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ST DS9 06x20 His Way (À chacun sa manière)
Crédits officiels :
- Histoire & dialogues : Ira Steven Behr, Hans Beimler
- Réalisation : Allan Kroeker
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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Top Franchise
(Mais j'ai dût bêtement noter exceptionnel avant le 20 ème anniversaire )
VIC FONTAINE :"Look, pally, you want to win the girl, we've got to thaw you out a little... It's time to have some fun!"
ODO: "What does fun have to do with Major Kira?"
VIC FONTAINE :"I'll pretend I didn't hear that."
Bon on va encore m'accuser de noter large DS9 & surtout cette saugrenue comédie ( musicale ) romantique .. Mais pour moi, His Way est l'essence même d'un top franchise qui parle avant tout au coeur.. Un épisode qui me créve d'impatience de revoir quand il s'approche de moi , auquel je prend un pied monumental quand je le regarde finalement , et qu'après , je dois m'arracher la télécommande des mains pour que je ne me le repasse pas une seconde fois. Voilà chez Bucky ,ce qu'est un Top Franchise..
Après trois épisodes d'anthologie furieusement Into Darkness , His Way arrive comme une véritable bouffée d'oxygène.. Pas de tragédies, de noirs dessins à contrer, d'introspections morales douloureuses.. Non juste du fun et de l' amour pally !
Welcome To the Vic's Lounge pally!! .. Je crois que je vais arrêter de compter les personnages cultes que nous offrent DS9 , même si la fin est proche, l'inspiration ne se tarit pas..
His Way marque la première apparition du Vic's Loungue et de son hôte : Le crooner Vic Fontaine. Un personnage instantanément culte et inoubliable de la série.. Vic est un hologramme "self aware" , mélange irrésistible entre Dean Martin , Frank Sinatra , Peter Lawford, Joey Bishop, & Sammie Davis jr, le rat pack quoi , a qui James Darren prête sa voix et sa cool attitude communicative . L'ambiance du lounge est un véritable hommage au Vegas des 50's , .. Felix son concepteur n'est pas juste un programmateur , mais aussi un artiste.. Mais ca c'est pour le sous texte caché de la trilogie Vic Fontaine ( j'y reviendrais plus tard ).
Car avant toute chose, His Way est une ravissante comédie romantique visant à décoincer "Nanouk l'esquimau" ( Odo ) pour qu'il emballe enfin la belle et farouche Kira Nerys . 4 ans que cela dure ! Tout le monde le sait sauf les principaux intéréssés . Odo étant quelque part tout les timides, les égarés et les marginaux de la Terre. Il s'est au cours des années forger une telle armure, Ne doit il pas se solidifier pour paraître humain, communiquer avec eux ? C'est un personnage presque misanthropique & une seule femme a sut le faire "fondre" & l'humaniser
.. Mais comme le dit Vic: " c'est une histoire d'amour contrairié vieille comme le monde , elle le perçoit comme un ami ". Sortant du cercle de sa fiction, Vic Fontaine va jouer l'entremetteur dans l'affaire .. Ainsi Odo passe son temps libre dans ce divertissement en compagnie de Vic , suivant ses conseils, lui apprenant à se libérer en public en l'accompagnant au piano.. Ou de se retrouver devant un hologramme de Kira Nerys chantant le Fever de Peggy Lee: la divine Lola Crystal ( merveilleuse Nana Visitor )..
A bien des égards His Way ressemblerait finalement à une comédie musicale , la première de Star Trek .. Que l'on soit un tant sois peu fan de Sinatra ( j'adore merci Vic ! ) ou de cet époque glam' , les morceaux musicaux choisis sonnent juste : "You're Nobody 'til Somebody Loves You" , "Come Fly with Me" et le sublime I 've Got You Under My Skin qui accompagne le slow décisif entre Kira et Odo , les chansons sont toute dans le ton de l'émotion , le sens de la scène en question & des personnages ..
Du grant art en terme d'écriture et d'interprétations..
Tout cette mise en scène pour que finalement arrive cet instant de pure clairvoyance , si inattendu ( mais franchement attendu ) : Kira et Odo se querellent et s'embrassent enfin sur la promenade devant les yeux de tout le monde.. ...And I 've Got You Under My Skin.. Comment voulez vous que je ne partage pas l'émulation qui se propage sur la promenade , la chasse jusqu'ici gardée d'Odo : C'est du pur romantisme, c'est de l'amour pally !.. Et bon sang que cela fait du bien dans une saison truly , madly Into Darkness ..
Un baiser controversé , une hérésie pour certains en son temps .. 11 ans plus tard j'entend toujours le même son de cloche autre part ..
His Way est donc le premier volet d'une trilogie ( formé de It's Only A Paper Moon & de Baddabing Baddabang ) qui explore l'holodeck d'une manière totalement inédite dans Star Trek.
L'avez vous noté ? Bon sang , la PS4 du futur ne cherche plus à nous tuer ici !! Laissant ces gamineries à Voyager , DS9 offre une approche purement ludico- geek des holodecks Sans les artifices des accidents d'Holodeck , de personnes en dangers ou de forme de vie à découvrir.. Non c'est juste et rien que du divertissement.
Car en réalité, un peu comme Star Wars, Retour Vers le Futur ou n'importe quel autre oeuvre ( et pourquoi pas celle qui nous intéresse, Star Trek ) qui provoque engouement et passion, Vic Fontaine et son programme vont vite devenir un objet de culte au sein de la station , au point de mettre sur la touche le Bar de Quark.
Que vont chercher ces gens dans un holodeck ? Qu'est ce ce qui fait qu'un programme soit plus populaire qu'un autre ? Pourquoi les gens y reviennent t'il sans arrêter? Qu'est ce qui maintient leur intêret ?.. Par exemple Miles et Julian, pourquoi s'en font ils autant pour Clive , un personnage de fiction de La Bataille d' Angleterre ( Homefront .DS9.4 ) ou Kira sort énervée parce qu'un prince s'est montré trop pressant pour elle ' ( The Way Of the Warrior.DS9.4) ? .. Parce que ces gens ramènent une part de cette fiction dans la réalité, elle les a marquée..
His Way comme introduction à un univers culte, pousse plus loin la réfléxion. Odo se libére à travers le programme de Vic , et trouve finalement des ressources insoupçonnées en lui pour affronter la réalité qui lui faisait peur. Odo aura ainsi ramèner une part de fiction dans sa réalité, elle l'aura inspiré.. N'est ce pas le cas finalement d'une fiction comme Star Trek ? .. Une réalité d'ailleurs poreuses, puisse que Vic Fontaine peut communiquer dans le bureau d'Odo , comme il peut s'inviter dans un programme de Kira.. Le fantasme d'Odo : Que lui et Kira deviennent amants, devient une réalité grâce à la fiction...Ce fait, il n'en tient qu'à la façon donc à été programmé/écrit Vic Fontaine.. Et il n'y a pas de secret pour une fiction réussite & qu'on emporte avec soi, il faut qu'il y ait un excellent personnage mémorable et inspiré . Vic Fontaine est plus qu'un programme, une oeuvre d'art..
Le prochain volet explorera le côté obscur de ce parti pris.. Ou quand la fiction devient plus importante que la réalité : Ce n'est qu'une lune en papier , La vie n'est rien qu'un rêve .
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Marrant, alors que perso je lui mets un bon pitoyable, où j'ai l'impression qu'on me prend uniquement pour une gamine de 12 ans lisant un arlequin...
Cliquez que si vous avez le coeur bien accroché
Ou encore on me prend comme cible pour acheter le dernier CD de Vic Fontaine : 10 minutes de chansons pour un épisode de 40 minutes, c'est à dire 1/4 de l'épisode, du remplissage à donf, tellement cet épisode est sans fond, sans aucun intérêt.
Tout cette mise en scène pour que finalement arrive cet instant de pure clairvoyance , si inattendu ( mais franchement attendu)
LOL, l'exemple typique dans cet épisode ou comme tout bon Arlequin ou film pour midinettes depuis euhhh...environ euhhhh...les débuts du cinéma ?
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Mbuna t'es généreux. Pour moi c'est du zéro. Un épisode de merde avec une musique de merde autour d'un personnage de merde. Et ensuite on doit lire de la part de Buck que VOY c'est "family friendly"
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@ Mbuna : mais ou est donc passé ton cœur de midinette ?
@ Dvy : toujours aussi allergique à DS9...
Pour ma part je trouve ce type d'épisode très rafraichissant et amusant mais je comprend que certains aient pas ou peu d'humour ici pour le prendre au second degré
Un bon 7 bien senti !
Dernière modification par KIRK (29-11-2013 21:30:46)
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Faudra qu'on m'explique le second degré, mais alors en commençant déjà par le 1er que je cherche toujours...
J'ai bien réussi à faire mon analyse de cet épisode (en d'autres lieux), vaut mieux pas que je le mette ici ou ton coeur de midinette, Kirk, risque d'être légèrement secoué
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Marrant, alors que perso je lui mets un bon pitoyable, où j'ai l'impression qu'on me prend uniquement pour une gamine de 12 ans lisant un arlequin...
Cliquez que si vous avez le coeur bien accroché
Alors là tu ne peux pas être plus complétement à côté de la plaque !
Kira et Odo, c'est juste le genre d'histoire d'amour auquelle j'accroche ! Elle contient déjà les graines de sa propre fin..
C'est une histoire d' amour impossible. Il est un métamorphe, elle est une solide, il est immortel, elle est mortel.. il est un océan, elle n'est qu'une goutte d'eau.. Elle peut avoir des enfants, lui ne peux pas ect..
& pourtant malgré toutes ces adversités , ils choissisent de s'aimer quand même. Ne serais ce qu'un bref instant dans le temps, ils vont en profiter à fond..
Ou encore on me prend comme cible pour acheter le dernier CD de Vic Fontaine : 10 minutes de chansons pour un épisode de 40 minutes, c'est à dire 1/4 de l'épisode, du remplissage à donf, tellement cet épisode est sans fond, sans aucun intérêt.
Euh Jimmy Darren a sorti un album suite aux succès de son personnage & non avant.. et comme je l'ai dit dans ma critique , les paroles des chansons choisies collent parfaitement à l'histoire..
Par exemple I Got You Under My Skin, elle ne peux que sied à merveille à Odo qui n'est pas par essence _ en solide, que de la peau ..Et celle qu'il a sous la peau, c'est Kira et nulle autre..
Quand au fond, je te conseillerai de te faire une Trilogie Vic's Lounge un de ces jours : His Way / It's Only A Paper Moon / Baddabing Baddabang ..
Jamais dans Star Trek , les Holodecks n'ont été abordé comme du pur divertissement & parle enfin de notre / de leur rapport à la fiction.
Buckaroo a écrit :Tout cette mise en scène pour que finalement arrive cet instant de pure clairvoyance , si inattendu ( mais franchement attendu)
LOL, l'exemple typique dans cet épisode ou comme tout bon Arlequin ou film pour midinettes depuis euhhh...environ euhhhh...les débuts du cinéma ?
Je ne sais pas , je n'ai jamais lut de livre arlequin..
Mais niveau cinoche , oui His Way, la romance Kira/ Odo est pile poil ces histoires d'amour impossible qui se vivent intensément un bref instant dans le temps :
Edward & Kim Boggs dans Edward Scissorhands, Sarah Connors & Kyle Reese dans Terminator , Connor mc Leod & Heather dans Highlander , Kirk et Edith Keeler dans The City On The Edge Of Forever, Spock et Zarabeth dans All Our Yesterdays.. Ou Rick Blaine et Ilsa dans Casablanca ( n'ai jamais parlé ici de ma passion pour ce film ) ..
Désolé pour moi , les : " ils se mariérent , vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants " , je laisse ça à la mère Janeway et son Disneyland ambulant... Les vraies , les grandes histoires d'amour finissent mal en général..
Si c'est du Arlequin ça .. Alors So be it ! .. Tiens n'ai je pas dit que j'étais aussi fondu de Shakespeare ? Roméo & Juliet , Antoine et Cleopâtre , Hamlet et Ophélie ..
J"adore ce qu'on fait les scénaristes de DS9 avec ce couple hors norme.. Je suis encore loin de la fin.. Mais frak en y repensant comme ça .. Il y a quelque chose de Casablanca dans la fin de leur histoire d'amour.. C'est d'ailleurs assez fou : Kira dans le rôle de Boggie et Odo dans celui d' Ingrid , des tuxedos, Quark pour le mot de la fin.. Arrête , tu m'étonnes que je kiffes cette romance
Et ensuite on doit lire de la part de Buck que VOY c'est "family friendly"
Ils vont former une famille Odo et Kira à la fin? Non !
Odo apprend à Kira comment être une bonne femme au foyer ? Non !
Il la bride ? Elle le bride ? Non..
Enfin bon, je comprends.. Vu que pour vous les personnages sont interchangeables , sans importance & que pour moi, ils sont immuables et importants.. Nous avons les équipages que nous méritons..
Mon kiff de "Happy friendly family" :
Le vôtre :
une musique de merde
Ah ça je le dis, il faut au moins aimé la musique pour apprécier à sa juste valeur Vic Fontaine .. & franchement, c'est grâce à cet épisode que j'ai découvert et apprécier ce type de musique.
J'écoute Frank et ma journée est déjà meilleur...
autour d'un personnage de merde
Tu disais ça aussi de Harry Mudd.. Finalement en détestant Vic Fontaine, tu reste logique envers ta vision de ST ..
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Enfin bon, je comprends.. Vu que pour vous les personnages sont interchangeables , sans importance & que pour moi, ils sont immuables et importants.
Qui a dit que les personnages sont interchangeables? J'affirme par contre que les scénaristes ont fait n'importe quoi avec la plupart d'entre eux, et que certains ne sont absolument pas attachants malgré toute la bonne volonté du monde (Kira et Bashir entre autres).
Ah ça je le dis, il faut au moins aimé la musique pour apprécier à sa juste valeur Vic Fontaine .. & franchement, c'est grâce à cet épisode que j'ai découvert et apprécier ce type de musique.
J'écoute Frank et ma journée est déjà meilleur...
La plupart de tes journées doivent être bien tristes alors... Plus sérieusement, j'ai toujours détesté les crooners, de Sinatra à Aznavour. Au-delà de leur musique que je ne supporte pas, ça a toujours véhiculé à mes yeux l'image d'une sorte de bourgeoisie à l'américaine, bien à droite.
autour d'un personnage de merde
Tu disais ça aussi de Harry Mudd.. Finalement en détestant Vic Fontaine, tu reste logique envers ta vision de ST
Ah mais Mudd c'est génial en comparaison de Fontaine, et de très loin! Mais je vois où tu veux en venir... et tu te trompes. J'aime aussi le Star Trek fun, décalé. Mais pas les mauvais cabotins ni ceux qui chantent comme des casseroles.
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Mais pas les mauvais cabotins ni ceux qui chantent comme des casseroles.
j'ai toujours détesté les crooners
Tu n'aimes pas ce style musical, cela se respecte, mais de là à dire que Vic chante mal c'est faire preuve de mauvaise foi flagrante... Franchement
Faudra qu'on m'explique le second degré
Quand je parlais de second degré, il s'agissait de toi et non de l'épisode
Dernière modification par KIRK (30-11-2013 01:00:20)
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DS9 c'est pire qu'harlequin: il faut se taper les amourettes Rom/Leeta, Bashir/Leeta, Sisko/Kassidy, Bashir/Ezri, Worf/Jadzia, Odo/Kira, Kira/Bareil, Dukat/Mère de Kira, Dukat/Winn, Nagus/Moogie, le couple O'Brian ... et pourquoi pas Jake/Nog (probablement gays, c'est la tendance d'en voir partout dans Star Trek), Sisko/Dax?????, Bashir/Garak?????? Odo/Quark?????????????????????
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Euh j'ai oublié le couple essentiel de DS9: IRS et RDM derrière la caméra! L'un a les ongles maquillés, l'autre les cheveux longs... pas net tout ça! Parce que qu'en 7 saisons c'est surtout ce couple là qu'on doit subir...
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Ma critique de l'épisode (forcément 0 degré) était prête mais Dvmy a un sens de la concision pour exprimer les mêmes idées qui m'empêche de la publier.
Nan mais cet épisode est totalement à côté de la plaque, il paraît qu'on n'en a rien à foutre des personnages, mais même si on garde son coeur de midinette, ca marche pas, où on voit un Quark qui arrange le coup à Odo totalement à l'encontre du personnage ( scène avec Odo), et qui même en refuse du profit (Bashir), tout cela pour un point d'orgue final à la santa Barbara sans aucune autre ambition. Buck nous cite Terminator entre autres, faut quand même être un adepte du grand écart pour oser faire ce type de comparaison avec ce His way
Qu'on défende cet épisode sur son côté fleur bleu, OK, mais lui mettre un top franchise, alors oui Buckaroo si tu n'as jamais lu un Harlequin ou n'a jamais vu une comédie musicale indienne faite d'amours « impossibles», je sens que tu vas surkiffer. Et c'est même pas de l'ironie.
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Merci Mbuna de confirmer par ton dernier post ce que je disais : vous n'avez pas assez d'humour et de prise de distance pour apprécier à sa juste valeur ( ni plus ni moins ) un épisode tel que celui ci... Arrêtez votre cartésianisme un moment ne serais-ce que pour apprécier ces épisodes ( toutes franchises confondues par ailleurs ). Je ne parle même pas de Dvmy qui dézingue tout dès que l'on parle de DS9
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Je comprends Kirk, mais je pense que tu te trompes sur mon compte. C'est par ce que tu apprécies cet épisode que tu me juges comme ça, mais c'est très relativiste. Je pourrais te dire la même chose sur tous les épisodes ou films que j'aimerais et toi non. Je m'ennuie ferme dans ce His way et pourtant si tu voyais certaines comédies musicales des années 40 que je me tape, tu aurais une autre vision de moi sur l'aspect «midinette» et prise de distance...
Sur le pitch des persos dans DS9
Concernant le soi disant "amour impossible" que je n'aurais pas compris, c'est tout le contraire car j'ai bien pris conscience qu'il y'a un leitmotiv dans DS9, c'est l'assemblage des contraires, et ce à tous les niveaux (petite et grande histoire).
Au niveau des histoires personnelles d'amour ou d'amitié : avec Kira la farouche/Odo et le glacial il y'a Jadzia/Worf, Jake/Nog, O'Brian/Bashir, Odo/Quark, Bashir/Garak et d'autres encore. Cet assemblage des contraires se retrouve aussi dans la grande histoire avec le Dominion et ses différents peuples rassemblés mais cette fois-ci de manière artificielle : les Vortas et leur adoration des fondateurs inscrit dans leurs gênes, les Jem-Hadars et leur drogue qui les soumet. Dans DS9, nous trouvons l'harmonie dans les contraires que ce soit avec la Fédération d'une manière libre et éclairée comme au sein du Dominion vu sous le coup d'une dictature et de la contrainte. C'est un peu une autre vision des Borgs et leur recherche d'harmonie dans l'hégémonie. Je trouve que ce positionnement est vraiment excellent dans l'idée, et certains des meilleurs moments de DS9 transpirent de ces "dualités". Donc sur le papier c'est super <== ça c'est pour les persos interchangeables
Sur l'originalité de His Way
Donc, Kira/Odo c'est super sur le papier, je n'ai rien contre bien au contraire (malgré mon niveau 0, mon manque d'humour et de distance, et le fait que j'en n'ai rien à foutre des personnages). L'originalité dans His Way c'est que jamais nous n'avions eu un épisode centré sur une relation et exclusivement dessus. Habituellement dans Star Trek (donc STOP Kirk sur "toutes franchises confondues par ailleurs", même si Precious Cargo de ENT et Lessons de TNG s'en approchent un peu) c'est toute la subtilité de faire ressentir la construction d'un lien au travers d'un épisode, en histoire croisée, la petite dans la grande, avec parcimonie, comme une bulle de champagne qui pétille au milieu d'une histoire centrale, et après c'est à nous, les téléspectateurs de relier tous ces points afin de ressentir nous-mêmes la relation, tout en respectant les personnages. Mais cet épisode n'est carrément pas subtil, il nous raconte en 40 minutes, brut de fonderie, un rancard qu'on voit venir dés la 1ère minute jusqu'à la dernière, sur un lien que nous connaissions déjà. Qu'apporte t'il de plus qu'un Santa Barbara à ce niveau, puisqu'il en est l'unique centre d'intérêt ?
En restant dans la saison 6 de DS9, la scène de rapprochement entre Jadzia et Worf est très réussie narrativement je trouve, ils n'ont pas eu besoin d'une scène de 40 longues minutes. Pif paf, en 3 scènes c'est plié, bien plus aboutie, et pourtant eux aussi s'étaient tournés l'un autour de l'autre pendant pas mal de temps... His Way c'est du total remplissage par rapport à ça ! Et effectivement on est totalement dans du Harlequin, où tout est balisé, sans anicroche, avec les violons derrière. C'est tellement équivalent que ce n'est même pas un reproche ce que je fais là ! Vous avez le droit d'apprécier ce genre de littérature pour midinette (dixit Kirk).
Sur Vic Fontaine
Petit le calcul de la partie chantée :
- Teaser : 1min34
- 13minutes à 16minutes40
- 22minutes40 à 24minutes40
- 34minutes20 à 36minutes20
- 41minutes50 à 42minutes30
Ce qui nous fait donc en tout 10 minutes de chansons sur scène. Quelque soient nos goûts musicaux, ça fait objectivement le quart de l'épisode. Si je voulais faire une analogie, c'est un peu un procédé contemplatif, on écoute les chansons pour ressentir quelque chose comme on pourrait montrer la station spatiale pendant 10 minutes sous toutes les coutures pour nous faire ressentir le grand vide de l'espace. Du 2001 à la sauce swing de Vic Fontaine en quelque sorte
Le problème c'est que 10 minutes de contemplation dans cet épisode pour contempler quoi ? Ce que l'on sait déjà du début à la fin de l'épisode, tout en appauvrissant le sujet des relations à la DS9. Je vais y revenir.
Le gros problème sur les persos
C'est là le plus gros problème pour moi, où justement à vouloir en faire trop on met tout par terre. Tiens Buck, c'est exactement le reproche que tu fais à VOY par ailleurs, où selon toi on veut tellement faire "famille" qu'on en vient à une caricature des Ingalls (tu vois, j'ai bien compris ta position sur le sujet).
Par exemple Odo et Quark : Encore un assemblage des contraires, dans la grande tradition de DS9, des persos qui s'apprécient sans le dire, c'est un pitch savoureux. Le summum pour moi étant l'épisode où Quark sauve la vie d'Odo lorsqu'ils sont seuls échoués sur une planète. Avec cette fin et la dernière parole extra d'Odo qui semble dégouté quand on lui apprend que Quark lui a sauvé la vie. Il montre qu'il aurait préféré mourir plutôt que d'être sauvé par Quark mais on sait bien qu'il en pense le contraire... l'assemblage des contraires...
Et là, dans l'épisode 6.20, Quark aide ouvertement Odo à rejoindre sa belle, lui dit comment faire, lui fait la morale dans une conversation surnaturelle de non respect des personnages, et même refuse à Bashir de prendre une holosuite en lui rétorquant qu'elles sont toutes prises : donc manque de gain à la clé. Mais pourquoi donc ? Pourquoi aide t'il Odo si ouvertement, en face de lui, sur cet épisode ? N'est ce pas encore rendre une relation construite sur des multitudes d'épisodes, mais cette fois-ci totalement platement ? Sans subtilité ? Ou est donc passée la relation d'amour/haine entre Odo et Quark dans cet épisode ? A l'encontre de tout ce qui avait été construit auparavant et d'ailleurs vis à vis aussi de la suite ? Ben alors Buckaroo ? Il est où ton amour des personnages ici ? Au placard ?
Par exemple dans In the Pale Moonlight, rappelez-vous comment Quark profite de la situation vis à vis de Sisko : en plus de tirer profit d'une situation à son avantage (une demande d'aide de la part de Sisko), il l'humilie presqu'en lui faisant dire qu'il l'a corrompu. On est complètement dans le personnage, sa caractérisation..sa subtilité. Mais dans His Way, Odo lui demande une aide, et Quark accepte sans rien en retour et en plus en perte de profit à la clé. Dans ce tout petit exemple croisé, d'un épisode à l'autre, on a un problème principal d'His Way, qui veut tellement nous faire larmoyer sur un "amour impossible" qu'il en oublie la caractérisation. Et c'est moi qui ne regarde pas les épisodes sous l'angle des personnages ? Ah bon ?
Cet épisode en plus d'être pour moi très pauvre (mais ça chacun voit midi à sa porte, je ne vais juger Kirk sur son degré d'humour pour ça), je trouve qu'il détruit quelques relations essentielles et qui forme un certain piment dans le show. Un épisode raté.
Alors dans ces moments là on pourrait essayer de se raccrocher à autre chose, comme il arrive quelques fois ( une intrigue B, une scène, des dialogues...), mais pour couronner le tout, pas d'intrigue à se mettre sous la dent ni d'histoire annexe SF pour se raccrocher à quelque chose d'autre (pour ceux qui n'apprécient pas cette musique ou Santa Barbara, ou encore trop cartésien, sans humour ni de prise de distance) : en clair on a eu là un très bon épisode de Santa Barbara avec le travelling super cliché en point d'orgue sur le baiser final. Remarque tu as raison Kirk, faut surement avoir une sacrée dose d'humour pour apprécier Santa Barbara.
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...les grandes histoires d'amour finissent mal en général...
Ah bah me voilà rassuré je ne ferai pas de vieux os auprès de mon Imzadi... Ah la la si tu savais....
Dernière modification par IMZADI (03-12-2013 07:04:38)
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
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6/10
Je mets correct car pour un holo-épisode j'ai réussi à le suivre. Un cabaret c'est moins chiant. Mais sorti de là, ce n'est pas un HMU, le Vic connaît sa condition, il est capable de contacter le monde réel, et en plis de faire du profilage quelle logique de programmer ça pour un crowner. Mais malgré tout il est incapable d'éteindre le programme... Donc comment fait-il pour contacter Odo?
Au départ j'ai trouvé ça intéressant de voir Odo croyant trouver de l'aide en relation humaine dans un holoprogramme, mais finalement rien de réellement humain. Et tout ça pour finir avec un roulage de pelles d'officiers supérieurs devant tout le monde.
Bref un épisode comme un chewing-gum discount du goût sucré pendant 2 min et après mache une pate pour rien.
Mais bon au milieu de cette guerre c'est bien de voir que l'amour continue
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
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Vic est vraiment quelqu'un de bien. Pas du genre à laisser tomber ses potes et encore plus si on lui demande de l'aide. Un habitant respectable de la station.
Attends une seconde, Vic est un HOLOGRAMME ?
Un hologramme qui peut changer comme il veut de programme et même appeler ses amis sur les canaux de sécurité Starfleet. Tranquille.
Il faut dire que les règles de fonctionnement des holodecks sont un peu floues et c'est pas le pire dans le genre si je me souviens bien.
Après, ça va dépendre de l'épisode. Si c'est pour nous pondre une histoire sans intérêt, on va être plus facilement enclin à gueuler sur ce genre de liberté.
Ici, c'est pour apprendre à Odo à choper… Oh oh, c'est pas bon signe, on va encore le faire passer pour un gland et il va être la cible de quolibets, Jadzia en tête.
Mais non. Alors que cet épisode avait les qualités nécessaires pour partir dans le ridicule, il s'en sort plutôt bien. Il n'y a pas de truc vulgaire du genre : "la drague pour les nuls", Odo va juste apprendre à se décoincer un peu et c'est plutôt agréable de suivre ses péripéties.
Vic ira jusqu'à inviter le Major (et oui, un hologramme ça donne des rdv aux dames de la station) en faisant croire à Odo qu'elle est une reproduction parfaite. Il a récupéré l'image dans des fichiers de Julian, heureusement qu'il n'a pas cherché dans ceux de Quark, je en sais pas si Odo aurait aimé la tête de cette version.
Un peu salaud quand même de la part de Vic, mais finalement ça sera bénéfique.
Quand est-il de cette nouvelle relation entre Odo et le Major ? C'est bien, ça va apporter de la nouveauté.
Après toutes ces années, Odo le méritait ? Sûrement pas, il n'y a pas d'histoire de mérite. Ce n'est pas le Major qui a pitié de Odo et qui cède.
Ça aurait pu tomber là dedans quand on voit comment il le font passer pour un con aux yeux des autres membres de l'équipage quand il a la liaison avec la fille espionne…
Ça va quand même faire bizarre. Tant mieux, j'adore ce genre de changement.
Bon.
Dernière modification par McRaktajino (07-11-2017 15:38:40)
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Qu'est-ce que je me suis fait ch... dans cet épisode ! Déjà les amourettes à la Santa Barbara (bien vu mbuna !) je m'en passe assez bien, mais EN PLUS l'ambiance cabaret et crooners me gonfle vite... Là j'ai été servi ! Le seul truc qui sauve (un tout petit peu) l'épisode à mes yeux est que le personnage de Vic Fontaine est sympa.
Et question humour... Où ça de l'humour ? Même au 10ème degré je ne vois pas. Pourtant il y aurait eu matière à des situations burlesques, justement, mais non, ça se prend au sérieux du début à la fin.
Tant qu'à faire si on veut de l'humour "Ca te Barbera", autant aller (re)voir les Inconnus : https://www.youtube.com/watch?v=t1_zaPfw-Wc
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