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yrad

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Prodigy 01x08 Time Amok

Prodigy 01x08 Time Amok

Crédits officiels :
- Histoire & dialogues :
- Réalisation :

Appréciation :

1. 10 (top franchise)(voix 0 [0%])

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2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

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3. 8 (excellent)(voix 0 [0%])

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4. 7 (bon)(voix 1 [25%])

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5. 6 (correct)(voix 1 [25%])

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6. 5 (passable)(voix 0 [0%])

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7. 4 (insuffisant)(voix 0 [0%])

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8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

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9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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10. 1 (pitoyable)(voix 0 [0%])

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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

scorpius

Nowhere Man

Re : Prodigy 01x08 Time Amok

Correct comme épisode. Un vrai feeling Trekkien dans le ressort narratif purement SF qui fonctionne plutôt pas mal. Alors ce n'est pas d'une originalité débordante, mais ça tient la route, avec une petite tension pas dégueulasse.

Dernière modification par scorpius (01-02-2022 19:51:03)

Oberon

Section 31

Re : Prodigy 01x08 Time Amok

Prodigy progresse, c'est indéniable. Dans son aptitude au faux semblant, dans la subtilité (très relative) de son imposture, dans son équipage qui passe aujourd'hui un cap (de wanabe total à pensée positive miraculeuse) et dans la s-f qui pointe progressivement le bout de son nez (thématique présente, traitement toujours simpliste et incohérent).
Est-ce que la série en devient fréquentable? Absolument pas, mais voyons cela dans le détail...

Tout commence cette fois par holo-maman Janeway qui fait faire un exercice de team building à cet équipage toujours incapable de travailler de concert après 7 épisodes. On se demanderait bien comment ils ont survécu jusqu'ici, mais la réponse a déjà été évoquée précédemment: le script. On notera également que si Janeway trouve primordial de faire bosser le groupe sur sa cohésion, personne n'a eu besoin d'une quelconque formation pour remplir individuellement ses fonctions sur un vaisseau galactique. On reste donc en territoire Kurtzmanien: de la moraline et des bons sentiments, mais les compétences, ça s'acquiert vissé au lit en jouant à des jeux vidéos, captain glandouille est bien là pour nous le rappeler.
En résumé, plutôt que de prendre enfin le temps de traiter les nombreuses casseroles qu'elle traîne, la série fait de la fuite en avant, là encore dans la plus pure tradition Kurtzmanienne.
L'exercice finit évidemment en désastre, ce groupe capable de manoeuvrer un vaisseau étant incapable de trouver la solution du trivial "un chou, une chèvre et un loup doivent traverser la rivière". Dépité par cet échec (alors qu'il a été dépeint comme un " try hard " il y a 2 épisodes) Dal fait son coming-out et avoue à Janeway qu'ils ne sont pas de Starfleet.
Dans un moment de facepalm assez intense, Janeway avoue sa surprise (l'ignorance par l'équipe de l'existence de la Prime Directive ne lui a visiblement pas mis la puce à l'oreille) mais plutôt que de bloquer immédiatement les commandes du vaisseau et/ou d'alerter Starfleet par un rapport, celle-ci finira par déclarer qu'ils sont son équipage et que sa programmation lui commande de veiller sur eux. Si.
Donc après avoir ignoré pendant 6 épisodes le problème fondamental de confier un vaisseau avec une puissance de feu plus que nucléaire à des gamins inexpérimentés et menteurs, on évacue la question comme si elle était sans importance via une manipulation sentimentale insultante. T'as volé un lance-missiles et t'as menti comme un arracheur de dents? Ro, c'est pas grave mon bichon, t'as finit par dire la vérité après avoir manqué de détruire une civilisation, alors tu peux le garder, lolilol! Et je ne parle même pas de " l'argument " employé que ce serait la programmation de Janeway, tant il est évident que Robert Picardo devrait avoir un arrêt cardiaque après une réplique qui anéantie 7 ans d'évolution d'un personnage emblématique de la franchise.
Cette fois-ci, mon stock entier de portnawak-o-mètre a explosé en une seule scène. Le point positif, c'est que je suis devenu un client premium du fabriquant avec de grosses réductions assorties...

Pendant ce temps, le Diviner est contacté, comme teasé dans l'épisode précédent, par la Ferengi. Termi-la-loose fait observer que 4 000 années-lumières, ça fait loin pour organiser une réunion des copropriétaires et demanderait des mois de voyages (sauf que non, 4 ans minimum à warp 9.9, suffit de regarder le pilote de VOY pour le calculer, mais osef pour les showrunners). Ça ne semble pourtant pas inquiéter Dark-papounet plus que ça qui entreprend de construire un nouveau Grievous-like (blanc, celui-ci) en activant une imprimante 3D. On comprend donc instantanément par quel miracle de la physique le Diviner compte franchir cette distance d'apparence rédhibitoire : un bon vieux trou du script.

Sur le Protostar, l'équipe est confrontée à une tempête de tachyons. Comme arrêter le vaisseau et faire marche arrière serait trop compliqué avec un vaisseau qui fait des bonds galactiques, ils sont frappés de plein fouet et Janeway ainsi que le vaisseau se retrouvent multi-versés. En effet, il existe désormais 6 Protostar avec chacun sa Janeway, un seul membre de l'équipage et un flux temporel différent. Évidemment, cela obligera l'équipe à agir enfin de concert via holo-maman pour faire le lien entre eux. Soyons honnêtes, d'un strict point de vue s-f, l'idée n'est pas mauvaise en soit, c'est plutôt le traitement qui va pêcher, encore et toujours...
Chaque vaisseau est devenue une bombe à retardement, le warp-core étant gravement endommagé et menaçant de détruire le vaisseau en créant une supernova. Bon, faudrait aussi voir à se calmer sur la surenchère, vu qu'une supernova nécessite la puissance d'un soleil pour être envisageable, mais passons, il y a tellement plus grave dans cette série qu'on ne s'attardera pas là-dessus...

Pog est dans le plus rapide des flux temporel, et vu qu'il est censé être l'ingénieur, il explose au bout de 10 secondes, sinon la situation aurait été vite réglée.
Puis Janeway bascule chez Zéro qui a tout compris et fait des plans, mais privé de temps et de matériaux, il passe le relais au suivant, qui s'avère être Smurf, et qui bien entendu rote en réponse à Janeway avant que tout n'explose. Ce running-gag est d'une finesse...
Dal se retrouve avec la patate chaude et fait de son mieux (après un coup de pied au cul de Janeway pour qu'il lâche son jeu vidéo) mais échoue en faisant sa pleureuse, captain nombril est toujours aussi inspirant pour les générations futures.
Gwyn hérite donc du problème, mais également et surtout du Grievous-like blanc entrevu tantôt. La seule explication un tant soit peu logique serait que le Diviner a activé sa construction à distance, pour contourner ce problème insoluble. L'ennui, comme d'habitude, c'est que cette explication, la seule un tant soit peu crédible, pose plus de problèmes de cohérence internaliste qu'elle n'en résoud.
D'une part, dans le pilote, le Diviner cherchait un peu à tâtons le Protostar sur sa planète goulag, et l'équipe de pieds-nickelés tombait dessus en premier à la faveur de ce très cher script. Du coup, à moins d'être un débile absolu, faudra m'expliquer pourquoi Dark-papounet n'a pas jugé opportun à l'époque d'activer la construction d'un Grievous-like dans le vaisseau qu'il cherche, vu que ce dernier aurait pu, entre autre, donner la position au mètre prêt du Protostar, activer les phaseurs pour le dégager de la roche, et le défendre de l'intérieur en cas d'intrusion par des tiers, comme ce fut le cas. Accessoirement, pourquoi n'avoir pas activé cette fonctionnalité des plus pratique durant le double épisode de la planète vampire, ce qui aurait scellé le destin des protagonistes en 5mn?
Prodigy, toujours capable de créer 3 incohérences majeures pour un twist provoqué par un script qui navigue à vue, on peut désormais parler d'écriture dégueulasse, et plus seulement lamentable.

Après un duel avec Grievous blanc, Gwyn se fait étaler vu que cette fois elle décide de ne pas utiliser son épée changeforme. C'est sur, attaquer un Terminator à mains nues, c'est beaucoup plus tactique.
Mais elle nargue ce dernier qui ne peut pas l'achever (visiblement, sa programmation le lui interdit alors que son prédécesseur et le Diviner ont tous les 2 dépassés cette question, vlan! une incohérence de plus...) en lui disant que le vaisseau est foutu et va exploser car il manque une pièce introuvable, bien fait pour lui. Termi-pas-encore-la-loose trouve ladite pièce en 10 secondes chrono, faisant passer Gwyn pour une idiote, on ne va pas refuser ce petit plaisir tant ce personnage est insupportable. Mais alors que Termi-presque-nator s'apprête à finir le taf, Gwyn dépressurise la pièce et Termi-définitivement-la-loose se retrouve aspiré comme une étron quand on tire la chasse. Ce modèle est finalement pire que le premier, on se demande vraiment en quoi ce robot qui passe son temps à se faire ridiculiser par des enfants est censé représenter une menace, moi j'imagine des rires enregistrés et la musique de Benny Hill à chacune de ses interventions, ça passe crème...
Toujours est-il que le vaisseau explose et qu'il ne reste plus que Rok, la volumineuse gros-caillou-rouge sans aucune éducation, pour sauver un vaisseau d'une explosion. Bah oui, les compétences, c'est très surfait, suffit d'un plan que tu es incapable de lire ou de comprendre pour t'improviser ingénieur sur un vaisseau de Starfleet, les cadets sont vraiment des feignasses à avoir besoin d'une académie pour ça.

Rok ayant l'alibi d'être dans l'espace temporel le plus distendu, elle commence par faire une dépression de quelques mois avant d'apprendre comment monter de toute pièce un truc qu' O'Brien considérerait comme un défi, et sauve finalement le vaisseau et tout le monde avec, youpi. Janeway laisse entendre que ça lui a pris beaucoup de temps, histoire de nous faire avaler cet anaconda, vu que les couleuvres, on a liquidé le stock.
Note finale, gros câlin de groupe dont Janeway est exclue, les hologrammes étant mystérieusement devenus intangible dans Prodigy. Même pour la chute de l'épisode, faut qu'on nous assène une incohérence de plus...

Le bilan est très clair : Prodigy fait semblant.
Semblant d'être destinée à motiver les enfants alors qu'elle leur donne les pires " leçons " possibles.
Semblant de faire de la s-f alors qu'elle ignore la physique et la cohérence de ses propres twist, à l'instar de sa grande soeur Discovery.
Semblant d'être du Star Terk alors qu'elle n'en joue que pour faire du fan-service racoleur, comme toute les séries Kurtzmaniennes.
Et semblant de vouloir divertir son public alors qu'elle se paye sa tête.
Chaque épisode accumule de nouvelles incohérences toutes plus énormes les unes que les autres, bien évidemment sans jamais chercher à résoudre celles déjà amassés. Et la morale voulu pédagogique est une imposture d'autant plus évidente qu'une pléthore de séries pour jeunes font bien plus sérieusement et respectueusement ce travail.
La marque de l'infamie, le 0 de la trahison, est donc toujours, sinon davantage, mérité.

Dernière modification par Oberon (04-02-2022 14:52:22)

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"No beast so fierce but know some touch of pity. But i know none, and therefore am no beast."
Richard 3