ULTIME FRONTIÈRE

Le portail Star Trek francophone

Vous n'êtes pas identifié(e).

#1 17-11-2019 17:02:12

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (La Pandorica s'ouvre - Docteur 11)

Crédits officiels :
- Scénario - Steven Moffat
- Réalisation - Toby Haynes

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 4 [100%])

    100%

  2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

    0%

  3. 8 (excellent)(voix 0 [0%])

    0%

  4. 7 (bon)(voix 0 [0%])

    0%

  5. 6 (correct)(voix 0 [0%])

    0%

  6. 5 (passable)(voix 0 [0%])

    0%

  7. 4 (insuffisant)(voix 0 [0%])

    0%

  8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

    0%

  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

    0%

  10. 1 (pitoyable)(voix 0 [0%])

    0%

  11. 0 (trahison)(voix 0 [0%])

    0%

Votes totaux: 4

Les invités ne peuvent voter

Hors ligne

#2 17-11-2019 17:05:04

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

“The very first words in recorded history: Hello Sweetie”

L’introduction revisite rapidement chaque épisode de la saison : Vincent van Gogh a des visions et peint un tableau de cauchemar, La Pandorica s’ouvre, dépeignant la destruction du TARDIS dans une gigantesque explosion, ce tableau est récupéré par Winston Churchill qui contacte River Song au 51ème siècle, cette dernière vole la toile dans les collections du Starship UK puis écris le tout premier message de l'univers pour donner rendez-vous au Docteur à Stonehenge au IIe siècle… !!
Voilà probablement, le moyen de communication le plus lent et tarabiscoté de tous les temps smile

“It’s a painting. Your friend Vincent. One of his final works. He had visions, didn’t he? I thought you ought to know about this one.”

La fameuse Pandorica dont on entend parler depuis 10 épisodes est réputée contenir la créature la plus redoutée de l’univers, carrément. En fait, il s’agit d’une coalition improbable entre les Daleks, les Cybermen, les Sontariens, les Slitheen, la Conscience Nestene, les Sycorax, les Zygons, les Atraxi et même les Siluriens, persuadés que le Docteur est à l’origine de la destruction de l’univers…

Résultat des courses, l’univers presque entier est effacé. C'est pire encore que ce que promettaient de faire les Daleks lors de Doctor Who 30x12+30x13 The Stolen Earth / Journey's End, car l’univers n'est pas seulement détruit, il n’a carrément jamais existé.

Seul subsiste la Terre, dans une version minimaliste, qui flotte dans un ciel sans étoile, et qui disparaît en dernier parce qu'elle est à l'épicentre de l’explosion du TARDIS. La Pandorica et des fossiles résiduels de ce qui a été effacé de l’univers sont exposés dans un musée.

Alors évacuons tout de suite un détail, mais pas des moindre : visuellement c'est la classe internationale. C'est beau tout simplement. Les décors, les costumes, la lumière, tout est super classe. Pourtant il n’y a pas forcément une ampleur incroyable : une grotte sous Stonehenge et les couloirs d’un Musée, mais avec pas grand chose, la série arbore les atours du blockbuster et propose des visions fascinantes (l’univers qui s’éteint à la fin de la première partie, ou la Pandorica qui s’ouvre).

“Total event collapse! Every sun will supernova at every moment in history. The whole universe will never have existed. Please! Listen to me !”

Par ailleurs, on retrouve un peu de la démesure de l’ère Davies, avec des concepts fous par leur gigantisme : la Terre au milieu d’un ciel sans étoile, une explosion à chaque instant de la création partout dans l’univers, un soldat Romain qui veille sur une boite pendant 2000 ans au point d’être une légende dans les livres d’histoire…Cerise sur le monumental gâteau, le Docteur va littéralement redémarrer l’univers en étant à l’origine d’un Big Bang 2 !

Comme si ça ne suffisait pas il règne une espèce de folie typiquement Whovienne, à l’image du Docteur qui beugle comme un fou dans un mégaphone à la face d’une armée d’invasion extraterrestre ou l'improbable ping pong temporel qu’il effectue avec son bracelet manipulateur de vortex, ou encore le fait que du point de vue de River Song, cet épisode précède le diptyque Doctor Who 31x04+31x05 The Time of Angels / Flesh and Stone

On comprend aussi enfin pourquoi la vie d’Amy n’a pas de sens, pourquoi sa famille a toujours brillé par son absence et ce depuis le premier épisode de la saison :  la failles dans l’univers ont grignoté sa vie par petits bouts et modifié son esprit. Elle est donc une créature unique, capable de modifier la structure de l'univers par sa simple pensée. Elle sera donc à même de ramener ce qui a été effacé, car rien ne disparaît vraiment tant qu’il en subsiste un souvenir.

“People fall out of the world sometimes but they always leave traces. Little things we can’t quite account for. Faces in photographs. Luggage. Half-eaten meals. Rings. Nothing is ever forgotten, not completely. And if something can be remembered it can come back.”

“Two thousand years. The Boy Who Waited. Good on you, mate”

Tout est épique, démesuré,  immense, pourtant, ça fait sens et ce double épisode se paye en plus le luxe de relier entre eux tous les fils éparses de la saison et de conserver un énorme mystère autour du Silence pour la suite : toute la science scénaristique de Steven Moffat sur un plateau ou la preuve que l’on peux jouer du flashback, du flashforward et de la narration éclatée sans que cela relève de l’arnaque intellectuelle ou d’un moyen pour masquer les lacunes et la vacuité d’une histoire.

Car, Steven Moffat joue avec nos attentes, nous raconte l’histoire un peu dans le désordre, ne nous donne pas toute les infos et s’amuse à nous surprendre. Ainsi la Terre est toujours éclairée alors que toutes les étoiles de l’univers ont été éteintes, c’est Amy adulte et non le Docteur à l’intérieur de la Pandorica...etc.

“The brand new ancient blue box. Oh clever, very clever. Something old. Something new. Something borrowed. Something blue”

Bref, sur tous les terrains, scénaristiques, visuels, émotionnels, ce double épisode est une réussite éclatante qui mérite en toute logique son top franchise !

Quant à ce qui nous attend dans la suite ça va être pfiouuuuuu

The Doctor: Are you married, River?
River: Are you asking?
The Doctor: Yes.
River: Yes.
The Doctor: No. Hang on. Did you think I was asking you to marry me or asking if you were married?
River: Yes.
The Doctor: No, but was that yes or yes?
River: Yes.
The Doctor: River. Who are you?
River: You’re going to find out very soon now. And I’m sorry. But that’s when everything changes.

Hors ligne

#3 17-11-2019 23:44:03

matou
modérateur

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

Je le répète mais une conclusion, c’est bien plus délicat.
Et ici c’est réussi de main de maître.
Et à le revoir, on voit combien la fin de cet épisode annonce en effet les saisons suivantes. C’est très fort.
Rythme, passages iconiques, écriture cohérente (et en convoquant autant de mécanique temporelle c’est très fort), dialogues parfaits, personnages attachants. Moffat montre qu’il est un très très grand.

Ma seule réserve c’est Matt Smith. Je reste hermétique à son jeu, ce qui m’empêche de m’immerger complètement dans ce final. C’est dommage pour moi.

Ma scène préférée reste cette scène issue d’un autre épisode. Qui prend un nouveau sens. Du grand grand art. Pour une scène très justement jouée (dans celle ci j’adhère au jeu de Smith).

Top franchise.

Hors ligne

#4 18-11-2019 11:38:52

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

"You won't need your imaginary friend anymore"

Ca me détruit à chaque visionnage... Et tout ce qui suit, le Doc qui pilote la Pandorica jusqu'au coeur de son Tardis en explosion, créant un second Big Bang, qui remonte sa timeline (recontextualisant au passage un échange important entre lui et Amy) jusqu'à cette scène magnifique ou il raconte une histoire à une Amélia endormie (et quelle histoire !) avant de disparaitre discrétement de l'autre côté du voile. Tout cela est l'un des plus grands moment de toute la SF audiovisuelle, Matt lorsqu'il raconte son histoire, qu'il s'ouvre sur son lien avec le Tardis, tu sens tout le poid des années de son Docteur, j'en ai des frissons à chaque fois.

Et il y a la conclusion de tout cela, avec Amy qui rassemble ses souvenirs et qui parvient à finalement rendre réel son ami imaginaire. Ou comment réussir à développer cette idée toute simple que les histoires sont importantes et qu'elles nous définissent, le tout sans lourdeur, avec lyrisme, poésie et humour ("The Last Centurion" qui confère à Rory une véritable aura mythologique dans une réalité, puis le "I was plastic" choqué de Rory dans une autre réalité mdr ).

Emotionnellement parlant c'est donc un final qui touche juste, probablement mon préféré du revival à ce niveau, parce que l'émotion repose sur quelque chose de ne pas vraiment intelligible finalement (le rapport qu'entretient chaque spectateur avec les histoires, avec son propre imaginaire) et parvient à le rendre tangible. C'est un sacré putain d'exploit en terme d'écriture.

J'aime bien également le côté un peu atypique de ce final. Je veux dire par là qu'il n'y a pas à proprement parler de "méchants". Tous les ennemis historiques du Doc' veulent en fait sauver l'univers et même les véritables antagonistes qui n'ont droit qu'à une seule scène en voix-off au cours de ces  épisodes, ils ont des motivations qui dépassent un simple cadre belliqueux.

Ca n'empêche pas Moffat de créer un paquet d'enjeux en tout genre. Notamment au niveau d'une mécanique temporelle complètement folle. A l'image de "l'évasion" du Doc de sa prison, Nico parle de "ping-pong" temporel et c'est une très belle image pour résumer la chose. Il y a aussi cette atmosphère si particulière dans la seconde partie qui permet de ressentir une solitude existentielle assez terrifinate (cette image, ouais, de la Terre seule dans un ciel sans étoiles) et qui ne va faire que s'accentuer. La course-poursuite dans le musée avec le Dalek alors que les murs de la réalité se referment sur nos héros, c'est un très grand moment.

Top franchise !

Dernière modification par scorpius (19-11-2019 10:48:03)

Hors ligne

#5 18-11-2019 16:58:53

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

matou a écrit :

Et ici c’est réussi de main de maître.

Oui la pour le compte, rien à redire, c’est exemplaire comme conclusion

matou a écrit :

Ma seule réserve c’est Matt Smith. Je reste hermétique à son jeu, ce qui m’empêche de m’immerger complètement dans ce final. C’est dommage pour moi.

J'aime beaucoup interprétation de Mat Smith je dois dire, surtout dans cet épisode. À la fois charismatique, complètement fou, espiègle et même sale gosse.

Je souscrit à ce que dit l'ami Scorpius, au niveau de l'émotion en particulier.

Hors ligne

#6 19-11-2019 10:56:14

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

mypreciousnico a écrit :

J'aime beaucoup interprétation de Mat Smith je dois dire, surtout dans cet épisode. À la fois charismatique, complètement fou, espiègle et même sale gosse.

Il a carrément parfois un côté "looney-tunes", jamais aucun interpréte du Doc' n'a tenté un truc pareil. Et faut savoir aussi par exemple que Matt est celui qui a insisté pour le noeud pap' devenu si iconique (Moffat lui a dit qu'il était dingue lol ). Je peux comprendre qu'on adhère pas - comme Matou - mais c'est une performance de folie qu'il livre au cours de son run. Et en internaliste, sachant que pour le Doc' il s'agit de sa dernière vie, j'aime bien cette idée qu'il a juste décidé de lacher les chevaux. De profiter de sa "jeunesse" comme jamais.

Hors ligne

#7 21-11-2019 17:51:03

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 31x12+31x13 The Pandorica Opens / The Big Bang (Docteur 11)

scorpius a écrit :

Et faut savoir aussi par exemple que Matt est celui qui a insisté pour le noeud pap' devenu si iconique (Moffat lui a dit qu'il était dingue lol ).

Ha je ne savais pas.
C’est une idée géniale et puis j'aime le comique de répétition alors forcément le "bow ties are cool" ça me fait marrer à chaque fois smile

scorpius a écrit :

(...)en internaliste, sachant que pour le Doc' il s'agit de sa dernière vie, j'aime bien cette idée qu'il a juste décidé de lacher les chevaux. De profiter de sa "jeunesse" comme jamais.

Oui, il y a cette impression qu'il en profite à fond, qu'il brule comme une supernova.
C’est très différent de l'interprétation de Tennant qui était un Docteur plus triste, plus dépressif.

Hors ligne

Pied de page des forums