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#1 14-01-2012 07:00:00

yrad
admin

ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Crédits officiels :
- Histoire & dialogues : Joe Menosky
- Réalisation : Cliff Bole


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Dramatis Personae sur Memory Alpha.fr

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 0 [0%])

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  2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#2 08-06-2013 14:16:41

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Excellent
SISKO :What can we do?
O'BRIEN :Leave the station.
SISKO: NEVER! Get me a phaser, and I'll get rid of Kira!

Excellent, voir exceptionnel tant cet épisode me paraît être ma variation favorite de The Naked Time.TOS.1.
En gros,  plus je visionne cet épisode plus il me plaît.
& oui DS9 nous refait un  "Naked Time" , un équipage en folie .. Le plaisir est renouvelée , toute la fraîcheur est dans le titre : "caractère dramatiques"  ..Tout l'épisode s'appuie en effet sur le caractère de chaque personnage & le talent de leur interprète..  Vers cette fin de première saison , les scénaristes comme les acteurs ont parfaitement saisit la nature du show et des personnages.. Ira Steven Behr n'a pas tort en déclarant que cet épisode aurait put figurer dans la 3ème saison.. Le senior staff est atteint par un virus télépathique qui accentue la parano de chacun , et cette parano touche de manière juste chaque personnages contanimés

Que soit O'Brien le fidèle ouvrier toujours derrière son boss à faire fonctionner la machine, ou Kira la farouche Bajoran bien déterminé à reprendre son indépendance.. Dax dans l'indolente douceur des âges passés qui n'arrive pas à prendre partie ect.. Tout le monde est atteint sauf evidemment le misantrophe de service,  Odo jouant habilement de l'ambiance paranoïaque pour sauver le jour..

La construction de l'épisode est une petite merveille métronomique à l'image de l'horloge que se construit Sisko ( et qui ornera son bureau pour le reste de la série ) .. La montée de la parano se fait sans crier gare, méthodiquement jusqu'à atteindre un paroxysme jubilatoire opposant Fédération et Bajoran : " You know what disturbs me? The ingratitude. I offered you my kindness, my help, my leadership, and how do you repay me? With betrayal " dixit un Sisko acculé par Kira.. Une parano qui révéle d'ailleurs un caractère sombre du personnage: Son côté rancunier .
En plein dans le mille!
D'autre épisodes de Voyager & Enterprise s'essayeront au "Naked Time" , mais aucun n'atteindrons la maîtrise , ni la fraîcheur de ce Dramatis Personae.


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#3 02-02-2015 10:55:46

IMZADI
Memory Alpha

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

8/10
J'ai beaucoup aimé cette contamination qui déploie la paranoïa, un avant-goût d'univers miroir et une impression que ce virus va chercher la vraie nature des gens au fond de leur être...
Odo est notre data de service, celui qui ne peut pas être atteint et qui va régler le problème !
Cela aurait pu être intéressant aussi d'ajouter le comportement de Nog et Jack !
Quel plaisir !


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#4 22-03-2018 12:13:26

dl500
TOS Forever

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

5...
Et en fait je commence à comprendre mon problème. Je suis touché par le syndrome ENT. mdr
Le fait de revoir DS9 en dernier fait que j'ai la sensation d'avoir déjà vu tout ce type d'histoires...car chaque série a son lot de situations identique. Et donc de ne pas y voir d'originalité.
Ici, c'est un peu "the naked time" .
Je n'ai pas accroché.

Il ne me reste que 2 épisodes avant la fin de cette première saison, qui sans être ennuyeuse est un petit peu trop mollassonne pour moi.
Si VOY m'a profondément agacé, le début de DS9 provoque une certaine forme d'ennui. Vivement que je rentre dans le vif de la série.  wink


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#5 22-03-2018 16:04:04

yrad
admin

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

dl500 a écrit :

Et en fait je commence à comprendre mon problème. Je suis touché par le syndrome ENT. mdr
Le fait de revoir DS9 en dernier fait que j'ai la sensation d'avoir déjà vu tout ce type d'histoires...car chaque série a son lot de situations identique. Et donc de ne pas y voir d'originalité.

En toute amitié, Dl500, j’avoue que ce "syndrome" dépasse mon entendement de trekker orphelin. WTF

Déjà, lorsque j’ai découvert ENT en 2002, je n’ai pas éprouvé la moindre lassitude ! Pas une once !
Et pourtant j’avais vu et revu plusieurs fois l’intégralité des quatre séries ST produites auparavant (TOS-TNG-DS9-VOY).

Alors a fortiori en 2018, vu qu’il n’y a plus le moindre nouveau vrai Star Trek depuis 13 ans à se mettre sous la dent (13 ans bon sang ! roulette ), et tandis que les pseudo-SF concurrentes cultivent les incohérences décomplexées, les transpositions bienpensantes, et les névroses dark’n’gritty… eh bien j’avoue que CHACUN des 736 opus du vrai Star Trek est devenu littéralement un trésor ! love

Sachant qu’une telle SF a désormais déserté la surface du globe (il faut être lucide cry), je serais prêt à enfiler en boucle avec délice cent variantes différentes de TOS 03x06 Spock’s Brain mâtiné de VOY 02x12 Threshold !
Car en pareille situation de disette et de misère (pour ne pas dire d’agonie) science-fictionnelle, la notion même "d’originalité" ou de "manque d'originalité" (déjà en soi plutôt surévaluée dans un univers aussi connexe que ST) est devenue purement et simplement sans objet. planete


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#6 22-03-2018 16:20:55

DrAg0r
Dra'ghoH

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

yrad a écrit :
dl500 a écrit :

Et en fait je commence à comprendre mon problème. Je suis touché par le syndrome ENT. mdr
Le fait de revoir DS9 en dernier fait que j'ai la sensation d'avoir déjà vu tout ce type d'histoires...car chaque série a son lot de situations identique. Et donc de ne pas y voir d'originalité.

En toute amitié, Dl500, j’avoue que ce "syndrome" dépasse mon entendement de trekker orphelin. WTF

Moi je peux comprendre, mais je ne crois pas qu'on puisse le rationaliser. Je pense que ça peut faire cet effet pour n'importe quelle série Star Trek que l'on regarde en 5ème ou 6ème position d'un (re-)visionnage intégral des séries.
Ça me l'avait un peu fait pour Voyager lors de ma découverte initiale, c'est pour ça qu'au début je la trouvais (à tord) légèrement moins bien que les autres, en la revoyant de manière plus indépendante j'ai compris que ce n'était pas lié à la série elle même.

Hormis quelques saisons de DS9 et d'ENT, les épisodes de Star Trek suivent à peu près le même cadre narratif - ne serait-ce que le format stand alone et ses limites- et je pense qu'à force il est possible de momentanément s'en lasser.

Je ne sais pas si ça colle au ressenti de Dl500, mais en tout cas c'est ce que son propos m'évoque dans mon parcours personnel.

Dernière modification par DrAg0r (22-03-2018 16:21:19)


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#7 22-03-2018 18:48:21

dl500
TOS Forever

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Oui, merci DrAg0r, c'est exactement ça.
J'ai choqué Yrad ! Ce n'était pas mon but.
En fait je me rappelle assez bien de DS9. Mais j'avoue avoir du mal à me concentrer sur cette première saison parce que je sais que le meilleur reste à venir. Et j'essayais d'expliquer ce que peut-être ont ressenti certains fans lors de la diffusion initiale d'ENT.
Ce sentiment de déjà vu, même s'il est erroné.
J'adore ENT, au point de la classer seconde derrière TOS. Mais de ce que j'ai lu ici ou ailleurs c'est le sentiment de redite qui lui colle à la peau, et bien il vient je pense plus du fait de l'enchaînement des épisodes que des séries elles mêmes...
J'espère être plus clair.
En fait, il m'aura fallu presque 2 mois pour arriver au bout d'une saison c'est incompréhensible pour moi... Qui suis un dévoreur en règle générale d'épisodes à la suite...
Disons qu'en fonction de l'ordre de visionnage des séries, l'avis sur chacune peut s'en trouver modifié. (à part pour DIS, mais ce n'est pas du ST)

Dernière modification par dl500 (22-03-2018 18:54:23)


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#8 22-03-2018 21:54:56

mbuna
I don't know you

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

C'est aussi pour cette raison que pour une découverte ou une redécouverte, je milite pour toujours regarder les oeuvres dans leur ordre de production. On ne confond pas les épisodes matriciels avec leurs variations (qui peuvent parfois être meilleures), et on se place dans le même état d'esprit, les mêmes difficultés, les mêmes challenges, et les mêmes connaissances que les auteurs au moment où ils exposent leur proposition. On se place aussi au plus près des téléspectateurs contemporains des oeuvres. Ainsi on rend justice à toutes les composantes du show, sans dénaturer le sens des choses.

Par exemple pour DS9, le fait de véritablement casser la formule ST=vaisseau était une "révolution" à l'époque mais n'est plus du tout aussi pregnant aujourd'hui, tout comme la difficulté pour ENT de faire un prequel après 4 séries ayant fortement balisé l'univers. Quand vous avez réellement vécu le visionnage intensif des années 90, vous n'abordez pas ENT de la même manière qu'une personne qui découvre le tout des années plus tard avec la liberté de visionnage qui va avec. On perd un contexte alors qu'il était fondamental pour tout le monde à l'époque.

Si on choisit une vision thématique ou désorganisée, alors on ne peut plus honnêtement mettre sur le compte des séries ce type de ressenti. On recherche autre chose en sachant qu'on construit alors une vision unique et personnelle.
Moi qui ai vu ST dans le bon ordre la 1ère fois, lorsque je lis des CR de personnes découvrant ST aujourd'hui (je ne parle donc pas de toi DL hein), j'ai presque l'impression qu'ils font une sorte de révisionnisme (un trop grand mot mais je n'en vois pas d'autres).


En aparte et puisque tu parles d'un syndrome ENT mdr , Dl, cela me rappelle la discussion qu'on a eue il y'a quelques années sur  Doctor's orders . Mon expérience personnelle correspond à ceci : j'ai été subjugué par VOY.One en 1998. Un épisode qui m'avait fortement marqué.
Donc tout remake de cet épisode partait avec cet historique sous le bras. Les auteurs faisaient une proposition consciente et assumée de partir d'un pitch déjà traité dans ST. Les téléspectateurs qui découvrent Doctor's orders avant VOY perdent fatalement une donnée essentielle dans la lecture de la chose et la proposition des auteurs. Cette méconnaissance joue d'ailleurs parfois contre la variation elle même.
Après je comprends très bien que tout un chacun puisse préférer Doctor's orders évidemment, et même en ayant découvert One avant. Mais comme je n'y avais pas vu suffisamment de valeur ajoutée à One, il ne m'avait pas plu (en + d'autres défauts mais ce n'est pas le sujet). Il devenait tout à fait dispensable. J'étais donc conditionné par l'ordre de mon visionnage.
Mais conditionnement pour conditionnement, celui qui correspond au processus créatif n'est il pas le meilleur et le moins dénaturant ?
Surtout dans le cadre d'une écriture en work in progress et multi auteurs qui est la marque de fabrique de ST.

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#9 23-03-2018 02:01:56

yrad
admin

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Mbuna, au risque de convoquer nos vieux débats du topic Doctor’s Orders (en effet), ton post est vraiment une plaidoirie en faveur de l’éternel primauté de l’externalisme sur l’internalisme. mdr
Comme si, en dépit du poids des ans et des intentions des showrunners successifs, il y avait quelque chose de "paupérisant" à se détacher progressivement de l’industrie de production (et de sa mécanique) pour se laisser emporter (et si possible engloutir) par l’univers lui-même…
Comme s’il fallait éternellement s’interdire de "croire" au produit fini… pour rester ad vitam emprisonné dans les writing rooms, sur les plateaux de tournage, ou dans les salles de montage.

Privilégier (sacraliser ?) le "conditionnement" résultant du seul processus créatif, cela dénature en effet moins les circonstances historiques dans lesquels les auteurs/producteurs ont fait leur travail de développement. Mais en revanche, cela dénature davantage leurs propositions créatives et cela revient même à faire fi de leurs véritables intentions – du moins dans le cas d’un prequel comme ENT vraiment pensé pour être antérieur et non ultérieur à TOS. Cela revient aussi à dénier au Trekverse le privilège démiurgique de s’affranchir et de transcender ses auteurs successifs.

Certes, je ne nie pas l’utilité - disons documentaire – de considérer tout le background historique pour éclairer bien des choix créatifs (et c’est ce que je ne manque jamais de faire moi-même en colligeant méticuleusement toutes les sources d’information sur les auteurs et les coulisses de production).
Néanmoins, je n’imagine pas meilleure façon d’honorer quarante années de créativité non-stop qu'en reconnaissant à la création d’avoir atteint cette masse critique de complexité qui lui donne littéralement vie, à la façon du point de singularité d’une IA forte.

La victoire finale de l'internalisme sur l'externalisme, c'est le révisionnisme des créateurs eux-mêmes qui permet l'émancipation de la créature.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#10 23-03-2018 02:13:00

mbuna
I don't know you

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Mais alors Yrad, cela voudrait-il dire que considérer ENT comme un prequel n'est d'une utilité que documentaire ? Et donc que toutes les qualités que certains lui trouvent encore aujourd'hui du fait de l'exercice créatif que cela induirait n'est encore que la manifestation d'une "paupérisation" ?
Car finalement, si c'est l'internalisme qui doit au final triompher, alors peu importe que ENT ait été écrit presque 40 ans après TOS. Dès lors, les arguments d'un attachement à cette série en convoquant sa spécificité de prequel (comme ses tours de force d'écriture dans les contraintes de l'exercice, ou le fait qu'elle ait grandi retrospectivement les autres series) deviennent obsolètes, et toujours le signe du triomphe de cette éternelle primauté.

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#11 23-03-2018 02:56:41

yrad
admin

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

En effet, Mbuna. Idéalement, les qualités/spécificités prequelles d’ENT devraient avoir "seulement" une valeur/utilité documentaire. Mais ce n’est en soi ni minimisant ni péjoratif étant donné l’importance heuristique du documentaire...
Car si ENT était pleinement considérée – c'est-à-dire sans aucune arrière-pensée ni réserve – par les spectateurs comme chronologiquement antérieure à TOS, cela voudrait alors dire que Berman, Braga, et Coto ont véritablement atteint leur objectif et intégralement réussi leur mission…

Pour autant, cela ne dispenserait en aucun cas de reconnaître et d'affirmer publiquement le mérite de ces auteurs/showrunners. Et c'est assurément là toute l'utilité de la perspective externaliste... qui subsistera heureusement toujours... en particulier pour les historiens, les experts, et les fans. Afin de permettre à "ceux qui veulent en savoir plus" de replacer l'œuvre dans le contexte créatif historique pour prendre toute la mesure du fabuleux travail accompli - d’autant plus fabuleux qu’il possède effectivement dans le cas d’ENT une vocation rétrospective et même rétroactive.

Il n’en demeure pas moins que la finalité première de tout ce travail créatif, c’est de réussir à "faire croire" ! Et dans le cas d’un préquel, le challenge est double, car il ne s’agit plus seulement de "faire croire" à chaque épisode en soi, mais carrément de "faire croire" à un retcon chronologique de l'univers imginaire lui-même. Ce qui implique donc – n’ayons pas peur des mots – un révisionnisme des productions précédentes au nom de l’internalisme.

Dès lors, j’estime que c’est honorer le travail de ces auteurs que d'entrer pleinement dans le jeu de cette "croyance".
C’est pour ça que je plaide en faveur de la primauté de l’internalisme sur l’externalisme, du moins pendant les expériences de visionnages.
En revanche, après les visionnages, du moins pour ceux qui s'emploient à analyser et à décrypter (ce qui n'est pas le cas de tous les spectateurs), l’externalisme retrouve toute son importance comme contrepoint documentaire - et donc informatif - de l'internalisme.

Bien entendu, il faut une bonne dose de "schizophrénie contrôlée" pour basculer sans cesse entre les perspectives internalistes et externalistes. Mais ce type de schizophrénie demeure le moteur même de la suspension d‘incrédulité qui préside à toute œuvre de fiction, qu’elle soit littéraire ou audiovisuelle.


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#12 23-03-2018 02:58:45

yrad
admin

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

dl500 a écrit :

J'ai choqué Yrad ! Ce n'était pas mon but.

Mais non, Dl500, tu ne m'as pas du tout choqué. wink
Mon post était juste ironique (d'où la saturation d'émoticônes).
Et son réel objectif était de sensibiliser les lecteurs à la cause humanitaire des trekkers orphelins affligés de déréliction existentielle. mdr


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#13 23-03-2018 10:39:19

mbuna
I don't know you

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Déjà replaçons le débat qui va permettre de nous accorder je pense sur un point essentiel :

J'ai parlé de l'importance de regarder les œuvres dans l'ordre de production lors de leur découverte par le spectateur. Car la 1ère fois n'arrive....qu'une seule fois. Il s'agit donc à mon sens de tenter au mieux possible de ne pas dénaturer ce moment unique en n'adoptant pas le même regard que ses contemporains (auteurs comme spectateurs).
Cela prend encore plus son sens dans le cadre d'un prequel, mais pas que. L'impression de déjà vu dans le cadre d'un prequel peut se comprendre vu la nature de l'exercice. Et d'ailleurs, pour rendre justice aux auteurs de leur travail, n'est-ce pas essentiel pour cette 1ère fois, de voir de quelle matière ils sont partis pour comprendre l'Histoire qu'ils veulent nous raconter ? Cette volonté d'aller chercher l'essence et la naissance d'un Univers... Sinon tu es obligé de recoller a posteriori les morceaux, dans la peau d'un historien qui aurait pu avoir la chance de vivre les évènements mais qui choisit consciemment un autre chemin.

C'est là où pour moi on peut s'accorder : l'idéal de découvrir toute oeuvre dans son ordre de production (= perspective externaliste). Après on devient schizophrène en jonglant avec les 2 manières d'aborder la chose, je te suis sur ce point pour pouvoir jouer sur les 2 tableaux.


Et donc pour moi, dans la vision schizophrénique externaliste mdr , Doctor's orders n'apporte pas suffisamment de variation dans le processus créatif. C'est une conclusion personnelle, même si visions après visions, cet épisode pourrait remonter dans mon estime pour d'autres raisons schizophréniques (je t'avoue je les cherche encore). OK on en apprend légèrement plus sur les dénobuliens, ils ont des hallucinations en cas de stress. Pour ma part, il va falloir gratter bien + pour y trouver des choses d'un intérêt digne du standing d'un bon épisode ST.

Je ne parle pas des influences de chaque opus comme de toute oeuvre, ni ne dis non plus que VOY.One est le 1er à avoir utilisé ce pitch, hein. Ici sur ce forum on discute ST, on compare, certains préfèrent des séries plutôt que d'autres. Il peut donc être intéressant de replacer les choses dans leur contexte.
Il est honnêtement difficile (en tout les cas pour moi) de se séparer de sa 1ère impression. C'est un vrai travail de longue haleine qui s'étale sur des années, faite de relativisation et de remises en cause, afin d'éviter au demeurant des visionnages inutiles sans en tirer profit. L'externalisme, c'est à dire la connaissance d'une histoire de la création SF dépassant celle de ST, est un axe parmi d'autres qui permet cette évolution perpetuelle. Et c'est là la magie de la chose : la perspective externaliste nourrit et permet de porter un regard nouveau sur l'internalisme. Il ne s'agit donc pas de 2 chemins parallèles, ils se nourrissent mutuellement.


Pour élargir, je te donne un exemple perso : Shore Leave.
J'ai vu cet épisode en 1986 (merci la 5). Cet épisode m'a fortement marqué, de part notamment son histoire légèrement WTF (on ne le disait pas comme ça à l'époque mdr ). Allez zou, je lis ensuite tout ce que je peux de Sturgeon. La vision de l'enfance de Sturgeon est très personnelle dans tous ses bouquins, un effet Peter Pan permanent et une opposition forte entre le monde de l'enfance et celui des adultes corrupteurs. Shore Leave a pris une dimension bien plus grande dans mon esprit à la suite de cela ; j'ai l'impression aujourd'hui d'avoir obtenu un axe de compréhension de l'Histoire interne avec une bien plus grande accuité que la personne qui s'arrête à TOS simplement.

Cette expérience me prouve que même après des années, l'un n'est pas plus important que l'autre (internalisme/externalisme), mais qu'ils s'interpénètrent et se nourrissent mutuellement. En passant à cette moulinette, certains opus y gagnent (ENT en général) et d'autres y perdent (beaucoup plus rarement, mais c'est le cas de Doctor's orders). Je n'ai pas envie d'oublier que ENT est un prequel. Alors si certains opus restent malgré tout au bord du chemin (pour des raisons internalistes et/ou externalistes), ça va, je suis dans le quota puisque la balance penche largement vers une acceptation toujours plus grande et toujours plus générale. Ouf.

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#14 08-09-2020 17:49:48

SuricateNRV
membre

Re : ST DS9 01x17 Dramatis Personae (Dramatis personae)

Pas mal! Le changement de personnalités des personnages est bien fait, on met en avant le conflit sous-jacent et silencieux entre Bajor (encore en guerre dans la tête et le cœur des Bajorans) et la Fédération (qui peut, légitimement sûrement, être considérer comme mal-venu, faisant de l'ingérence, comme le nouvel oppresseur déguisé en humanitaire de Bajor). C'est politiquement cool de mettre cette notion en avant.
Par contre, le coup des sphères, je ne sais pas trop quoi en penser. Pourquoi pas, mais j'ai trouvé l'explication un peu foireuse et finalement, pas très importante.

Aussi, j'ai été dérangée par le parti pris de l'interprétation de Kira, je trouve ça dommageable que l'actrice (ou les scénaristes) ai choisit de sexualiser sa manipulation (telle que je l'ai perçue). Et en même temps de la faire minauder comme une petite fille. J'ai été gênée, non pas par le comportement en lui-même, parce qu'après tout, ce type de perso peuvent exister aussi, mais par ce que cela revoit comme image des femmes, et de Kira en même temps. On joue sur tout un mythe de la femme sournoise manipulatrice, se servant de ses charmes pour arriver à ses fins et ça m'a gênée. J'aurais préféré que Kira soit une connasse manipulatrice, certes, mais différemment. ^^

Je sens qu'Odo va être la carte Data, inatteignable et qui sauvera la situation à de moultes reprises...

Un bon épisode!


"Qu'arrive-t-il à l'observateur aux yeux écarquillés, lorsque la fenêtre qui sépare réel et irréel explose et que les morceaux de verre commencent à voler en tous sens?" [Stephen King, Vue imprenable sur jardin secret]

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