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#1 24-10-2019 14:58:45

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 29x02 The Shakespeare Code (Docteur 10)

Doctor Who 29x02 The Shakespeare Code (Peines d'amour gagnées)

Crédits officiels :
- Scénario - Gareth Roberts
- Réalisation - Charles Palmer

Appréciation :

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#2 24-10-2019 15:00:58

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 29x02 The Shakespeare Code (Docteur 10)

Raah cet épisode...tellement riche de promesses et de sujets de fonds qui ne restent qu'à l’état embryonnaire.

L’histoire profite du décors de l'Angleterre Élisabéthaine pour mettre en scène William Shakespeare et tirer partie du mythe de la “pièce perdue” à savoir “Peines d'Amour Gagnées” (Love's Labour's Won), dont le texte n’a jamais été retrouvé.

“You should never meet your heroes”

À ce titre, toute l’intrigue est remplie jusqu’au plafond de références et de clin d’oeils à l’oeuvre de Shakespeare, par un David Tennant sous acide et qui semble sauter partout comme une puce.

Un peu dans le même esprit que Rose qui essayait de faire dire sa phrase mythique à la Reine Victoria dans Doctor Who 28x02 Tooth and Claw, Ten déclame à un William Shakespeare très éloigné de l’image que l’on s’en fait habituellement (il jure, et drague à tout va) des extraits de ses propres pièces, hilarant.

“Expelliarmus! Good ‘ol J.K. !”

The Shakespeare Code, qui surfe sur la même vague ésotérique que le Da Vinci Code de Dan brown, c'est aussi le clin d’œil d’un mythe moderne Anglais à un autre mythe moderne Anglais, soit le salut de Doctor Who envers Harry Potter.

Comme si il s’agissait de convoquer une équipe d’Avengers des mythes populaires britanniques pour lutter contre un ennemi commun. Ainsi le dramaturge Anglais par excellence, William Shakespeare, se fera l’allié de Doctor Who et Harry Potter contre un envahisseur extraterrestre. Le délire est total !

“Oh, I hate to start from scratch”

Quant à la pauvre Martha, elle n'est pas super bien traitée dans cet épisode, par un Doc qui semble la considérer comme un bouche-trou afin d’oublier sa compagne précédente. Sans y prêter attention il blesse durement la jeune femme, quand il avoue que Rose aurait immédiatement trouvé les mots justes. Ouch !

Et d’un autre côté, le Doctor semble avoir un véritable respect pour elle. Comme le disait Scorpius, elle est par ses compétences et son intelligence toute taillée pour le TARDIS.

“Creature, I name you Carrionite!”

Gareth Roberts explore le pouvoir des mots et en particulier le pouvoir du nom, à la manière de Terremer de Ursula K. Le Guin.
Nommer une chose c'est la connaître et donc posséder un ascendant, un pouvoir sur elle. Les mots possèdent ici une dimension occulte et spirituelle qui synthétise les choses qu’ils décrivent. Un nom est alors le résumé d’une chose, il en englobe les spécificités et donc, par extensions, le nom EST la chose.

Un exemple frappant dans le monde réel est le pouvoir des marques qui finissent par désigner une fonction ou un objet (scotch, frigidaire…) ou encore des inventions nommées d’après leur inventeur ou instigateur (le Sandwich)...
D’ailleurs quelques chose dont on ignore la fonction sera toujours désigné comme un “truc” ou un “machin”, “a gizmo”  en Anglais, soit un terme générique qui ne désigne rien de particulier.

Cette magie est ici comparée aux mathématiques dont on aurait remplacé les chiffres par des mots. Un sujet très pertinent pour le Docteur, puisqu’il est par définition parfaitement conscient de cette puissance, lui qui justement ne possède pas de nom.
En effet, combien de combats le Doc n’aura t-il pas gagné par sa seule réputation ? La terreur ou au moins le respect que le mot “Docteur” suscite chez de nombreuses espèces lui évitera à de nombreuses reprise d’avoir à se battre. À savoir que c'est finalement sa réputation qui se bat à sa place, un éléments qui prend de l’importance chez Davies et explosera chez Moffat. Doctor Who, ou plutôt “Doctor Who ?” comme explorera Moffat dans quelques saisons.

Il est d’ailleurs intéressant de constater que la Carrionite croira l’avoir terrassé par ignorance : les Seigneurs du Temps possédant deux coeur en arrêter un seul ne sert à rien. Savoir c'est pouvoir.

Dommage que ce sujet ne soit que survolé ici, car il est vraiment passionnant !

Bref, un épisode riche, trop probablement, car rien n'est assez creusé pour que ce soit référentiel. En l’état c'est divertissant, mais ça aurait pu être bien d’avantage. Dommage de chez dommage.

4.

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#3 25-10-2019 10:17:04

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 29x02 The Shakespeare Code (Docteur 10)

Même ressenti que Nico, il y a de (très) bonnes choses dans cet épisode, des idées brillantes même. Le fait par exemple effectivement d'explorer le "pouvoir" des mots de façon littérale, dans une histoire qui met en scène le plus grand dramaturge de tous les temps. Ou encore la demystification d'un système de "magie" via la science, une sorte de conflit fantasy vs SF assez cool et qui a parfaitement sa place dans le Whoniverse. La technologie des Time Lords étant peut être l'incarnation ultime de la troisième lois de Clarke.

Malheureusement, la sauce ne prend jamais vraiment. Peut être la faute à un antagoniste assez ridicule, à la référence culturelle liée à Harry Potter que je trouve assez lourde  (et je suis un fanboy d'Harry Potter et de son univers) même si forcément le "Expelliarmus" de Martha ça fait son petit effet (oui bon ben je suis un fanboy mdr ).

Une Martha excellente, malgré, on y revient, un rôle ingrat (Davies va quand même souvent la troller) et qui s'avère très complèmentaire avec Ten (même si cet idiot est incapable de le voir, aveuglé par le fantôme de Rose).

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