du toujours troublant Malcolm McDowell campant un Dr. Tolian Soran coupable de génocide et dont la psychologie n'est pourtant pas celle d'un "méchant".
- Pour les larmes de Picard ; pour le destin tragique de sa seule famille (ST TNG 04x02 Family y gagne rétroactivement tant de force) ; pour toute la scène entre Picard et Troi sous les derniers feux d'Amargosa.
- Pour la vie et la mort des étoiles (ah la lumière d'Amargosa !) ; pour l'idée du trilithium comme inhibiteur nucléaire, alors que le dilithium est un stabilisateur.
- Pour la musique de Dennis Mac Carthy, d'une rare finesse.
- Pour John Harriman, un capitaine vraiment humain, sous les ordres duquel j'aurais aimé servir.
- Pour toutes les jolies marques de continuité interne (Guinan, Lursa & B'Etor, les Borgs, les Ferengis…).
- Pour la conclusion du film dans les ruines du Big D, si pleine de philosophie et de maturité, et qui représente un sommet d'optimiste dans un écrin de sobriété.
- Pour ces questionnements innombrables autour des thèmes difficiles et paradoxaux du temps, de la mort, de l'éternité ; et pour l'absence de réponse.
Par son ambition, ST Generations pouvait prétendre à la première place du podium.
Mais il ne l'aura hélas pas gagné dans le cœur des trekkers.
Probablement parce que "qui trop embrasse mal étreint".
Probablement aussi parce que les trekkers sont fétichistes : des milliards d'anonymes peuvent clamser dans l'indifférence générale, mais jamais l'un des héros.
Preuve que le premier jugement n'est pas forcément le meilleur, ST Generations est l'un des films (de la franchise et même au-delà) que j'ai le plus de plaisir à revoir !
Et je suis loin d'être le seul dans ce cas...
Malheureusement à l'échelle de ce forum, tous ceux qui aiment vraiment ST Generations ne postent plus.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
Hors ligne
positrone_2 a écrit :Le contraire? La gentille famille virtuelle de Picard, la nuit de noël sous un beau sapin bien décoré, et la superbe maison de Kirk au grand air, avec ce dernier proche de la nature, qui fait de cheval et coupe du bois... Tout ceci est une vision totalement américaine du paradis et c'est vraiment ridicule.
Justement de telles images d'épinal ne visent elles pas à rendre ridicule la situation à escient? .. Je sais la caricature est ici assez poussive, mal ampoulée , car trop verbeuse.. Mais pour Picard et Kirk leur idées d'un paradis me semblent très clair : " être sur le grand fauteuil d'un starship et faire la différence ".
Au premier abord, Noël semble jurer dans l'imaginaire collectif présumé laïc voire athée de Star Trek... Pourtant le fête de Noël apparaissait déjà explicitement dans la série originale (cf. ST TOS 01x10 Dagger Of The Mind) ! Et puis sans référence à la nativité de J-C (cas de ST Generations), Noël n'est pas forcément un attribut exclusif du Christianisme. Selon la tradition, il existe une "magie" dans la nuit de Noël qui transcende l'ère chrétienne, et qui remonte à des temps immémoriaux...
La nuit de Noël symbolise aussi la famille réunifiée, offrant ainsi un baume souverain à la très profonde blessure de Picard.
Car Picard a perdu dans un atroce incendie la seule famille qu'il avait. Rien de plus naturel qu'il compense alors instinctivement cette tragédie en se créant la famille qu'il n'a jamais eu !
Et qu'importe au fond que cette famille fasse "américaine" (je dirais plutôt "anglaise" d'ailleurs, comme le comédien lui-même). Je n'ai pas souvenir que les quelques familles humaines croisées au détour des épisodes de la franchise aient été si différentes de celle que Picard se rêve d'avoir.
En tout état de cause, Noël chrétien ou pas, j'ai été très séduit par la représentation du Nexus ! Un wonderland où les aspirations secrètes, intimes, inconscientes même se réalisent de façon tellement naturelle qu'on ne les questionne même pas. C'est la physique du rêve… et peut-être de la vie elle-même.
positrone_2 a écrit :S'ils quittent le nexus c'est parce qu'ils se disent "le paradis c'est pour plus tard, pas maintenant" donc ce n'est en rien une critique comme tu l'affirmes.
Une critique un peu foiré . ... Je n'ai pas le souvenir d'un dialogue ou d'une situation ou ils parlent de revenir au paradis.. Le ciel peut attendre, ça serait plutôt l'expression qu'ils ne sont pas prêt de mourir, ni de lâcher l'affaire. .. Le Nexus est si mal foutu de toute façon qu'on pourrait même imaginer que Kirk et Picard sont mort, et qu'ils reforment leur image du paradis : Star Trek.
Mais philosophiquement parlant, Le Nexus est une idée remarquable ! Car il s'agit d'une des plus belles manifestations audiovisuelles de la Māyā, c'est-à-dire de l'illusion du réel dans la philosophie védique. Et ce concept renvoie bien d'avantage à Daniel F. Galouye (Simulacron 3 à l'origine de Matrix), à Philip K. Dick (Time Out Of Joint), à Stanislas Lem (Solaris), à William Gibson (Neuromancer), et même à ST TOS 00x01 The Cage… qu'au paradis judéo-islamo-chrétien !
La seule chose qui est "mal foutue" si l'on veut, c'est le "fonctionnement" du Nexus, "scientifiquement" parlant. Moore & Braga sont d'ailleurs les premiers à le déplorer.
Mais en même temps, pourquoi ne pas admettre que les sciences du 24ème siècle sont impuissantes à définir et délimiter causalement un environnement aussi multidimensionnel que le Nexus ?
Alors oui, en effet, rien ne prouve que Picard et Kirk soient jamais sortis du Nexus, rien ne prouve qu'ils n'aient pas juste rêvé de le faire... et donc rêvé de sauver les natifs de Veridian 4 et l'équipage de l'Enterprise D.
Mais j'aurais alors envie de rétorquer : quelle magnifique ambiguïté ! C'est presque du David Lynch. Ou mieux encore, du Rainer Werner Fassbinder dans Welt am Draht (Le monde sur le fil) ou de l'Andreï Tarkovski dans Солярис.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
Hors ligne
Star Trek Generations est admirable :
- Pour la rencontre mythique entre Picard et Kirk par-delà le temps et l'espace (si trekkien) ; pour les tragédies existentielles communes (la solitude du capitaine au long court) de deux héros que tout séparaient (l'un français raffiné, l'autre Yankee rustique) ; pour leur prise de conscience successives de la Māyā.
Je comprends pourquoi tu kiffes cette rencontre Yrad.. Justement parce qu'elle n'a rien de mythique.. Elle est sèche , sans emphase, ni panache , sans grand sentiments éxacerbés ect..
La scène fonctionne un peu mieux avec le point de vue de Kirk. Magie du DVD , prenez la partie Enterprise B et la mort de Kirk et passez tout de suite à la scène du Nexus ou il coupe du bois et rencontre Picard. La scène va vous paraître moins anodine, plus rythmé et le comportement " vieux cynoque " de Kirk sonne plus juste, donc plus drôle vis à vis de Picard. De là à dire que la partie TNG plombe le récit.. C'est un Star Trek très mal écrit, car jamais pensé pour le grand écran..Ce qui est écrit pour le petit ne marche pas forcèment sur un grand.
Je pense que le Nexus ( un concept mal foutu, car gros prétexte qui n'est resté que gros prétexte ) aurait mieux fonctionner en TV... Ne serais ce que les dialogues à n'en plus finir..Si certains font mouche ( le temps comparer à un rapace ) d'autre sont d'une banalité indigne de TNG ( Data et sa puce d'émotivité ) ..
à propos de Picard & sa famille imaginaire :
En tout état de cause, Noël chrétien ou pas, j'ai été très séduit par la représentation du Nexus ! Un wonderland où les aspirations secrètes, intimes, inconscientes même se réalisent de façon tellement naturelle qu'on ne les questionne même pas. C'est la physique du rêve… et peut-être de la vie elle-même.
Long, long trop long!! ..Dialogue et situations soporifiques!! Il aurait fallut forcer le trait avec un brin d'humour et d' ironie.. Là , le spectateur a un temps d'avance sur Picard. Il sait qu'il n'est pas dans la réalité du personnage, il sait dèjà avant lui qu'il est dans l'illusion.. Picard perd un temps fou pour ne pas se rendre compte du subterfuge, le spectateur lui s'ennuie devant une scène cul cul la praline pour vieux bourgeois..
Hors ligne
Je comprends pourquoi tu kiffes cette rencontre Yrad.. Justement parce qu'elle n'a rien de mythique.. Elle est sèche , sans emphase, ni panache , sans grand sentiments éxacerbés ect..
Je ne suis ni un chantre de la platitude, ni un apologiste de la trivialité.
Mais en effet, je n'aime guère la grandiloquence. Car si ça passe parfois au premier visionnage, cela vieillit fort mal en devenant vite ridicule.
Le monde réel est rarement emphatique, et je préfère lorsque Star Trek ose le réalisme. Avec du recul, cela n'en est que plus poignant !
La rencontre Kirk/Picard est tout simplement mythique parce qu'elle se produit !
Les deux plus grands capitaines de l'USS Enterprise qui se rencontrent et collaborent par-delà tout ce qui les sépare : le temps, l'espace, le tempérament... Mais que veux-tu de plus ? Il n'y a besoin de rien d'autre ! Le reste ne serait que superflu, et donc contreproductif.
A moins bien sûr que Kirk et Picard ne se suffisent plus à eux-mêmes, que leur simple rencontre ne soit plus en soi un moment culte...
La scène fonctionne un peu mieux avec le point de vue de Kirk. Magie du DVD , prenez la partie Enterprise B et la mort de Kirk et passez tout de suite à la scène du Nexus ou il coupe du bois et rencontre Picard. La scène va vous paraître moins anodine, plus rythmé et le comportement " vieux cynoque " de Kirk sonne plus juste, donc plus drôle vis à vis de Picard. De là à dire que la partie TNG plombe le récit..
Cette scène fonctionne très bien avec ou sans "remontage maison". Nul spectateur ne peut oublier le poignant teaser du film, et il suffit à n'importe quel trekker de voir Kirk pour instantanément adopter son point de vue.
Ce qui est formidable dans cette scène rustique, c'est que Kirk et Picard ne se rencontrent pas encore vraiment. Ils sont chacun dans leur bulle, ils ne se comprennent pas, il ne s'entendent même pas... C'est ce qui donnera tout son poids à leur future fraternisation "chevaleresque"...
Le premier réflexe de Braga & Moore était de faire se rencontrer Kirk & Picard sur la passerelle d'un vaisseau, en plein combat spatial.
Mais finalement rien n'aurait été plus banal ! Car cela a déjà été fait (ou sera fait ensuite) : Spock & Picard, Scotty & Picard, Sulu & Janeway, Kirk & Sisko... ils se sont TOUS rencontrés sur des vaisseaux !
La grande originalité de ST Generations a justement été de prendre le contrepied de cette convention implicite, pour faire se croiser les deux plus grandes figures du Trekverse hors du cadre professionnel, dans les maisons de leurs phantasmes, presqu'au travers d'une fusion mentale.
La tonalité de cette rencontre Kirk/Picard n'est pas si éloignée du bivouac de Kirk/Spock/McCoy dans ST V TFF. Mais un bivouac que le destin ne rendra pas possible.
C'est un Star Trek très mal écrit, car jamais pensé pour le grand écran..Ce qui est écrit pour le petit ne marche pas forcèment sur un grand.
C'est au contraire un Star Trek fort bien écrit, car il assume comme ST V TFF sa nature intrinsèquement télévisuelle. Star Trek n'a jamais été aussi riche, aussi "lui-même" qu'au format série TV.
ST First Contact est une référence selon les standards cinématographiques, mais ce n'est plus vraiment ST TNG. Alors que le bien moins référentiel ST Generations est encore totalement TNG !
L'hybridation entre le format série TV et le format ciné n'est évidemment jamais aisée, et elle s'obtient le plus souvent au détriment de l'un ou de l'autre.
Mais si ST Generations manque parfois un peu de force, c'est dans sa réalisation, pas dans son écriture. Et la seule séquence que je trouve cinématographiquement (et non scénaristiquement) plate, voire maladroite, c'est celle du combat final de Kirk & Picard contre Soran (une scène re-tournée à la hâte suite au verdict négatif du groupe focus).
Il n'en demeure pas moins que sur mon écran de ciné perso à partir du Blu-ray du film, ST Generations fut une vraie redécouverte visuelle !
Je pense que le Nexus ( un concept mal foutu, car gros prétexte qui n'est resté que gros prétexte ) aurait mieux fonctionner en TV... Ne serais ce que les dialogues à n'en plus finir..
Le Nexus est en effet un prétexte. Mais ce n'est heureusement pas que ça. C'est un concept inspiré, et même fondamental, à la croisée de la philosophie, de la religion, et de la pure SF.
Le tort de Braga & Moore, c'est de n'avoir pas davantage développé ce concept, c'est de ne lui avoir pas accordé plus de place dans ce film.
A avoir été juste survolé, le Nexus peut parfois donner l'impression d'être plus fonctionnaliste (pour les besoins de la narration) que philosophique (pour les besoins de la SF).
Si certains font mouche ( le temps comparer à un rapace ) d'autre sont d'une banalité indigne de TNG ( Data et sa puce d'émotivité ) ..
D'une banalité indigne de TNG ?!
Je te rappelle que la puce d'émotivité vient de TNG ! Elle représentait même LA Boîte de Pandore de Data, l'ultime expérience interdite pour lui.
Et par son adoption définitive dans le premier film, ST Generations tue Data bien plus que ST Nemesis ne le fera jamais.
Mais t'as raison, Buck, la mort de Data, c'est d'un banal...
Long, long trop long!! ..Dialogue et situations soporifiques!! Il aurait fallut forcer le trait avec un brin d'humour et d' ironie.. Là , le spectateur a un temps d'avance sur Picard. Il sait qu'il n'est pas dans la réalité du personnage, il sait dèjà avant lui qu'il est dans l'illusion.. Picard perd un temps fou pour ne pas se rendre compte du subterfuge.
Non justement, c'est trop court, beaucoup trop court !!!
Les simulacres (selon la dénomination consacrée de D.F. Galouye et de P.K. Dick) sont généralement l'unique objet des romans et des films ! Et tout le ressort de l'histoire consiste à savoir comment le héros va découvrir qu'il ne vit que dans une illusion...
Or dans ST Generations, le simulacre n'est qu'un thème parmi des tonnes d'autres, et Picard comprend qu'il est dans l'illusion exactement au bout de 3 minutes et 36 secondes (temps réel dans l'histoire) sur un film de 1h57'46'' !
Et c'est ça que tu qualifies de "temps fou" ?!!
Dans Welt am Draht, dans Jacob's Ladder, dans The Thirteenth Floor, dans The Sixth Sense, dans Matrix, dans The Others, dans ST TOS 03x01 Spock's Brain, dans ST TNG 04x05 Remember Me, dans ST TNG 04x08 Future Imperfect... il a fallu des heures, des jours, voire des mois à tous les héros pour parvenir à cette prise de conscience !
En comparaison, Picard est le recordman historique et mondial de la détection d'illusion !
A tel point que la crédibilité en pâtit un peu...
Car lorsque tu rêves dans ton sommeil, combien de temps mets-tu à comprendre que tu es dans un rêve ? Généralement, tu ne le comprends qu'après t'être réveillé !
Quant au "temps d'avance" du spectateur sur Picard, c'est sans objet dans ST Generations ! Le registre de la scène, c'est l'empathie, le drame, la mort. En aucun cas le jeu de rôle, le trompe l'œil, ou la lanterne magique.
Plus généralement, dans le cas des simulacres, les spectateurs connaissent bien souvent à l'avance le thème du film qu'ils vont voir. Et dans le cas contraire, si "surprise" il y a, elle ne peut fonctionner qu'une seule fois, au premier visionnage. C'est bien pour ça que les films et les séries qui reposent uniquement sur des coups de théâtre sont ceux qui vieillissent le plus mal.
Mais heureusement, Welt am Draht, Jacob's Ladder, ou ST Generations ne font pas partie de ceux-là, car leurs richesses sont ailleurs...
le spectateur lui s'ennuie devant une scène cul cul la praline pour vieux bourgeois..
Le merveilleux aigre-doux de cette scène semble t'avoir complètement échappé !
Son infinie mélancolie également, mise en abyme par le trépas - quelques heures avant - du peu de famille que Picard avait ! Engendrant une déferlante incontrôlable de regrets sur les choix de son existence...
Toi qui ne rates jamais une occasion d'exalter l'enfance et l'esprit de famille, Buck, il est étrange que cette scène ne te parle pas ! Car c'est une célébration on-ne-peut-plus iconographique de la famille. Par sa féérie, son idéalisme, son embaumement, elle devient pure image d'Épinal. Et c'est à ce titre qu'elle saisit tout la détresse de l'irréversible ! L'irréversibilité de la mort, l'irréversibilité des choix passés, l'irréversibilité de la vie qu'on n'aura jamais.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
Hors ligne
Buckaroo a écrit :Si certains font mouche ( le temps comparer à un rapace ) d'autre sont d'une banalité indigne de TNG ( Data et sa puce d'émotivité ) ..
D'une banalité indigne de TNG ?!
Je te rappelle que la puce d'émotivité vient de TNG ! Elle représentait même LA Boîte de Pandore de Data, l'ultime expérience interdite pour lui.
Et par son adoption définitive dans le premier film, ST Generations tue Data bien plus que ST Nemesis ne le fera jamais.
Mais t'as raison, Buck, la mort de Data, c'est d'un banal...
Par la puce d'émotivité , j'entend par là ce grand foutoir emotionnelle et grandiloquent par laquelle passe Data durant le film : Le comique au blague carambar, le pleutre stupide, la pleureuse d'huile de vidange ect.. Un vrai foutoir looong , qui s'éternise .. Même si cela reste toujours dans la continuité de la série TV, sauf qu'ici , nous sommes sur un grand écran & c'est là que le bas blesse. Je suis entièrement d'accord avec toi, cette puce d'émotivité tue Data en quelque sorte, mais dans le film suivant Braga & Moore corrige le tir avec cette scène riche, caustique, pertinente & limpide :
"DATA: Captain, I believe I am feeling ...anxiety. It's an intriguing sensation. A most distracting...
PICARD: Data, I'm sure it's a fascinating experience. Perhaps you should deactivate your emotion chip for now.
DATA: Good idea, sir. ...Done.
PICARD: Data, there are times when I envy you."
Voilà tout ce j'aime dans Star Trek , ce type de spontanièté, cette maîtrise dans l'art de retomber sur ses pattes .. Pas les long et interminables dialogues pseudo philosophiques.. La puce d'émotivité au cinéma, c'est ça et rien que ça. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire aussi simple et géniale que ça.
Toujours dans les rayons des morts stupides..Si Generations est tombé en bas de mon classement, c'est pour la simple raison que je trouve la mort de Kirk plus pénible et inutile que celle de Data dans Nemesis.. Celle de Data est une forme de résigniation, le dernier souffle d'une franchise à l'agonie. Generations , nous sommes en pleine âge d'or, c'est difficilement excusable. Bien que je comprend l'idée de RDM de le faire mourrir Kirk comme un être humain lambda , je trouve qu'on ne devrait pas nier pour autant la force opératique du personnage. Ainsi, j'aurai préféré avoir la mort initiale tel que présenté ici.. Kirk tué dans le dos par Soran. Plus poétique, que celle d'une passerelle mal fixée.
C'est au contraire un Star Trek fort bien écrit, car il assume comme ST V TFF sa nature intrinsèquement télévisuelle.
N'allons pas jusque là, dans les commentaires audios, RDM & Brannon Braga reconnaîssent leur erreurs de débutants, les maladresses & les ratés de leur premier script pour le cinéma. Je pense qu'en soi l'histoire et ses thèmes ne sont pas mauvais ..C'est juste mal raconté.. Une structure morcelée fait de flashbacks et de flashfoward à travers le Nexus aurait été plus audacieuse.. A l'image de All Good Things..TNG7, car on le sent bien dans Generations, ce petit goût de All Good Things..
Hors ligne
Par la puce d'émotivité , j'entend par là ce grand foutoir emotionnelle et grandiloquent par laquelle passe Data durant le film : Le comique au blague carambar, le pleutre stupide, la pleureuse d'huile de vidange ect.. Un vrai foutoir looong , qui s'éternise ... Même si cela reste toujours dans la continuité de la série TV, sauf qu'ici , nous sommes sur un grand écran & c'est là que le bas blesse.
En effet, la première expérience émotionnelle de Data est un grand foutoir ! Exactement comme T'Pol sous l'effet du Trellium D dans la saison 3 d'Enterprise.
Mais c'est justement ça qui est génial !
Car comment voulais-tu qu'il en soit autrement ? Des êtres (Data, T'Pol) qui n'ont jamais fait l'expérience des émotions et qui se retrouvent soudain submergés par elles ne peuvent aucun cas conserver la dignité d'un lord britannique, le contrôle d'un maître du bushido !
Ce sont leurs premiers pas au royaume des émotions, fatalement enflés de maladresses, d'inconsistances, d'instabilités... C'est par leurs outrances et leur ridicule que Data et T'Pol sonnent justes en pareil cas.
Et comment bouder son plaisir de voir Data dans ST Generations et T'Pol dans la saison 3 de ST ENT aussi éloignés de leur registres respectifs, à l'instar de Spock si loin de son personnage dans ST TOS 01x25 This Side Of Paradise et dans ST TOS 02x05 Amok Time, à l'instar même de la plupart des héros de la franchises totalement dénaturés dans l'univers miroir...
La découverte par Data de l'humour, de la tétanisation, de la lâcheté, de la jouissance... c'est un des morceaux de bravoure de ST Generations !
Et grand écran ou pas, ce qui compte avant tout, c'est d'être fidèle à Data, et sa nature, à son passé. Et tant pis si les newbies ne jouissent pas autant que les trekkers du contraste délicieusement ironique entre le Data de ST TNG et celui de ST Generations.
Je suis entièrement d'accord avec toi, cette puce d'émotivité tue Data en quelque sorte, mais dans le film suivant Braga & Moore corrige le tir avec cette scène riche, caustique, pertinente & limpide :
"DATA: Captain, I believe I am feeling ...anxiety. It's an intriguing sensation. A most distracting...
PICARD: Data, I'm sure it's a fascinating experience. Perhaps you should deactivate your emotion chip for now.
DATA: Good idea, sir. ...Done.
PICARD: Data, there are times when I envy you."Voilà tout ce j'aime dans Star Trek , ce type de spontanièté, cette maîtrise dans l'art de retomber sur ses pattes .. Pas les long et interminables dialogues pseudo philosophiques.. La puce d'émotivité au cinéma, c'est ça et rien que ça. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire aussi simple et géniale que ça.
Cet échange est en effet génial. Mais il l'est surtout parce qu'il fait suite (et renvoie) à l'épreuve émotionnelle du film précédent !
C'est en quelque sorte l'issue positive des balbutiements de Data dans ST Generations. Après l'incontinence des débuts, le meilleur des deux mondes : commuter en un clic de l'humanité à la raison pure !
Si cet échange entre Picard et Data dans ST First Contact était survenu directement après ST TNG 07x25+07x26 All Good Things…, il aurait manqué quelque chose d'essentiel, une étape cruciale dans l'évolution du personnage de Data vers l'humanité.
De la même façon que les parents ne voudraient pour rien au monde manquer les premiers pas de leur gamin, quelle frustration cela aurait été pour les trekkers après sept longues années de ST TNG de ne pas assister aux premières émotions de Data !
Or cet échange de ST First Contact a beau être "riche, caustique, pertinent & limpide", il n'a rien d'un premier contact émotionnel (sans jeu de mot). La surprise, le ludisme, l'humour, les questionnements sont du côté de ST Generations...
Quant aux interminables dialogues philosophiques (et non pseudo-philosophiques), c'est une des marques distinctives de Star Trek.
Mais si désormais tu en es las, je t'invite à te tourner - comme tant d'autres - vers Stargate : voilà un univers où les personnages n'emmerdent pas les spectateurs avec leurs bavardages philosophiques, et où les auteurs ont toujours le sens de la formule.
D'ailleurs en te lisant, Buck, je me demande parfois si tu n'es pas devenu plus gater que trekker sans même en avoir conscience.
Toujours dans les rayons des morts stupides..Si Generations est tombé en bas de mon classement, c'est pour la simple raison que je trouve la mort de Kirk plus pénible et inutile que celle de Data dans Nemesis.. Celle de Data est une forme de résigniation, le dernier souffle d'une franchise à l'agonie. Generations , nous sommes en pleine âge d'or, c'est difficilement excusable. Bien que je comprend l'idée de RDM de le faire mourrir Kirk comme un être humain lambda , je trouve qu'on ne devrait pas nier pour autant la force opératique du personnage. Ainsi, j'aurai préféré avoir la mort initiale tel que présenté ici.. Kirk tué dans le dos par Soran. Plus poétique, que celle d'une passerelle mal fixée.
J'ai toujours défendu (dans ce forum et ailleurs) l'idée première de Ronald D Moore pour la mort de Kirk.
Car il n'y a rien de plus audacieux que de faire mourir les grand hommes de façon démystificatrice : d'une balle perdue, d'une plaque de verglas, d'un coït avec une prostituée...
Dans le monde réel, la mort vous attend souvent embusquée, au moment le plus inattendu, le plus dérangeant, le plus humiliant.
Or faire mourir l'iconique Kirk à la façon de John M. Stryker dans Sands Of Iwo Jima d'Allan Dwan, littéralement en vain, il n'y avait rien de plus fort ! Cela n'avait encore jamais été fait dans la franchise !
Et dans la mesure où Spock avait bénéficié de la mort la plus opératique et cinématographique qui puisse être, il appartenait à ST Generations d'innover, en faisant par exemple le contraire.
La première version tournée était en effet incomparablement meilleure : culot narratif à son sommet, pied de nez aux trekkers, mise en scène intelligible... En comparaison, on voit bien que la seconde version n'est qu'une rustine, mal foutue, tournée dans la précipitation, imposée par le studio au grand dam de Moore, Braga, Berman.
Mais bon, les impératifs démagos et commerciaux sont ce qu'ils sont, et ils riment rarement avec audace et qualité.
Réponse également ici.
N'allons pas jusque là, dans les commentaires audios, RDM & Brannon Braga reconnaîssent leur erreurs de débutants, les maladresses & les ratés de leur premier script pour le cinéma. Je pense qu'en soi l'histoire et ses thèmes ne sont pas mauvais ..C'est juste mal raconté.. Une structure morcelée fait de flashbacks et de flashfoward à travers le Nexus aurait été plus audacieuse.. A l'image de All Good Things..TNG7, car on le sent bien dans Generations, ce petit goût de All Good Things..
Braga & Moore ont pris le pli des usages à la mode. Ils passent leur temps à s'excuser de tout ce qu'ils font et ont fait.
Bill Clinton a bien montré que les excuses publiques vous retapent une popularité en moins de deux. S'il avait joué cette carte, même Richard Nixon aurait pu redorer son blason.
Cela dit, c'est tout à l'honneur de Braga et de Moore de porter un regard sans complaisance sur leur propre travail. C'est ainsi que l'on progresse et que l'on s'améliore. Et avec du recul, un auteur honnête découvrira forcément des insuffisances, des failles, des imperfections dans ses œuvres passés.
Alors je suis d'accord sur un point : ST Generations aurait pu être meilleur, plus cohérent, plus maîtrisé, plus abouti.
Et une structure morcelée en flashbacks et en flashforwards au sein du Nexus auraient en effet été intéressante. Elle aurait eu le mérite d'être originale en 1994 (évidemment moins depuis la série Lost), et elle aurait surtout permis d'approfondir le Nexus, cette grande inconnue du film.
Malgré tout, en l'état, ST Generations est une telle explosion thématique, avec tant de moments inspirés, iconoclastes, et jouissifs, que je lui pardonne volontiers de n'être "pas fini" ou "pas optimal".
Un peu comme Heaven's Gate (Les portes du paradis) de Michael Cimino.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
Hors ligne
Star Trek Generations revu en 2013
Voici donc le film Star Trek LE plus faible à ce jour.. Preuve si il en est que même , si cela à beau avoir l'esprit , la fidélité de son côté , ça ne fait forcèment pas un bon film ST à l'arrivée .
Rien qu'en terme de cinéma & de divertissement , ST Generations part perdant. Malgré son beau cinémascope & sa photographie élégante ( John " Chinatown " Alonzo ), le métrage se paye une facture de téléfilm.. Long , rebarbatif , bavard comme ce n''est pas permis ( souvent pour ne rien dire d'ailleurs ) . ST Generations demeure bien plus mauvais que ST Nemesis. Car au contraire de ce dernier, ST Generations avait un cahier des charges ( trop, trop !) ambitieux à livrer : Réunir deux légendes à l'écran , un passage de flambeau à orchestrer , passer TNG du petit au grand écran , tuer une icône mythique.
C'est ainsi dans les grandes largueurs que le film loupe ses coches parfois de façon franchement pitoyable :
Ca commencait plutôt bien avec un générique distingué et l'inauguration de L' Enterprise B en compagnie du Captain Kirk, Scotty et Chekov.. Hélas, une fois lancé dans l'espace , c'est la loose totale. Ce prologue qui aurait dut être un hommage au film TOS n'est au final qu'une triste débandade. Rien que la réléve de Kirk, le Cpt Harriman est juste une honte pour l'uniforme et le poste qu'il occupe..
Harriman l'élite de Starfleet .. A se demander comment il a hérité de l' Enterprise.. & dire qu'on cherche des noises à Kirk/Pine .
Harriman, une espéce d'endive sans aucun esprit de décision, lui et son équipage se lançant dans le technoblabla assomant pour sauver le jour :
"_ et si on faisait le tech en laissant le tech de tech sur le tech avec du tech "
"_ pas possible Capitaine, le tech fait trop de résonnace tech dans le tech "
" _Alors essayons du rayon de tech qui.. "
Mais bon sang TECHEZ VOS GUEULES !
Le pire , c'est que même Scotty et Kirk se mettent au diaposon du tech ambiant.. Non et non! Ce n'était pas ça TOS, ce n'était pas ça leurs films, ils n'égortaient pas , ne se poser pas de questions : Ils agissaient !
Reste de bonnes idées comme Kirk lorgnant la "big chair" , quelques bons dialogues à son sujet , hélas noyé dans un quart heure embarrassant et interminable..
Bon, la mort "officielle" du Captain Kirk est valable , elle trace un parralèle avec le destin de Christopher Pike. La dernière image est assez lourde pour nous faire peser le poids de sa disparition..
Les trois légendes , plus que de leur rendre hommage on les exhibe comme des bêtes de foire. Ca ne trompe pas, Kirk est ici un lion en cage.
Passer ce prologue, on revient à l'époque TNG, l'intro : La promotion de Worf en mer est un bon moment digne de la série.. C'est aussi un peu le problème . On sent bien l'univers d'une série et pas celui d'un film qui fonctionne par lui même. Après ce passage, nous assistons hélas à une bien triste destruction de tout ce qui faisaient la force et la singuliarité du show.
& certains moments font très mal.
Data et sa puce d'émotivité qui le rend désormais 100% humain ( le gimmick reste néanmoins artificiel ) .. Ok je veux bien, mais ou est l'intêret ? Le personnage perd plus qu'il ne gagne dans l'affaire .. Si cela permet, il est vrai à Brent Spinner d'élargir sa palette de jeu, certains scènes sont embarrasantes ( MR.Tricorder, les punchlines ) , d'autres intéressantes ( Data qui culpabilise d'avoir abandonné lâchement Geordi ). Mais quelque chose cloche toujours. Ce n'est plus le Data que l'on avait aimé depuis le début : Pinocchio est devenu un petit garçon. Il n'a donc plus d'intêret.
Finit la pantomime subtil à la Buster Keaton & Stan Laurel. Bonjour l'outrance à la Jim Carrey , Jerry Lewis.. Data n'y gagne pas au change.
Mais le moment qui me fait le plus mal, qui détruit la magie de la série TV est la mort de frère et du neveu de Picard..Encore une fois, je comprend la nécéssité dramatique d'un tel événement, mais un peu comme Data ,On y perd beaucoup au change . On détruit le sens d'un merveilleux épisode TNG ( Family.TNG.4 ) au profit de reflexions sans intêret sur la mort & une performance embarrasante de Patrick Stewart.
La dernière image de Family, les pensées tournées vers les étoiles. Tout un symbole sur l'esprit Trek réduit en peau de chagrin pour faire pleurer Madeleine.
C'est ces moments comme celui ci ou je me rend compte que Generations cherche tout autant à enterrer la Série Originale qu'à enterrer TNG la série TV & cela sans les grandes pompes. Des soeurs Duras pitoyable pirates Klingon qui arrivent à détruire le Big D, Picard plus pressé à retrouver dans l'épave, son album de famille que la flûte Ressekienne ect.. Tout est donc petit, tout reste ainsi sans affect particulier.
On passera l'embarrasant passage dans le Nexus ( imcompréhensible, ringuard et si looooooooong ) pour en arriver au plat de résistance : La rencontre des deux légendes. A leur accoutumé, Braga et Moore essayent de jouer le contre pied . Cette rencontre dans un cadre bucolique fonctionne plutôt bien, surtout du point de vue de Kirk. Picard s'échinant à suivre la pensée galopante ( sans jeu de mots ) de son illustre prédécésseur, jouant à ce qu'il aurait put être & celui qu'il est au fond du coeur : ""You know, maybe this isn't about an empty house. Maybe it's about that empty chair on the bridge of the Enterprise. Ever since I've left Starfleet, I haven't made a difference..." .
Les deux hommes se rejoignant là dessus, c'est sur la " big chair" que l'on fait la différence dans Star Trek , et pas ailleurs ..
Kirk & Picard ainsi unis dans un combat anthologique contre Soran.. Peau de balle ! Feu d'artifice complétement foiré ! .. Quand il en vient à tuer l'une des légendes, c'est encore une fois sans panache, sans émotions..Tout faire pour que cela soit le plus minable possible comme le reste du film : Mais ici, c'est definitivement Impardonnable, on ne tue pas ainsi Le Captain Kirk ! Ce n'est donc pas à un enterrement pathétique que nous avons assistés à la fin, mais bien à deux : Le Captain Kirk & TNG la série TV .
Seul peut être sauvé du marasme , le crash de la soucoupe. Un moment d'anthologie intense, dramatique, émouvant & la performance de Malcolm Mc Dowell dans le rôle du vilain Soran. lequel à le droit aux plus belles répliques comme celle ci :
" We're all going to die sometime. It's just a question of how and when. You will too, Captain. Aren't you beginning to feel time gaining on you? ...It's like a predator. It's stalking you. ...Oh, you can try and outrun it with doctors, medicines, new technologies, but in the end time is going to hunt you down, ...and make the kill."
Apparement Le prédateur aura attrapé Star Trek Generations et porté le coup fatal
Hors ligne
Quand je lis tout ça je comprends que tu aimes ST 2.0 et si ce post était le seul que j'eusse lu de toi, j'aurais pensé que tu n'y connusse rien et qu'en plus tu n'aimasses pas ST...
Trouver le film moyen oui car comme tu le dis 2 générations réunies c'est peut-être de trop...
Mais là tu ne fais que critiquer bassement ce film en ne cherchant dans chaque scène que de la divination et du super-héroïsme... Rien à voir avec ST...
Kirk a été un grand homme (dixit Nero) mais pourtant il ne reste connu qu'au sein de Starfleet peut-être pas au sein de la Fédé.
STG est extraordinaire dans la démystification des personnages comme des choses, la fin du Big-D.
Venant de revoir TNG Sarek (en partant du principe que je ne connais pas la suite) Sarek a une belle carrière mais mourra surement comme un chien.
Tu peux être grand dans ton domaine, ta communauté mais pas pour autant pour l'ensemble des Êtres pensants.
STG n'est pas le meilleur de la franchise mais reste irrévocablement bien plus trekkien que ST 2.0
Dernière modification par IMZADI (10-08-2013 21:21:04)
-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
Hors ligne
Et je sais bien qu'on va me dire que je fais du Hs, mais la tactique consistant à descendre les films précédents pour nous faire accepter les plus récents avec moins d'apriori est pour le moins amere, et, en tout état de cause innacceptable en ce qui me concerne.
ouais mon pote, mais avec la téléréalité, l'individualisme ambiant de notre société, ce comportement est la nouvelle norme, de nouvelles moeurs. Au boulot les gens se comportent ainsi: quand on est incapable de se mettre en valeur et de s'améliorer, on descend, on rabaisse les autres, c'est tellement plus simple de tirer les autres vers le bas que de se tirer vers le haut !!!
fin du HS pour moi !
Pour moi STG comme je le disais, est un bon film trekkien qui nous rappelle que chacun, chaque chose a son temps à faire ; et que même de son vivant, on n'est rien d'autre qu'un humain parmi tant d'autres... tout le contraire de ce que les médias, la télé et le ciné (ST 2.0) nous font croire aujourd'hui avec l'individualisme et le super-héroïsme !!! (finalement pas si HS que ça mon cher Djeewhy !)
-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
Hors ligne
Quand je lis tout ça je comprends que tu aimes ST 2.0 et si ce post était le seul que j'eusse lu de toi, j'aurais pensé que tu n'y connusse rien et qu'en plus tu n'aimasses pas ST...
Rien ne serait être plus faux.. Tu vois, je reconnais dès le départ que Générations posséde le plus proche l'esprit TNG au même titre qu' Insurrection ..Mais cela n'en font pas forcèment des bons films ST & rien n'est plus différent à mes yeux qu'un film et une série.. Tu vois dans un esprit très éloigné de la série, je retrouve plus de Data/TV dans la "trahison" First Contact que dans Générations .. La puce d'émotivité, je comprends le truc , mais je trouve qu'on perd énormèment de Data dans l'affaire ..
Trouver le film moyen oui car comme tu le dis 2 générations réunies c'est peut-être de trop...
Si il n'y avait que ça.. Non je crois que le challenge était beaucoup trop énorme pour des scénaristes & un producteur (TV) novice. A leur décharge, ils ne se sont peut être pas rendu compte que TNG était plus qu' une série phénomène, mais bien une série culte.
Mais il y a vraiment un pont qui sépare les films TOS à ceux de TNG .. TOS ce n'est pas l'acception de la mort, c'est combattre la grande faucheuse, battre cette adversité.. Le titre Undiscovered Country est bien une référence à la mort, mais le film transcende cette idée dans une dernière image solaire et une ode à la régénération par l'imaginaire ( cf.la citation à Peter Pan )
Les films TNG , il me semble que c'est l'acceptation de la mort..Que tout doit avoir une fin. Un point final. Grandir donc crever ( petitement si possible ) .
Mais là tu ne fais que critiquer bassement ce film en ne cherchant dans chaque scène que de la divination et du super-héroïsme... Rien à voir avec ST...
Attend voir mon avis sur ST First Contact.. Tu me lis depuis longtemps quand je dis que ce film est le baroud d'honneur, le chant du cygne de TNG, je n'ai pas changé d'avis..
First Contact est bien un film qui fait entrer TNG vers un niveau purement mythologique.. Ou tu parles des faiblesses des héros tout en les " divinisant" dans cette adversité ..
STG est extraordinaire dans la démystification des personnages comme des choses, la fin du Big-D.
C'est là ou le bas blesse.. TNG ne doit pas régresser, elle passe à un niveau supérieur, le grand écran , c'est du space opéra, arrêtons de tourner autour du pot, embrasser le grandiose qui est elle..
Ce que fera à la perfection First Contact au détriment de la fidélité à l'esprit .
STG n'est pas le meilleur de la franchise mais reste irrévocablement bien plus trekkien que ST 2.0
Je pense que tu as saisit mon point de vue, puisse que mon désintêret pour ST Générations te donne une idée de ce que pourquoi j'apprécie les ST Abrams..
On peut être fidèle à un esprit sans pour autant faire quelque chose d'exaltant avec..
& encore, je parle de "désintêret"..C'est encore un film ST que je viens de racheter pour la énième fois, cette fois ci en Blu ray.. Franchement , j'ai une haine pour Generations , ça fait peur
je ne reléverai pas cette attaque frontale.Oui, on mesure là toute la différence entre un film réfléchi et un simple dégueuladis gloubiboulguesque d'une somme de gimmicks scenes et personnages tirés de ci de là de l'Histoire trekienne pour en faire un ramassis informe et une trahison gerbante.
Encore une fois , tu as tout faux, rien à foutre des ST Abrams.. Je pleure plus pour de la série TV que pour les Abrams .ST Generations a toujours été l'un de mes films Trek les moins appréciés.. Certes , il a eut son pic de popularité quand j'ai eut ma période Next Gén' , mais il n'a jamais approché le top.. & quand First Contact est arrivé , je peux te dire qu'il a vite rejoint le fond du papier.
Je peux donc t'assurer que je n'ai pas attendu 20 ans pour trouver ce film mauvais, tout juste 2 ans plus tard.. & depuis peu à cause d' Yrad, Nemesis est remonté dans mon estime..Donc Generations est logiquement le fond du papier..
C'est pas Abrams qu'il faut blâmer, Blâmer Jonathan Frakes, blâmer Yrad pour cela.
Et pour paraphraser ton Icone, je vais juste ajouter ceci à propos d'Harriman:" De John Harriman, je dirais juste ceci: de tous les capitaines que j'aie pu rencontrer au cours de mes voyages, il était le plus...humain." ]
..& moi de te sortir, juste une phrase sur les capitaines de Starfleet, celle Commodore Stone dans Court Martial.TOS.1 :
"Now, look, Jim. Not one man in a million could do what you and I have done. Command a starship. A hundred decisions a day, hundreds of lives staked on you making every one of them right."
Tu as besoin d'une autre leçon sur l'esprit de leadership? Spock dans The Enemy Whitin.TOS.1:
"You're the Captain of this ship. You haven't the right to be vulnerable in the eyes of the crew. You can't afford the luxury of being anything less than perfect. If you do, they lose faith, and you lose command. "
Richard Matheson aux dialogues , excuse moi du peu.
C'est là et rien que là, dans ses lignes que va mon sens du devoir, mon admiration, ma dévotion pour le capitaine.. Les dieux le maître de l'univers ST.
Harriman est juste un flan comme les millions qui habitent sûrement la Terre, de la gélatine , il est indigne du poste qu'il occupe, indigne du nom du vaisseau Enterprise. Il n'est pas le seul homme sur un million. Avec lui & son incroyable esprit, d'indécision , les Borgs auraient assimilé la Terre, le Dominion conquis la Fédération, Nero détruit la terre, L'Amiral Marcus aurait eut sa guerre & Soran aurait vécut une longue vie prospère dans le Néxus. J'ai plus de respect pour Rachel Garret de Yesterday's Enterprise.TNG.3 ..Elle posséde elle, un vrai esprit de décision et de sacrifice digne de Kirk , digne de Picard.. Une femme sur un milion.
Ecoute je viens bien que tu montres l'humanité ou la faiblesse des grand leaders, mais bon sang pas sur la passerelle , pas en situation de crise.. C'est un luxe qu'aucun des leaders de ne peut se permettre dans la réalité, et encore moins dans l'imagianire: il n'est pas crédible...
Tu te fous de la gueule de TWOK pour mieux enterrer les ST d'Abrams.. Mais les moments de faiblesse de Kirk, tu ne les vois que dans l'intimité, pas dans le feu de l'action.. Quand il combat Khan, il n'en est plus que parfait.
Et je sais bien qu'on va me dire que je fais du Hs, mais la tactique consistant à descendre les films précédents pour nous faire accepter les plus récents avec moins d'apriori est pour le moins amere, et, en tout état de cause innacceptable en ce qui me concerne.
C'est tellement facile d'attaquer le messager plutôt que le message..
Les leçons d'hypocrisie , je pourrais vous les retourner.. Vous êtes incapables de reconnaître une once de qualité aux ST d'Abrams, ni même de comprendre pourquoi cela peut plaire ..
Mon avis n'est pas cynique, j'arrive à reconnaître des qualités à Generations.. Le prologue a beau me déplaire, je reconnais que certains dialogues touchent juste sur Kirk je reconnais même que son sacrifice "officiel" est valable.. J'adore le fait que Générations souligne l'importance de la "big chair" , c'est là et uniquement là qu'on peut faire la différence, pas derrière un bureau dans les immeubles cousues de Starfleet Headquarters ..
La puce d'émotivité de Data, j'en comprend la nécéssité, mais diantre accordez moi le droit de trouver que le personnage perd énormément au change :
Allez écriver moi une histoire sur Pinocchio petit garçon , ou le Tin man qui a un coeur, Peter pan qui a grandit : Tiens vous obtiendrez le même résultat d'un Hook ! .. Est encore l'essence de Pinocchio ? Est ce encore l'essence du Tin Man ? Est ce encore l'essence de Data ?
On gagne en réalisme ce que l'on perd en imaginaire.
Hors ligne
Et je parlais de tactique, donc pas du messager, et ne me rejoues pas la victime s'il te plait, tu sais trop bien provoquer pour ne pas savoir que les réponses que tu auras seront souvent teintées d'une once de mépris envers la méthode et ignorer que te poser comme le Paladin de je ne sais quelle cause qui te vaudrait l'ire de tes détracteurs est une tactique encore une fois qui tient de la grosse ficelle.
Je suis conscient que ma façon d'écrire est calculée , voir provocatrice.. La prose est calculé, mais pas le contenu. Je parle direct avec mon coeur.. Hors tu induisais que je faisais exprès de descendre Generations gratuitement pour encenser derrière les ST d' Abrams.. C'est faux , je voulais dire que tu te faisais une fausse idée de mes intentions.. Les Abrams se suffisent en tant que film, ce n'est pas à mon sens l'impression que j'ai avec Generations.
Mon but n'est pas de dire j'ai raison et vous tort .. Non,je veux juste livrer un aperçu pour comprendre pourquoi on aime ou on n'aime pas un tel type de Star Trek. D'ailleurs je comprends l'avis plutôt positive de Yrad sur ce film. Ses arguments sont valides , sauf que je ne les partage pas.. Tout comme vous êtes absolument libre de ne pas partager les miens..
D'ailleurs Generations est un film que je ne déteste pas viscéralement. Sinon jamais je n'aurai achété le Blu ray .. D'ailleurs si tu enlèves mes à priori sur mon avis 2013, tu verras que j'aime beaucoup de choses dans ce film :
_ Le générique avec la bouteille de champagne.
_ Kirk comme un lion en cage , se languissant du fauteuil du capitaine .Tout les belles idées sur le "pouvoir" de cette chaise.
_ La mort officielle de Kirk & le vide qu'il laisse derrière, au sens propre comme au figuré.
_ La promotion de Worf, la seule scène digne de l'ambiance conviviale de la série.
_La scène de la cartographie stellaire, Data et sa cupabilité, Picard autoritaire le remettant instanément dans ses bottes en lui disant qu'il est un officier de Starfleet avant tout ( pas de place pour les indécis , ni les tièdes )
_ Malcolm Mc Dowell dans le rôle de Soran.. On aurait aimé qu'il porte le coup fatal à Kirk ( make the kill ), au lieu de cet foutu passerelle à la con.. Sa superbe réplique sur le temps vu comme un prédateur aurait eut une portée Shakespearienne..
_ La retraitre bucolique de Kirk, Picard essayant de suivre le flot galopant de sa pensée.
_ Le crash de la soucoupe évidemment : Antologique , les effets spéciaux d'ILM certes, mais pas que ça.. Il y a du suspens, de la peur, de l'émotion là dedans.
Un dernier mot sur la musique de Dennis Mc Carthy.. Je ne la trouve pas honteuse, il est même surprenante de la part de ce compositeur.. Par contre , est ce moi ? Ou est elle pas mal pompée sur Ennio Morricone et son The Untouchabes ?
Hors ligne
Buck, je n'ai pas réagi à tes propos, car j'ai toujours bien aimé ce film, et il reste un grand souvenir de cinéma de 1994. J'y suis même allé le voir 2 fois.
Cependant, comme je vais l'enchainer direct après la fin de mon revisionnage de TNG, j'irai confronter tes arguments avec les miens. Ce film souffre effectivement de défauts, et plus j'avance dans TNG, plus je me dis que son principal est d'être trop "suite téléfilm" de la série qu'un opus cinéma à part entière. Il est clair que je suis passé à côté de pleins de détails lorsque je l'ai vu la première fois, surtout quand on ne connait pas TNG (ou peu).
Donc je l'ai regardé avec les yeux tosiens. La prochaine fois ce sera avec les yeux d'un tngien, et ça va surement changer pas mal de choses...
Mais quel provocateur tu fais!!!!
Tu pensais bien que ça allait réagir non?
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
Hors ligne
Petites réflexions concernant le film, revu hier soir avec un œil TNG:
(je l'avais toujours vu dans la continuité des films TOS et jamais à la suite de la série de la nouvelle génération)
L'intro à bord du B est quand même très moyenne, les rôles de Chekov et Scott ont à peine été réécrit (au départ pour Bones et Spock).
La photographie intérieure du Big D est catastrophique. C'est beaucoup trop sombre (j'avoue ne jamais l'avoir remarqué à ce point), et bien loin de ce qui se faisait dans la série. C'est d'autant plus surprenant que David Carson a été réalisateur sur la série. Et pourquoi ces teintes orangées saturées?
Les quartiers de Data sont impossibles à reconnaitre et que dire de la passerelle et du bureau de Picard.
On ne voit pratiquement pas Beverly Crusher, et Troi et Worf sont relégués à des petits seconds rôles.
La puce de Data a changé de forme par rapport à la série.
Pourquoi avoir changé les photos des acteurs pour René et Robert Picard??? Dans l'album, on pouvait au moins garder l'acteur qui joue le frère du capitaine dans "Family" puisqu'il n'apparait pas dans le film. Curieuse discontinuité de la part des scénaristes.
Le coup des Borgs...ce n'est pas prononcé du tout dans l'intro au 23ième siècle, alors pourquoi sait-on que c'est eux qui ont attaqué lorsque l'équipage TNG en parle?
Tient, à 1h37, on aperçoit dans le ciel de Véridian 3 un parapente!!!
Joli caméo du personnage d'Alicia Ogawa (ça aussi jamais remarqué auparavant).
On réutilise des images de ST6 pour les passages avec l'oiseau de proie Klingon, vaisseau beaucoup trop vu au cinéma, surtout que d'autres versions ont existé dans la série.
Le Big D sur grand écran et en cinémascope quel pied!
Le film perd son rythme au bout d'une heure lors de l'arrivée sur Veridian 3, mais les échanges entre Picard et Kirk (impeccable Shatner!) permettent un passage de relais entre les 2 générations. Au moins, les lignes de dialogues sont parfaites et apportent beaucoup à la chronologie interne du capitaine Kirk. La passion des chevaux (personnelle pour Shatner, internaliste pour Picard) est bien amenée.
Le crash du Big D a pris un coup de vieux, le passage de la soucoupe particulièrement. Cependant, faire exploser les Enterprises est toujours une belle réussite dans les films ST.
La musique est dans la suite faite dans la série, de ce côté il y a aussi une parfaite continuité, ce film est bien TNG, même peut-être trop finalement, pas assez cinéma. Il est en revanche parfaitement Trekkien, les dialogues de Soran particulièrement.
A la fin on voit enfin une autre version des vaisseaux de la fédération du 24ième siècle même si on est encore obligé de supporter un Grissom et un Reliant...
8.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
Hors ligne
8.
Les bras m'en tombent encore. Du Star Trek historique c'est de très loin le pire de tous, raté à tous les niveaux, et la critique de Buckaroo reflète assez bien ma pensée même si je suis moins indulgent que lui. En comparaison Nemesis est une franche réussite. Lorsque j'ai vu le film en salles j'avais déjà vu tout TNG et j'avais honte. Je regardais les spectateurs autour de moi qui baillaient, se faisaient chier et étaient consternés. Oui ce jour là j'avais honte d'être un fan. J'avais envie de me planquer sous le siège. Ce film a fait très mal à Star Trek en France. Je me suis mis à la place de ceux qui ne connaissaient pas TNG, ceux à qui ont a dit que TNG était génial et qui ont découvert cet équipage avec ce film. Picard qui chiale en jouant comme un pied alors qu'il est génial dans la série, la puce d'émotivité de Data qui agace puis consterne, l'humour bas du plafond, un bad guy grotesque, un rythme lent qui passe à la télé mais pas au ciné, un choix idiot de format cinéma 2.35 alors que tout le contenu fait hyper télévisuel, et surtout des valeurs bien à droite de RDM: Ah noel avec les enfants, un feu de bois, la famille, les cadeaux, la femme aimante... le paradis version US bien écœurant. Beurk
1.5/10
Dernière modification par dvmy (26-08-2013 10:07:54)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne
Je l'ai vu 2 fois au ciné en 94. Et je n'avais pratiquement rien vu de TNG. J'ai beaucoup aimé à l'époque. (comment avais-tu vu la série? ça m'intéresse, moi j'ai du attendre par le satellite)
Et hier après l'intégrale de la série, j'y ai pris encore plus de plaisir et de redécouverte. Après chacun son approche, je peux comprendre qu'on n'aime pas ce film, mais y mettre 1.5...
Je l'ai trouvé trop court, il y avait matière a développer encore.
Bon on est d'accord sur ST2009, ID et dangereusement vôtre, c'est déjà ça.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
Hors ligne
Edit de mon texte durant l'écriture de ta réponse. Navré
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne
Lorsque je me souviens de ma séance ciné de STG un seul bon souvenir me vient à l'esprit: j'avais 20 ans
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne
Lorsque j'ai vu le film en salles j'avais déjà vu tout TNG et j'avais honte. Je regardais les spectateurs autour de moi qui baillaient, se faisaient chier et étaient consternés. Oui ce jour là j'avais honte d'être un fan. J'avais envie de me planquer sous le siège. Ce film a fait très mal à Star Trek en France.
Là je ne vois pas pourquoi...
Picard qui chiale en jouant comme un pied alors qu'il est génial dans la série
Oui, c'est clair, Stewart est mauvais sur ce passage, je ne comprends pas qu'ils aient gardé une telle prise.
L'humour bas du plafond, un bad guy grotesque
Où un mauvais humour?
Et le Bad Guy, il est effectivement sans trop de profondeur mais on ne peut pas dire grotesque. Sa logique froide et implacable s'applique à 80 ans d'attente. moi j'ai bien aimé.
un rythme lent qui passe à la télé mais pas au ciné, un choix idiot de format cinéma 2.35 alors que tout le contenu fait hyper télévisuel
Le rythme n'est pas lent, il est décousu. La première heure passe trop vite pour finalement s'attarder 40 minutes sur Véridian. Le montage est pour moi en cause. Quant au format, je suis d'accord, du 1.78 aurait mieux convenu.
et surtout des valeurs bien à droite de RDM: Ah noel avec les enfants, un feu de bois, la famille, les cadeaux, la femme aimante... le paradis version US bien écœurant. Beurk
Là non plus je ne te suis pas. Noël n'est pas réservé aux américains, et c'est une fête païenne avant tout. Rien à voir avec la droite.Ni le christianisme (je sais de quoi je parle ) Quant à la famille Picard, elle est plutôt totalement Britannique que Française, mais pas américaine à l'écran. Le passage Shatner fait plus effectivement paradis US (en même temps il est de l'Iowa et il le dit au détour d'une réplique) que le passage Picard.
Bon et puis moi c'était (déjà) l'année de mes 21 ans en 94...
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
Hors ligne
dvmy a écrit :Lorsque j'ai vu le film en salles j'avais déjà vu tout TNG et j'avais honte. Je regardais les spectateurs autour de moi qui baillaient, se faisaient chier et étaient consternés. Oui ce jour là j'avais honte d'être un fan. J'avais envie de me planquer sous le siège. Ce film a fait très mal à Star Trek en France.
Là je ne vois pas pourquoi...
Star Trek avait une image ringarde en France. Certains néophytes ont fait l'effort de voir ce film en espérant que le nouvel équipage serait meilleur. Et le résultat: des chialeries, un Data qui disjoncte et un rythme pépère. Après ce film les non-fans ne pouvaient qu'être convaincus que Star Trek c'est définitivement de la daube.
Et le Bad Guy, il est effectivement sans trop de profondeur mais on ne peut pas dire grotesque. Sa logique froide et implacable s'applique à 80 ans d'attente. moi j'ai bien aimé.
Soran est ridicule et sans subtilités. Et ses dialogues pour faire "plus bête et méchant tu meurs" sont effectivement grotesques comme lorsqu'il s'adresse à LaForge en lui disant qu'il est différent parce qu'il ne ressemble pas à tout le monde. J'ai rarement entendu des dialogues aussi bête dans un Star Trek que dans ce film. Et niveau dialogues foireux Soran est bien servi.
dvmy a écrit :et surtout des valeurs bien à droite de RDM: Ah noel avec les enfants, un feu de bois, la famille, les cadeaux, la femme aimante... le paradis version US bien écœurant. Beurk
Là non plus je ne te suis pas. Noël n'est pas réservé aux américains, et c'est une fête païenne avant tout. Rien à voir avec la droite.Ni le christianisme (je sais de quoi je parle ) Quant à la famille Picard, elle est plutôt totalement Britannique que Française, mais pas américaine à l'écran. Le passage Shatner fait plus effectivement paradis US (en même temps il est de l'Iowa et il le dit au détour d'une réplique) que le passage Picard.
Allons, tu sais très bien ce que symbolise Noel pour les croyants en général et pour les américains en particulier. Ca n'a rien d'une fête païenne dans ce contexte: c'est le glorification des valeurs bien US de la famille, du bonheur, de la religion, de la paix de l'âme, d'une vie bien remplie. Le nexus est une sorte de Paradis pour ultra chrétiens qui ne s'assument pas style RDM.
Dernière modification par dvmy (26-08-2013 12:47:14)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne
Dvmy, je peux comprendre ton point de vue sur ce film, et la façon dont tu l'as perçu.
Je ne le partage pas, mais je dois avouer que d'autres comme toi ont du le vivre de la même manière, et donc détester le film et ST en général. C'est clair qu'en France, on n'a pas été bien servi pour adhérer à la franchise.
Néanmoins, perso, j'ai toujours bien aimé Générations.
On verra ce qu'il en sera pour le prochain film: First Contact.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
Hors ligne
Du Star Trek historique c'est de très loin le pire de tous, raté à tous les niveaux, et la critique de Buckaroo reflète assez bien ma pensée même si je suis moins indulgent que lui.
Une indulgence toute relative . Quand je dis que j'aime par exemple le crash de la soucoupe sur le moment, je ne peux pas m'empêcher derrière de penser à TNG la série TV.. C'était tout de même le Big D , elle n'aura duré que 7 ans ..Et d'un coup, ça me gâche le leitmotiv de la série : " These are the voyages of the starship Enterprise , Its continuing mission ( sa mission continue)...".. Sa mission n'aura jamais été continu, elle s'est arrêtée pitoyablement au bout de 7 ans ... ... Au moins TOS annoncé la couleur : 5 ans et c'est aller bien au délà .. La destruction de l'Enterprise NCC 1701 était digne de son histoire & des hommes qui l'ont amené aux confins de la galaxie.. La destruction du Big D n'est pas digne.. Nous parlons tout de même du starship qui fut la dernière ligne de défense contre les Borgs.. Détruit par les soeurs de Duras ( des marauders de seconde zone ) , "trahi" par l'un de ses membres, et non des moindres Geordi La Forge, son chef ingénieur.
et surtout des valeurs bien à droite de RDM: Ah noel avec les enfants, un feu de bois, la famille, les cadeaux, la femme aimante... le paradis version US bien écœurant. Beurk
Tellement écouerant d'ailleurs que Picard préfère se tirer de là dare-dare.. C'est fait exprés comme la retraite bucolique à la Charles Ingalls de Kirk .. Ces " paradis " ne sont pas des places pour de tels hommes.
De toute manières, Je trouve le concept du Néxus mal foutu, trop confus.. C'est quoi au juste une dimension parralèle ou un moyen de voyager dans le temps et d'appuyer sur le bouton reset ?
Hors ligne
Oui comme tu l'as dit, le but de film est en quelque sorte de tuer TNG et donc de détruire ce qui le symbolise: l'Enterprise D qui a sans doute été jugé pas suffisamment "cinémascope-génique" pour continuer sur grand écran. Cette destruction n'est pas digne en effet: c'est cracher sur les fans de la série qui ont vibré durant 7 ans au rythme des voyages du Big D. Un Big D, vaisseau amiral de la flotte, détruit par un vieil oiseau de proie de rien du tout. Si ce n'est pas triste...
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne
En tant que grand défenseur de ce film, je me dois de venir en parler.
Sur bien des critiques faites par Dvmy, je suis d'accord. Et moi aussi je suis un grand fan du Big D et de son équipage familial.
Son crash ne me gène cependant pas car c'est justement le seul à pouvoir avoir cet impact émotionnel. Ce ne sont pas des "militaires" mais une petite ville miniature qui sont dans ce vaisseaux. On ressent donc l'importance des choix de la passerelle, la volonté de préserver ces vies. Et le crash montre tout ce drame. S'il n'était vécu que par des personnes appartenant à Starfleet l'émotion ne serait pas la même en regardant ce passage.
Le fait d'un vieux vaisseau contre le vaisseau amiral est bien rendu. La ruse contre la puissance. Qui n'est contre balancé que par une ruse tout aussi efficace. Pour le reste et le le fait qu'il n'a fallu qu'une seule torpille pour détruire le vieux vaisseau de proie cela fait ressentir les évolutions techniques.
Mais tout cela n'est qu'un détail. C'est la volonté de faire évoluer les personnages de la série loin de ce qu'ils ont déjà démontré. Et ce faisant, avec la problématique liée au capitaine Picard, on aborde la question du rapport au temps. C'est cette problématique qui rend ce film si particulier.
Elle touchera plutôt certaines personnes et moins d'autres.
Je fais partie de ceux qu'elle touche plus particulièrement. De part mon rapport à mes parents, à mon métier, mes idées politiques, elle fait vibrer bien des choses.
C'est ainsi que je vois au delà du film, ne m'attachant qu'à certaines scène, étant indulgenciant avec bq d'autres.
Pour l’antagoniste de service, Soran fait un adversaire bien filou, déterminé et du même age que les capitaines. Cela a un effet de miroir avec eux (technique de scénariste) qui fonctionne assez bien.
La dessus bien sûr il y a débat.
Enfin, le film permet, tout comme au Bid D, d'avoir une belle sortie au capitaine Kirk. N'en déplaise à Buck, cette sortie où il risque sa vie pour sauver celle de nombreuses personnes, jouant avec la chance, est totalement dans son esprit fonceur. Juste tous les joueurs le diront, un jour cela ne passe pas. C'est ce qu'il lui arrive. Il est mort comme il a vécu.
Bien sûr ce film aurait pu, du, être mieux écrit sur la thématique du temps, avoir une scène avec Kirk sur le fauteuil de capitaine du big D, avoir plus d'ampleur dans le cadre, mieux réussir l'évolution de data (moins clownesque).
Un film plein de défauts mais qui a son charme pour moi.
Hors ligne
Je reconnais que les idées du film sont plutôt bonnes, mais comme pour DS9 le traitement est à mon sens totalement à côté de la plaque! Moi j'ai vécu le film d'une manière bien différente. J'étais ultra fan de TOS et j'avais beaucoup aimé TNG, alors ce film m'a fait très mal pour les deux équipages. Kirk et les autres sont mal traités dans ce film, mais l'équipage du Big D encore davantage! Un film qui n'est absolument pas à la hauteur de TNG, surtout si on le compare au double épisode final qui lui est 100 fois supérieur avec bien moins de moyens!
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
Hors ligne