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ST VOY 06x14 Virtuoso (Virtuose)
Crédits officiels :
- Histoire : Raf Green
- Dialogues : Raf Green, Kenneth Biller
- Réalisation : Les Landau
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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Et voilà, après un petit bijou, on repart dans les travers avec un épisode centré sur le (pauvre) docteur qui devient (du moins) une star de l'opéra.
Critique (?) du show bizz complètement raté, l'histoire ne nous épargne rien, de la morale de maman Janeway aux maquillages sans ambition aucune des aliens.
Un petit 2 uniquement pour Seven et Jeri Ryan sur les 2 dernières minutes.
Nul.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Sur ce coup,, je ne te suis pas .. C'est un épisode exceptionnel sur les chimères de la gloire et du showbiz , et surtout du public ..
Bob Picardo y est une fois de plus exceptionel, l' émancipation du Doc tombe sur un mur ... Agréable de retrouver Paul Williams l'éternel Swan de Phantom of The Paradise ..
Peut être la seule critique que je pourrais faire à cet épisode , c'est que la satire du show biz ne soit pas aussi mordante que celle du film de Brian de Palma..
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C'est un épisode exceptionnel sur les chimères de la gloire et du showbiz , et surtout du public ..
Bob Picardo y est une fois de plus exceptionel, l' émancipation du Doc tombe sur un mur ...
C'est que c'est très premier degré, sans nuance, c'est amené avec une louche ou des gros sabots.
Je n'ai pas adhéré du tout, et malgré le talent de Picardo, ça ne suffit pas.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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La critique du showbiz est un élément de l'histoire, mais à mon sens ce n'est pas du tout là l'essentiel. Si l'intérêt n'était que là, effectivement on pourrait le voir comme un truc 1er degré.
C'est bizarre que vous 2, adeptes du character-driven, soyez passés à côté du saut ontologique du Doc dans cet épisode.
Depuis le début du show, la quête du Doc n'est pas celle d'une certaine humanité, il ne faut pas du tout le voir comme un Data-like, anthropomorphique. Le Doc ne veut pas devenir humain, il veut donner un autre sens à sa vie que sa destinée 1ère. C'est presque l'antithèse de Data.
Le Doc poursuit une quête de sens, d'émancipation et de liberté. D'où son caractère de désir d'affirmation conflictuelle ou humoristique, fait d'éternels jugements moraux et sociaux, nageant dans ses complexes de supériorité/infériorité qui lui rappellent constamment sa nature encodée et ses limites fonctionnelles.
Cet épisode le met surtout face à ses désirs de reconnaissance sociale à tous prix, ses tentations, et l'enjeu de sa véritable quête dont nous aurons l'essentiel des ressorts et des clés de lecture dans LifeLine.
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Neelix et le Doc selon moi sont les seuls vrais personnages Voyager character driven en accord avec ce qu'ils sont réellement au fond d'eux même..
Ils ont quelque part ce point communs : Un désir de reconnaissance et d'émancipation .. Casser les ponts avec leur anciennes vies ..
L'un était en quelque sorte un vagabond de l'espace , l'autre un programme holographique : Un outil ..
Pour moi ces personnages atteignent leur objectif tout le long des 7 ( looongues ) saisons du show .. En particulier Neelix dans Homestead.VOY.7..
Le Doc ? Je suis plus perplexe : le voir se faire appeller Joe et être marié à une pétasse californienne, tout en étant toujours à la botte de Starfleet ...
Sinon.. J'ai très bien saisit la nature tragi comique du Doc et sa différence fondamentale avec Data ..
Le Doc est déjà programmé pour être humain.. Son parcours , ce n'est donc pas la recherche de son humanité .. Mais une quête d'identité et de liberté.. Qu'il a cru entrevoir dans le show biz, un univers aussi impitoyable en coulisse que de par la réaction fluctuante des spectateurs ..
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La critique du showbiz est un élément de l'histoire, mais à mon sens ce n'est pas du tout là l'essentiel. Si l'intérêt n'était que là, effectivement on pourrait le voir comme un truc 1er degré.
C'est bizarre que vous 2, adeptes du character-driven, soyez passés à côté du saut ontologique du Doc dans cet épisode.Depuis le début du show, la quête du Doc n'est pas celle d'une certaine humanité, il ne faut pas du tout le voir comme un Data-like, anthropomorphique. Le Doc ne veut pas devenir humain, il veut donner un autre sens à sa vie que sa destinée 1ère. C'est presque l'antithèse de Data.
Le Doc poursuit une quête de sens, d'émancipation et de liberté. D'où son caractère de désir d'affirmation conflictuelle ou humoristique, fait d'éternels jugements moraux et sociaux, nageant dans ses complexes de supériorité/infériorité qui lui rappellent constamment sa nature encodée et ses limites fonctionnelles.Cet épisode le met surtout face à ses désirs de reconnaissance sociale à tous prix, ses tentations, et l'enjeu de sa véritable quête dont nous aurons l'essentiel des ressorts et des clés de lecture dans LifeLine.
Merci pour ta réponse Mbuna.
Si je ne fais pas le parallèle le Docteur/Data concernant l'humanité, le besoin de reconnaissance est pour moi le même.
Pour l'un de tendre vers l'humanité, pour l'autre d'être reconnu comme un être à part entière en dépassant son programme.
Le Docteur a bien progressé tout au long de la série, comme peut le faire Seven au contact de l'équipage.
En revanche, je n'avais pas forcement été dans ce sens de l'analyse.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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il y a une nette différence tout de même
Data c'est plus une quête intérieure, il ne cherche pas la reconnaissance sociale, il cherche à se connaître lui même avant tout en connaissant les autres ..
La reconnaissance sociale lui tombe dessus, il ne la cherche pas ..
le Doc , c'est vraiment plus dans la reconnaissance sociale , sa quête est plus "extérieure " ., donc très conflictuel ..
Data , il n'y a pas de conflit entre lui et les autres .. Le Doc lui les cherche .. Il teste les limites de sa cage .. Data n'est pas un personnage en cage ..
Le Docteur a bien progressé tout au long de la série, comme peut le faire Seven au contact de l'équipage.
En parlant Neelix, le Doc .. le character driven de Voyager tendait vers l'idée d'émancipation et de liberté indivduelle ..
Le parcours de Seven rendre dans cette catégorie .. Jusqu'à un certain point .. Si l'idée de l'émancipation et de liberté est l'image d'une femme au foyer pour Seven , c'est un point de vue que je ne partage absolument pas .
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L'émancipation est forcément liée à un point de départ : On veut s'émanciper de ...
Le résultat d'une émancipation aboutie doit donc être cohérente vis à vis du chemin parcouru et de ce à quoi on veut se libérer. Le HMU doit son existence à sa fonction, à la différence de Data. Le HMU a donc une quête de liberté, Data une quête existentielle.
Le Doc veut s'émanciper de sa nature d'être limité par l'objet de sa programmation. Il part avec de sérieux fardeaux liberticides : sans liberté de mouvement (uniquement l'infirmerie), ni liberté d'existence propre ("ordinateur, désactive le HMU !"), ni de pensée ("décrivez la nature de l'urgence médicale").
Son problème fondamental à régler est donc réellement lié à ces restrictions vis à vis de sa relation aux autres, au monde qui l'entoure, dont la communication (on pourrait dire les protocoles) sont déterminés uniquement en considération de sa fonction.
Mais le fabuleux LifeLine ira encore plus loin, car il expliquera les fondements mêmes de cette quête, le moteur qui lui aura sûrement insufflé son énergie. Les autres HMU de 1ère génération finiront dans les mines, c'est à dire au plus bas socialement, reniés par la société, inexistants, et reniés même par leur géniteur. Le fameux "ordinateur, désactive le HMU !" raisonne comme une petite mort à chaque fois qu'il est prononcé, le Doc disparait, et le rappelle au désir de le voir disparaitre par son propre père.
ATTENTION SPOILER sur 7
Spoiler
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dl500 a écrit :Le Docteur a bien progressé tout au long de la série, comme peut le faire Seven au contact de l'équipage.
En parlant Neelix, le Doc .. le character driven de Voyager tendait vers l'idée d'émancipation et de liberté indivduelle ..
Le parcours de Seven rendre dans cette catégorie .. Jusqu'à un certain point .. Si l'idée de l'émancipation et de liberté est l'image d'une femme au foyer pour Seven , c'est un point de vue que je ne partage absolument pas .
Pas d'accord du tout. L'évolution de Seven ne va pas dans ce sens, et Janeway ne l'emmène pas non plus dans cette direction.
Je n'ai pasencore fini la série certes, mais ce serait curieux de la transformer en Caroline Ingalls!
Pour Neelix, son personnage est devenu intéressant au départ de Kes, quand il a cessé de faire le pitre à bord. Là aussi, au contact de humains il s'est lui aussi humanisé d'ailleurs.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Pour Neelix, son personnage est devenu intéressant au départ de Kes, quand il a cessé de faire le pitre à bord. Là aussi, au contact de humains il s'est lui aussi humanisé d'ailleurs.
Oui tout à fait d'accord. Et c'est le très bon et pivot Mortal Coil qui va donner à Neelix cette quasi nouvelle typo, lui donnant une nouvelle virginité, obligé de relativiser et d'interroger ses acquis, comme un espèce de renouveau.
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5/10
Bon bah voilà notre hologramme préféré est complètement Humain. Prétentieux, arrogant..
Apparemment la technologie holographique va au-delà de sa programmation bien mieux et bien plus vite que la technologie positronique.
Nous montrer l'arrogance via l'égocentrisme. Le culte de la personnalité, l'auto-célébration. Tout ça rend l'épisode avant-gardiste. Le thème est bon, mais le ce développement de la personnalité du Docteur est bof.
-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."
Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)
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