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#1 02-09-2009 22:11:37

yrad
admin

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

S'érigeant rétrospectivement en phantasme trekkien ultime, Star Trek: The Beginning était le titre du projet filmique que Rick Berman avait élaboré en 2006, au lendemain de l'annulation d'Enterprise, afin de ne pas priver les trekkers de l'un des objectifs narratifs initiaux de la série prequelle, et qui consistait à relater dans ses dernières saisons (6 à 10) l'un des fondements historiques de la mythologie trekkienne : la Guerre romulienne !

Scénarisé par Erik Jendresen (le principal auteur de Band Of Brothers qui n'est autre que l'une des séries les mieux notées de l'Histoire), Star Trek: The Beginning ambitionnait de mettre en scène - sous forme de trilogie très très "dark" - la Romulan War dans tout son effroi traumatique, puis d'en révéler son rôle cardinal dans la genèse de la Fédération.

Hélas, mille fois hélas, la Paramount lui a préféré la "solution" de facilité du reboot (JJ Abrams), tandis que Rick Berman a été odieusement évincé !

Ne pas avoir pu contempler sur grand écran cette mythique Guerre romulienne aura été pour moi un regret aussi douloureux que l'annulation d'Enterprise. sad


Ce "Star Trek qui n'a pas été" (et qui ne sera jamais) méritait bien un topic dédié dans le forum...


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#2 27-09-2013 17:01:47

Buckaroo
Gotta Light ?

Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Je vous sens toujours miséreux des ST Abrams avec cette histoire d'univers alternatif "into darkness"..
Vous aviez toujours envie de faire un bout de chemin avec Rick Berman à la tête de la franchise, ça se comprend .. Et cela aurait put se faire en 2006, Rick Berman devellopait pour Paramount un ST 11 avant qu'un nouveau big boss n'arrive et refile le bébé malade à l'infâme JJ Abrams..

Star Trek : The Beginning n'aura pas dépassé le stade de son premier jet . Il est écrit par Eric Jendreson ( scénariste sur Band Of Brothers ), l'intrigue se déroulait 4 ans après les évenements de Terra Prime.ENT.4

Le héros est Tiberius Chase, un pilote hors pair de la  UESN (United Earth Stellar Navy) ., tout fraîchement diplomé de la  UESN academy. Les principaux personnages sont la plupart de frais diplomés ., Chase veut intégrer  la prestigieuse  Starfleet , mais tout  ses efforts resteront vains , à cause des stigmates que porte le nom de sa famille . La famille Chase est assimilée à  une faction xénophobique Terrienne proche de Terra prime. . Leur repaire se situerait dans les montagnes de   Muhlig-Hoffman en Antarctique . Cette faction souhaite que l'on mette fin à tout contact extra terrestres afin de conserver le génôme humain intact . A cause de son association avec ce groupe, Starfleet a du mal à faire confiance à Tibérus Chase , pas très sûr de son agenda exact.

Pendant ce temps, une flotte Romulienne massive se dirige vers la Terre, utilisant une trajectoire qui la dissimulait derrière la lune de la Terre. une force d'attaque préliminaire atteint la Terre dans divers lieux incluant  San Francisco, Los Angeles, Honolulu, New York, Hong Kong , Moscou, Londres, Caire, & Athenes. Les Romuliens demandent  la réddition de la Terre et de livrer toute la population Vulcainne pour extermination.. leur but est de "nettoyer" de la galaxie leur cousin Vulcain si logiques ( peu probable que les humains connaissent cette motivation, histoire de garder intact les canons ) .). Non préparé au défi de la Terre qui refuse leur demande, la première flotte Romulienne apelle des renforts, tandis qu'elle poursuit sa propre attaque . En gros, c'est la scène d'ouverture de l' Episode III .

Starfleet & l' UESN defendent la Terre, mais la bataille ne se déroule pas à leur avantage . Avec une seconde vague Romulienne qui doit arriver dans les deux semaines, Tibérus Chase échaffaude  un plan visant à amener la bataille dans l'espace Romulienne. . Son plan est de voler au coeur de l'empire Stellaire Romulien et de perturber leur capacités de guerre. Starfleet et ses supérieurs refusent de l'écouter. Quoi qu'il en soit, peu désireux de voir la Terre tomber entre les mains des Romuliens, Chase et quelque compagnons qui sont d'accord avec lui, trouvent le moyen de se procurer une bombe nucléaire chez les isolationnistes de l' Antarctique. Ils volent ensuite un petit vaisseau l'USS Spartan d'une station orbitale de Saturne. L'histoire se conclut avec le Spartan  faisant son chemin vers Romulus avec la dangeureuse missions d'amener la bataille à la porte des Romulans .
Eric Jendresen envisageait  une trilogie sur la guerre Earth / Romulus.

L'histoire impliquait aussi une relation amoureuse entre Chase et Penelope Gardner , la fille de l'amiral Gardner ( mentionné dans Enterprise )  . Elle est décrite comme une professeur d'école de l'Iowa ( la grand mère de Kirk ? ) . Chase lui envoie des "mots d'amour" alors qu'il est en tête de bataille. Pendant ce temps l' Amiral Gardner travaille à défendre la Terre.

D'autres personnage sont dans le script : le père de Chase Otto, Un lieutenant nommé " Jaxx" , un Enseigne Maori nommé "Ogg"  et un Vulcain ingénieur nommé Skal. Ce dernier est le créateur du premier moteur Warp 8 du NX Oméga.

Le seul  personnage de l'héritage à apparaître dans le script est Shran le commandeur Andorian joué par Jeffrey Combs. Il y a aussi  Skon le père de Sarek qui sert comme ambassadeur Vulcain sur Terre.
Jonathan Archer et le NX01 sont mentionné , mais jamais vu. Selon une ligne de dialogue, Archer et son équipage serait sur Risa lors de l'attaque. Le NX02 Columbia est vu deux fois dans le script, et souffre de sérieux dommages lors de l'attaque. Le MACO joue un rôle dans le script. Denobulans et Tellarites font partie des races familières que nous aurions put voir.

D'après le site AICN , la structure du film ressemble à celle des films sur la Seconde Guerre Mondiale ( ils en parlent comme d'un mélange de Starship Troopers et de Pearl Harbour ). L'histoire et son contexte sont beaucoup plus noir et militaire que le Star Trek "traditionnel" , plus proche de la série Deep Space Nine . Il s'agit bien evidemment d'un premier jet, on ne sait pas si le script aurait été le même à la fin ..
Pour plus de détails : AICN

Mais finalement qu'en pensez vous de ce "premier jet " du ST 11 par Rick Berman ?
Cela aurait il fait un bon film Star Trek dans le sens de l'héritage ? Aurait il réussit à regénérer ou empécher la chute de Star Trek ?

Comment trouvez vous le premier jet de Star Trek The Beginning

  1. Il aurait fait un excellent ST11 quoiqu'il en soit(voix 9 [52.94%])

    52.94%

  2. l'approche me laisse perplexe, mais il aurait put faire un excellent ST11(voix 3 [17.65%])

    17.65%

  3. Il aurait fait un bien mauvais ST11(voix 5 [29.41%])

    29.41%

Votes totaux: 17

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Dernière modification par Buckaroo (27-09-2013 17:10:54)


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#3 27-09-2013 17:32:13

mypreciousnico
Why ?

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Le pitch est un peu sommaire en l'état mais j'aurais tellement aimer voir un opus post-Enterprise. Une trilogie très bonne idée.
J'ai beau apprécier les Star Trek d'Abrams pour ce qu'ils sont, ce court pitch est 100 fois plus excitant smile

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#4 27-09-2013 17:43:35

scorpius
Nowhere Man

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Pareil que Nico, je trouve ça excitant et puis quitte à abandonner le concept de l'exploration, autant le faire dans une période historique qui s'y prête.
Cette guerre, c'était quand même un terrain de jeu bien plus intéressant que de voir la franchise se mordre la queue, à base d'ersatz insultant de Kirk & Spock .

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#5 27-09-2013 18:49:33

dl500
TOS Forever

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Je ne peux que rejoindre mes collègues sur ce point.

Je suis extrêmement frustré de l'arrêt d'ENT, et de sa fin abrupte. Même si les épisodes "terra prime" ne sont pas mes préférés et de loin, voir cette guerre romulienne qui amena la création de la fédération, ne pouvait être que bien meilleure qu'une énième histoire de vengeance...

En tous cas merci Buck de mettre cette histoire en avant.

Dis-moi, as-tu aussi celle de Starfleet Academy, qui devait elle aussi montrer la genèse de l'équipage de TOS... et c'était le 7ième film.  wink


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#6 27-09-2013 20:16:06

dvmy
Génie incompris qui se comprend

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Complètement nul et anti-trekien! Et pendant ce temps Archer est sur Risa... Heureusement que Berman n'écrira plus jamais aucun scénario... Par contre j'aurais bien voulu d' un st11 écrit par Coto.


On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)

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#7 27-09-2013 20:24:11

mbuna
I don't know you

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

A cette lecture,  pareil que dvmy  pour ce premier jet !  Mais bon, ce n'est qu'une impression sur un truc qui tient sur une page A4

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#8 27-09-2013 20:51:46

dvmy
Génie incompris qui se comprend

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

2006... un an après star wars 3. Berman en manque d'inspiration, comme depuis pas mal de temps.


On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)

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#9 27-09-2013 21:43:48

yrad
admin

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Enterprise révèle au contraire que Rick Berman et ses brillantes équipes scénaristiques (Brannon Braga en tête) étaient bourrés d'inspiration, tout en portant très haut l'esprit trekkien.

Pour mémoire, longtemps, très longtemps avant Buckaroo, j'ai commémoré sur le PSTF (et plus encore sur d'autres sites) Star Trek: The Beginning d'Erik Jendresen... ainsi que tous les autres projets avortés de Rick Berman pour la franchise ST !
Avoir évincé en 2006 le seul successeur légitime de Gene Roddenberry, cela représente un gâchis historique impardonnable, et finalement la disparition de l'ultime possibilité de poursuivre l'expansion de l'univers Star Trek d'une manière à la fois créative et trekkienne (quand bien même "geek" et "confidentielle" selon les standards de Star Wars).

La mythique Guerre romulienne de la timeline originelle (respectant à 100% le Canon) + à l'époque d'Archer mais sans lui (pour bien rappeler qu'il n'est pas le seul à avoir écrit la préhistoire trekkienne - "Archer sur Risa" étant d'une audace folle et d'une ironie jouissive) + scripté par le scénariste principal d'une des meilleures séries TV historiques (Band Of Brothers) + développé sous l'égide du dernier gardien de la franchise ST => franchement... peut-on rêver de plus grand kiff ? big_smile

Ma réponse à ce sondage coule évidemment de source. wink
D'autant plus que même sans pouvoir présumer du résultat final sur la base d'une ébauche de script, cela aurait forcément été un moindre mal par rapport au crachat et à la trahison que constitue par définition tout reboot/remake/recast.


Note : J'avais créé un fil sur ce "film au futur antérieur" dès 2009 ! Mais à l'époque, le sujet semblait n'intéresser personne...
Bon, il est vrai que désormais la première mouture du script a été rendue publique.
Bon, je fusionne les deux topics.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#10 27-09-2013 22:03:51

matou
modérateur

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Ben je vais être franc, je n'aime pas Band of Brother car cette série est dans le faux réalisme. L'esprit de l'époque n'est pas présent, il s'agit d'une série montrent l'idée que l'on se fait 60 ans plus tard de cet ère.
Et pour ce script, ce pitch je vais encore être franc, je préfère encore le reboot.

Une guerre d'extermination officiellement déclarée, jamais été entreprise que sur des fondements fascistes. Et aucun regime fasciste n'a pu se maintenir au pouvoir longtemps(du moins pas sans aide extérieure).
Les seules exterminations furent plutôt sur un mode de conquête coloniale.
Donc le ressort de la guerre est d'une connerie lamentable. Et on résume les Romulien à ça?

l'allégorie de Pearl Harbour passe encore, mais alors il faut bien la traiter. Que dans ce script la terre se fait plier sur le long terme. Et quand cela arrive c'est pas une action individuelle qui va renverser la vapeur.

Enfin, c'est quoi ces préjugés xénophobes chez le clan de Chase? Une position aussi tranchée et réactionnaire. Merci la subtilité et l'équilibre. Et starfleet qui a des préjugés. Merci l'évolution humaniste! Que l'on se méfie, que l'on espionne, soit attentif, oui, les services secrets sont la pour toi.
Merci JJ de nous avoir épargné ça!
Les idées sont moyennes, a retravailler d'urgence.

Hors ligne

#11 27-09-2013 23:04:18

yrad
admin

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

matou a écrit :

Ben je vais être franc, je n'aime pas Band of Brother car cette série est dans le faux réalisme. L'esprit de l'époque n'est pas présent, il s'agit d'une série montrent l'idée que l'on se fait 60 ans plus tard de cet ère.

Tu as raison. Mais toutes les séries "historiques" sont plus ou moins dans ce même cas. Car il s'agit toujours de reconstitutions depuis le futur, où la doxa d'une époque digère et réinterprète avec plus ou moins de bonheur son passé.
Mais les meilleurs essais se distinguent généralement par leur qualité d'écriture et un décalage mesuré par rapport à la réalité historique (ou du moins ce que l'on croit savoir d'elle). A l'exemple de la mini-série britannique I, Claudius (Moi Claude empereur) qui est un pur chef d'œuvre d'écriture et d'interprétation, et qui pourtant brosse un portrait délibérément idéalisé ou plus exactement fortement symbolique de l'empereur romain Claude.

matou a écrit :

Et pour ce script, ce pitch je vais encore être franc, je préfère encore le reboot.

Une guerre d'extermination officiellement déclarée, jamais été entreprise que sur des fondements fascistes. Et aucun regime fasciste n'a pu se maintenir au pouvoir longtemps(du moins pas sans aide extérieure).
Les seules exterminations furent plutôt sur un mode de conquête coloniale.
Donc le ressort de la guerre est d'une connerie lamentable. Et on résume les Romulien à ça?

l'allégorie de Pearl Harbour passe encore, mais alors il faut bien la traiter. Que dans ce script la terre se fait plier sur le long terme. Et quand cela arrive c'est pas une action individuelle qui va renverser la vapeur.

Mais nous ne connaissons de ce projet qu'un long pitch ! Ou plus exactement l'ébauche d'un scénario inachevé (121 pages) ! Il n'est pas possible de se baser sur un first draft pour juger de la cohérence contextuelle, et donc d'être aussi radical. Car il existe une infinité de variables, d'étapes, et d'aménagements possibles entre un premier jet et la façon dont elle sera portée à l'écran. En outre, le réalisme d'une narration résulte de la façon dont l'histoire et les dialogues sont écrits, dont les relations de cause à effet sont amenées, dont les problématiques sont résolues (ou non).
Mais en dépit de toutes ces incertitudes (qui devraient en théorie nous interdire toutes et tous de voter aux choix 1 et 3 de ce sondage mdr), le Star Trek XI de Rick Berman allait conceptuellement bien davantage dans la bonne direction que le reboot de Bad Robot. Parce que The Beginning continuait à développer le Prime Universe (le seul qui intéresse vraiment les trekkers), ne re-castait aucun personnage historique (évitant donc l'attraction-répulsion SM de l'icônisme/trahison), levait le voile sur une période culte de la mythologie trekkienne (construction universe-driven), et était développé par un vétéran de Star Trek ayant vraiment fait ses preuves dans la durée (pas de raison de douter de sa capacité à continuer à faire ce qu'il a si bien fait durant 18 ans et 85% du volume de la franchise).
Les trekkers qui - comme moi - ont aimé sans réserve Star Trek jusqu'en 2005... ne peuvent pas ne pas faire a priori confiance à Rick Berman. Simple question de cohérence (avant même d'être de la reconnaissance).

Quant aux "actions individuelles"... ne nous leurrons pas ! Le postulat héroïque (≠ philosophique) dans Star Trek - et plus généralement dans l'imaginaire audiovisuel (séries, films...) - consiste à exalter d'une façon ou d'une autre les mérites individuels. Combien de fois Archer, Kirk (le vrai), Picard, Sisko et les autres capitaines de Starfleet ont sauvé la Terre (ou d'autres planètes) ? Bien entendu, il s'agissait en réalité généralement d'actions collectives à divers niveaux (les équipages, les cercles de solidarité, les chaînes de commandement...), mais ce sont tout de même les "leaders" dont l'Histoire retient le nom... et que les œuvres audiovisuelles (dont ST) valorisent en terme d'impulsion ou de gestion. Et dans la mécanique causale, c'est bien souvent un détail - comme l'initiative ou l'intuition d'une seule personne à un moment clé - qui peut faire toute la différence entre une catastrophe... et une catastrophe moindre.
A priori, il n'y a pas de raison de supposer que le cas de Chase allait conceptuellement se démarquer de celui de Kirk lorsqu'il prend l'initiative de revenir au 20ème siècle (sans aucun ordre et en violant les directives temporelles) pour kidnapper un couple de baleines (ST IV TVH), ou encore lorsque Picard prend seul les armes (avant d'être suivi par d'autres) pour défendre les droits des Bakus (ST Insurrection).

matou a écrit :

Enfin, c'est quoi ces préjugés xénophobes chez le clan de Chase? Une position aussi tranchée et réactionnaire. Merci la subtilité et l'équilibre. Et starfleet qui a des préjugés. Merci l'évolution humaniste! Que l'on se méfie, que l'on espionne, soit attentif, oui, les services secrets sont la pour toi.

Mais euh... Star Trek: The Beginning devait être un prequel au même titre que ST Enterprise (car s'inscrivant dans sa continuité directe). Il s'agissait alors d'une humanité et d'une géopolitique qui n'étaient pas encore trekkiennes. Car la vocation même d'un prequel de ST, c'est d'explorer la société d'avant l'utopie, et révéler ce qui a causalement rendu possible ladite utopie.
Et il n'y a pas en soi de moralité dans les relations de cause à effet (qui sont juste des lois logiques). Ce sont donc parfois les pires horreurs qui engendrent indirectement les plus grands progrès, comme l'a établi par exemple le film ST First Contact (où la promesse trekkienne est finalement née des ruines de la WWW3 - la plus criminelle des guerres mondiales de la chronologie).
Du coup, l'audace d'un bon prequel consiste à figurer l'évolution (progressive ou brutale) de la société et des individus. Et plus l'on vient de loin ou l'on part de bas... et plus la progression est intéressante voire édifiante à suivre. Archer - le héros en titre de ST ENT - était lui aussi au départ un xénophobe envers les Vulcains... et pourtant son parcours "initiatique" l'a métamorphosé au point de devenir l'hôte télépathique du père fondateur de la philosophie vulcaine !
Les mouvements xénophobes auxquels était supposée appartenir la famille de Chase (on ne choisit pas sa famille hein !) ont été mis en scène dans la dernière saison de la série Enterprise par responsabilité élémentaire envers les intrigues des trois premières. Car il aurait été bien irréaliste et inconséquent sociologiquement que l'humanité (a fortiori non trekkienne) n'ait pas été affligée de vastes réactions de peur et/ou de haine suite à l'extermination gratuite de sept millions de Terriens (cf. notre propre histoire IRL qui est jonchée de dynamiques d'actions-réactions de ce genre).
Visiblement, ST The Beginning se contentait juste d'assumer fidèlement le contexte établi par ST ENT - encore une fois une période foncièrement pré-trekkienne. Même si Archer et son équipage se sont "métamorphosés" en quatre ans, les milliards de Terriens ne pouvaient quant à eux changer autant durant une si courte période (faute d'avoir vécu eux-mêmes les expériences de l'équipage du NX-01).

matou a écrit :

Merci JJ de nous avoir épargné ça!

Tu veux rire ?!! eek
JJ ne nous a rien épargné, il a même fait philosophiquement le pire de tout !

Pour mémoire, le micro-univers rebooté de JJ, ce n'est pas juste la traditionnelle mise en vedette (trekkienne ou pas) de quelques héros au sein de structures à la fois réalistes et utopiques, c'est en fait un complet renversement épistémologique : à savoir la gravitation d'un univers entier (et donc de ses structures) autour de la destinée et la gloriole de quelques (super-)héros.
Et plus grave si cela est possible, la société du reboot est une dystopie hypocrite, un fascisme orwellien qui ne dit pas son nom... carrément à l'époque de ST TOS... donc sans même avoir "l'excuse" de prendre place dans une période pré-trekkienne.

ST ENT (et donc probablement ST The Beginning) mettait (aurait mis) en scène un monde délibérément non utopique dont l'utopie trekkienne allait progressivement (et/ou paradoxalement) naître.
Tandis que le reboot a mis en scène une fausse utopie, trekkienne seulement d'apparence, et cela sans forcément en avoir conscience. Et là, je ne fais même pas référence à la fausse Section 31 belliqueuse (puisqu'intentionnel chez JJ), mais carrément à la période qui précède le génocide des Vulcains, i.e. carrément depuis le début de ST 2009.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#12 28-09-2013 13:11:19

matou
modérateur

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

yrad a écrit :
matou a écrit :

Ben je vais être franc, je n'aime pas Band of Brother car cette série est dans le faux réalisme. L'esprit de l'époque n'est pas présent, il s'agit d'une série montrent l'idée que l'on se fait 60 ans plus tard de cet ère.

Tu as raison. Mais toutes les séries "historiques" sont plus ou moins dans ce même cas. Car il s'agit toujours de reconstitutions depuis le futur, où la doxa d'une époque digère et réinterprète avec plus ou moins de bonheur son passé.

Bien sûr. Seulement cet événement dans le passé mondial et le passé États-unien est important. Et les choix pris, qui ont une forte portée politique, qui ne sont pas forcément celui du scénariste; me semble pas partir d'un bon pied pour parler de l'univers Trek.

yrad a écrit :
matou a écrit :

Et pour ce script, ce pitch je vais encore être franc, je préfère encore le reboot.

Mais nous ne connaissons de ce projet qu'un long pitch ! Ou plus exactement l'ébauche d'un scénario inachevé (121 pages) ! Il n'est pas possible de se baser sur un first draft pour juger de la cohérence contextuelle, et donc d'être aussi radical.

Hélas il porte en lui tout pour que l'on puisse l'être, je détaillerai plus bas.

yrad a écrit :

le Star Trek XI de Rick Berman allait conceptuellement bien davantage dans la bonne direction que le reboot de Bad Robot. Parce que The Beginning continuait à développer le Prime Universe (le seul qui intéresse vraiment les trekkers), ne re-castait aucun personnage historique (évitant donc l'attraction-répulsion SM de l'icônisme/trahison), levait le voile sur une période culte de la mythologie trekkienne (construction universe-driven), et était développé par un vétéran de Star Trek ayant vraiment fait ses preuves dans la durée (pas de raison de douter de sa capacité à continuer à faire ce qu'il a si bien fait durant 18 ans et 85% du volume de la franchise).
Les trekkers qui - comme moi - ont aimé sans réserve Star Trek jusqu'en 2005... ne peuvent pas ne pas faire a priori confiance à Rick Berman. Simple question de cohérence (avant même d'être de la reconnaissance).

Attention, ma provocation sur le rebbot ne veut pas dire que c'est un acte de confiance envers JJ et de défiance envers Berman. Je fais confiance à Berman pour tenter de toujours sauvegarder l'esprit Trek. Et il l'a prouvé mainte-fois. Sauf que cette fois ci il s'attaque à du gros. Et je ne sais pas s'il a les références politiques, culturelles pour y faire face. Ma théorie est que Berman est très bon pour illustrer l'utopie Trekkienne une fois qu'elle a été fondée. Mais il ne vois pas les fondements idéologiques qui ont œuvré à sa création. Ce qui est normal. Gene R avait connu la guerre, avait vu la misère. Sa réaction fut d'imaginer une utopie qui y mettrait fin. Berman a repris le flambeau de la pensée d'un autre.

yrad a écrit :

Quant aux "actions individuelles"... ne nous leurrons pas ! Le postulat héroïque (≠ philosophique) dans Star Trek - et plus généralement dans l'imaginaire audiovisuel (séries, films...) - consiste à exalter d'une façon ou d'une autre les mérites individuels. Combien de fois Archer, Kirk (le vrai), Picard, Sisko et les autres capitaines de Starfleet ont sauvé la Terre (ou d'autres planètes) ? Bien entendu, il s'agissait en réalité généralement d'actions collectives à divers niveaux (les équipages, les cercles de solidarité, les chaînes de commandement...), mais ce sont tout de même les "leaders" dont l'Histoire retient le nom... et que les œuvres audiovisuelles (dont ST) valorisent en terme d'impulsion ou de gestion. Et dans la mécanique causale, c'est bien souvent un détail - comme l'initiative ou l'intuition d'une seule personne à un moment clé - qui peut faire toute la différence entre une catastrophe... et une catastrophe moindre.

Une action individuelle permet de gagner une bataille, pas une guerre. C'est avant tout l'Histoire, donc une dynamique collective qui fait les être humain. L'inverse est bien plus limité.
Or dans ce pitch on voit justement tout le contraire. C'est un élément propre à saper la portée du récit. Cela ne veut pas dire que l'action héroïque du personage principal et de ses alliés n'a pas d'importance. Il faut simplement qu'il ait un enjeu cohérent.

yrad a écrit :
matou a écrit :

Enfin, c'est quoi ces préjugés xénophobes chez le clan de Chase? Une position aussi tranchée et réactionnaire. Merci la subtilité et l'équilibre. Et starfleet qui a des préjugés. Merci l'évolution humaniste! Que l'on se méfie, que l'on espionne, soit attentif, oui, les services secrets sont la pour toi.

Mais euh... Star Trek: The Beginning devait être un prequel au même titre que ST Enterprise (car s'inscrivant dans sa continuité directe). Il s'agissait alors d'une humanité et d'une géopolitique qui n'étaient pas encore trekkiennes. (...)Du coup, l'audace d'un bon prequel consiste à figurer l'évolution (progressive ou brutale) de la société et des individus. Et plus l'on vient de loin ou l'on part de bas... et plus la progression est intéressante voire édifiante à suivre. (...) Les mouvements xénophobes auxquels était supposée appartenir la famille de Chase (on ne choisit pas sa famille hein !) ont été mis en scène dans la dernière saison de la série Enterprise par responsabilité élémentaire envers les intrigues des trois premières. Car il aurait été bien irréaliste et inconséquent sociologiquement que l'humanité (a fortiori non trekkienne) n'ait pas été affligée de vastes réactions de peur et/ou de haine suite à l'extermination gratuite de sept millions de Terriens (cf. notre propre histoire IRL qui est jonchée de dynamiques d'actions-réactions de ce genre).

Je comprends bien la filiation et sur la non unité de l'humanité tu as raison. Cependant si l'on veut montrer cette humanité en train de s'élever ils font manier ces divisions avec nuances et surtout avoir des éléments montrant qu'il s'agit avant tout d'un affrontement idéologique et que des personnages incarnent ces idéologies. Les incarnent dans leurs actes.

yrad a écrit :
matou a écrit :

Merci JJ de nous avoir épargné ça!

Tu veux rire ?!! eek
JJ ne nous a rien épargné, il a même fait philosophiquement le pire de tout !

Rire non, mais provoquer un peu wink.

yrad a écrit :

ST ENT (et donc probablement ST The Beginning) mettait (aurait mis) en scène un monde délibérément non utopique dont l'utopie trekkienne allait progressivement (et/ou paradoxalement) naître.

Je ne connais pas assez bien l'univers de ENT. Mais si l'on voulait mettre justement les guerres romuliennes comme étant un élément fondateur de l'utopie Trekienne, voici des éléments à prendre en compte.
C'est à partir de ces éléments que l'on construit la dramaturgie.
Le premier point, le plus important c'est les raisons de la guerre. "La guerre c'est la continuation de la politique par d'autres moyens". Quels sont les motivations politiques des Romuliens? De n'y avoir mis que l'extermination comme but politique, regardez ce que cela fait des Romuliens. Une race de Néro! Dans l'histoire récente, encore une fois on ne voit rien de tel comme motivation politique affichée. On a eu des politiques d'extermination d'un groupe non constitué en force politique et doté d'un armement militaire équivalente.
Là je fais un prcès d'intention au scénariste, celui de reprendre très mal la thématique du 11 septembre, en n'en comprenant pas les ressorts (il s'agit d'une guerre asymétrique et non d'une lutte entre états).
Donc il faut refonder cela.
Et si les Romulien proposait plutôt aux humain de les aider à franchir certains seuils technologique à condition qu'ils coupent leur relation militaire avec les Vulcain. Les romuliens proposerait donc à l'humanité aussi un autre projet de société, calqué sur le leur, c'est à dire de quoi maintenir la division en caste, ici en classe, de l'humanité.
Dit autrement, ils permettrait à l'élite de conserver ses privilèges. Qu'une terre peut être unifiée, cela ne veut pas dire pour autant que l'on a une terre sans inégalité, sans domination d'un groupe sur un autre.
Donc l'humanité est devant deux choix de société. Là on a un enjeux vers la création de l'utopie. Car choisir les Vulcains c'est choisir la société de TOS, TNG etc.
Et les Romuliens, devant le choix humain, décident de déclarer la guerre à la terre, pour bien montrer aux autres nations ce qui se passe quand on refuse de rejoindre leur giron.
Le héros principal peut donc, au début, être plutot enclin à choisir la voie Romulienne, et par la suite, par les rencontres, devant les manigances romuliennes(manipulation, complot, assassinat etc) , choisir définitivement le camp des vulcains.Que si Archer a fait son évolution vers ce choix, qu'en est il de toute l'humanité et surtout de l'élite ou ancienne élite?
Il reste maintenant à articuler cela avec les événements vus dans ENT: "Babel One", "United", "The Aenar"  et (ENT: "The Forge", "Awakening", "Kir'Shara".
C'est la partie la plus dure mais pas impossible.
Fin de l'acte 1
Il suffit maintenant d'écrire les péripéties (chasse à l'homme, obtention de renseignement, bataille spatiale) du scénario.
Le second film montrant la guerre et la défaite humaine.

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#13 28-09-2013 13:45:06

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Mon avis sur Star Trek The Beginning .
Cela aurait été un mauvais film Star Trek en 2006.. La guerre Earth/Romulus" c'est une fois encore reculer pour mieux sauter.. Vers La Série Originale ( et l'inévitable reboot ).
Star Trek Nemesis  était un remake de TWOK , Enterprise une émulation de La Série Originale.. Même Ricky sentait ou voulait aller la franchise.
Aurions nous  mieux accepter ce reboot sous sa houlette ? .. Je ne sais pas.. Moi personnelllement pas, il a tellement été  critique envers TOS dans le passé qu'il n'était plus crédible à mes yeux.. Il était aussi en bout de course.. Ce n'est pas un film Star Trek qu'il proposait , mais la suite d' Enterprise ( celle d'une série qui ne cartonnait pas ). Le script me paraït ambitieux, je doute que Paramount lui aurait confier 150 millions de $ suite au bide de Nemesis.. Yrad dans un sens  a peut être raison , Rick Berman a fait preuve d'audace : Proposer une telle approche guerrière de Star Trek , c' était quasi suicidaire ! lol

Aussi paradoxale que cela puisse  être , je trouve pourtant l'intrigue dévellopé par Eric Jendreson plutôt bonne.. Assez proche de l'idée que je me faisais de la guerre "Earth Romulus"  : Une sale affaire sanglante inspiré par La Seconde Guerre Mondiale .. C'est peut être pour cela que je suis encore tiraillé sur le sujet : J'ai envie de voir la Guerre Earth Romulus, comme je n'ai pas envie de la voir finalement. Scorpius a raison, Star Trek c'est de l'exploration.. Je suis pourtant un Niners , mais DS9 n'aurait jamais été une vraie série Trek si elle avait commencé par la Guerre du Dominion , qui déjà en soit était une parabole de la guerre du Pacifique .

On enlève toute les références à Enterprise, et je me dis que le script d'Eric Jenderson ferait une excellente mini série Trek " historique" à la Band Of Brothers. J'aime beaucoup l'idée de la faction xénophobique , Rome ne s'est pas faites en un jour après tout & je suis pas très fan de la vision gourou de Roddenberry : tout le monde il est beau , tout le monde , il y est gentil .. J'aime le personnage de Tibérus Chase .. Une tête brûlée à la Kirk , la droiture de Picard nous a trop éloigné de l'idée que les capitaines de Starfleet était des "gamblers" , pas des gens qui se la joue " sécurité" .. J'aime aussi l'idée des correspondances avec sa bien-aimée, cela aurait donnait à cette idée un petit côté Terence Malik .

Pas mal aussi l'idée d'utiliser des armes nucléaires, c'est dans le texte ( Balance of Terror.TOS.1 ) .. Un peu trop fort d'appeler un vaisseau Starfleet , USS Spartan.. Et je ne crois pas que la flotte Romulus  devrait frapper autant de villes sur Terre, et que derrière on fasse la paix par message radio sans demander des comptes.. Par contre l'idée que la Terre soit assiégé est intéressante..

mbuna a écrit :

A cette lecture,  pareil que dvmy  pour ce premier jet !  Mais bon, ce n'est qu'une impression sur un truc qui tient sur une page A4

Non non , c'était bien un premier scénario  structuré avec des dialogues.. On ne sera jamais ce qu'aurait donner les réécritures ( stade obligatoire ).. Par exemple celui de Star Trek First Contact , à l'origine l' Enterprise E remontait le temps jusqu'à l' époque de la Rennaissance ou Data faisait la connaissance de De Vinci ( une idée recyclée dans Voyager ).

Si le processus d'écriture avait suivit son cours.. Personnellement j'aurai déjà demandé à ce qu'il y ait une vraie fin . En état, le film se finissait là ou la vraie mission de Chase commençait : Frustrant .


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#14 28-09-2013 17:04:35

IMZADI
Memory Alpha

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

J'aurais tendance à m mettre dans le sillon de dvmy, Mbuna et Scorpius.
Ce film ne présente qu'individualisme, héroïsme à la 2.0.
Chase c'est quoi ? Le fils caché d'un faux rebel aigri par la réputation de sa famille qui veut s'en racheter une par le biais d'un patriotisme terrien.

On parle en anglais des guerreS romulienneS, j'y vois donc des escarmouches, des attaques sporadiques. J'y vois une starfleet toujours dans l'autodéfense afin de montrer la genèse d'humanité pacifiée et pacifiante.

Je ne crois pas que qu'une guerre interstellaire se gagne grâce à un seul lascar. (je sais c'est abstrait et reléve de l'imagination.)
Les guerres ont duré 4 ans pourquoi ne pas présenter une tétralogie de téléfilms ? Au départ j'ai toujours imaginé ça pour le(s) NX. Maintenant à votre lecture mon fantasme évolue.

3 équipages différents.

- année 1: le NX Enterprise ouvrirait le bal d'une bataille. Ouvrant une hostilité officielle.
- année 2: suis bon joueur: le 2 montrerait Chase pour avoir une approche civile - résistance. Pendant ce temps le NX aurait d'autres escarmouches moins violentes relevant de la stratégie. Pas forcément vues. Mais on saurait ce qu'il fait dans son coin.
- année 3: approche diplomatique (Skon entre autres) avec l'idée de Matou sur la tentative des Romuliens de nous aliener avec les Vulcains. (Matou que faisais-tu en 2006? J'aime beaucoup). Le NX toujours en arrière plan.
- année 4: l'accumulation des actes militaires et civiles passés déclencheraient l'ultime bataille genre Wolf 359. Mais ce téléfilm montrerait tout le monde façon Babylon 5: the beginning. La Terre-Unie et certains alliés apporteraient la victoire finale et l'isolation des Romuliens.

On pourrait donc avoir aventure, exploration, diplomatie, affrontement...

Dernière modification par IMZADI (28-09-2013 22:56:45)


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#15 28-09-2013 18:32:23

scorpius
Nowhere Man

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

dl500 a écrit :

Dis-moi, as-tu aussi celle de Starfleet Academy, qui devait elle aussi montrer la genèse de l'équipage de TOS... et c'était le 7ième film.  wink

Le film aurait débuter sur le Dr Leonard McCoy qui s'adresse à un groupe de cadets de Starfleet fraichement diplomés. Il est alors questionner sur les fameux, James T. Kirk & Spock. "Comment étaient-ils ?" demande l'un des cadets. "étaient-ils amis ?" s'interroge un autre. A leur plus grande surprise, McCoy balaie cette idée. "Je n'ai jamais rencontrer 2 personnes aussi peu susceptibes de devenir amis que ces deux là, de toute ma vie" répond McCoy. Kirk & Spock étaient aussi différent l'un de l'autre que le jour ou la nuit ou que "Vulcain et l'Iowa".

A partir de là, l'histoire devient un flash-back débutant dans l'Iowa ou un jeune Jim Kirk est pris à parti par son frère George Samuel pour sa conduite irresponsable d'un tracteur futuriste. Jim semble exaspéré de devoir rester sur le plancher des vaches dans sa petite ferme, en attente de devenir l'une des centaines nouvelles recrues de Starfleet Academy. Au même moment sur Vulcain un individu du nom  de Shardik tente de dissuader un jeune Spock de rejoindre la Starfleet Academy. En effet il serait le premier et unique étudiant avec du sang Vulcain.

Arrivé à San Francisco, Kirk fait la connaissance d'un jeune femme, Cassandra Hightower en acceptant de monter sur sa "speeder bike", elle deviendra son amoureuse. A Starfleet Academy il se confronte à un autre cadet du nom de Kalibar. Rencontre son nouveau camarade de chambre (qu'il surnomme immédiatement "Bones") mais aussi un jeune officier ingénieur, Montgomery Scott, qui a travailler sur un nouveau projet de distortion avec le père de Jim, un pilote du nom de George, disparu lors du test du moteur à distortion alimenté au dilithium d'un vaisseau expérimental : le "Bonaventura".

Alors que les cadets s'installent et que Kirk & Cassandra deviennent de plus en plus proche, il apparait clairement que cette histoire prend place avant la naissance de l'utopie trekkienne. L'esclavage alimente encore de nombreuses économies, y compris celle du monde de Kalibar, dont il est l'héritier. Le racisme est encore très présent dans l'univers, telle cette scène qui voit Spock être tabasser par Kalibar et ses potes (Spock sera secouru par Kirk). Kalibar est renvoyé suite à son agression sur le Vulcain, cela juste au moment ou il apprend que son père a été tuer lors d'un coup d'état, un meurtre probablement lié à la signature d'un traité contre l'esclavage rédigé par Koradis, ambassadeur de la planète natale de Kalibar.

Mais Kirk & Spock ont leurs propres problèmes, tous deux sont confinés dans leurs quartiers pour tricherie (Spock a aider Kirk à passer son examen en mécanique quantique grace à une fusion mentale) tandis que McCoy & Cassandra obtiennent leurs premiers postes à bord d'un vieux vaisseau, décrit dans le scénario comme "un vieux cheval de guerre usé" son design n'est peut être pas familier mais son nom est : USS Enterprise. Mais avant de pouvoir achevé leur mission - ramener l'ambassadeur Kodaris sur son monde - Kalibar attaque, mettant l'Enterprise hors service, menacant de détruire le vaisseau si Kolaris ne lui est pas livré. Ayant eu connaissance des plans de Kalibar, Kirk, Spock & Scotty volent le prototype du vaisseau à distortion : le Bonaventura II, entreposé dans le musée de Starfleet. Arrivant trop tard - l'Enterprise est gravement endommagé, son capitaine mort et l'équipage mourant.

Se téléportant à bord de l'Enterprise, Kirk, Spock, Scotty et McCoy, se jettent dans l'action chacun assumant un rôle faisant écho au futur. Ayant restaurer la distortion de l'Enterprise, ils s'attaquent au vaisseau de Kalibar.

Kalibar vaincu, l'Enterprise sauvé, l'équipage, y compris Christine Chapel, se sépara pour mieux se réunir par la suite.

Le film retourne au présent, ou McCoy finit son histoire. Son communicateur sonne et Scotty lui dit de se tenir prêt pour une téléportation sur l'Enterprise. Alors McCoy s'excuse auprès des cadets et lancant un dernier regard aux alentours, il dit "beam me up, Scotty".

                                                                                                                                               Fin

Côté casting, Bennett voulait Ethan Hawke en Kirk et John Cusack en Spock.

Ca avait l'air nul à chier sinon...

Dernière modification par scorpius (28-09-2013 19:01:05)

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#16 28-09-2013 19:13:05

dl500
TOS Forever

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Ouais, le scénar ressemble à ST2009. Totalement incohérent et pas du tout dans la ligne future des personnages.

Comment des personnages aux âges si différents peuvent être en même temps à l'académie? C'est ma question, et elle s'applique aussi à ST2009...

Je reste convaincu qu'il y avait matière. Curieux de la part de Bennett d'avoir une histoire aussi mauvaise.

Concernant l'Enterprise, rien compris. Un vieux vaisseau? Le capitaine April?

En sachant l'âge de Kirk et les 2 missions antérieures passées par Spock avec Pike, ça ne tient pas. Et avec Mc Coy non plus.

Mais merci!!!
Je n'avais pas cette version de l'histoire en tête.

Moi c'était un tête à tête entre Kirk et Spock (Shatner et Nimoy) qui revenaient sur leur rencontre en flash back et la constitution de leur équipage. (mais encore là, faut intégrer Mc Coy qui n'est pas présent au départ).


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#17 28-09-2013 19:29:51

scorpius
Nowhere Man

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

dl500 a écrit :

Mais merci!!!
Je n'avais pas cette version de l'histoire en tête.

Moi c'était un tête à tête entre Kirk et Spock (Shatner et Nimoy) qui revenaient sur leur rencontre en flash back et la constitution de leur équipage. (mais encore là, faut intégrer Mc Coy qui n'est pas présent au départ).

D'après ce que j'ai compris, la version dont tu parles fut développée après la mort de DeForrest Kelley. Mais en gros, l'histoire racontée en flash back n'était pas modifiée.

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#18 28-09-2013 19:38:34

matou
modérateur

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Je suis bien d'accord avec vous c'est assez nul comme histoire. L'univers est trop petit. Tout le monde se connais déjà!

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#19 28-09-2013 19:41:32

dl500
TOS Forever

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

scorpius a écrit :
dl500 a écrit :

Mais merci!!!
Je n'avais pas cette version de l'histoire en tête.

Moi c'était un tête à tête entre Kirk et Spock (Shatner et Nimoy) qui revenaient sur leur rencontre en flash back et la constitution de leur équipage. (mais encore là, faut intégrer Mc Coy qui n'est pas présent au départ).

D'après ce que j'ai compris, la version dont tu parles fut développée après la mort de DeForrest Kelley. Mais en gros, l'histoire racontée en flash back n'était pas modifiée.


Non, c'est elle qui a fait partir Bennett. Elle était en fait à la place de ST6.


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#20 28-09-2013 23:42:55

IMZADI
Memory Alpha

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

dl500 a écrit :

Comment des personnages aux âges si différents peuvent être en même temps à l'académie? C'est ma question, et elle s'applique aussi à ST2009...

là par contre, il n'y a pas de limite d'âge pour s'engager dans Starfleet

Lieutenant-commander
150px-Female_medical_officer%2C_2364.jpg

Lieutenant-Commander sarah McDougal
180px-Sarah_MacDougal.jpg

Enseigne Torigan
Torigan.jpg

Enseigne Alans
180px-Alans.jpg

et il me semble que l'on peut voir un officier médical ou des sciences super âgé, genre 60 ans passé, mais je ne me souviens plus quel(s) épisode(s)


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#21 29-09-2013 14:27:23

KIRK
R.I.P Star Trek

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Il faut surtout prendre en considération à 2 facteurs importants :

¤ Au 24 ème siècle , 60 ans c' est jeune smile
¤ L' évolution des mentalités terriennes { abandon de la société de consommation , vision commune de la société vers la connaissance, abandon des vieux principes corrompus du passé... } font que l' âge n' est plus un critère discriminant.

Dernière modification par KIRK (29-09-2013 14:28:09)

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#22 29-09-2013 14:59:14

IMZADI
Memory Alpha

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

Oui et puis vivre dans cette belle federation. Les voyages interstellaires. Pour les ado qui vivent sur une planète, ils ont de nombreux autres possibilités pour découvrir d'autres mondes d'autres civilisations que de s'engager dans starfleet. La famille Hansen est un merveilleux exemple de découvrir l'univers par soi-même.

Donc s'engager sur le tard dans starfleet n'a rien d'étonnant. Montgomery scott est aussi un bon exemple. A servi sur une 10 aine de vaisseaux avant l'USS Enterprise. S'engager dans starfleet a sûrement été pour lui l'envie d'accéder aux dernières technologies.

Maintenant que ce soit canon comme les 2.0 ou les romans non-canon c'est vrai que c'est abusé de les voir tous se connaître ou s'être rencontrés avant d'être sur l'USS Enterprise

sinon ce faux STXI. C'est quoi cette connerie du NX en shore leave sur Risa. Je trouve ça aussi mauvais que de ne jamais apercevoir le l'USS Enterprise-E dans les guerres du Dominion.

Dernière modification par IMZADI (29-09-2013 15:03:20)


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#23 29-09-2013 15:19:48

mypreciousnico
Why ?

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

IMZADI a écrit :

sinon ce faux STXI. C'est quoi cette connerie du NX en shore leave sur Risa. Je trouve ça aussi mauvais que de ne jamais apercevoir le l'USS Enterprise-E dans les guerres du Dominion.

Pourtant quand on regarde Band Of Brothers (citée plus haut) la Easy Company décrite dans la série n’est pas présente dans tous les affrontements, dans toutes les batailles, dans toutes les escarmouches partout en Europe. La flotte Terrienne ne se résume pas uniquement au NX-O1, à fortiori après la fin de ENT.
Certes, j'avoue que le fait que NX soit sur Risa est assez étrange, mais pas le fait qu'on ne le vois pas dans la bataille.

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#24 29-09-2013 15:59:49

KIRK
R.I.P Star Trek

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

imzadi a écrit :

Oui et puis vivre dans cette belle fédération. Les voyages interstellaires. Pour les ado qui vivent sur une planète, ils ont de nombreux autres possibilités pour découvrir d'autres mondes d'autres civilisations que de s'engager dans starfleet. La famille Hansen est un merveilleux exemple de découvrir l'univers par soi-même.

Une société peut s' améliorer mais elle ne deviendra jamais parfaite { heureusement ou pas ? c' est là tout un débat à lui seul }. J' ai toujours regretté qu'une série n'ai jamais été créée pour parler de la société terrienne au 24 ème siècle à l'instar de Caprica pour BSG2003 qui nous montre comment vivaient les 12 colonies avec en toile de fond la création des cylons et le comment du pourquoi de leur rébellion. 

De plus, j' ai toujours dis que la Terre du 24ème siècle était affreusement stéréotypée et surtout terne ! alors bien sur elle y a énormément gagnée en terme évolutif et en pacification des mœurs mais la contrepartie est qu'elle semble avoir un peu perdue de son identité d'antan au profit d' une société globalisée et dirigée par une entité unique. Cela m' a toujours posé problème et notamment dans DS9 quand Starfleet a tentée un coup d' État en appliquant la loi martiale sur la planète entière en prétextant une infiltration d'agents du Dominion dans les instances dirigeantes : Dormez tranquille bonne gens tout cela est pour votre bien... ; la résistance du père de Sisko a toujours été louable à mes yeux. Toute résistance ne doit jamais être futile smile car le Diable nous apparais souvent sous ses meilleurs atours et l'enfer est pavé de bonnes intentions...

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#25 29-09-2013 16:30:27

scorpius
Nowhere Man

Re : Star Trek: The Beginning , le ST 11 que vous ne verrez jamais.

mypreciousnico a écrit :

Certes, j'avoue que le fait que NX soit sur Risa est assez étrange, mais pas le fait qu'on ne le vois pas dans la bataille.

Sont pas cons les Romuliens, ils ont attaquer quand Archer était en vacance, c'est d'une logique toute vulcaine pour le coup mdr

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