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#1 22-12-2019 17:10:20

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 34x11+34x12 Dark Water/Death in Heaven (Docteur 12)

Doctor Who 34x11+34x12 Dark Water/Death in Heaven (La Nécrosphère/Mort au paradis - Docteur 12)

Crédits officiels :
- Scénario - Steven Moffat
- Réalisation - Rachel Talalay

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 1 [25%])

    25%

  2. 9 (exceptionnel)(voix 1 [25%])

    25%

  3. 8 (excellent)(voix 2 [50%])

    50%

  4. 7 (bon)(voix 0 [0%])

    0%

  5. 6 (correct)(voix 0 [0%])

    0%

  6. 5 (passable)(voix 0 [0%])

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  7. 4 (insuffisant)(voix 0 [0%])

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  8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

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  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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  10. 1 (pitoyable)(voix 0 [0%])

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  11. 0 (trahison)(voix 0 [0%])

    0%

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#2 22-12-2019 17:12:15

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 34x11+34x12 Dark Water/Death in Heaven (Docteur 12)

C’est vraiment dommage que je me soit fait spoiler l’identité de Missy. À l’époque de la diffusion originale de ces deux épisodes, ça a du être assez dingue comme révélation smile
En parlant de ça, toi qui t’aventure ici, soit avertis : GROS SPOILERS !!!

“You’re dead and this is what’s next.”

Il est dérangeant ce double épisode, très dérangeant, car Moffat y explore la possibilité que l’après-vie existe, mais que ne soit pas du tout le paradis que les religions nous vendent.
Le concept développé par Moffat est monstrueux et laisse un goût assez amer en bouche une fois le final terminé. À noter que je trouve la première partie plus réussie que la première.

“The Nethersphere. You know it’s ever so funny. The people that live inside that think they’ve gone to heaven.”

Ce double épisode c'est avant tout l’histoire d’une humanité retrouvée, celle du Docteur, qui s’est perdu dans la misanthropie. Est-il un homme bon ? Il était permis d’en douter. Ce n'est pas un hasard si le Docteur aura surtout affronté cette année des formes de vies mécaniques (les androïdes de Deep Breath, les Daleks et maintenant les Cybermen), comme pour créer un écho avec le détachement froid et inhumain de Capaldi.
Un seigneur du temps en plein introspection sur le sens de sa vie et de celle des autres, obligé de s’entourer d’humain pour se soucier des choses à sa place (le fameux “She cares so that I don’t have to” relevé par Scorpius).
Le Docteur durant cette saison m’aura vraiment évoqué un autiste Asperger, à savoir un être dénué, non pas d’émotions, mais d’intelligence sociale et qui se construit, petit à petit au fil des épisodes une personnalité sociale en piochant ici et là des petits bouts chez les autres. En clair, le Docteur a observé durant un an les interaction humaines dont il avait perdu la maîtrise, pour pouvoir les imiter.

“Clara, I’m terribly sorry, but I’m exactly what you deserve.”

C'est également un épisode qui joue avec nos émotions en hésitant pas à faire mourir des personnages très attachants (Danny Pink aka “Locutus du Cyberplanificateur” , mais aussi Osgood) à en faire revenir d'autres (Kate Stewart et surtout son père le Brigadier de manière complètement inattendue). Mais le retours le plus emblématique et le plus inattendu, c’est bien lors de la révélation de l’identité de cette mystérieuse femme qui règne sur le royaume des morts : Missy, une espèce de Moriarty au féminin qui est...une incarnation féminine du Maître !  Michelle Gomez est excellente et cabotine à n’en plus finir dans un numéro étourdissant.

On peut ajouter également pas mal de petits détails très plaisant, comme le générique de la première partie modifié pour faire figurer Clara en tant que Docteur (les noms de Jenna Coleman et de Peter Capaldi sont intervertis et c’est le visage de l’actrice qui apparaît) ou la mention de Jenny, la fille clonée de Ten introduite dans The Doctor's Daughter. Vu qu’elle est censé parcourir l’univers, j’espère bien qu’on va la revoir très prochainement.

Visuellement c'est super classe. J’ai trouvé absolument fascinant le concept visuel du Mausolée Cybermen dans des aquarium qui cachent les parties mécaniques.

Il n'empêche que tout cela aura été lourd, pesant, intense et trop éloigné de ce qui me fait aimer la série d'ordinaire. Pas étonnant que j’ai arrêté le visionnage en plein milieu de cette saison à l’époque.

8.

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#3 23-12-2019 11:33:26

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 34x11+34x12 Dark Water/Death in Heaven (Docteur 12)

mypreciousnico a écrit :

C’est vraiment dommage que je me soit fait spoiler l’identité de Missy. À l’époque de la diffusion originale de ces deux épisodes, ça a du être assez dingue comme révélation smile
En parlant de ça, toi qui t’aventure ici, soit avertis : GROS SPOILERS !!!


Ouaip, c'était assez fou.

Bon, ce fut théorisé très tôt, mais en avoir la confirmation, c'était mine de rien un petit tremblement de terre... Il s'agit là d'un bouleversement du Lore conséquent et ça aura forcément créé pas mal de polémiques stupides à l'époque. C'est marrant d'ailleurs, tout au long du run de Matt Smith, une partie (très conne) du fandom accusera Moffat d'être un gros misogyne. Et tout au long du run de Peter Capaldi une autre partie du fandom (tout aussi conne) l'accusera d'être un gros misandriste roll

Alors que ce concept, cette possibilité que la régénération puisse entrainer un changement de sexe, elle était dans les cartons depuis des décennies. Et autant, les références les plus directes jusqu'ici en dehors de la parodie "The Crurse of Fatal Death" à savoir Eleven qui pendant quelques secondes pense s'être régénéré en femme et l'évocation du Corsaire dans "The Doctor's Wife" de Gaiman, ce n'était que des lignes de dialogues aisées à retconner, autant là, il n'y a plus d'ambiguité possible et Moffat canonise définitivement la chose.

Il est dérangeant ce double épisode, très dérangeant, car Moffat y explore la possibilité que l’après-vie existe, mais que ne soit pas du tout le paradis que les religions nous vendent.
Le concept développé par Moffat est monstrueux et laisse un goût assez amer en bouche une fois le final terminé. À noter que je trouve la première partie plus réussie que la première.

Je disais dans un message précédent que le Whoniverse était probvablement l'univers de SF audiovisuel le plus athéiste de tous. Cet épisode enfonce le clou. Il n'y a pas d'au-delà, pas de paradis, ce n'est qu'un mensonge de l'esprit le plus dérangé du Whoniverse.

En tout cas en ce qui concerne les humains.

Comme le dit Twelve, la majorité des civilisations dans l'univers ont un concept d'au-delà. Je trouve ça cool qu'il ne ferme pas complètement la porte à la possibilité que malgré tout, qui-sait, même si la croyance des humains est batis sur un mensonge, il y a peut être quelque chose malgré tout derrière ce mensonge. Heureusement, on ne le saura jamais (enfin espèrons, pas envie que DW me fasse une BSG2003 à l'avenir). 

C'est également un épisode qui joue avec nos émotions en hésitant pas à faire mourir des personnages très attachants (Danny Pink aka “Locutus du Cyberplanificateur” , mais aussi Osgood) à en faire revenir d'autres (Kate Stewart et surtout son père le Brigadier de manière complètement inattendue). Mais le retours le plus emblématique et le plus inattendu, c’est bien lors de la révélation de l’identité de cette mystérieuse femme qui règne sur le royaume des morts : Missy, une espèce de Moriarty au féminin qui est...une incarnation féminine du Maître !  Michelle Gomez est excellente et cabotine à n’en plus finir dans un numéro étourdissant.

Ce double épisode est furieusement mythologique. Il y a l'existence même de Missy qui s'inscrit dans la mythologie du Whoniverse, il y a la réflexion sur la possibilité d'une vie après la mort versant cauchemardesque et Moffat enrobe le tout avec une bouleversante relecture du mythe d'Eurydice et Orphée. Avec Clara dans le rôlé d'Orphée (ouaip Moffat est effectivement un sale Misandriste, c'est indéniable mdr) qui part en "enfer" pour tenter de sauver son amour (Eurydice/Danny). Et évidemment, visuellement, cette dimension mythologique est également très présente. Il y a la confrontation dans le "Volcan" comme un prélude à la descente aux enfers par exemple. Toujours là-dessus je ça génial que "l'enfer" de Missy soit associé non pas justement à l'élément du feu mais à son contraire, l'eau (la fameuse 'Dark Water').

Visuellement c'est super classe. J’ai trouvé absolument fascinant le concept visuel du Mausolée Cybermen dans des aquarium qui cachent les parties mécaniques.

Rachel Talalay aura fait un taf extraordinaire tout au long de ce run. Je ne te spoile rien sur les 2 saisons à venir, mais sache que visuellement le meilleur reste à venir (c'est dire).

On en parlait pour l'épisode de Gaiman sur les Cybermen, ben je trouve qu'ici elle et Moffat parvienne plus que jamais à redonner leurs lettres de noblesse aux Cybermen et à tout ce qui tourne autours du concept de "boddy horror" (les aquariums - oui - avec ces corps en décompositions, tout le climax avec Danny qui est pas si éloigné du Robocop de Verhoven). Puis l'imagerie avec tous ces Cybermen qui sortent des tombes... Brrrrrrrr...

Il n'empêche que tout cela aura été lourd, pesant, intense et trop éloigné de ce qui me fait aimer la série d'ordinaire. Pas étonnant que j’ai arrêté le visionnage en plein milieu de cette saison à l’époque.

Le run de Capaldi, c'est un peu la face sombre du Whoniverse. Je te rassure néanmoins, les saisons suivantes ne sont pas aussi inconfortables.

Dernière modification par scorpius (23-12-2019 20:14:58)

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