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En espérant ne pas être redondant avec un sujet que j'aurais raté, je suis tombé ce matin sur ce petit article marrant : http://www.journaldugeek.com/2011/10/21 ? ujourdhui/
Quand j'étais gosse, la SF me faisait miroiter des inventions technologiques incroyables. Rendez-vous compte : pouvoir communiquer à distance, prendre des relevés, consulter des information à de milliers de Kilomètres de distance...
Hier, j'ai vu un type avec un Ipad qui lisait son journal électronique à la terrasse d'un café et j'ai eu de la famille Parisienne au téléphone alors que j'arpentais les rues de Toulouse.
Certaines technologies aujourd'hui disponibles semblent issues directement de la SF. Alors, certes j'attend toujours ma voiture volante, et la station spatiale de 2001 n’est pas encore construite, mais quand même !
Nous semblons blasés aujourd'hui, mais dans les années 60, la technologie montrée dans TOS faisait quand même preuve d'un sacré esprit de visionnaire, et surtout, beaucoup de ces technologies, existent aujourd'hui dans une forme plus ou moins proche.
Dans d'autres cas aussi, Star Trek n'a pas vu venir certaines choses, je pense à Internet par exemple.
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J'avais entendu parler..... Pas si surprenant. D'ailleurs il en manque même quelques uns....
"Ruiner une franchise parce qu'on en aime pas les fans c'est comme couler un navire parce qu'on en aime pas les passagers."
- Jarek Ordo/Warp 9
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Même s'il avait (comme d'hab) pour but de se glorifier lui-même, William Shatner a fait l'inventaire de ce que les sciences et les technologies modernes doivent à Star Trek dans son documentaire de 2005 : How William Shatner Changed The World (diffusé en France sur Arte).
Feu Steve Jobs avait également révélé il y a quelques années que la plupart des "révolutions" d'Apple (iPod, iPhone...) lui avaient été inspirées par Star Trek;
Dans d'autres cas aussi, Star Trek n'a pas vu venir certaines choses, je pense à Internet par exemple.
Ce n'est pas du tout certain. L'humanité trekkienne post-apocalyptique (WW3) peut être également considérée comme post-Internet (du moins par rapport à sa déclinaison foisonnante actuelle), en partant bien entendu de l'hypothsèse - très optimiste - qu'Internet ne transformera pas inéluctablement les humains en Bynars ou en Borgs.
Car ST TOS a justement introduit le concept de réseau, de bases de connaissance partagées, de chats informatiques... Mais tout ça n'apparaissait qu'en filigrane dans la série originale et les séries suivantes.
Or comme les séries ST prennent prioritairement pour cadre un environnement militaire ordonné, tempéré, et hiérarchisé, nous ne savons finalement pas grand-chose de ce qui subsiste de l'exposition des égos personnels (réseaux sociaux) et des débats d'idées (blogs, forums...) dans la société civile trekkienne.
Et que dire du quatrième pouvoir, les media, virtuellement absent du Trekverse (limité à St Generations, Jake Sisko, Gannet Brooks), au mieux émasculé ou édenté...
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Même s'il avait (comme d'hab) pour but de se glorifier lui-même, William Shatner a fait l'inventaire de ce que les sciences et les technologies modernes doivent à Star Trek dans son documentaire de 2005 : How William Shatner Changed The World (diffusé en France sur Arte).
Feu Steve Jobs avait également révélé il y a quelques années que la plupart des "révolutions" d'Apple (iPod, iPhone...) lui avaient été inspirées par Star Trek.
Je note, j'ignorais l'existence de ce documentaire du Shat
mypreciousnico a écrit :Dans d'autres cas aussi, Star Trek n'a pas vu venir certaines choses, je pense à Internet par exemple.
Ce n'est pas certain. L'humanité trekkienne post-apocalyptique (WW3) peut être également considérée comme post-Internet (du moins par rapport à sa déclinaison foisonnante actuelle), en partant bien entendu de l'hypothsèse - très optimiste - qu'Internet ne transformera pas inéluctablement les humains en Bynars ou en Borgs.
Car ST TOS a justement introduit le concept de réseau, de bases de connaissance partagées, de chats informatiques... Mais tout ça n'apparaissait qu'en filigrane dans les série originale et dans les séries suivantes.
Or comme les séries ST prennent prioritairement pour cadre un environnement militaire ordonné, tempéré, et hiérarchisé, nous ne savons finalement pas grand chose de ce qui subsiste de l'exposition des égos personnels (réseaux sociaux) et des débats d'idées (blogs, forums...) dans la société civile trekkienne.
Et que dire du quatrième pouvoir, les media, virtuellement absent du Trekverse (limité à St Generations, Jake Sisko, Gannet Brooks), au mieux émasculé ou édenté...
Il y a présence des réseaux dans ST, très clairement. Toute l'informatique est en réseau étroit, il y a des notions de virus, de visio-conférence (en 60 quand même !) ... Mais pas de mention je crois d'un super-résau global auquel tout le monde aurait accès. Enfin, pas internet sous sa forme actuelle disons. Un réseau qui y ferait penser (apparenté à Arpanet, l’ancêtre du web actuel, à fonction militaire), très certainement.
Quand aux média, c'est clair qu'ils sont absents, au contraire de Babylon 5 ou je les trouve très présents.
Bon, cela dit, le monde pré-trekkien a connu plusieurs guerre, dont une nucléaire il me semble. ceci peu parfaitement expliquer une re-conception du réseau tel qu'on le connais.
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Il y a présence des réseaux dans ST, très clairement. Toute l'informatique est en réseau étroit, il y a des notions de virus, de visio-conférence (en 60 quand même !)
Oui c'est énorme, car tout ça n'existait pas, même simplement conceptuellement, durant les sixties.
Mais pas de mention je crois d'un super-résau global auquel tout le monde aurait accès.
Disons que le contexte trekkien (des communautés de vie isolées et très éloignées les unes des autres) ne permet pas de déduire de la non-évocation d'un super-réseau global... son absence ou son inexistence.
Parce qu'un super-réseau global n'a de sens qu'à l'échelle d'une planète ou au mieux d'un système solaire. Au-delà, relativité générale oblige, on retombe dans les systèmes de communication peu interactifs à l'ancienne, sauf bien sûr si l'on intègre le transwarp au super-réseau en question (à l'instar des Borgs). Mais ce n'est pas technologiquement à la portée de l'UFP (du moins durant le timeframe du ST roddenberrien-bermanien).
Enfin, pas internet sous sa forme actuelle disons. Un réseau qui y ferait penser (apparenté à Arpanet, l’ancêtre du web actuel, à fonction militaire), très certainement.
Toutes les bases de données de Starfleet (explicitement communes à chaque vaisseau et interactivement actualisées en permanence) forment un super-Arpanet.
Mais les séries ST ne nous ont rien donné à voir des structures civiles. Ou plutôt, ce qu'elles nous ont donné à voir suggère la non utilité d'un Internet sous la forme actuelle : l'UFP est une société idéale ; la Terre est un paradis ; il y a comme un retour à la ruralité (mais high tech – et pas à la façon de Monsanto ) ; l'humanité est plongée dans un extase perpétuel...
On pourrait donc presque penser que tout le monde est d'accord sur tout, qu'il n'y a de débats d'idées sur rien, qu'il n'existe plus de causes à défendre, que les problèmes d'égo ont été guéris... Et seuls les scientifiques et les explorateurs militaires sortent du lot.
Quand aux média, c'est clair qu'ils sont absents, au contraire de Babylon 5 ou je les trouve très présents.
Oui, parce que Babylon 5, c'est la rencontre entre l'environnement trekkien et l'humanité d'aujourd'hui.
C'est l'une des différences fondamentales entre B5 et ST.
Tandis que l'humanité de ST est tellement éloignée de la nôtre que les auteurs de la franchise ont toujours eu la prudence de ne pas trop se pencher sur elle : en dehors de Starfleet, c'est un mystère insondable !
Bon, cela dit, le monde pré-trekkien a connu plusieurs guerre, dont une nucléaire il me semble. ceci peu parfaitement expliquer une re-conception du réseau tel qu'on le connais.
Oui, il faut toujours garder à l'esprit que l'utopie trekkienne est née de la plus exterminatrice des guerres. Car on n'a rien sans rien, même dans le Trekverse.
C'est à croire que la société trekkienne est sortie de l'un des labos post-apocalyptiques de l'inoubliable série culte Logan's Run (L'âge de cristal).
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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"Spacenet" comme appelé dans "Space above and Beyond"
-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
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Mais les séries ST ne nous ont rien donné à voir des structures civiles. Ou plutôt, ce qu'elles nous ont donné à voir suggère la non utilité d'un Internet sous la forme actuelle : l'UFP est une société idéale ; la Terre est un paradis ; il y a comme un retour à la ruralité (mais high tech – et pas à la façon de Monsanto ) ; l'humanité est plongée dans un extase perpétuel...
On pourrait donc presque penser que tout le monde est d'accord sur tout, qu'il n'y a de débats d'idées sur rien, qu'il n'existe plus de causes à défendre, que les problèmes d'égo ont été guéris... Et seuls les scientifiques et les explorateurs militaires sortent du lot.
Tiens tiens cher administrateur : n'est ce pas toi qui dans un passé récent m'accusait d'être (je cite de mémoire ) : << le chantre sur ce forum de la démystification de l'univers trekkien >> hi hi hi...
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Oui, c'est exact, cher KIRK.
Je suis aussi à ma façon le chantre de la démystification (tu as dû t'en rendre compte depuis le temps que tu me lis). Et c'est probablement pour ça que j'aime tant le Star Trek bermanien, car c'est bien lui qui a lancé le processus de démystification, une véritable boîte de Pandore.
Simplement, j'ai parfois trouvé que ta propre "dynamique de démystification" était over the top, KIRK...
Il s'agit au fond d'un plaisir gourmet que je ne connais que trop, mais cela peut facilement devenir incontrôlable et sophistique. Car avec pas mal de rhétorique (et un soupçon de mauvaise foi), il est aisé de défendre tout et son contraire. Buckaroo en donne le perpétuel exemple.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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L'avenir du cinema se trouve dans l'holographie
<< C'est en tout cas ce que pense le célèbre réalisateur de films, Martin Scorsese.
Lors d'une conférence de presse dans le cadre de la promotion de son prochain film «Hugo», le réalisateur a en effet déclaré que les hologrammes remplaceront très certainement l'actuelle 3D Relief: «Tel que je suis assis aujourd'hui, je vous vois en 3D. Alors pourquoi dénigrer cette partie de notre existence? Pourquoi ne pas l'utiliser? Si tout se déroule bien et qu'il n'y a pas de catastrophe majeure, nous nous dirigeons vers les hologrammes».
Il est vrai que la 3D au cinéma marche assez bien, surtout quand il s'agit de gros films comme Avatar bien évidemment. On ne peut pas en dire autant de plus petits films, car quel est l'intérêt de la 3D dans un film d'auteur par exemple? Lorsqu'il y a beaucoup d'actions, d'explosions et autres, la 3D est utile. Alors effectivement, pourquoi ne pas pousser le concept encore plus loin en intégrant les spectateurs dans le film. Le but de la 3D n'est-il pas d'immerger pleinement le spectateur? Donc, l'holographie est la suite logique. Scorsese imagine d'ailleurs que l'holographie rajoutera une couche d'interactivité avec les spectateurs. >>
Exemple japonais fascinant : l'holo-chanteuse Hatsune Miku
Source : Branchez-vous techno ( nov 2011 )
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Hello à tous
J' ai lu vos remarques pertinantes ou pas.
Il faut se rappeler que la série originale date de la conquête spatiale de la NASA avec ses vols APOLLO, et l'allunissage d'APOLlO 11 en 1969. Dans les feuilletons si la technologie "futuriste" est présente ( qui se souvient dans quoi parlait l'équipage quand il devait etre téléporter sur le vaisseau : 1 téléphone portable pliant je crois ????? ) , d'autre sujets sont aussi abordés. (en rapport vec les luttes sociales américaines de l'époque etc...)
Pour internet , je vous renvoie au film RETOUR SUR TERRE (1986 ) : vidéoconférence, réseaux de communication , etc...
Je crois que l'on peut mettre en paralélle le monde de Star Trek et le monde de Jules Verne ( 2 époques , 2 visions du monde futur, révolutions industrielles et technologiques marquantes )
Le theme social de Star Trek est basé sur un monde social où la technologie et la connaissance est gage de paix et de liberté ? l'argent n'exite plus
Allez salut à tous
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Il faut se rappeler que la série originale date de la conquête spatiale de la NASA avec ses vols APOLLO, et l'allunissage d'APOLlO 11 en 1969.
Oui mais il faut aussi se rappeler qu'à l'époque de sa diffusion, on était loin de croire en l'alunissage sur la Lune avant la fin de la décennie. Alors que le programme était en stand-by en 1967, après le désastre d'Apollo "1", dans l'épisode "Demain sera hier" situé explicitement à la fin des années 60, un bulletin radio indiquant que le premier lancement habité à destination de la Lune était prévu mercredi à 6A.M. (erreur de 7 heures par rapport à la réalité) et que les trois astronautes qui vont réaliser cet évènement historique... (la suite du bulletin ayant été coupée). Dans l'épisode "Retour sur soi-même" produit en 1968 (un an avant la mission), le capitaine Kirk déclara, pour justifier une prise de risques, que sans cela les premières missions Apollo n'auraient pas atteint la Lune ou que l'Humanité ne serait jamais allée sur Mars ou la plus proche étoile.
C'était très optimiste pour l'époque avec la concurrence russe en plus.
"Plus large est le sourire, plus aiguisé est le couteau" (48èe devise de l'Acquisition ferengie)
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Meuhhh non, ST n'a rien inventé !
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Exaflop : le calcul au service de l’ innovation
Source : Tech'you
Intel annonce pouvoir bientôt atteindre l’éxaflop, une puissance de calcul telle qu’elle ouvre de nouveaux horizons pour la médecine, la conquête spatiale, la recherche et même notre quotidien.
Anticiper les bouleversements climatiques, découvrir des gènes contre le cancer, diviser notre consommation énergétique par dix, ou encore marcher sur la planète Mars, voici quelques défis, parmi tant d’autres, que les chercheurs pourraient commencer à relever à l’aube de 2020 grâce au premier supercalculateur exaflop.
Mais qu’est-ce que l’exaflop au juste ? Il s’agit du palier de puissance de calcul que prévoit de franchir Intel d’ici cinq à sept ans et qui permet de traiter, par le biais de supercalculateurs… un milliard de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde ! Pour comparaison, l’unité de mesure de calcul la plus élevée depuis 2008 est à l’échelle du petaflop (un million de milliards d’opérations par seconde).
Mille fois plus puissants et performants, les supercalculateurs de 2020 nous promettent vers un futur où l’intelligence artificielle permettra aux scientifiques de résoudre les plus grandes problématiques de notre temps dans des domaines aussi variés que la santé, la météorologie, les nouvelles énergies, etc.
out a commencé au début des années 70 avec la naissance des premiers superordinateurs et du calcul intensif HCP (High-Performance Computing). Au fil des années, ils ont évolué de façon exponentielle pour devenir ce qu’on appelle désormais des supercalculateurs. Leur puissance de calcul est notamment utilisée pour les prévisions météorologiques, la modélisation et toutes sortes de simulations numériques : recherche médicale, fusion nucléaire, exploration spatiale, résistance des matériaux, forage pétrolier, etc.
Deux fois par an, les supercalculateurs du monde entier font l’objet d’un classement baptisé Top500. Ce dernier dresse la liste des plus puissants d’entre eux.
La France forte en calcul
En France, on dispose du troisième plus puissant supercalculateur au monde baptisé Tera 100. Ce monstre qui se compose, entre autres, de 4300 serveurs et 150 000 cœurs Intel Xeon série 7500 délivre une puissance de calcul de l’ordre de 1,25 petaflops. Fin 2010, le CEA, le GENCI et l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines se sont lancés, en partenariat avec Intel, dans la conception d’un autre supercalculateur qui atteindra une puissance de 1 petaflop d’ici à la fin de l’année.
Au même moment, ils ont inauguré un laboratoire de recherche commun ECR (Escale Computing Research) chargé de préparer le futur du calcul intensif. Il a pour mission d’imaginer les nouvelles machines et applications qui seront capables de gérer l’exaflop, soit une puissance de calcul multipliée par mille par rapport à celle d’aujourd’hui, donc.
Du rêve à la réalité :
Les changements induits par des supercalculateurs exaflops laissent rêveurs. Comme c’est le cas actuellement, mais à un niveau bien plus élevé, des innovations spectaculaires pourraient se concrétiser grâce à la simulation numérique. Une telle puissance de calcul maîtrisée permettra en effet de simuler virtuellement et à grande vitesse le fonctionnement du corps humain tout entier ( et même une simulation personnalisée selon votre propre code génétique !) et ainsi de mieux lutter contre des maladies telles que l’Alzheimer, le Cancer, le Sida, etc.
Tout comme le corps humain, la climatologie est un domaine particulièrement complexe dans lequel de nombreux progrès restent à faire. Là encore, les supercalculateurs de nouvelle génération pourraient tout changer et permettre aux spécialistes de faire des prévisions fiables jusqu’à 10 jours et de mieux anticiper des catastrophes naturelles comme les séismes, les ouragans, les tsunamis, etc.
L’avènement de l’exaflop sera également primordial pour la recherche et la gestion de nouvelles énergies, indispensables à la sauvegarde de l’environnement. Outre des innovations attendues dans de nombreux autres domaines (nano technologies, conquête spatiale, etc.), on assistera sans doute à l’émergence de nouveaux produits high-tech pour le grand public… toujours plus interactifs et intelligents.
Dernière modification par KIRK (18-12-2011 17:30:39)
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Un petit pas de plus en direction des technologies trekkiennes :
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2013/ ? L-32280270
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Lorsque la fiction technologique de Star Trek rejoins notre réalité :
Plus d'une fois la question des rapports affectifs humain-machine a été posée dans Star Trek que l'on pense à Daystrom et son ordinateur multi-tronique M5, à l'équipage de TNG avec Data ou à l'équipage du Voyageur avec le Docteur, pour ne citer que cela.
Bien sûre le maître sur la question n'est pas, pour moi, Roddenberry (qui n'avait pas de toute façon vocation à l'être) dans Star Trek, mais Asimov dans ses romans sur les robots justement, toutefois Star Trek aborde franchement le sujet.
Je suis tombé là dessus par hasard ce matin :
Robots : les humains sont capables de ressentir de l'empathie pour eux
Une étude allemande montre que nous pouvons ressentir de la compassion pour un robot soumis à un mauvais traitement.
Cela vous brise le coeur de voir Wall-E, le petit robot de Walt Disney, vous regarder avec ses grands yeux tristes ? Vous n'avez pas pu vous empêcher de vous attacher à l'android du film I, Robot ? Rassurez-vous : c'est normal. Selon une récente étude allemande, les humains ont des réactions cérébrales similaires quand ils voient des images d'affection ou de violence envers des robots. Pour en arriver à ce résultat, les scientifiques ont mené deux études distinctes.
Lors d'une première expérience, des psychosociologues ont demandé à 40 personnes de regarder une vidéo. On y voyait un petit robot en forme de dinosaure traité avec beaucoup d'attention, puis avec force violence (voir la vidéo ci-dessous). Interrogés par les chercheurs juste après la projection, les participants ont confié avoir mal vécu les scènes où le robot se faisait maltraiter.
La seconde expérience est à peu près la même, mais cette fois, les chercheurs ont fait appel à l'imagerie médicale pour mesurer et comparer l'activité cérébrale des participants devant des interactions "humain-humain" et "humain-robot". Quatorze participants ont dû regarder trois films. La première vidéo montrait un robot se faire choyer, puis maltraiter. La seconde montrait un humain se faire choyer, puis maltraiter. Enfin, la troisième montrait un objet inanimé, auquel était réservé le même traitement. Résultat : les "cobayes" ont là aussi fait preuve d'empathie pour les robots, mais moins que pour les humains.
Bonne journée
« We choose to go to the Moon. We choose to go to the Moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard.." John Fitzgerald Kennedy, Discours sur La Nouvelle Frontière 12 spetembre 1962.
""...chercher de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations et aller là où aucun homme n'est jamais allé avant" Zefram Cochrane
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Intéressant, Zefram Cochran.
L'info vient d'ailleurs de là. Et on en parle également ici...
Cela dit, je ne suis pas certain qu'il s'agisse de véritable empathie pour les robots (notamment parce que ceux d'aujourd'hui ne possèdent ni conscience ni sensibilité, un arthropode en a davantage !), mais plutôt de projection - projection qui est aussi à l'origine de la fameuse uncanny valley.
Hormis pour les minorités qui y ont été progressivement immunisées par les expériences de la vie et/ou les choix professionnels, et en dehors des pulsions exutoire ou des tendances sadiques… la plupart des humains contemporains éprouvent un véritable malaise – parfois dissimulé par contenance sociale – devant toute scène de vandalisme ou de destruction d'objets. Les réactions du public face aux crash tests filmés (par exemple de véhicules ou de gadgets électroniques) ne cesse de le confirmer.
Pour autant, malaise n'implique pas forcément réprobation mais bien souvent attraction-répulsion... expliquant la survivance de spectacles violents voire d’exécutions publiques (comme les corridas) et les fascinations morbides en général (par ex. les attroupements d'automobilistes lors des accidents létaux...).
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Cette "empathie" peut être encore très légère ou primitive ou proto-empathique pourrait devenir plus franche à partir du moment ou l'on aura développé des robots vraiment humanoïdes capable de reproduire des comportements humains du moins en apparence.
Cette question et celle du surgissement d'une identité robotique (ou a défaut informatique) , le "ghost in the shell" , les fantômes dans la Machine aussi bien dans l'animé éponyme que dans le film "I, Robot" ou dans l'actuelle série "Real human" ou à l'extrême dans des films comme Terminator (que ce soit le T800, le T1000 ou Skynet) ou A.I. ou "Daryl" ou même "War Games" avec Joshua et son concepteur, ou plus encore "L'Homme Bicentenaire", nous interroge sur l'avenir. Ce n'est d'ailleurs ni plus ni moins qu'une variante du mythe du "monstre de Frankenstein".
Dans Star Trek il n'y a qu'a voir l'évolution des rapports entre Picard et Data, au début le capitaine le traite comme une machine, tout comme Janeway traite le Docteur comme un hologramme. Puis la profondeur des personnages s'installe et le respect aussi, et donc des rapport empathiques.
Avant hier je lisais aussi qu'une étude universitaire récente qui étudiait les risques réels pour l'extinction de l'espèce humaine n'incluait même pas dans la liste un conflit nucléaire global ou un gros astéroïde mais par contre des dérives technologiques, des effets secondaires incontrôlés comme les OGM, les nano-téchnologie ou la robotique développant une conscience.
N'est ce pas la cas dans certains épisodes de Star Trek, comme M5 qui cherche à survivre coûte que coûte quitte à tuer, V'Ger qui veut évoluer, qui se pose des questions existentielles, Data et Lore et le problème des émotions, du Bien, du Mal, le Docteur et ses soucis de personnalité ou ses choix sur la défense des droits des hologrammes...
Peut être en effet est-il trop tôt pour parler d'empathie véritable mais... cela viendra. Lorsqu'Asimov imagine une femme qui tombe amoureuse d'un androïde et les japonais qui travaille déjà plus ou moins dans la réalité et on déjà mis dans des animés, des androïdes objets sexuels, cela touche aux rapportes sentimentaux, peut être pas romantique mais sentimentaux, le désir sexuel est un sentiment, une émotion. D'ailleurs, par "accident" Data et Tasha "croquent la pomme" n'est ce pas .
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""...chercher de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations et aller là où aucun homme n'est jamais allé avant" Zefram Cochrane
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2 photos de l intérieur de l A380 ( plus gros porteur civil du monde ) que j ai eu la chance de prendre l an passé en Business Class
Comme un petit air de Star Trek vous ne trouvez pas ?
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Quand j'étais gosse, la SF me faisait miroiter des inventions technologiques incroyables. Rendez-vous compte : pouvoir communiquer à distance, prendre des relevés, consulter des information à de milliers de Kilomètres de distance...
Je ne sais pas de quand date ton enfance, mais quand même, la "communication à distance" est probablement plus vieille que toi ! Sans même remonter aux signaux de fumée, les communications radio se sont développés à partir du début du 20ème siècle.
Certaines technologies aujourd'hui disponibles semblent issues directement de la SF. Alors, certes j'attend toujours ma voiture volante, et la station spatiale de 2001 n’est pas encore construite, mais quand même !
Nous semblons blasés aujourd'hui, mais dans les années 60, la technologie montrée dans TOS faisait quand même preuve d'un sacré esprit de visionnaire, et surtout, beaucoup de ces technologies, existent aujourd'hui dans une forme plus ou moins proche.
Il faut relativiser le côté technologiquement visionnaire de la SF. L'auteur de "Physics of Star Trek" lui-même le relativise :
"la science-fiction –même si elle peut inspirer l'imagination humaine, comme le remarquait Stephen Hawking dans la préface de mon livre sur la physique de Star Trek– est fondamentalement limitée. Elle est le fruit de l'imagination et de l'expérience passée. Ce qui est merveilleux. Mais qui ne garantit en rien que l'avenir de science-fiction en vienne à ressembler au nôtre."
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