Vous n'êtes pas identifié(e).
Le déséquilibre se trouve justement, selon moi, entre ce roman noir graphique qui cherche manifestement à se hisser à la hauteur d’un « Seven » (jusqu’à en imiter parfois les moments forts, comme lorsque les flics entrent dans l’appartement du Riddler et se mettent à compulser ses écrits), mais qui trébuche à cause de certaines longueurs et hésitations sur la conduite à tenir (j’ai déjà dit que je trouvais la tonalité de la dernière heure / demi-heure différente du reste du film, comme si Matt Reeves, impatient de commencer, était aussi impatient d’en finir !)
Sinon faut te calmer hein avec les gémissements de plaisir et autres couinements hein… t’es mignon va
Dernière modification par Prelogic (14-03-2022 17:02:30)
Pour empêcher les peuples de raisonner, il faut leur imposer des sentiments
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Il n'y a pas d'hesitation, encore une fois cette dernière demi-heure elle est juste la conclusion logique du film, tant sur le fond que la forme.
Il est évident que Se7en a été une influence, mais conclure une aventure de Batman sur une note aussi désespérée, pour le coup ça n'aurait pas été cohérent.
Comme la ville anonyme dans Se7en, Gotham est martyrisée par cette pluie incessante qui ici préfigure le déluge purificateur orchestré par Riddler. L'influence visuelle est donc cohérente avec ce que le film raconte, mais on est dans un film de super-heros et la seule trajectoire possible est de montrer après ce déluge l'aube qui se lève sur une nouvelle Gotham, avec un Batman qui est enfin sortie des ténèbres, qui baigne en pleine lumière.
Là ou évidemment Se7en se concluait sur la "victoire" de John Doe. Sur une autre forme forcément beaucoup plus cynique et nihiliste de transcendance. Là aussi en pleine lumière, loin des ténèbres et de l'humidité de la ville.
Arriver à ce point à digérer l'influence d'un film comme Se7en dans le contexte d'une aventure super-heroique, je trouve ça tellement bluffant!
Et ça justifie tous mes gémissements
Dernière modification par scorpius (14-03-2022 17:20:29)
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« Nous rêvons de voyages à travers l'univers; l'univers n'est-il donc pas en nous? »
(Novalis)
♫ space maybe the final frontier but it's made in a Hollywood basement ♫
(Red Hot Chili Peppers)
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Décidément, Batman est partout dans mes fils en ce moment...
« Nous rêvons de voyages à travers l'univers; l'univers n'est-il donc pas en nous? »
(Novalis)
♫ space maybe the final frontier but it's made in a Hollywood basement ♫
(Red Hot Chili Peppers)
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Petite vibe Will Graham/Hannibal, pour cette rencontre entre Batman et "John Doe". Mais avec une dynamique très fidèle à ce qui lie les deux personnages (Joker qui parle de son lien avec Batou comme une relation romantique).
J'aime beaucoup le design de ce Joker par ailleurs. Une sorte de Heath Ledger qui aurait pris un bain d'acide. Reeves a également révélé que John Doe est né avec une condition génétique qui le force à sourire en permanence.
Dernière modification par scorpius (25-03-2022 01:58:06)
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Le Batman de Keaton dans Flash
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The Batman
#QUELQUES SPOILERS#
j’ai A-DO-RÉ !!!
Au risque de répéter ce qu’il a déjà dit, mon avis rejoins intégralement celui de Scorpius, y compris sur le fait que "Superman t’inonde de sa lumière et que Batman te guide dans les ténèbres"... Il y’a une image très forte à la fin du film qui illustre cette fort belle analyse, durant laquelle Batman guide des civils, torches rouge à la main...
"When that light hits the sky, it’s not just a call. It’s a warning. For them"
La claque est un peu similaire à celle infligée par Superman Returns, pour le côté hyper contemplatif, le traitement iconique de son héros, chaque plan est looooong, y’a une ambiance une touffeur, une lourdeur hypnotique...et en même temps c’est un vrai grand film initiatique, avec Batman qui démarre comme une entité presque surnaturelle qui fait peur autant aux criminels qu'aux citoyens (la scène d'ouverture avec le Bat-Signal et ce thème musical...les frissons quoi !), mais qui termine en plein jours comme une icône de reconstruction et d'espoir... Bon sang voila, c'est ça que je voulais voir, le tout emballé dans un passionant polar humide façon Seven avec des touches de Western baroque crepusculaire à la Sergio Leone sur les notes de la superbe B.O. De Giacchino !
Car le film est sombre, lent et beau, mais sans être délavé ou illisible pour autant, Gotham est une ville poisseuse, sous une pluie perpetuelle omniprésente et étouffante, elle est un personnage à part entière, l'émanation direct de Bruce et vice-versa. Que ce soit le trauma de la mort de Thomas Wayne qui a affecté Bruce autant que Gotham ou le fait que Bruce n'existe pas et que c'est Batman sa vraie identité....Pattinson impose une présence écrasante, son langage corporel est imposant et massif (alors même qu'il n'ets pas musclé comme pouvait l'être Affleck).
“They Think I’m Hiding In The Shadows, But I Am The Shadows”
D'ailleurs, on sent bien qu'il n'a pas encore appris à "être Bruce Wayne", qu'il ne maîtrise pas encore la facette publique de son combat et qu'il est en substance un autiste complètement mal à l'aise quand il enlève le costume (on le vois dans la scène du petit dejeuner avec Alfred, il semble craindre la lumière et met des lunettes de soleil en intérieur).
Un costume (et quel costume !) que Pattinson n'enlève quasiment jamais durant tout le film...on doit le voir en Bruce Wayne pendant 15min à tout casser...et chacun de ses moments est l'occasion d'illustrer à quel point il n'est pas à l'aise dans les fringues de Bruce Wayne, à quel point ça lui coute d'enlever sa carapace.
Comme disait Scorpius, c'est pas un film sur Bruce Wayne, c'est un film sur Batman, un Batman inarretable, on dirait même un Terminator, un bulldozer humain que l'on peut tout au plus ralentir un peu (la course poursuite avec le pingouin et la Batmobile qui sors des flammes). Cette invulnérabilité du costume passe aussi par des petites trouvailles géniales, comme cette trape pour s'injecter de l'adrénaline...
“They can give us the power to endure and the strength to fight.”
Bref, le film est à la fois un néo-thriller désespéré et humide, un film romantique et gothique, un western neo-classique et pour finir un film de superhéros optimiste : la fin, le plan sur Batman plein de suie dans la lumière, le fait que Gotham n'a pas besoin de vengeance, mais d'espoir...tout ça résonne puissamment chez moi !
Bref, assurément le meilleur Batman live action et de très très loin !
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Bref, assurément le meilleur Batman live action et de très très loin !
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Je me demande bien quel espoir peut apporter ce Batman, visiblement plus à l’aise dans les ténèbres que dans la lumière des projecteurs sous l’apparence de Bruce Wayne. Pour qu’il y ait « espoir », il faut retenir une leçon : qu’est-ce que ce Batman là retire de son aventure individuelle ? D’après mes souvenirs, même le personnage de Zoe Kravitz finit par jeter l’éponge, persuadée que ce Batman-là n’arrivera jamais à s’extraire de son costume – et donc de sa croisade contre la pègre. Ce n’est même pas un reproche de ma part, mais un constat.
Non vraiment, je ne crois pas que cette version de Batman soit de nature à « susciter l’espoir », même si les derniers moments nous invitent à voir un « geste » de la part du personnage en faveur de ce petit garçon (on a bien compris qu’il s’agissait d’un geste équivoque pour Bruce Wayne qui se sauve lui-même en sauvant le gamin, mais il choisit du coup de dénigrer le « peuple » représenté par ces élites mondialisées à la recherche de respectabilité, respectabilité qu’ils ne parviendront jamais à obtenir, même avec l’étiquette de la diversité).
Le public voulait un film « noir », il a eu un film « noir », peut-être un brin cynique. On touche à quelque chose, c’est évident, mais je continue de penser que le film se donne un genre et chancelle sur la ligne d’arrivée. Rien de grave ni d’insurmontable. Peut-être suis-je moi-même lassé du genre, allez savoir. On nous annonce déjà une série, les exécutifs de studios bandent... la machine est relancée. Youpi. Ou pas.
Dernière modification par Prelogic (19-04-2022 15:11:59)
Pour empêcher les peuples de raisonner, il faut leur imposer des sentiments
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mypreciousnico a écrit :Bref, assurément le meilleur Batman live action et de très très loin !
hahahaha
L'espoir il s'incarne dans le regarde de l'enfant qu'il dépose sur une civière, dans ce plan que je décris ou Batman les guide des ténèbres à la lumière, dans le fait que Bruce Wayne découvre que Gotham n'a pas besoin d'être vengée, mais d'être reconstruite... C'est la fait que le public ait cessé d'avoir peur du Batman, suffisamment pour le suivre là ou il les guide, sans un mot.
Quand à ce qui sera fait avec tout ça...on verra bien
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Que Batman n'arrive pas à s'extraire de son costume, ce n'est pas du tout la question. Ça fait partie de l'adn du personnage, il se créé carrément une famille, une dynastie super-heroique centrée autours de Batman.
Selina qui prend ses distances parce qu'elle ne partage pas les convictions idéalistes de Batman, c'est encore une fois la base du personnage, quoi. Je trouve ça tellement bizarre d'en conclure que Batman ne pourra pas être un symbole d'espoir
Ce que le film nous montre c'est Bruce qui prend conscience que Batman peut servir à autre chose que d'instiller la peur, que ce soit chez les criminels ou les citoyens de Gotham. Le film il te l'illustre littéralement. Le premier citoyen que Batman croise, il le supplie de ne pas l'approcher, à la fin du film, un autre citoyen refuse de lâcher la main de Batman.
Comment Reeves va continuer à explorer cette dynamique positive du personnage, comme le dit Nico, on verra. Mais il est évident que c'est l'intention.
Dernière modification par scorpius (19-04-2022 17:28:41)
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Tournage annoncé en Juin pour le spin-off. Diffusion probablement début 2023.
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Après une abominable trilogie Nolanienne (ou plutôt duologie, le premier film étant à part) c'est une déception de plus signée Matt Reeves qui continue malheureusement dans cette voie contraire au bon sens de vouloir créer un monde et des personnages hyper réalistes. C'est d'autant plus stupide que l'univers de Batman est, à la base, un univers où tout le monde est dingue et/ou torturé. Des personnages fous dans un monde de folie qui n'a rien, absolument rien de réaliste.
Et pourtant à l'issue du premier quart d'heure je croyais tenir le chef d'oeuvre intégral. C'était sans compter sur les 2h45 soporifiques qui allaient suivre. Alors certes l'emballage est un peu plus travaillé mais il ne doit absolument rien à Reeves. Les rues du jeu Arkham City, la pluie et les couleurs d'Arkham Knight, la musique largement inspirée d'Arkham Origins... toutes les réussites de ce film proviennent des jeux Arkham, 100 fois plus passionnants et immersifs que cet interminable métrage. C'est tellement facile de s'approprier le travail (excellent) des autres et de vendre le tout comme quelque chose de neuf et original.
Pour le reste c'est exactement la même chose que les films de Nolan, avec un Batman qui tient davantage de l'inspecteur Harry que d'un super-héros. Et c'est long, et c'est lent, et c'est chiant. Attention je n'ai rien contre les films contemplatifs, c'est même quelque chose que j'aime beaucoup en général. Mais ce film ne raconte rien, et ses bad guys sont au mieux sous-exploités (Le pingouin) et au pire ridicules et caricaturaux (The Riddler). Ce dernier emporte la palme des bad guys les plus ridicules de la franchise ciné avec le Bane de Nolan. Je ne parle même pas des rares scènes d'actions, tellement mal fichues qu'elles font passer Nolan pour un génie dans le domaine. Bref moi je n'en peux plus que ces Batman réalistes, lents et chiants, car s'il y a un univers super-héroïque qui mérite de la folie à tous les niveaux c'est bien celui de Batman.
Batman Forever...............8/10
Batman Begins.................8/10
Batman & Robin..............7/10
Batman............................6/10
Batman Returns..............5/10
The Batman.....................3/10
The Dark Knight.............2/10
The Dark Night Rises......1/10
Dernière modification par dvmy (11-06-2022 13:05:24)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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Je ne comprends pas trop la logique de ton développement dvmy : tu prétends que l’univers cinématographique de Batman est dingue / torturé / non réaliste et je rejoins pleinement cette vision des choses à l’origine, étant donné que j’ai été éduqué par Burton. Mais tu places les films les plus dingues de la franchise quasiment dans les tréfonds de ta liste (Batman & Batman Returns AVANT Batman & Robin ? Sérieusement ?)
Dernière modification par Prelogic (11-06-2022 10:11:59)
Pour empêcher les peuples de raisonner, il faut leur imposer des sentiments
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C'est que ma vision de Batman n'a jamais été portée à l'écran ! Pour résumer ce serait un mélange des jeux Arkham avec le rythme des Schumacher. J'adore Burton... Mais pas ses Batman, car ils tournent autour des méchants et non du héros. Et ses méchants ne sont pas intéressants. Dans les Batman de Burton le personnage "PRINCIPAL" fait presque de la figuration. J'ai toujours vu le joker comme un Batman opposé ou un Batman miroir... Et inversement. Pas comme un clown fou et cartoonesque ou un pleurnichard looser comme dans le film Joker.
Si je place les Schumacher (et le premier Nolan) en tête c'est parce que ce sont les seuls qui font de Batman le personnage principal. Et puis j'adore le visuel, le rythme et les décors de Schumacher. Je suis bien conscient de leurs défauts et de leurs superficialité mais je n'y peux rien je prends mon pied à chaque visionnage. Et je préfère ça au film de Reeves qui m'a ennuyé 95% du temps.
Dernière modification par dvmy (11-06-2022 11:55:41)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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J’avoue ne pas être d’accord avec cette vision des choses mais c’est une pure sensibilité personnelle. C’est que j’adore le Batman naïf des débuts et celui des années 70 et début 90. A contrario je ne suis pas fan de celui des années 80.
Je le situe dans un entre deux entre ta vision Dvmy et celle de Scorpius.
Un comics reste un truc peu crédible alors vouloir le rendre vraiment réaliste, c’est toujours une contradiction qui finit par gêner. Mais un truc trop baroque, cela tourne aussi à une impasse car on décroche devant les extravagances.
En fait le Batman qui réussit à être le trait d’union entre bien des visions du personnage c’est Begins.
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Pour Begins je suis d'accord. Même l'anti-Nolan que je suis ne peut pas dire que c'est un mauvais film. Mais il fonctionne car c'est une Origin Story et qu'il offrait des perspectives intéressantes pour les suites. Malheureusement les deux suivants se déroulent dans un univers hyper réaliste qui n'a strictement rien à voir avec celui de Batman. Même Begins et son métro suspendu offrait un peu de fantasie. Dans les deux Dark Knight que dale. Le film de Reeves a bien plus de gueule, mais encore une fois il a tout pompé des derniers jeux, y compris l'excellente musique de Christopher Darke pour Arkham Origins.
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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La Gotham de Reeves est très différente de celle des jeux Arkham. Ce qu'elles ont en commun c'est qu'elle sont l'une comme l'autre une interprétation oppressive et étouffante de la ville. Mais dans les jeux ça se traduit par une architecture tout en verticalité absolument écrasante, ce qui est logique puisse que pensée pour un gameplay très aérien.
La Gotham de Reeves c'est une ville qui baigne dans les ténèbres, qui est écrasé par les éléments. Qui est comme figée dans le temps. Il y a de la modernité très americaine mais mariée à une influence européenne très marquée. Elle est gothique au sens Victorien du terme. Ce qu'on a pu déjà voir dans les comics (chez Kelley Jones par exemple dans une forme beaucoup plus exagérée) mais c'est du jamais vu au cinéma.
La Gotham de Reeves elle a autre chose d'unique et c'est ses gratte ciels. On voit souvent à l'horizon des immeubles dont la construction s'est arrêté en cours de route. Une ville qui au fil du temps (depuis la mort de Thomas Wayne) s'est dégradée. Dont l'urbanisme a connu un arrêt brutal.
Quand à la musique de Giacchino elle véhicule une iconographie qu'on ne retrouve absolument pas chez Drake (qui est bien plus générique) le score de Giacchino il épouse tellement les images de Reeves, ça se nourri tellement mutuellement (c'est digne du taf de Williams sur la prélo) que c'est juste incomparable quoi.
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Navré Scorpius mais lorsque je vois les sacs poubelles partout dans la ville, la pluie continuelle, la nuit perpétuelle et les voyous maquillés je pense immédiatement à Arkham City et Arkham Knight. Et lorsque j'entends des cloches lointaines sonner dans la musique je pense immédiatement à Arkham Origins. Giacchino a toujours été un remarquable copiste et rien de plus. Reeves s'est largement inspiré de ces jeux c'est une évidence. Mais ce n'est pas vraiment le souci. Comme je l'ai dit le premier quart d'heure est génial, et j'aurais applaudi des deux mains si la suite du film avait été de ce niveau.
Dernière modification par dvmy (11-06-2022 14:32:27)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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Nan mais ce dont tu parles là Dvmy ce sont des codes visuels hérités des comics, notamment de Year One dont les oeuvres se nourrissent depuis. Les voyous maquillés par exemple tu le retrouve aussi dans Batman Forever, hein... Et évidemment Arkham n'a pas pompé Schumi... C'est juste que ben c'est Gotham, que ce soit chez Schumi, dans Arkham ou chez Reeves il y a donc des codes visuels communs.
Pour autant comme je l'ai expliqué il y a suffisamment de différences, (l'architecture, etc) dans ces 3 représentations de la ville pour affirmer que l'une ne copie pas l'autre.
Que tu n'ai pas aimé le film de Reeves, que tu te sois emmerdé, franchement je m'en fous Dvmy. C'est pour ça que je ne t'ai pas répondu là dessus.
Que Arkham soit une inspiration, je suis totalement d'accord. Reeves lui-même l'a reconnu et comme avec Snyder, c'était inévitable. Ces jeux ils ont changé la manière avec laquelle tu représentes Batman à l'écran, la manière dont il bouge, dont il occupe le cadre. Il était inévitable que les cinéastes s'emparant du personnage suite aux jeux ils allaient absorber cette influence. Reeves il prend cette influence et lui insuffle sa propre touche personnelle en faisant de Batman un prédateur certes (comme dans les jeux) mais un prédateur qui a une aura presque surnaturelle.
L'influence des jeux elle est comparable à celle de Miller (qu'on retrouve chez Nolan, chez Snyder et chez Reeves) elle fait partie de l'ADN du personnage désormais.
Ce n'est pas pour autant du pompage ou de la copie bête et méchante.
Dernière modification par scorpius (11-06-2022 15:59:27)
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Le problème ce n'est même pas l'inspiration ou le plagiat. Le problème c'est que pour moi ce film est identique aux deux Dark Knight de Nolan et que je ne comprendrais jamais pourquoi on persiste et on signe avec un univers réaliste et un sérieux papal. Le scénario de ce film est d'un ennui abyssal, l'enquête s'étalant inutilement sur près de 3h et ça soulève d'ailleurs un souci récurrent des productions hollywoodienbrs actuelles : elles sont conçues comme des pilotes de séries télé, avec un univers étendu obligatoire et une écriture télévisuelle qui tourne exclusivement autour des dialogues et des personnages. Un film de cinéma ce n'est pas ça. Un film de 3h ce n'est pas 3 épisodes d'une heure collés les uns aux autres, et surtout ne pas trop en faire ou en dire pour justifier une suite. Tu vois ce que je veux dire ?
Auparavant un blockbuster c'était d'aller du point À à C en passant par le point B. Aujourd'hui on reste au point A et le B c'est pour l'épisode suivant.
Dernière modification par dvmy (11-06-2022 16:47:53)
On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)
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Et le batman de Snyder ?
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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