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#1 14-01-2012 07:00:00

yrad
admin

ST DS9 01x05 Babel

ST DS9 01x05 Babel

Crédits officiels :
- Histoire : Sally Caves, Ira Steven Behr
- Dialogues : Michael McGreevey, Naren Shankar
- Réalisation : Paul Lynch


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Babel sur Memory Alpha.fr

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 0 [0%])

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  2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

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  3. 8 (excellent)(voix 2 [22.22%])

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  4. 7 (bon)(voix 2 [22.22%])

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  5. 6 (correct)(voix 1 [11.11%])

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  6. 5 (passable)(voix 1 [11.11%])

    11.11%

  7. 4 (insuffisant)(voix 1 [11.11%])

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  8. 3 (médiocre)(voix 1 [11.11%])

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  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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  10. 1 (pitoyable)(voix 1 [11.11%])

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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#2 29-05-2013 15:27:03

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : ST DS9 01x05 Babel

Excellent épisode

Deep Space Nine nous fait son premier " Naked Time" .. Sauf qu'ici le virus est plutôt originale : Il brouille notre sens de la communication, tout le monde finit par se parler en charabia.. On en rigolerait, si ce virus n'était pas mortel, d'ou cette course contre la montre qui  s'engage pour découvrir le rémède.. C'est dans ce rythme trépignant parfaitement maîtrisé que l'on retrouve le goût du  " temps à nu"  .. L'humour étant réservé à Quark en partie responsable de la contamination générale de la station.. Mort de rire quand Sikso le croit atteint par le virus, mais en réalité , il ne fait que demander son argent à un malade.. Drôle aussi sa collaboration fortuite avec Odo pour sauver le jour..
Sisko qui doit apprendre à faire confiance à Kira dans sa chasse aux fantômes ( tout ce qui ont creér ce virus Bajoran sont mort ) .. Une Kira Nerys qui se la joue d'ailleurs James T. Kirk  pour avoir l'aide d'un médecin récalcitrant le kidnappe et le met au pied du mur..

On adorera la manière ferme et décidé dans laquelle Ben Sisko gère la crise" no win scénario ", tout en étant touché par l'intention qu'il porte à son fils Jake atteint par la maladie , le réconfortant au lieu de lui briser le moral :
320x240.jpg
"Jake. How's it going? I've missed you. I know things don't look too good right now, but they'll get better. You have to believe that. Because I'm not going to lose you, Jake. You hear me? I'm not going to lose you".

Tout le contraire d'un Jean Luc Picard dans The Last Outpost.TNG.1, pour qui un môme a le droit de voir la mort en face roll ..
Peut être toute la différence entre un  homme qui a un enfant et un autre qui en a pas.. Mais ceci n'est pas une excuse pour être aussi méprisable et cynique envers des mômes ... nono
Ben Sisko: 1 / Picard : 0.


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#3 30-05-2013 14:41:42

yrad
admin

Re : ST DS9 01x05 Babel

Buckaroo a écrit :

Tout le contraire d'un Jean Luc Picard dans The Last Outpost.TNG.1, pour qui un môme a le droit de voir la mort en face roll ..
Peut être toute la différence entre un  homme qui a un enfant et un autre qui en a pas.. Mais ceci n'est pas une excuse pour être aussi méprisable et cynique envers des mômes ... nono
Ben Sisko: 1 / Picard : 0.

Il ne s'agit pas d'un match. Quelles que soient les préférences de chaque spectateur, la justesse psychologique et la diversité de caractérisation impliquent que tous les personnages ne se comportent pas de la même façon. Cela coule donc de source qu'un père surprotecteur n'agisse pas de la même façon qu'un pédophobe.

Mais il y a aussi le contexte trekkien. Ce que j'expliquais dans ce post à propos de ST TNG 01x07 The Last Outpost (et aussi dans celui-là) a été largement confirmé par les bonus du coffret Blu-ray de la saison 3 de ST TNG ! Le stoïcisme que Picard exigeait de Wesley face à la mort s'inscrivait vraiment dans la vision roddenberrienne. Ainsi, Gene avait déploré le premier script de Ronald D. Moore (ST TNG 03x05 The Bonding) parce que l'orphelin de 12 ans, Jeremy, n'était pas capable de gérer de lui-même - tel un adulte - la mort brutale de sa mère, le lieutenant Marla Aster.
Beaucoup seront alors tentés de penser que Gene Roddenberry poussait son idéalisme un peu trop loin... Mais sa vision était pourtant audacieuse, il avait vraiment le désir de dépeindre une humanité devenue adulte, y compris chez ses composantes les plus jeunes en âge. Voilà le socle d'une vraie SF qui prend le contrepied du monde contemporain et de tous les bréviaires doctrinaires et éducatifs.

Il est peut-être devenu de bon ton aujourd'hui de railler ou de basher la vision de Gene Roddenberry. Mais pour ma part, je la défendrai toujours ! p
Non seulement parce qu'elle fait partie de l'ADN de Star Trek, de ce qui fait que Star Trek est Star Trek et non une SF lambda.
Mais aussi et surtout parce que, loin d'être niaise ou naïve, la vision de Gene Roddenberry était adulte et réaliste ! Il n'a jamais été question de dépeindre un futur rose-bonbon, où la souffrance, la cruauté, l'injustice, ou la mort n'existeraient plus. Il était question de dépeindre une humanité qui avait beaucoup évolué, aussi bien par son avoir (ses structures, ses institutions, ses technologies...) que par son être (sa maturité, son humanisme, sa crypto-vulcanité...). Soit l'une des plus convaincantes matérialisations du progrès, quand bien même cette notion serait aujourd'hui considérée comme galvaudée ou obsolète.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#4 28-07-2014 20:19:11

scorpius
Nowhere Man

Re : ST DS9 01x05 Babel

Un bon épisode.

En fait je rejoins globalement l'avis de Bucky et notamment sur Sisko, ou pour la première fois, la dualité officier de Starfleet/père de famille est utilisée avec pertinence. Un épisode à l'écriture carrée, c'est solide, il n'y a rien qui déborde. Ca jongle habilement avec les différents points de vues, donnant enfin corps au rôle d'ingénieur de Miles de façon substantielle. Il faut dire qu'en dehors de son joli départ de l'Enterprise dans le pilote, il n'avait pas été vraiment gâté jusque là.

Bref un épisode qui réussi a concillier le développement de ses personnages, tout en offrant une intrigue s-f satisfaisante.

7/10

Dernière modification par scorpius (28-07-2014 20:56:32)

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#5 07-09-2014 19:54:52

Vic Fontaine
Holo-modérateur

Re : ST DS9 01x05 Babel

8/10
Typiquement un épisode de saison 1, avec tentative de construction des personnages principaux et secondaires. O'Brien mais aussi et comme souligné plus haut, la mise en place de la relation Sisko/Sisko jr, dont le passage à "l'âge d'homme" sera un fil rouge tout au long des deux premières saisons, voire plus.
Après, sur le match Sisko/Picard, difficile de comparer des pommes et des poires. Mais c'est sûr, lui est un père smile

Dernière modification par Vic Fontaine (07-09-2014 19:55:04)


I've got Star Trek under my skin
I've got Star Trek deep in the heart of me
So deep in my heart, that it's really a part of me

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#6 09-09-2014 14:12:17

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : ST DS9 01x05 Babel

En réalité , c'est très cohérent avec le personnage: Picard le dit d'entrée , il n'aime pas les enfants ; C'est le WC Fields de l'univers ST ! lol
Quand il dit qu'un enfant a le droit de regarder la mort en face dans The Last Outpost.. C'est typiquement la réfléxion cynique d'une personne qui n'aime vraiment pas les enfants..  lol
Qu'on aime ou pas, c'est que est en définitif le personnage.
Sa vision sur le sujet changera quelque peu au fur et à mesure de la série. Vu qu'il a en charge de familles à bord ..

Mais au sujet des enfants, c'est paradoxalement TNG qui se montre le plus désespéré vis à vis d'eux :
On les oblige à grandrir trop vite, à faire face à la mort beaucoup trop tôt , ils n'ont pas le temps de passer par la case adolescence , qu'il doivent déjà vivre toute l'amertume de la vie d'adulte ... DS9,  que se soit Jake , Nog ou Molly, DS9 malgré la noirceur de son univers, on les laisse grandir, préserve au maximum leur innocence ..
A la fin de DS9 Molly joue encore à la poupée , Jake est devenu un adulte de son propre chef ( vers la saison 5, sans que papa ne le pousse à quoique se soit ) ..C'est un bien.
A ce sujet  , je suis une fois de plus du côté de DS9  à 200% .


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#7 09-09-2014 19:23:52

yrad
admin

Re : ST DS9 01x05 Babel

Buckaroo a écrit :

Sa vision sur le sujet changera quelque peu au fur et à mesure de la série. Vu qu'il a en charge de familles à bord ..

... et surtout que Picard développera instinctivement une relation paternelle de substitution - ou plus exactement avunculaire - envers Wesley.

Il n'en demeure pas moins que Picard est un homme pragmatique et intelligent, aussi bien au début qu'à la fin de ST TNG. Si l'incident du quantum filament de ST TNG 05x05 Disaster s'était produit dans la saison 1, il est très probable que Picard aurait agi avec la même pédopsychologie sans faille que dans la saison 5.

Buckaroo a écrit :

Mais au sujet des enfants, c'est paradoxalement TNG qui se montre le plus désespéré vis à vis d'eux :
On les oblige à grandrir trop vite, à faire face à la mort beaucoup trop tôt , ils n'ont pas le temps de passer par la case adolescence , qu'il doivent déjà vivre toute l'amertume de la vie d'adulte ... DS9,  que se soit Jake , Nog ou Molly, DS9 malgré la noirceur de son univers, on les laisse grandir, préserve au maximum leur innocence ..
A la fin de DS9 Molly joue encore à la poupée , Jake est devenu un adulte de son propre chef ( vers la saison 5, sans que papa ne le pousse à quoique se soit ) ..C'est un bien.
A ce sujet  , je suis une fois de plus du côté de DS9  à 200% .

En ce qui concerne les enfants humains, il n'y a priori aucune différence sociologique entre TNG et DS9. Si différence il y a, elle ne n'est que contextuelle. DS9 est une station intergalactique ouverte à tous les transits (et trafics), davantage exposée aux influences extra-UFP, et encadrant peu ses résidents... du moins comparativement aux vaisseaux de Starfleet.
Du coup, sur un vaisseau spatial, les enfants sont bien plus souvent entourés "d'adultes responsables" et sont donc portés naturellement à les imiter très tôt (impliquant une maturation plus rapide... mais parfois avec des contrecoups tardifs comme Wesley dans la saison 7).
Tandis que sur une station spatiale, les gamins sont davantage livrés à eux-mêmes ce qui auto-alimente les tropismes infantiles (ralentissant la maturation mais pouvant en même temps la consolider). C'est d'ailleurs une situation que Keiko O'Brien déplorait dans la première saison de DS9 (d'où sa volonté de créer une école… comme à bord du Big D d'où elle provenait).
De la même manière, il est raisonnable de supposer qu'une enfance passée sur Terre au 24ème siècle ne ressemblera pas à celle des space-boomers de Starfleet...

L'amertume de la vie d'adulte, nul héros de ST TNG ne l'impose aux enfants par idéologie et/ou de façon prématurée. C'est elle qui s'impose à eux par la force des choses, du fait des circonstances et des lois naturelles. Wesley a été confronté très jeune (5 ans) au décès de son père, il a dû y faire face comme n'importe quel autre gamin en pareils cas, mais au moins, il lui restait sa mère. "Chance" que n'ont pas eu Jeremy Aster (12 ans) dans ST TNG 03x05 The Bonding, Barash dans ST TNG 04x08 Future Imperfect, et Timothy (10 ans) dans ST TNG 05x11 Hero Worship… car ils se sont tous retrouvés orphelins. En tous temps et en tous lieux, les orphelins ont dû composer prématurément avec les réalités amères de la vie adulte. Ceux du Big D n'y font donc pas exception, si ce n'est que leur situation est plutôt enviable, car il ne sont jamais abandonnés par l'équipage qui s'érige lui-même en seconde famille.
Si Jake (qui a tout de même perdu sa mère à 11 ans puis est devenu orphelin dans la timeline alternative de ST DS9 04x04 The Visitor), Molly (qui fut abandonnée seule dans une autre timeline dans ST DS9 06x24 Time's Orphan avec des conséquences dramatiques) et Nog s'étaient également retrouvés pleinement orphelins, les héros de DS9 ne les auraient pas davantage préservé du passage brutal à la case adulte. Peut-être même que le choc aurait été plus violent encore, car ces enfants n'auraient pas forcément bénéficié de toute l'assistance d'un vaisseau de Starfleet (avec ses psys lol), la station DS9 fait plutôt figure de "jungle" en comparaison (toute proportion gardée bien sûr – rien à voir avec B5).

Jamais la philosophie de ST DS9 – pas plus que celle de ST – n'a consisté à mentir aux enfants, à leur offrir les légendes dorées ou des illusions en guise d'analgésique (façon la fausse Marla Aster de ST TNG 03x05 The Bonding). Et tout comme Picard envers Wesley dans ST TNG 01x07 The Last Outpost, face à une mort certaine, il est probable que Ben Sisko et Rom eussent préféré que leurs fils respectifs affrontent l'inévitable les yeux ouverts plutôt que sous sédatifs. D'autant plus qu'à l'âge de 16 ans (cas de Wesley dans la saison 1 de TNG), on n'est plus un bébé (au contraire de Molly au début de DS9).

Par ailleurs, je ne suis par certain que des vocations précoces induisent forcément des viols d'innocence. Ce sont au départ des rêves, puis finalement des choix… certes parfois accéléré par l'impatience.
Buck, tu écris que Jake est devenu adulte de son propre chef dans la saison 5 sans être poussé par son père… mais ce n'est pas tout à fait exact dans la mesure où Ben l'avait justement conditionné durant sa jeunesse à intégrer Starfleet (ce qui en aurait rapidement fait un adulte). Mais Jake avait d'autres intérêts… qui n'ont finalement en rien ralenti l'inéluctable perte d'innocence.
A l'inverse, personne n'a obligé Wesley à grandir... ni à intégrer l'Académie de Starfleet. C'était son désir à lui... quoique induit par le milieu de cadors (à commencer par feu son père Jack) dans lequel il a baigné depuis sa naissance.
Une forme de séduction finalement comparable à celle que connut de son côté Nog à force des fréquenter les ressortissants de l'UFP à bord de DS9… et qui le poussa à faire finalement le même choix que Wesley… mais quant à lui longtemps après avoir perdu son innocence (puisqu'en tant que Ferengi, il aura été plongé dans l'implacable monde du travail aussi jeune que les mineurs du 19ème siècle).

Alors après, on a certes le droit de préférer les personnages de DS9 à ceux de TNG, et de mieux se reconnaître dans la cellule monoparentale de Sisko que dans la solitude proto-sacerdotale de Picard. Mais au vu du peu que les séries nous en ont montré (différentes personnalités, différentes circonstances, différents destins...), gardons-nous d'en tirer des généralités sociales pour tenter d'opposer et/ou de hiérarchiser DS9 et TNG sur le terrain de la condition de l'enfance.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#8 10-01-2015 16:35:31

IMZADI
Memory Alpha

Re : ST DS9 01x05 Babel

8/10
J'ai adoré ! Quel excellent virus, ah si cela pouvait arriver à nos abrutis de chefs au taf !

Cela apporte un côté touchant car finalement cette incompréhension est comme une différence entre langues. On se rend compte que le langage est primordial dans les relations humaines, il divise ou réunit.
Babel, la mythologie biblique lorsque dieu divisa les Hommes par le langage.

Malgré tout l'amitié entre Sisko et Dax, le respect entre individus et/ou officiers, l'amour d'un père, chacun par ces liens sachant où est leur place, leurs responsabilités permettent de garder un lien qui suffisant pour ne pas être définitivement séparés, isolés et s'en sortir.

La relation Benjamin et Jake est très belle, une harmonie qu'on a jamais vue chez les Crusher.
L'alchimie entre acteurs doit y être pour beaucoup.

Du très bon ST

Dernière modification par IMZADI (10-01-2015 16:36:57)


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#9 18-02-2018 19:17:52

dl500
TOS Forever

Re : ST DS9 01x05 Babel

Et bien moi, je n'ai pas trouvé ça terrible...
J'ai mis 5.
Parce que le coup du virus qui se transmet à tout l'équipage arrive encore trop tôt dans la série. On évite le côté humoristique et c'est peut-être dommage. La conclusion est expédiée en moins d'une minute.
Les relations sont survolées.
Bof...


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#10 02-09-2020 22:37:55

SuricateNRV
membre

Re : ST DS9 01x05 Babel

Ha j'ai bien aimé. Je commence à aimer chaque personnage, l'amitié étrange entre Quark et Odo devient agréable parce que mieux maitrisée. Le jeu n'est pas encore là, mais il n'y a pas de personnages que je n'aime pas, fondamentalement.
Cette histoire de virus, c'est une bonne idée. J'ai déjà étudié l'aphasie/dysphasie en cours et ça m'a toujours fascinée. Là, c'est surtout un moyen comme un autre, pas le but en lui-même de l'épisode, mais j'ai apprécié quand même.

Ce que j'apprécie le plus, pour le moment, c'est de retrouver de l'émotion. Après un TNG aux personnages ultra stoïque, manifestant si peu leur émotion que le petit sourire par en dessous de Riker passait pour de la jovialité, ici on a des ressentis. On a de l'amour entre Sisko et son fils, de la naïveté avec Bashir, de la colère avec Kira, que sais-je encore, mais je retrouve ça, que j'avais déjà aimé dans TOS. La "droiture" de Starfleet s'efface un peu pour laisser paraître le ressenti du personnage, et c'est vraiment rafraichissant.

Par contre, en 5 épisodes, là, je trouve qu'il y a quand même, à chaque fois, un passage que je ne comprend pas. Non parce qu'il est trop compliqué (comme les passages scientifiques hard-core de TNG, que je sais reconnaitre et dont j'accepte mon incompréhension) mais parce qu'il n'est, ou pas logique, ou sorti de nulle part. Il y a des conséquences dont les causes sont tirées du chapeau comme de par hasard et c'est gênant. Comme une facilité dans l'écriture qui n'est pas logique.

Le rythme de l'épisode est un peu longuet, aussi, ça manque d'un soupçon de je ne sais quoi. De pep's, de danger, d'intensité.

Un bon épisode.


"Qu'arrive-t-il à l'observateur aux yeux écarquillés, lorsque la fenêtre qui sépare réel et irréel explose et que les morceaux de verre commencent à voler en tous sens?" [Stephen King, Vue imprenable sur jardin secret]

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