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#1 16-10-2019 15:08:00

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 27x06 Dalek (Docteur 9)

Doctor Who 27x06 Dalek

Crédits officiels :
- Scénario - Robert Shearman
- Réalisation - Joe Ahearne

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 2 [66.67%])

    66.67%

  2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

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  3. 8 (excellent)(voix 0 [0%])

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  4. 7 (bon)(voix 1 [33.33%])

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  5. 6 (correct)(voix 0 [0%])

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  6. 5 (passable)(voix 0 [0%])

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  7. 4 (insuffisant)(voix 0 [0%])

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  8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

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  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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  10. 1 (pitoyable)(voix 0 [0%])

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#2 16-10-2019 18:33:16

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 27x06 Dalek (Docteur 9)

Top franchise.

Episode admirable de bout en bout et qui va s'avèrer séminal sur pas mal d'aspects pour le DW moderne (le dernier épisode en date de la série "Résolution" en reprenait pas mal de choses, sans le talent, mais c'est autre chose).

Grosse, grosse gageure que de réintroduire le Dalek pour le spectateur moderne, pourtant Robert Shearman (et Davies qui bien que non crédité va sérieusement réécrire l'épisode) y arrive avec facilité déconcertante. La grande force de l'épisode est de prendre totalement au sérieux son Dalek et d'en faire une vraie menace.

Le passé traumatique du Doc' se dévoile, Davies n'hésite pas à imposer une image aussi choquante qu'absolument nécessaire (Nine qui sort les guns) car fondamentalement c'est ce qu'explore cet épisode : les traumatismes psychologiques profonds de 2 soldats. Quand à la relation entre Rose et le Dalek, le choix "d'humaniser" un Dalek (ce qui le tue carrément tant cela est contre-nature pour lui) il s'agit là d'un enchainement ininterrompu de coups de génies !

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#3 16-10-2019 19:49:04

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 27x06 Dalek (Docteur 9)

Le voila le premier chef d’œuvre de l’ère Davies !

« If someone’s collecting aliens that makes you exhibit A. »

Dans le bestiaire de Doctor Who, le Dalek est aussi emblématique que tourné en ridicule. Qu’a cela ne tienne, au moment de les réintroduire il s’agit de proposer un épisode spécifiquement conçu pour traiter point par point tout les éléments qui permettaient aux détracteurs de moquer les Daleks (monter les marches, tourner la tête…).

En ce sens, nous sommes en présence d’un véritable « film de monstre », qui présente un Dalek iconisé à mort, une magistrale gifle à l’usage des plaisantins :  ce monstre-ci pète l’écran et la classe !

Robert Shearman ne prendra même pas la peine de jouer avec le suspens . Tout est dans le titre, on va parler d’un Dalek, au singulier. Le dernier d’entre eux.

Torturé, rendu fou par la solitude et la douleur, n’acceptant de parler qu’a son ennemi séculaire, son seul égal dans un monde hostile, dernier représentant d’un race éteinte, vétéran d’une guerre incompréhensible par le commun des mortels, la créature se révélera d’une puissance inouïe, avant de finalement succomber, littéralement empoisonnée par ces autres formes de vie que sa condition lui imposait pourtant d’exterminer.

« They’re never gonna come! Your race is dead. You all burned—all of you. Ten million ships on fire. The entire Dalek race, wiped out in one second. »

En face, un Christopher Eccleston à la performance hallucinée et habitée, rempli à ras bord d’une haine impossible à contenir, qu’il semble ressentir au moins autant envers lui-même qu’envers son ennemi.

Certes, ce n’est pas la première fois que le revival nous donne la sensation d’avoir raté quelques chose d’énorme, d’autant plus mythique qu’on ne l’a pas connu. Mais, le Doctor est ici plus que jamais une figure tourmentée, apparemment directement responsable d’un génocide, rien que ça !

Aussi bien accessible au vieux baroudeur qu’au néophyte, indispensable pour les deux, à la fois beau et tragique, bien écrit et subtile tout en étant efficace dans son action, servie par des acteurs somptueux, Dalek est un pur chef d’œuvre.

Top franchise évidement

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