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#1 15-02-2020 14:47:51

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 37x10 The Battle of Ranskoor Av Kolos

Doctor Who 37x10 The Battle of Ranskoor Av Kolos (Docteur 13)

Crédits officiels :
- Scénario - Chris Chibnall
- Réalisation - Jamie Childs

Appréciation :

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#2 15-02-2020 14:48:37

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 37x10 The Battle of Ranskoor Av Kolos

Il faut reconnaître que les titres des épisodes sont assez classes.

The Battle of Ranskoor Av Kolos, donc, est un épisode de fin de saison qui se laisse suivre sans déplaisir, malgré le retours du méchant pas génial du premier épisode. Un alien plutôt iconique quand il porte son masque, mais nettement moins quand il l’enlève…
Pourtant, j’aime l’idée, peu originale mais intéressante, du chasseur qui s'imprègne de trophés prélevé sur ses victimes, mais à l’écran le résultat n'est pas bon, on dirait juste un adolescent boutonneux.

Par ailleurs, même si la cause finale n'est pas vraiment la même, le ressort de l’épisode est ouvertement similaire à celui de The Stolen Earth / Journey's End, à savoir une technologie supérieure qui déplace des planètes. C'est même explicitement assumé dans l’épisode, par le Docteur elle-même qui cite les évènements du diptyque de Russel T Davies.
Sauf que Chibnall n'est pas Davies. Dans son histoire, ce dernier mettait tout son sens de la démesure, c’était un point d’orgue, un orgasme. Un truc absolument aberrant, peut-être le plus gros blockbuster TV jamais produit. Au risque de faire dans la redite : l’épisode de tous les superlatifs.
Alors ici évidemment c'est moins dingue, ça ne tient pas la comparaison : le méchant n'est pas à la hauteur, les enjeux non plus, le discours démystificateur est simpliste, les compagnons sont fallots au possible...Reste le tout début de l’épisode qui est très bon et un trés beau plan du cimetière de vaisseau dans la brume.
La forme également choquera moins le spectateur qui ne serait pas amateur de SF ou de pop culture. Si chez Davies la photographie était colorée, parfois même carrément fluo, sous Chibnall on lorgnera davantage du côté d’un Interstellar ou d’un Premier Contact : une photographie grise, naturaliste qui donne à l'ambiance et aux évènement un aspect pesant et lourd. La même chose peut-être dite de l'illustration musicale bien loin de la grandiloquence épique du travail de Murray Gold. De la musique, je retiens tout de même le réarrangement du thème principal, très proche en esprit de l’arrangement original de 1963, donc quelques chose d’assez “alien” en esprit.

Il y a clairement, comme je l’ai déjà dit, une volonté de rupture. Il y a cette impression vraiment forte qu’on aurait rebooté la série sans le dire, malgré quelques timides références au passé. Une des grande qualité et marque de fabrique du revival c’était d’assumer complètement ses racines kitsh, quand bien même on aurait eu les moyens de faire autrement et de ne surtout pas s’excuser de faire de la SF.
Le nouvel écrin visuel de la série sera probablement moins offensant pour un oeil non exercé, mais quelques part Doctor Who semble y perdre une partie de son âme, car de kitsch il n’en est plus du tout question.

Bien entendu, il est totalement permis d’adhérer à ses partis pris de forme qui sont d’ailleurs dans les canons de la mode actuelle, de Game of Thrones à See en passant par The Witcher ou The Walking Dead : toutes ces séries sont interchangeables visuellement.
Il s’avère hélas que la prétention affichée par la forme n’est pas soutenue par une écriture particulièrement brillante. Au fil de cette saison l’écriture c'est surtout révélé très moyenne, sans prise de risque, sans thème audacieux. Le plus décevant c'est le traitement réservé à des sujets potentiellement polémiques : la féminité du Docteur, le racisme dans Rosa...tout celà est très léger en termes de traitement, il y avait mieux à faire.

Voilà,  cet épisode est à l’image de la saison qu’il conclue. Ce n’est pas absolument nul, il n’y a pas de quoi cracher dessus. Mais vraiment pas de quoi s’extasier.

5.

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