Vous n'êtes pas identifié(e).
J'aimerais bien un AVP 3, avec des spaces-marines comme dans les jeux videos. Ouais ça serait pas mal...
(La franchise Predator en aurait bien besoin...Cela dit celle d'Alien aussi )
Sinon j'ai vu une interview de Ridley, ou il nous dis qu'en gros la raison pour laquelle les Space Jockey veulent nous détruire, c'est qu'en fait Jesus était
l'un d'entre eux (là on me voit pas mais en fait je vomis)
Dernière modification par scorpius (06-06-2012 13:46:21)
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J'aimerais bien un AVP 3, avec des spaces-marines comme dans les jeux videos. Ouais ça serait pas mal...
(La franchise Predator en aurait bien besoin...Cela dit celle d'Alien aussi )
Ouais ça serait vraiment chouette.
Puis un peu plus de flippe et de tensions aussi, comme le jeu...
Sinon j'ai vu une interview de Ridley, ou il nous dis qu'en gros la raison pour laquelle les Space Jockey veulent nous détruire, c'est qu'en fait Jesus était
l'un d'entre eux (là on me voit pas mais en fait je vomis)
Ah ouais ?
C'est vrai que c'est assez nul
T'aurais le lien de cette interview ?
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Ah ouais ?
C'est vrai que c'est assez nulT'aurais le lien de cette interview ?
Alors, j'ai pas le lien (le mec sur le forum l'a pas mis) mais je te mets la citation tiré de l'interview :
But if you look at it as an "our children are misebehaving down there" scenario, there are moments where it looks like we've gone out of control,
running around with armor ans skrits, witch of course woulb be the Roman Empire. And they were given a long run. A thousand years before their
disintegration actually starded to happens and you can say, " lets send down one more of our emissaries to see if he can stop it"
Guess what ? They crucified him...
Dernière modification par scorpius (06-06-2012 14:18:20)
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Ok merci
Humm...effectivement c'est vraiment pas top le délire. Plus j'y réfléchis et plus je me dit que c'est dommage d'avoir fait un truc sur le Space Jockey.
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La source : http://alienseries.blogspot.fr/
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Merci pour le lien
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Vu!
Alors, sans être aussi dur que vous, car finalement le spectacle visuel est quand même superbe, il est clair que le scénario est très faible.
Tout y est bancal: La scène d'intro remet donc en question le Darwinisme: ok on peut prendre ce postulat pour commencer: sauf que le film démarre 40 000 ans avant notre ère et occulte, la techtonique des plaques et toutes les espèces apparues sur Terre avant (et les dinosaures???).
Je ne vais pas repeter ce que vous avez écrit alors je ne vais que souligner certains passages.
Effectivement les 2 nigauds qui veulent rentrer au vaisseau et se perdent c'est du n'importe quoi, surtout que c'est l'un des deux qui a fait la cartographie du lieu et c'est juste un peu son metier. Le vers de la matière noire: c'est quoi? il sert à quoi? on en sait rien!
Pourquoi il devient méchant non plus!
Le poulpe: prototype du facehugger: rien ne m'a choqué pour l'opération. En revanche, arriver à courrir et sauter juste après une éventration sur 30 cm: même an 2093: balaise!
Les spaces jockeys: ok, la matière noire et les Aliens sont donc une arme de destruction massive. Mais là tout le mythe et le début d'Alien1 en prend un coup.
La fin: La scène finale du proto Alien ne sert à rien! Et donc adulte directement c'est balaise aussi!
Donc bien déçu, mais prévenu.
Reste Charlize Théron, j'ai aimé son personnage froid, les sfx et la façon de filmer qui nous permet de bien tout voir dans les scènes d'actions.
Pas un grand film, et surtout quel dommage pour la franhise Alien. Cela remet bien en question tout ce que Scott disait sur les suites et ce que lui aurait aimé developper. On en est à penser que oui, heureusement que d'autres ont continué et amener d'autres idées à sa place, pour éléver ce monstre au niveau culte du cinéma aujourd'hui.
Dernière modification par dl500 (10-06-2012 08:44:57)
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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La source : http://alienseries.blogspot.fr/
En fait, voilà la source originelle (i.e. l'interview complète) : http://www.movies.com/movie-news/ridley ? rview/8232
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Au fait... vu en 2D.
Couleurs bien grises quand même mais superbe photographie.
Mon constat rejoint celui de Mypreciousnico. Je partage son point de vue sur le film; autre regrêt, la musique. Celle prenante de la BO n'apparait pas dans le film...
La question est: que faire dans un second film? La planète des ingénieurs? Et les Xénomorphes alors?
Et pourquoi voulaient-ils nous tuer? Pour des êtres si évolués et qui nous ont créé, il est curieux que le space jockey que l'on réveille à la fin ne cherche pas le dialogue, ne se demande pas pourquoi on est là...rien. Baston et destruction.
Je ne comprends pas Scott d'avoir accepté ça!
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Tout y est bancal: La scène d'intro remet donc en question le Darwinisme: ok on peut prendre ce postulat pour commencer: sauf que le film démarre 40 000 ans avant notre ère et occulte, la techtonique des plaques et toutes les espèces apparues sur Terre avant (et les dinosaures???).
D'après Ridley, la scéne d'intro ne se passe pas forcément sur Terre...Mouais, pas convaincu...
@dl500
Ridley a dit que les Space Jockey veulent nous détruires car en gros, ils ont envoyer un des leurs pour nous "sauver" il y a 2000 ans. Mais on l'a buter
donc ils l'ont mauvaise...
Dernière modification par scorpius (10-06-2012 10:21:57)
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dl500 a écrit :Tout y est bancal: La scène d'intro remet donc en question le Darwinisme: ok on peut prendre ce postulat pour commencer: sauf que le film démarre 40 000 ans avant notre ère et occulte, la techtonique des plaques et toutes les espèces apparues sur Terre avant (et les dinosaures???).
D'après Ridley, la scéne d'intro ne se passe pas forcément sur Terre...Mouais, pas convaincu...
Si ce n'est pas la Terre (j'avais lu l'article de Scott), alors à cette époque la vie y était déjà bien présente!!!
@dl500
Ridley a dit que les Space Jockey veulent nous détruires car en gros, ils ont envoyer un des leurs pour nous "sauver" il y a 2000 ans. Mais on l'a buter
donc ils l'ont mauvaise...
Si c'est le cas, rien à voir dans le scénario de ce que j'ai vu hier!!
Et nous sauver de quoi? de qui?
Non, ce film est visuellement plaisant et très bien filmé (ça ne bouge pas dans tous les sens!!) mais alors on a l'impression de plein de mélange d'idées scénaristiques. Et je le redit, il n'y avait pas besoin d'y mettre un Alien...
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Hihi
Nous sauver de nous même...Z'ont pas aimé qu'on ait des armées, qu'on se fasse la guerre, alors z'ont envoyer Jesus le Space Jockey...
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On a un peu le même avis sur le film, dl500
Bien que, plus j'y réfléchis et plus je me dit que c’est un beau ratage. Le graphisme ne suffit pas je trouve, ça part trop dans tous les sens.
Un second opus n’est pas vraiment nécessaire. D'autant que si c’est pour continuer le jeu des révélations qui cachent d'autres question et intrigues à tiroirs tarabiscotés, ça risque d'appeler un troisième opus, puis un quatrième...etc...
En l'état au moins, on peu échafauder des thèse, discuter, c’est pas plus mal.
Si un second film vois le jour, j'aimerais qu'il soit centré sur les Xenomorphes, parce que l'histoire des space-jockey ne m’intéresse pas, surtout vu comme ça.
En gros, je préférerais un Alien 5 qu'un Prometheus 2
D'après Ridley, la scéne d'intro ne se passe pas forcément sur Terre...Mouais, pas convaincu...
Oui, d'autant que si c’est pas sur Terre, c’est ou ?
Quel est l'intérêt de la scène ?
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Elle se passe sur Terre puisqu'on voit que les continents sont déjà en place dans la scène d'après.
Quand on sait que la vie s'est développée sur la Pangée...en tous cas très curieuse idée révisioniste.
Et je n'ai pas vu la scène du xénomorphe qui court sur la coque du vaisseau...pourtant bien présente dans la BO!
Bref, quel dommage.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Cela fait presque un mois que je ne poste plus dans le forum.
Etant donc probablement un peu "rouillé", je vais m'échauffer un peu. Et pour ça, rien de mieux que le sujet le plus polémique du moment.
Désolé que ça tombe sur toi, cher Scorpius, mais il se trouve que j'ai toujours aimé faire l'avocat du diable.
Scéne d'intro, sur la terre alors vierge de toute vie, un Ingénieur boit une bonne rasade d'huile noire puis se désintégre dans une riviére, aprés
quoi il y a division cellulaire...Le miracle de la vie sur terre prend forme ! Sympa dans l'idée mais foireux, donc en gros les dinosaures, les oiseaux,
les poissons rouge...L'humain tout ça vient du matériel génétique d'un seul être Je bien content de savoir que mon chien est en fait mon
cousin...
C'est pourtant strictement exact. Les humains et les chiens partagent 95% de leur ADN (98% pour les grands singes). Par ADN, je fais bien entendu référence au séquençage (et non au génotype).
La thèse aujourd'hui privilégiée par les sciences (aussi bien génétiques qu'anthropologiques), c'est celle du monogénisme (rebaptisé monocentrisme). Déjà défendue par Darwin, et largement confirmée par les résultantes du Human Genom Project, elle pose à la base de l'évolutionnisme une source de vie unique, qui se serait d'abord développée par mitose, puis par méiose. La grande diversité des espèces de notre planète proviendrait donc du polymorphisme, et non du polygénisme.
Le teaser de Prometheus est tout à fait conforme aux sciences modernes, conformes aussi aux thèses de panspermie les plus sérieuses (comme celle de Fred Hoyle), et au passage conforme également aux hypothèses trekkiennes (aussi bien celle de ST TNG 06x20 The Chase que de ST TNG 07x25+07x26 All Good Things…).
En fait, ce qu'il faut questionner, c'est la façon par laquelle l'Ingénieur du teaser ensemence la Terre. Lorsque l'on construit des vaisseaux spatiaux et que l'on prétend fertiliser des planètes vierges, n'est-il pas une peu "primitif" (ou extrémiste) de se "démoléculariser" soi-même pour implanter des cellules souches. Je veux bien croire que tout cela exalte un esprit de sacrifice utile à la mise en abyme proposée par le film, mais il y a tout de même de quoi rester dubitatif sur le modus operandi…
Sur le Prometheus
Les "astronautes", qui sont quand même bien sympa ! Ils sont parties pour une mission dans l'espace sans savoir la nature de la mission, ni la destination
on leurs expliquent seulement une fois sortie de cryogénisation. Pourquoi pas avant histoire de voir si ça leur convient,...(ah ouais z'ont eu de gros chéques)
L'idée est de créer un contraste très appuyée avec les missions militaires auxquelles nous ont habitués de nombreuses œuvres de SF (que ce soit avec les Marines de Cameron ou chez les technicos de ST).
Il est évident que le personnel du Prometheus a été sélectionné sur ses compétences professionnelles, persuadés par le pognon, mais finalement tenus à l'écart jusqu'au point d'arrivée afin de maintenir le plus complet blackout possible sur la mission. De tels "protocoles aveugles" existent dans le monde réel, à la mesure des intérêts engagés...
Donc bon le Prometheus arrive sur LV-223 (c'est très jolie d'ailleur) Et au bout de 2 minutes ils trouvent le camp de base des Space Jockey...
C'est fort quand même, pas besoin de cartographier la planète, touchdown du premier coup !!! (la force devait être avec eux...)
Rien n'exclut (dans ce que le film nous a donné à voir) l'existence de puissantes technologies de scan. Etant donné l'époque (et les moyens requis par une pareilles mission spatiale), la possibilité d'un scan planétaire devrait couler de source, peut-être même avant le réveil de l'équipage. L'approche fut progressive (pas de FTL), et David ne manquait pas de temps (comme le film l'a montré).
En outre, le film suggère une forte présence passée des Astronautes sur LV-223, donc plusieurs "camps de bases" jonchent peut-être la planète...
En tant que trekkers, dès lors qu'il est question de space'op, nous sommes instinctivement en manque de technobabble. Car dans ST, toutes les procédures sont toujours explicitées (à tel point que leur non évocation postule généralement leur absence). Mais dans des SF plus "elliptiques" comme Alien, c'est au spectateur de combler par lui-même les vides des non-dits et des non-montrés..
Tout ce petit monde se prépare à aller explorer des ruines extra-terrestre, quand soudain Noomie dit à tout ce beau monde qu'ils doivent pas prendre
d'armes. Logique on part en terrain inconnue, y a rien à craindre, au pire on peut courrir...
J'aurais envie de te répondre que c'est la philosophie même de ton bien-aimé Doctor : jamais d'armes, juste un tournevis-joker, un peu de tchatche, et un goût prononcé pour le sprint.
La mission du Prometheus est avant tout exploratoire, un peu intéressée aussi (hypocritement), mais en aucun cas guerrière. A la base, elle fut portée vers LV-223 par un immense idéalisme (quand bien même financé par la rapacité) : des découvertes rupestres poétiques, vécues par Elizabeth Shaw et ses disciples comme autant d'invitations stellaires...
Et combien de fois Star Trek - ayant fait des premiers contacts une spécialité - n'a-t-elle par rappelé (avec raison) à quel point les armes n'y avaient pas leur place ?
Pour le coup, il faut garder à l'esprit que Prometheus est un prequel, et que ses personnages ne sont pas (encore) imbibés de la "culture gore" de la (future) quadrilogie Alien.
Exploration de l'antre des Space Jockey (je commence à regarder ma montre) quand le robot trouve le moyen d'activer le systéme holographique du
vaisseau... (Mais les scientifiques ont pas capter, pour eux c'est toujours une sorte de grotte...)
Simple sacrifice rituel au mythe asimovien du robot supérieur en capacité intellectuelle. Peut-être banal en SF, mais pas davantage critiquable dans Prometheus qu'ailleurs.
Ah oui !!! Avant ça le connard moitié hippie-moitié
archéologue persuader que c'est respirable enléve son casque...Puis tout le monde fait pareil
(Oui, moi aussi j'aurais pas peur des microbes, virus, bactéries...)
Formulé ainsi, cela parait un peu léger. Néanmoins, rien ne prouve que l'analyseur de composition chimique (atmosphérique) utilisé n'est pas également à un analyseur biologique. Car les deux fonctions impliquent une capacité d'analyse moléculaire en temps réel... qui est au fond le B.A.BA de toute xéno-exploration.
Et puis soyons équitables : combien de fois n'avons-nous pas assisté à ce genre de geste exutoire en SF ? Le personnage est un peu claustro, il en a marre de sa boite à sardine de scaphandre, le "tricordeur de service" lui donne le feu vert, et sans plus attendre, il enlève son casque dans un geste libératoire. Une façon comme une autre de se distinguer, sans oublier l'attraction charnelle pour l'environnement extraterrestre (avec le désir de s'en emplir), et finalement le parfum inimitable de la prise de risque, voire de l'acte de foi…
Par contre les autres Space Jockey qui avaient passer la porte ont disparus (sûrement un passage secret dans le coin)
Ce n'est qu'une séquence holographique d'archive, exhumée du lointain passé, donc probablement sélective et incomplète. Dépeinte quasiment à la façon d'une para-perception médiumnique...
Au bout d'un môment 2 des membres de l'expédition se sentent oppresser (pas le spectateur, c'est con...)
Prometheus ne joue pas sur le même style d'oppression qu'Alien. C'est quelque chose de plus contemplatif, de moins viscéral (un renouvellement d'ambiance et de manière qui m'a d'ailleurs beaucoup plu).
Ils font le choix assez logique
de partir de leur côté....Quelques minutes aprés (le temps qu'on découvre une fresque avec un Xénomorphe, chose dont on entendra plus parler de
tout le film.
Il n'était pas forcément nécessaire que le film y revienne. C'est probablement un indice à l'usage des nitpickers ou des "exégètes", une façon de suggérer que la "naissance" qui conclut le film s'était déjà produite longtemps avant... et ne constituait donc en rien une première historique.
Il serait même possible d'y voir un biais astucieux pour assumer (et donc intégrer officiellement) la mythologie d'Aliens vs. Predator dans l'univers d'Alien…
Cela fait on examine une tête d'Ingénieur parfaitement conservé au bout de 2000 ans...
Mais qui explose quand on tente de la réanimer (oui, oui) Une accumulation de gaz ?
C'est en effet possible et pas du tout absurde. Au contraire, ce serait plutôt une marque de réalisme trop souvent oubliée dans les œuvres de SF en pareil cas. Parce que qui dit conservation dit environnement spécifique et surtout stable. Or le déplacement de cette tête à travers une succession de milieux différents & contrastés (surface de la planète, tempête, intérieur du vaisseau) l'aura brutalement exposée à de violentes variations chimiques et physiques (composition de l'air, pression...) ayant probablement dégradé l'équilibre fragile ayant présidé à sa conservation. Dès lors, il devait suffire de peu pour en provoquer l'explosion…
Par contre rebondissement, les 2 nazes qui avaient quitter le groupe dans le vaisseau, se sont perdu...(Ben quoi, ça arrive...)
Heureusement le capitaine est là pour les surveiller. Sauf que non, aprés avoir perdu le contact avec eux il décide d'aller tirer un coup
et de les laisser se démerder...
Janek prouve à cette occasion qu'il est totalement humain… et très imparfait.
Piquant : sa tactique de drague sort direct du premier bouquin d'Alain Soral.
Très logiquement, le duo décident d'aller dormir dans la salle qui à la base leur a foutu les jetons...
(Celle avec les jarres pas net, qui d'ailleur commencent à déborder d'un truc pas très catholique...) Enfin pas grave le duo sort
quand même ses couvertures (un homme a besoin de dormir peut importe la situation) lorsque soudain (il est fort ce Lindelof)
Un ver mutant décide d'entreprendre un premier contact...
Le biologiste (oui, ça tombe bien) faisant fie de toutes rêgles de sécurité sanitaire lui dit un truc du genre "salut ma belle" !!!!
Bref ces 2 cons ont mériter de crever, le ver n'étant pas des plus sympathiques (ça alors !)
Même si ton trait d'humour ne manque pas de causticité, Scorpius, j'ai la faiblesse de croire que personne ne mérite de crever. Surtout pas les innocents aux mains pleines… qu'étaient manifestement Fifield et Milburn.
Porter un jugement aussi sévère sur les attitudes naïves du géologue et du biologiste, c'est perdre de vue encore une fois que Prometheus est un prequel… avec tout ce que cela implique. Les spectateurs savent évidemment que le film prend place dans l'univers ultra-prédateur d'Alien, mais pas les personnages ! Des personnages qui n'ont en outre jamais suivi la saga Alien au cinoche (absente de leur background culturel)… et qui ne possèdent strictement aucune expérience des premiers contacts (puisque Prometheus pose bien qu'il s'agit du tout premier de l'histoire connue de l'humanité).
Du coup, le réalisme suppose qu'il n'existe pas de modèle comportemental préétabli dans le cadre de ce film, chacun réagissant selon son tempérament ou son intuition. Une attitude rousseauiste façon Elliott dans E.T. ou Roy Neary dans CEOT3K y est donc aussi recevable qu'une autre.
Finalement, le côté jouissif de cette scène, c'est de rappeler que le monde réel est rarement aussi niaiseux que les films SF de Steven Spielberg.
A propos du "vers mutant" que beaucoup appellent déjà Cobraburster, rien ne permet en fait de conclure qu'il est mutant. Il s'agit peut-être de l'état originel de cette forme de vie, représentant par exemple le tout premier stade d'un mécanisme de fécondation impliquant naturellement "l'utilisation" d'autres espèces. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle avec le concept de ST TNG 04x18 Identity Crisis. Sans compter que ce "mécanisme de reproduction projeté" existe dans le monde réel, chez certaines espèces d'arthropodes, notamment des araignées tropicales…
De retour sur le Prometheus, le robot infecte le hippie avec l'huile noire qu'il a recupérer dans la jarre (Pourquoi ? Euh...En fait c'est pas clair)
C'est au contraire extrêmement limpide ! David applique les consignes de Peter Weyland, qui soupçonnant les Ingénieurs d'avoir créé la vie sur Terre (d'après les thèses d'Elizabeth Shaw), est prêt à faire de son équipage les cobayes de la fontaine de jouvence qu'il recherche désespérément. Weyland prévoyait probablement de tester ainsi toute substance découverte dans les bases des Ingénieurs, et sans faire dans la dentelle tant le temps lui était désormais compté.
Quant au "choix" de Charlie Holloway, il devait répondre à un cynique pragmatisme, car vraisemblablement considéré comme l'équipier le moins utile à ce stade de l'expédition… ou bien le seul sexuellement actif.
Aprés quoi le hippie se tape sa copine (la scéne à été coupée, merde le film est R-17 pourtant)
C'est surtout Buckaroo qui s'imagine que la classification américaine R (et les thématiques adultes) riment forcément avec le cul (explicite et en gros plan).
Dans le monde actuel, la véritable audace serait au contraire d'éviter intelligemment les scènes de cul gratuites (lorsqu'il suffit de deux clics sur Google pour servir n'importe quel pornographie aux gamins). Et dans Prometheus, c'est un sommet de suggestivité (la plastique de Meredith Vickers + la séance de copulation expédiée à la façon d'un rendez-vous d'affaire) remplacent avantageusement n'importe quel scène d'érotisme soft. Qui aurait en outre été un peu HS ici, du moins à vouloir respecter un tant soit peu le ton des deux premiers Alien (qui étaient quant à eux totalement dépourvus de sexe, au sens humain du moins).
Ensuite tout le monde décident de retouner
chercher, les 2 autres...Le hippie commence à être un peu pale, finalement il est rapatrier au Prometheus, là visiblement le mec souffre
d'une infection inconnue, pourtant plutôt que de l'étudier de suivre la progression du machin...Charlize le crâme sec !
(Ce serait-elle immoler si elle avait été infecter ?)
Meredith Vickers n'est pas supposée être la philanthrope de l'histoire.
Cela dit, si son mode "d'exécution" a manqué de finesse, elle n'avait pas forcément tort en la circonstance. C'est simplement les implications du principe de la quarantaine, tel qu'il s'applique dans les sociétés civilisées contemporaines. Si un gars est porteur d'une maladie potentiellement contagieuse et qu'il tente par colère ou désespoir de franchir le cordon sanitaire, il est abattu sans ménagement. C'est cruel, mais c'est aussi une condition impérative de survie du plus grand nombre.
En outre, c'est ni plus ni point ce que comptait faire Ripley dans le premier Alien. D'une façon moins définitive et trash certes, mais un sas fermé faisait alors toute la différence (et évitait commodément la crudité d'un lance-flammes).
A son réveil, horreur elle découvre qu'elle est enceinte d'un poulpe mutant et que le robot veut la cryogéniser (visiblement il avait prévu son coup...
Le degré de planification demeure incertain. Difficile de savoir si David avait anticipé les relations sexuelles fécondes entre Elizabeth et Charlie lorsque ce dernier fut contaminé. Mais il est toutefois évident que David a eu le temps d'évaluer la situation médicale d'Elizabeth durant sa pâmoison et d'en présumer l'intérêt potentiel pour son maître Peter Weyland.
Doit-être amateur de poulpe...) Heureusement elle arrive à s'enfuir, puis elle s'ouvre le bide et sort le pouple ! Il faut noter qu'elle a le bon sens
de la décontaminer...Mais assez mystérieusement pas de le détruire !
Etant donné le défaut d'expérience des premiers contacts, et le caractère très particulier du corps étranger extrait par le MedPod, il est peu probable que ledit MedPod ait d'origine disposé d'un programme capable de détruire les xénomorphes…
En outre, biologiquement, la décontamination a souvent valeur de stérilisation, c’est-à-dire de mise à mort. Mais les xénomorphes sont des bestioles plutôt résistantes…
Il est également raisonnable d'imaginer un oubli du Dr Shaw (vu les circonstances, c'est bien compréhensible, il est déjà fort étonnant qu'elle ne se soit pas évanouie durant une "césarienne" pareille sans anesthésie).
Aprés avoir à nouveau fait copine avec le robot (oui, moi non plus j'ai pas trop compris)
La relation très spéciale – amorale et un peu SM en fait - qui se noue progressivement entre Elizabeth Shaw et David est l'une des originalités psychologiques du film, réunissant dans une quête improbable les deux personnages les plus complexes (ou en étant méchant, les deux seuls personnages à ne pas être des clichés ambulants).
David, c'est un peu Data mâtiné de Dexter…
ils repartent vers le vaisseau (le robot à totalement oubier
le poulpe...Probléme de disque dur ?)
Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un oubli de David, mais simplement - en bonne IA qu'il est - d'un changement de priorité. David obéit féalement à Peter Weyland, et la possibilité nouvelle de pouvoir rentrer en contact avec un Ingénieur encore vivant est une opportunité faisant préséance.
La mère du poulpe quand à elle, oublie d'informer l'équipage qui y a un truc mutant dans le vaisseau !
(En même temps elle a fermé la porte alors...)
En effet, elle a fermé la porte, le proto-xénomorphe est lui-même enfermé dans le MedPod soumis à une procédure de stérilisation. Du coup, si Elizabeth avait pu imaginer que la bestiole pouvait survivre (et même échapper) à tout ça, cela aurait voulu dire qu'elle avait vu la quadrilogie Alien avant…
Enfin arrive le climax, on réveille un Space Jockey qui a survécu...Bon visiblement il a le réveil difficile car il bute tout le monde et décapite
le robot, heureusement la mère du poulpe parvient à s'enfuir.
N'ayant pas une minute à perdre le SJ fait décoler son vaisseau, et part vers la terre avec toute une cargaison d'huile noire, histoire de
nous génocider, ou de nous faire muter (Pourquoi ? Difficile à dire...)
Le pourquoi fera justement l'objet des films suivants…
Toutefois, je confesse être moi-même inquiet par ce qu'a suggéré Ridley Scott dans ses interviews. Parce que s'il s'agit de nous servir le prêchi-prêcha éculé de l'humanité ayant trahi l'enseignement pacifiste de J-C, ce serait non seulement une grosse resucée (entre ST TAS 01x21 How Sharper Than A Serpent's Tooth et La belle verte de Coline Serreau…), mais ce serait surtout complètement déplacé dans l'univers froid et amoral d'Alien. Comme si la Force s'invitait dans Star Trek…
Enfin la mère du poulpe parvient à convaincre le capitaine
du Prometheus de se sacrifié pour sauver la terre...Et c'est la bouche en coeur et avec le sourire qu'il accepte...
(Devait pas avoir un instinct de conservation très développer le mec)
Je serais tenté de répliquer que ce n'est pas pire que lorsque Picard convainc Rachel Garrett et tout l'équipage de l'Enterprise C d'aller crever avec le sourire sur la seule foi des propos indémontrables de Guinan (et pourtant ST TNG 03x15 Yesterday Enterprise est sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la franchise).
Certes, le timing de la séance de persuasion du Dr. Elizabeth Shaw est peu short, d'où un sentiment de psychologie téléphonée. Mais c'est la marque des blockbusters à la mode : tout va trop vite, au détriment de la crédibilité et de la profondeur.
Qu'importe ! Le bon public, lui, s'en accommode, pourvu que les personnages soient de bons héros à l'Américaine. Et puis que serait un film de la franchise Alien sans un grand et beau sacrifice à la fin ? La formule y est tellement invariante qu'elle en est devenue un gimmick…
On a droit a un crash assez spéctaculaire, mais ou bizarrement pluôt que de courrir vers les côtés pour échapper à l'épave
Charlize court en plein dans l'axe de cette derniére...Etrangement elle finit écrabouiller...
La scène ne m'avait pas choqué étant donné le gigantisme du vaisseau et l'anticipation difficile de sa trajectoire. Ce serait comme de tenter d'échapper à la chute d'une gratte-ciel. Seule la chance (et le bon vouloir de l'auteur) sauve en pareil cas.
Cela dit, il faudra que je revois cette séquence en lui portant une attention accrue…
Le space Jockey assez rancunier décide d'aller buter la mère du poulpe, heureusement son "fils" dans un élan assez touchant d'affection
pour sa mère s'enroule autours du SJ (Oui, il a bien grandit c'est devenu un machin lovecraftien improbable...) et met ses tentacules dans
la bouche de ce dernier (enfin du cul...)
Je ne crois pas qu'il existe un seul spectateur qui attende du cul en allant voir un film de la franchise Alien…
Certes, il est toujours possible de voir de gros priapes dans les campaniles, et des fellations symboliques dans le mode d'insémination des Cobraburster. Seulement, si l'acte sexuel se caractérise en général par des pénétrations, tout pénétration ne définit pas un acte sexuel. Et les xénomorphes se reproduisent de la façon dont les animaux bouffent, c’est-à-dire en dévorant l'autre… mais de façon plus lente & dégradante, c’est-à-dire par une digestion progressive et inéluctable du sujet maintenu en vie. Du coup, le cul… euh…
A la fin du film, la mère du poulpe prend une décision assez compréhensible, avec l'aide de la tête
du robot elle va prendre un autre vaisseau SJ et aller sur leur planète mère (z'ont l'air tellement acceuillant faut dire !)
Par contre pour piloter le vaisseau, faut faire 3 métres et avoir une tenue bio-mécanique...En tout cas ils ont trouvé l'astuce
puisse qu'on voit le vaisseau s'envoler lors du plan final....
La décision de partir seule dans un univers inconnu en quête d'une espèce voulant détruire sa création (l'humanité) peut paraître délirant. Surtout que les héros ne sont pas ici des astronautes professionnels croisant dans un univers balisé. Même Archer partant à la recherche des Xindis dans le Delphic Expanse était mieux loti…
Mais en même temps, cette décision a quelque chose de totalement insane, qui colle totalement à l'état d'esprit "perdu pour perdu" d'Elizabeth Shaw à ce moment-là. Sa quête idéaliste des origines a été méchamment profanée et s'est transformée en pur cauchemar, elle a vu mourir son amant dans des conditions atroces, elle a provoqué la mort d'un équipage entier qui lui était manifestement attaché, et ce faisant, elle a brulé son billet de retour sur Terre. Totalement résignée à crever seule sur une planète-pandémonium, c'est finalement un pied dans la tombe qu'elle s'est lancée dans la plus impensable des épopées…
Quelque part, j'ai retrouvé l'esprit de Farscape dans ce choix de ouf.
Enfin pas tout à fait, histoire de se lié à Alien un proto-Xénomorphe explose la poitrine du SJ (c'est ça de mettre tout et n'importe quoi
dans sa bouche) A noter que le proto-Xénomorphe est plus évoluer que ses futurs-rejetons, puisse qu'il est tout formé.
Pas de "chestbuster"...
Cette scène est superfétatoire, sur-explicative. Elle n'est pas nécessaire, le lien avec la saga Alien était clairement établi depuis la première demi-heure du film.
Voilà donc une pénible illustration de l'un des pires défauts des productions mainstream démagos ratissant le plus large possible. On sent la peur des auteurs/producteurs que certaines franges du public n'aient pas bien compris… Résultat : on sacrifie le décryptage à la redondance, la finesse à la pédagogie, la crédibilité à l'empressement.
Au fond, la "maturation" à la hâte de ce xénomorphe à la fin de Prometheus pourrait presque s'apparenter à la promotion-éclair de Kirk-Pine à la fin de ST 2009…
Malgré tout, cela reste moins grave, car la codification militaire tolère moins les violations de procédure que les variations de modes de reproduction d'une forme de vie alien en perpétuel work in progress. Après tout, chaque film Alien nous avait révélé un nouveau truc sur la reproduction des xénomorphes...
Eh bien, c'est cet interminable "manuel de biologie perverse" que Prometheus est venu enrichir. Et le turbo-xénomorphe de la scène finale sur LV-223 est peut-être une variante distincte des créatures rencontrées dans la saga historique (centrée autour de LV-426), et qui disparaîtra sans se reproduire faute d'hôte vivant. A moins qu'il n'existe un lien inconnu (direct ou indirect) entre cette créature de LV-223 et celles de LV-426 un demi-siècle après...
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Pour conclure le post discursif précédent, qui ne constitue toutefois pas ma critique du film Prometheus, je dirais qu'en dépit de ses quelques faiblesses de fond (la signature même du médiocre Damon Lindeloff - heureusement pas seul aux commandes), je n'y vois ni une trahison formelle de l'Alien-verse ni un foutage de gueule façon ST 2009.
Sans être dramatiquement incohérent, le scénario de Prometheus n'est toutefois pas à la hauteur d'une mise en scène aussi majestueuse et de SFX aussi exceptionnellement bien utilisés.
Prometheus est surtout confronté à la traditionnelle indignation ou incompréhension que suscitent les prequels… car ceux-ci ont l'impudence de désacraliser les mythes nés de ce qui n'a pas été donné aux fans durant des décennies.
Statistiquement, l'opération ne peut donc que décevoir la majorité des amoureux qui s'étaient appropriés intimement l'univers original, et qui s'accommodent de ce fait bien mieux des suites compartimentées que des prologues rétroactifs.
En outre, à l'ère des blockbusters illisibles façon Transformers, bien des spectateurs s'ennuient devant les réalisations contemplatives, et supportent mal d'avoir dix longueurs d'avance sur les personnages. Mais telle est la condition ingrate de n'importe quel prequel méritant ce label : les spectateurs en savent forcément davantage que les héros. Du coup, ils ont davantage l'impression de subir que de vivre l'histoire.
La "solution" est donc de placer (si cela est possible) son "commutateur cérébral" en "mode prequel" lorsqu'on va voir un prequel : il faut s'attendre une kyrielles de démystifications frustrantes (c’est-à-dire qui ne correspondent pas à ce que l'on imaginait ou ce que l'on aurait secrètement voulu), à des redites qui essayent de se faire passer pour des innovations (normal avec une chronologie internaliste/externaliste inversée), à des personnages qui paraissent un peu attardés par rapport au geek-qui-sait-toujours-tout-depuis-son-fauteuil... etc…
Même cas de figure (ou presque) avec la prélogie de SW et avec la série ST Enterprise…
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Bon, après avoir pris beaucoup de plaisir à vous lire, je vais être beaucoup plus synthétique:
1: Le mode de reproduction que tu cites Yrad est juste montré dans la scène coupée (ou director's cut) d'Alien qui indique que les oeufs sont en fait la lente dégénérescence des "cocons". A moins que tu cites ces cocons vus dans Aliens et qui servent d'hôtes. Désolé je n'ai pas bien compris.
2: Dans le 3, justement c'est là que l'on voit que le xénomorphe est fonction de son hôte: là il est à 4 pattes car issue d'un chien (ou boeuf suivant la version).
3: on est sur L223 donc le xenomorphe de la fin ne peut être la reine des oeufs du vaisseau retrouvé par le Nostromo sur L426.
4: ok pour l'ADN que nous avons en commun mais quid des connaissances scientifiques et datations que nous avons aujourd'hui sur la découverte des formes de vie sur Terre?????? Je le rappelle, les premières formes de vies ne sont pas arrivées à -40 000 ans...
Tu as fait l'avocat du diable, cela permet débat, maintenant ce film est plein des "trous" scénaristiques et franchement bancal.
Le personnage qui lance les sondes 3D pour cartographier le site et qui s'y perd une heure après c'est n'importe quoi. C'est son métier!!!
C'est comme un pilote de course aveugle.
Après une opération ouverte de l'abdomen je mets au défit de se relever et courir le 100m dans les 30 min qui suivent: la aussi n'importe quoi!
Le vers issue du liquide noir...on sait pas d'où il sort, à quoi il sert, ce qu'il fait dans le process de cet arme biologique...
N'importe quoi encore une fois.
Revois la scène du crach, réellement elle court tout droit. Elle pouvait éviter car la vaisseau met du temps à se foutre en l'air. Surtout vu sa forme, il "roule"!!! (commentaire entendu dans la salle, mais pourquoi elle ne se décale pas la c...ne?) Vu son niveau intellectuel auparavant c'est dommage (en plus elle est bien plus belle que l'héroïne, enfin c'est mon avis).
Enfin pour une forme de vie aussi intelligente qui crée la vie, ne pas chercher à établir le contact et tuer tout le monde c'est pitoyable et ridicule...encore du n'importe quoi.
Ce film a pour sous-titre désigné: Prometheus1: deception ou the lost (clin d'oeil...).
Dernière modification par dl500 (11-06-2012 19:23:39)
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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1: Le mode de reproduction que tu cites Yrad est juste montré dans la scène coupée (ou director's cut) d'Alien qui indique que les oeufs sont en fait la lente dégénérescence des "cocons". A moins que tu cites ces cocons vus dans Aliens et qui servent d'hôtes. Désolé je n'ai pas bien compris.
Je me suis surtout employé à souligner que le mode de reproduction des xénomorphes ne fut pas définitivement normalisé dans le premier film, et que chaque opus (et director's cut en effet ) aura apporté son lot d'informations nouvelles (un peu à la façon des épisodes borgs de ST qui ont systématiquement enrichi leur "mythologie").
Prometheus a donc assumé cette dynamique... mais cette fois à rebours.
2: Dans le 3, justement c'est là que l'on voit que le xénomorphe est fonction de son hôte: là il est à 4 pattes car issue d'un chien (ou boeuf suivant la version).
Ben oui. Et c'est une chose dont a tenu compte Prometheus en bon prequel qu'il est : le xénomorphe est une sorte de "métamorphe de la reproduction" : il se nourrit de ses hôtes pour se reproduire et assimile ainsi le matériau dont ils sont composés ; les hôtes participent donc de la nature et des caractéristiques des xénomorphes… extrêmement évolutifs.
L'univers Stargate avait développé le pendant synthétique de ce concept avec les Replicators.
3: on est sur L223 donc le xenomorphe de la fin ne peut être la reine des oeufs du vaisseau retrouvé par le Nostromo sur L426.
Peu probable en effet. Mais malgré tout, pas complètement exclu. En un demi-siècle, beaucoup de choses peuvent se produire, et nous sommes désormais dans une "Histoire en marche"…
4: ok pour l'ADN que nous avons en commun mais quid des connaissances scientifiques et datations que nous avons aujourd'hui sur la découverte des formes de vie sur Terre?????? Je le rappelle, les premières formes de vies ne sont pas arrivées à -40 000 ans...
La possible incohérence – du moins envers l'état actuel des connaissance – du teaser de Prometheus tient à la forme quasi-identiques des continents. Le film pose donc :
- soit que le modèle chronologique actuel est invalide (une concession démago aux créationnistes étatsuniens ?) ;
- soit que la thèse d'Alfred Wegener (la dérive des continents) est invalide (exit la Pangée, le Gondwana, la Laurasie, la Pannotia, etc…) ;
- soit que l'évolutionnisme s'est construit en plusieurs étapes, et qu'il a fallu injecter (sur une planète accueillant déjà sa propre vie indigène) un peu d'ADN extraterrestre pour engendrer l'hominisation ;
- ou alors la Terre aux continents inchangés au moment de l'insémination extraterrestre est simplement une licence artistique destinée à faire comprendre qu'il s'agit bien de notre Terre (la majorité des spectateurs ne connaissant pas par cœur la forme de l'antique Pangée).
Tu as fait l'avocat du diable, cela permet débat, maintenant ce film est plein des "trous" scénaristiques et franchement bancal.
Bancal, je ne trouve pas.
Des trous scénaristiques, en revanche, il est certain qu'il y en a plein ! Mais peut-être qu'un director's cut (dans l'édition Blu-ray) viendra en combler certains. D'autres seront probablement expliqués par les éventuels opus suivants. Enfin, certains trous pourront être colmatés par l'imagination des spectateurs…
Le personnage qui lance les sondes 3D pour cartographier le site et qui s'y perd une heure après c'est n'importe quoi. C'est son métier!!!
C'est comme un pilote de course aveugle.
Je te concède que ça ne sonne guère "pro".
Il est probable que ce soit un sacrifice blockbusterien au "fun" dont les spectateurs branchés raffolent. C'est aussi le "syndrome des red shirts", ces figurants que le scénario massacre stupidement pour donner le ton, planter le décor, et surtout glorifier les mérites ou la capacité de survie des héros.
Après une opération ouverte de l'abdomen je mets au défit de se relever et courir le 100m dans les 30 min qui suivent: la aussi n'importe quoi!
A première vue, c'est un peu gros en effet. Néanmoins, ce n'est pas formellement n'importe quoi. La peur et l'instinct de survie ont parfois poussé des humains ordinaires à des prouesses extraordinaires (source d'inspiration historique du super-héroïsme). Les femmes ont en outre une capacité de résistance à la douleur plus élevée que les hommes. Et puis, Elizabeth Shaw n'a cessé de s'injecter des produits durant l'opération, peut-être s'agissait-il d'anesthésiques (ou d'adrénaline) lui ayant permis de ne pas tourner de l'œil...
Le vers issue du liquide noir...on sait pas d'où il sort, à quoi il sert, ce qu'il fait dans le process de cet arme biologique...
N'importe quoi encore une fois.
En effet, on ne sait pas grand-chose. Mais il me semble que c'est un parti pris d'auteur, non une négligence du scénario.
Ne pas fournir d'explication n'implique pas forcément que cela soit n'importe. En fait, ce fut même parfois la marque de fabrique des séries et des films les plus ambitieux, tels les chefs d'œuvre The X Files et 2001, auxquels Prometheus rends d'ailleurs explicitement hommage.
D'une côté, les fans se plaignent que le Space Jokey ait été démystifié, et de l'autre, que le film n'explique pas tout. Mais à mon sens, c'est plutôt un compromis équilibré : un prequel est - par définition – tenu de démystifier, mais en même temps, il est parfaitement libre de laisser planer des zones d'ombres, des incertitudes. A l'image de l'histoire du monde réel. Et a fortiori lorsqu'une suite est dans les cartons.
Revois la scène du crach, réellement elle court tout droit. Elle pouvait éviter car la vaisseau met du temps à se foutre en l'air. Surtout vu sa forme, il "roule"!!! (commentaire entendu dans la salle, mais pourquoi elle ne se décale pas la c...ne?) Vu son niveau intellectuel auparavant c'est dommage (en plus elle est bien plus belle que l'héroïne, enfin c'est mon avis).
Oui, mais ce n'est heureusement pas la beauté physique qui conditionne l'intelligence, la richesse psychologique, les vertus morales, ni même le charme. Car aussi somptueuse que soit la plastique de Charlize Theron, je trouve Noomi Rapace bien plus attachante. Enfin, les goûts et les c...
Maintenant, pour en revenir à la scène du crash, il faut en effet que je la revoie. Comme beaucoup d'autres spectateurs, j'ai découvert le film en 3D (seule façon pour le voir en VOSTF là où j'étais !). Et la 3D est bien souvent trompeuse en matière de perspectives, tant la stéréoscopie y est artificielle - brouillant la perception subjective.
Enfin pour une forme de vie aussi intelligente qui crée la vie, ne pas chercher à établir le contact et tuer tout le monde c'est pitoyable et ridicule...encore du n'importe quoi.
Là, je ne suis pas du tout d'accord ! Parce qu'il s'agit justement d'une forme de vie extraterrestre (et en sus totalement inconnue). Projeter sur elle un comportement et une logique humaines, c'est faire de l'anthropomorphisme. Soit une composante que la bonne SF est supposée réduire au maximum. Sans compter que l'Ingénieur a très bien pu se réveiller de sa longue hibernation complètement cinglé...
L'une des finalités de Prometheus est de révéler à quel point les motivations des Space Jokey nous sont étrangères, aliens quoi (avec et sans jeu de mot ). Tout ça est tellement mystérieux, cryptique, et paradoxal que cela pousse même l'héroïne à en faire une quête personnelle à travers le cosmos…
Ce film a pour sous-titre désigné: Prometheus1: deception ou the lost (clin d'oeil...).
C'est joliment dit.
Et eu égard à mon ressentiment envers la grotesque série Lost, je suis moi-même étonné de n'avoir pas détesté un film co-écrit par l'un des pires escrocs d'Hollywood A dire vrai, j'en ai même un peu honte.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
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C'est pourtant strictement exact. Les humains et les chiens partagent 95% de leur ADN (98% pour les grands singes). Par ADN, je fais bien entendu référence au séquençage (et non au génotype).
La thèse aujourd'hui privilégiée par les sciences (aussi bien génétiques qu'anthropologiques), c'est celle du monogénisme (rebaptisé monocentrisme). Déjà défendue par Darwin, et largement confirmée par les résultantes du Human Genom Project, elle pose à la base de l'évolutionnisme une source de vie unique, qui se serait d'abord développée par mitose, puis par méiose. La grande diversité des espèces de notre planète proviendrait donc du polymorphisme, et non du polygénisme.
Le teaser de Prometheus est tout à fait conforme aux sciences modernes, conformes aussi aux thèses de panspermie les plus sérieuses (comme celle de Fred Hoyle), et au passage conforme également aux hypothèses trekkiennes (aussi bien celle de ST TNG 06x20 The Chase que de ST TNG 07x25+07x26 All Good Things…).
Je dois dire que perso ça m'a choquer, "logiquement" si toute la vie humaine sur terre se base sur le matériel génétique d'une seule créature, n'y aurait-il
pas dut avoir un appauvrissement génétique ? (un peu comme les familles consanguines) A moins que les propriétés de l'huile noire soient entré en compte....
Il est évident que le personnel du Prometheus a été sélectionné sur ses compétences professionnelles, persuadés par le pognon, mais finalement tenus à l'écart jusqu'au point d'arrivée afin de maintenir le plus complet blackout possible sur la mission. De tels "protocoles aveugles" existent dans le monde réel, à la mesure des intérêts engagés...
Mouais...Vu leurs comportements dans le film ces compétences sont quand même pas exeptionnelles. Que des "protocoles aveugles" existent ok.
Mais partir à l'aveugle dans l'univers ça, c'est un peu trop gros.
J'aurais envie de te répondre que c'est la philosophie même de ton bien-aimé Doctor : jamais d'armes, juste un tournevis-joker, un peu de tchatche, et un goût prononcé pour le sprint.
La mission du Prometheus est avant tout exploratoire, un peu intéressée aussi (hypocritement), mais en aucun cas guerrière. A la base, elle fut portée vers LV-223 par un immense idéalisme (quand bien même financé par la rapacité) : des découvertes rupestres poétiques, vécues par Elizabeth Shaw et ses disciples comme autant d'invitations stellaires...
Et combien de fois Star Trek - ayant fait des premiers contacts une spécialité - n'a-t-elle par rappelé (avec raison) à quel point les armes n'y avaient pas leur place ?
Pour le coup, il faut garder à l'esprit que Prometheus est un prequel, et que ses personnages ne sont pas (encore) imbibés de la "culture gore" de la (future) quadrilogie Alien.
Le Doctor de par sa nature a une connaissance approndie de l'exploration spaciale (des centaines d'années). On peut trouver son comportement
"cavalier" mais dans le contexte de la série il est (plus ou moins) crédible.
Comme tu le signale la mission "prometheus" est visiblement l'une des premiéres de l'histoire humaine. Ils savent qu'ils auront sans doute des
chances de tomber sur une forme de vie intelligente (c'est le but de la mission) Pour moi y aller sans armes, c'est aussi suicidaire qu'y aller sans
combi'.Dans Star Trek au contraire de Prometheus, même l'équipage d'Archer avaient l'habitude de côtoyer des formes de vie aliens.
Pour la majorité assez "amicale"
Janek prouve à cette occasion qu'il est totalement humain… et très imparfait.
Piquant : sa tactique de drague sort direct du premier bouquin d'Alain Soral.
Quand on pense au niveau d'impliquation, voir d'abnégation des astronautes de la NASA. Le comportement du capitaine du Prometheus peut difficilement
être excusable par le fait que ce n'est qu'un "homme"
Porter un jugement aussi sévère sur les attitudes naïves du géologue et du biologiste, c'est perdre de vue encore une fois que Prometheus est un prequel… avec tout ce que cela implique. Les spectateurs savent évidemment que le film prend place dans l'univers ultra-prédateur d'Alien, mais pas les personnages ! Des personnages qui n'ont en outre jamais suivi la saga Alien au cinoche (absente de leur background culturel)… et qui ne possèdent strictement aucune expérience des premiers contacts (puisque Prometheus pose bien qu'il s'agit du tout premier de l'histoire connue de l'humanité).
Du coup, le réalisme suppose qu'il n'existe pas de modèle comportemental préétabli dans le cadre de ce film, chacun réagissant selon son tempérament ou son intuition. Une attitude rousseauiste façon Elliott dans E.T. ou Roy Neary dans CEOT3K y est donc aussi recevable qu'une autre.
On parle de scientifiques recruter pour une mission de plusieurs milliards de dollars...Que leurs comportements durant un premier contact
(le but de la mission) ne soit pas plus réfléchie que celui d'un enfant ou d'un américain moyen, c'est grave...
A propos du "vers mutant" que beaucoup appellent déjà Cobraburster, rien ne permet en fait de conclure qu'il est mutant. Il s'agit peut-être de l'état originel de cette forme de vie, représentant par exemple le tout premier stade d'un mécanisme de fécondation impliquant naturellement "l'utilisation" d'autres espèces. On pourrait d'ailleurs faire un parallèle avec le concept de ST TNG 04x18 Identity Crisis. Sans compter que ce "mécanisme de reproduction projeté" existe dans le monde réel, chez certaines espèces d'arthropodes, notamment des araignées tropicales…
Euh...En fait c'est juste un ver de terre vue un peu avant, après sa mutation par l'huile noire.
Meredith Vickers n'est pas supposée être la philanthrope de l'histoire.
Cela dit, si son mode "d'exécution" a manqué de finesse, elle n'avait pas forcément tort en la circonstance. C'est simplement les implications du principe de la quarantaine, tel qu'il s'applique dans les sociétés civilisées contemporaines. Si un gars est porteur d'une maladie potentiellement contagieuse et qu'il tente par colère ou désespoir de franchir le cordon sanitaire, il est abattu sans ménagement. C'est cruel, mais c'est aussi une condition impérative de survie du plus grand nombre.
En outre, c'est ni plus ni point ce que comptait faire Ripley dans le premier Alien. D'une façon moins définitive et trash certes, mais un sas fermé faisait alors toute la différence (et évitait commodément la crudité d'un lance-flammes).
D'accord mais ils ignorent tous qu'elle est le vecteur de contamination, de leurs points de vue ils peuvent bien être tous infecter...Eliminer le patient zéros,
encore une fois pour moi c'est pas crédible..
Etant donné le défaut d'expérience des premiers contacts, et le caractère très particulier du corps étranger extrait par le MedPod, il est peu probable que ledit MedPod ait d'origine disposé d'un programme capable de détruire les xénomorphes…
En outre, biologiquement, la décontamination a souvent valeur de stérilisation, c’est-à-dire de mise à mort. Mais les xénomorphes sont des bestioles plutôt résistantes…
Il est également raisonnable d'imaginer un oubli du Dr Shaw (vu les circonstances, c'est bien compréhensible, il est déjà fort étonnant qu'elle ne se soit pas évanouie durant une "césarienne" pareille sans anesthésie).
Un oubli ? Elle semble pourtant assez lucide lors de son entretient avec Weyland (trois minutes après)
Je ne crois pas qu'il s'agisse d'un oubli de David, mais simplement - en bonne IA qu'il est - d'un changement de priorité. David obéit féalement à Peter Weyland, et la possibilité nouvelle de pouvoir rentrer en contact avec un Ingénieur encore vivant est une opportunité faisant préséance.
Bof, durant l'entretient entre Weyland et sa fille, il avait bien le temps de cryogéniser le poulpe...
En effet, elle a fermé la porte, le proto-xénomorphe est lui-même enfermé dans le MedPod soumis à une procédure de stérilisation. Du coup, si Elizabeth avait pu imaginer que la bestiole pouvait survivre (et même échapper) à tout ça, cela aurait voulu dire qu'elle avait vu la quadrilogie Alien avant…
Même sans ça c'est quand même le minimum de prévenir l'équipage qu'il y a une forme de vie alien sur le vaisseau, qu'il soit crever ou pas
Je serais tenté de répliquer que ce n'est pas pire que lorsque Picard convainc Rachel Garrett et tout l'équipage de l'Enterprise C d'aller crever avec le sourire sur la seule foi des propos indémontrables de Guinan (et pourtant ST TNG 03x15 Yesterday Enterprise est sans conteste l'un des meilleurs épisodes de la franchise).
Certes, le timing de la séance de persuasion du Dr. Elizabeth Shaw est peu short, d'où un sentiment de psychologie téléphonée. Mais c'est la marque des blockbusters à la mode : tout va trop vite, au détriment de la crédibilité et de la profondeur.
Qu'importe ! Le bon public, lui, s'en accommode, pourvu que les personnages soient de bons héros à l'Américaine. Et puis que serait un film de la franchise Alien sans un grand et beau sacrifice à la fin ? La formule y est tellement invariante qu'elle en est devenue un gimmick…
Nan mais que les pilotes de Elba n'hésitent pas une seconde (ils réduisent ça à un pari) c'est ridicule...D'autant que personne ne s'intéresse aux
infermiers de Weyland, qui n'ont pas le droit aux capsules de sauvetage...
La scène ne m'avait pas choqué étant donné le gigantisme du vaisseau et l'anticipation difficile de sa trajectoire. Ce serait comme de tenter d'échapper à la chute d'une gratte-ciel. Seule la chance (et le bon vouloir de l'auteur) sauve en pareil cas.
Cela dit, il faudra que je revois cette séquence en lui portant une attention accrue…
Il y a aussi le fait que Shaw échappe à plusieurs milliers de tonnes...Grace à un rocher !
Je ne crois pas qu'il existe un seul spectateur qui attende du cul en allant voir un film de la franchise Alien…
Certes, il est toujours possible de voir de gros priapes dans les campaniles, et des fellations symboliques dans le mode d'insémination des Cobraburster. Seulement, si l'acte sexuel se caractérise en général par des pénétrations, tout pénétration ne définit pas un acte sexuel. Et les xénomorphes se reproduisent de la façon dont les animaux bouffent, c’est-à-dire en dévorant l'autre… mais de façon plus lente & dégradante, c’est-à-dire par une digestion progressive et inéluctable du sujet maintenu en vie. Du coup, le cul… euh…
J'étais volontairement en mode "bashing" Quand je parle de "cul" je faisais référence à la nature très chargé sexuellement du premier Alien
(le Xénomorphe,la petite culotte de Ripley ) Totalement absente de ce film
Dernière modification par scorpius (11-06-2012 22:43:38)
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Je dois dire que perso ça m'a choquer, "logiquement" si toute la vie humaine sur terre se base sur le matériel génétique d'une seule créature, n'y aurait-il
pas dut avoir un appauvrissement génétique ? (un peu comme les familles consanguines) A moins que les propriétés de l'huile noire soient entré en compte....
La thèse évolutionniste monocentriste peut en effet choquer le sens commun, parce qu'elle suggère en apparence davantage l'homozygotie que l'hétérozygotie. Néanmoins le processus reste très crédible sur de vastes périodes temporelles, lorsque la combinaison entre la mitose et la méiose (l'autoincompatibilité), la sélection naturelle (éliminant impitoyablement les allèles identiques), et les mutations & adaptations aux environnements... façonnent le polymorphisme conduisant à la richesse génétique que nous observons aujourd'hui.
Mouais...Vu leurs comportements dans le film ces compétences sont quand même pas exeptionnelles. Que des "protocoles aveugles" existent ok.
Mais partir à l'aveugle dans l'univers ça, c'est un peu trop gros.
Quelque part, tous les voyages spatiaux éloignées (deep space) sont aveugles. Et plus encore lorsqu'il n'y a pas de FTL (et que la RG s'applique). On sait ce qui s'y trouve uniquement lorsqu'on y est ! Hormis pour la composante astronomique (permettant de calculer et programmer les plans de vol), le reste n'est finalement que conjecture. C'est un peu sur cette fascination pour l'inconnu, et les surprises qu'il réserve... que furent bâties les SF exploratoires tels ST, SG, et DW.
Et cette fascination pour l'inconnu n'est pas juste une branlette d'auteurs de SF. C'est une appel qui a hanté l'humanité durant toute son histoire. C'est ce qui avait fait s'embarquer Fernand de Magellan et Christophe Colomb, ainsi que tant d'autre que l'histoire n'a pas retenue.
Car n'en déplaise aux adorateurs de la NASA contemporaine, la vraie aventure, le vrai défi, c'est partir seul vers l'inconnu total, et non pas exécuter des procédures de routine sous l'assistance permanente de Kennedy Space Center.
Le Doctor de par sa nature a une connaissance approndie de l'exploration spaciale (des centaines d'années). On peut trouver son comportement
"cavalier" mais dans le contexte de la série il est (plus ou moins) crédible.
Bizarrement, cela me fait l'effet exactement inverse ! Les newbies de l'exploration spatiale et des premiers contacts ont mille fois plus de circonstances atténuantes (quant à leur naïveté ou à leurs erreurs) que le vieux routard quasi-immortel de l'espace et du temps donnant des leçons à tout le monde.
Résultat : bien qu'attaché au Whoniverse (merci de ne point en douter ), je trouve l'insouciance du Doctor (version RTD) nettement moins crédible que celle d'Archer (dans les deux premières saisons d'ENT) et même que celle de Janek…
Comme tu le signale la mission "prometheus" est visiblement l'une des premiéres de l'histoire humaine. Ils savent qu'ils auront sans doute des
chances de tomber sur une forme de vie intelligente (c'est le but de la mission) Pour moi y aller sans armes, c'est aussi suicidaire qu'y aller sans
combi'.Dans Star Trek au contraire de Prometheus, même l'équipage d'Archer avaient l'habitude de côtoyer des formes de vie aliens.
Pour la majorité assez "amicale"
Un premier contact armé ? Euh… c'est peut-être la manière yankee, mais cela reste particulièrement casse-gueule, stratégiquement parlant. En fait, tout dépend de la priorité que l'on se fixe : protéger sa propre vie ou réussir vraiment le premier contact en question ?
Babylon 5 avait magistralement illustré les conséquences apocalyptiques d'un premier contact armé (Terriens et Minbaris).
A l'inverse, j'ai à l'esprit le premier contact séminal - sans armes ni peur au ventre - entre Terriens et Vulcains dans ST First Contact.
Et comment perdre de vue celui de l'excellentissime Contact de feu l'astronome Carl Sagan (réalisé par Robert Zemeckis), où l'idée d'être armé était juste… impensable (et on était pourtant aux antipodes de la niaiserie spielbergienne).
Eh bien c'est justement de confronter cette présomption d'humanisme des premiers contacts avec des formes de vies avancées (par exemple celles qui sont supposées nous avoir créé – pas rien tout de même !)… à la noirceur insondable de l'Alien-verse… qui fait tout l'intérêt de Prometheus.
Il y a dans cette "rencontre" un parfum de choc des civilisations au sens huntingtonien. Comme si Zefram Cochrane inventait la distorsion… mais trouvait l'enfer d'Event Horizon à la place.
C'est dans ce type de contraste que les prequels trouvent leur place et leur sens.
Quand on pense au niveau d'impliquation, voir d'abnégation des astronautes de la NASA. Le comportement du capitaine du Prometheus peut difficilement
être excusable par le fait que ce n'est qu'un "homme"
Cet argument me rappelle beaucoup celui de tous les trekkers qui reprochaient à Archer et à l'équipage du NX-01 de n'être pas à l'image de ces parfaits astronautes-androïdes conditionnés dans le moule de la NASA contemporaine, ou encore de ces clones gominés du Bellerophon de Forbidden Planet.
Mais l'histoire de l'aéronautique et de l'astronautique a connu bien des phases (cycliques ?) : il y a eu l'ère des pionniers (années 40-70), et il y a celle des technocrates (aujourd'hui) ; reste à espérer qu'il ait ensuite celle des aventuriers ; puis que reviennent un jour les pionniers (dans le cadre d'une nouvelle étape dans l'exploration).
Parce que l'ère des "technocrates de l'espace" n'a strictement aucun intérêt narratif.
Quoi qu'il en soit, l'insouciance appuyée de Janek témoigne aussi de l'état d'esprit de l'équipage du Prometheus, qui était vraiment à des années lumières d'imaginer ce sur quoi il allait se casser les dents.
Et manifestement, la plupart des fans de la quadrilogie ont vraiment énormément de mal à se faire à l'idée que les personnages de Prometheus ne sont pas supposés partager leur culture de l'Alien-verse, ni ne sont supposés se douter à l'avance que leur cosmos est celui de la prédation sans limite et non celui du progrès.
Alors, certes, Prometheus aurait pu prendre le parti complètement parano d'envoyer sur LV-223 un équipage de Marines armé jusqu'aux dents (façon Aliens de Cameron) et fliguant tout ce qui bouge (façon shoot 'em up en 8 bits).
Mais outre la pauvre redite, cela aurait trahi la vocation du prequel, ou du moins gâché son champ conceptuel.
On parle de scientifiques recruter pour une mission de plusieurs milliards de dollars...Que leurs comportements durant un premier contact
(le but de la mission) ne soit pas plus réfléchie que celui d'un enfant ou d'un américain moyen, c'est grave...
Même si la plupart des "employés" ont été recrutés sans même savoir pourquoi, il leur a tout de même été révélé au dernier moment qu'il s'agissait d'une mission de premier contact. Un premier contact espéré fructueux, le premier recensé de l'histoire de l'humanité, et carrément avec l'espèce réputée avoir créé le genre humain, vénérée dans de nombreuses civilisations depuis l'ère troglodytique. La mission de Prometheus était en somme de rencontrer "dieu", à une époque où les voyages spatiaux n'étaient pas encore normalisés, et où les vaisseaux n'étaient pas davantage guerriers que ceux de la NASA aujourd'hui.
Il est donc parfaitement logique qu'il n'y ait pas de "protocole de premier contact" dans Prometheus (pas plus qu'il n'y en a aujourd'hui d'ailleurs), mais qu'en même temps, les protagonistes aient plutôt une disposition d'esprit bienveillante envers ce qui s'apparentait tout de même à la plus vieille quête du Graal de l'humanité...
Derrière la niaiserie spielberguienne de Fifield et Milburn se dévoile en fait un vrai parti pris intelligent de prequel : créer une dichotomie saisissante (et dérangeante) entre les plus utopiques aspirations humaines quant à la vie extraterrestre... et la cruauté sans borne de l'Alien-verse (que l'humanité n'imagine pas encore à ce stade de son histoire).
Euh...En fait c'est juste un ver de terre vue un peu avant, après sa mutation par l'huile noire.
J'ai bien vu que l'huile noire avait été renversée sur un ver indigène de LV-223. Mais la filiation avec l'Hammerpede/CobraBurster ayant massacré Fifield et Milburn me semblait incertaine. Comme d'ailleurs la plupart des ressorts de Prometheus, y compris le rôle des SJ dans l'hominisation et la conviction des héros que les SJ auraient ensuite décidé de détruire l'humanité. Ce film regorge d'indices, mais il repose finalement sur de grosses spéculations (aussi bien de la part des personnages humains que des spectateurs, moi le premier).
Maintenant, si l'huile noire a bien transformé un inoffensif ver de terre en CobraBuster et le gentil Charlie en un PhallusBuster (lol), sa fonction devient extrêmement claire : les xénomorphes ont été créés de toute pièce par le génie génétique SJ, et l'huile noire en est le principe actif.
Et du coup, cela permet à Alien: Resurrection de boucler symboliquement une boucle entamée par le prequel, l'humanité ayant en quelque sorte pris le relai des SJ sans même le savoir.
D'accord mais ils ignorent tous qu'elle est le vecteur de contamination, de leurs points de vue ils peuvent bien être tous infecter...Eliminer le patient zéros,
encore une fois pour moi c'est pas crédible..
Charlie Holloway n'a pas été cramé parce qu'il était contaminé, mais parce qu'en tant que contaminé, il était devenu incontrôlable et dangereux. Et ce n'est pas de gaieté de cœur que l'insensible Meredith s'est résolue à en venir à une telle extrémité.
Alors évidemment, dans un univers comme celui de ST, avec la téléportation, les champs de force et tout ça, il aurait été possible d'avoir à la fois le beurre (préserver la vie de l'équipage) et l'argent du beurre (sauver la vie du présumé patient zéro).
Mais Prometheus est d'avantage dans le style de BSG 2003 : la technologie est limitée, on ne fait pas dans la dentelle, on agit dans l'urgence et parfois dans la panique, on ne fait forcément le choix le plus rationnel à un instant t, et la vie humaine n'est pas sacrée (l'intérêt du plus grand nombre... ou des multinationales l'emportant).
Par ailleurs, il n'est pas impossible que Meredith ait été au courant de la contamination infligée par David, et que l'élimination de Charlie se soit inscrite dans un plan concocté par Peter Weyland.
Même sans ça c'est quand même le minimum de prévenir l'équipage qu'il y a une forme de vie alien sur le vaisseau, qu'il soit crever ou pas
Certes. Mais davantage dans le cadre d'un rapport à archiver (éventuellement hors champ) que comme une alerte tactique (à l'écran).
Plus important, le "silence" d'Elizabeth s'explique probablement par la voie psychologique : c'est David, le serviteur de Peter Weyland, qui a tenté de l'assassiner, après avoir contaminé et fait mourir son amant Charlie. Or Elizabeth n'est parvenue à sauver sa peau qu'en désobéissant à David, en s'évadant violemment, et en extrayant sans pitié l'organisme que David voulait absolument préserver à l'intérieur d'elle.
Or voilà que suite à ça, elle tombe nez à nez avec cette petite "coterie de criminels" au complet : David, et Peter Weyland himself ! Franchement, vu les interlocuteurs et leur responsabilité dans sa tragique situation, je ne suis pas certain qu'il aurait été prudent qu'Elizabeth s'attarde sur ce qu'elle venait de faire. Durant cette scène extrêmement ambivalente et subtilement tendue, j'ai surtout été soulagé que David ne s'en prenne pas à Elizabeth au motif qu'elle s'était libérée (aussi bien des entraves que de l'organisme alien).
Un oubli ? Elle semble pourtant assez lucide lors de son entretient avec Weyland (trois minutes après)
Même si la thèse de l'oubli, ou plus précisément du choc émotionnel (qui s'exprime généralement par contrecoup) n'est pas à exclure, je privilégierais plutôt l'immense inconfort de sa situation face à David et Weyland (cf. ci-dessus). En gros, Elizabeth savait qu'elle n'aurait pas dû être là, et que ses interlocuteurs la voulait morte (ou du moins offerte en pâture au "fœtus xénomorphe").
Bof, durant l'entretient entre Weyland et sa fille, il avait bien le temps de cryogéniser le poulpe...
Probablement. Mais fallait-il encore que ce soit dans sa liste informatique de tâches à accomplir… Fallait-il aussi que David sache ce qu'Elizabeth avait fait (et il n'était pas forcément dans son intérêt immédiat de le lui dire).
Nan mais que les pilotes de Elba n'hésitent pas une seconde (ils réduisent ça à un pari) c'est ridicule...D'autant que personne ne s'intéresse aux
infermiers de Weyland, qui n'ont pas le droit aux capsules de sauvetage...
Les vaisseaux, qu'ils soient militaires ou privés, sont rarement des démocraties. Dans la mesure où le capitaine Janek fut convaincu par les supplications d'Elizabeth, tout le reste devenait accessoire (y compris le sort de son équipage), parce que le destin de la Terre entière était en jeu, et que son vaisseau non armé n'avait qu'une minuscule fenêtre d'opportunité pour pouvoir détruire le vaisseau alien.
Néanmoins, comme je l'ai écrit plus haut, j'admets tout à fait que cette séquence est téléphonée, trop rapide pour sonner juste. C'est à des moments de ce genre que Prometheus révèle sa nature de blockbuster mainstream… et de pénibles parentés avec ST 2009.
Il y a aussi le fait que Shaw échappe à plusieurs milliers de tonnes...Grace à un rocher !
Donc en somme, l'incohérence visuelle tiendrait à une permutation : celle qui crève aurait dû survivre et celle qui survit aurait dû crever ?
J'étais volontairement en mode "bashing" Quand je parle de "cul" je faisais référence à la nature très chargé sexuellement du premier Alien
(le Xénomorphe,la petite culotte de Ripley ) Totalement absente de ce film
Ah bon ?!!
Et la petite tenue de Meredith Vickers ? Puis celle d'Elizabeth Shaw ? Franchement, c'est kif-kif…
Mais bon, entre une petite tenue et le cul, il y a tout de même une marge. Certes, il est vrai que j'ai la faiblesse de dissocier la nudité de la sexualité…
Il n'en demeure pas moins, Scorpius, que j'avais bien compris que tout ton post était en "mode bashing", et à ce titre, il était plein de dérision. Et j'ai beau lui avoir donné la réplique, je l'ai tout de même beaucoup apprécié.
Tout comme le film.
En fait, Prometheus est une collection quasi-surréaliste de désillusions, d'échecs, et d'erreurs... et pas un seul personnage n'est épargné à cet anti-palmarès.
S'il s'agit bien d'un parti pris intentionnel des auteurs, je leur tire mon chapeau.
Car ce serait presque digne du formidable ST V TFF. Dans les deux cas, la rencontre avec "dieu" tourne très très mal.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Quelque part, tous les voyages spatiaux éloignées (deep space) sont aveugles. Et plus encore lorsqu'il n'y a pas de FTL (et que la RG s'applique). On sait ce qui s'y trouve uniquement lorsqu'on y est ! Hormis pour la composante astronomique (permettant de calculer et programmer les plans de vol), le reste n'est finalement que conjecture. C'est un peu sur cette fascination pour l'inconnu, et les surprises qu'il réserve... que furent bâties les SF exploratoires tels ST, SG, et DW.
Et cette fascination pour l'inconnu n'est pas juste une branlette d'auteurs de SF. C'est une appel qui a hanté l'humanité durant toute son histoire. C'est ce qui avait fait s'embarquer Fernand de Magellan et Christophe Colomb, ainsi que tant d'autre que l'histoire n'a pas retenue.
Car n'en déplaise aux adorateurs de la NASA contemporaine, la vraie aventure, le vrai défi, c'est partir seul vers l'inconnu total, et non pas exécuter des procédures de routine sous l'assistance permanente de Kennedy Space Center.
Qu'à la limite les pilotes du Prometheus n'est eu aucun probléme avec le secret de la mission ok, mais par exemple que 2 guguss qui paniquent dans une
grotte se soient engager pour une telle aventure c'est déjà plus problématique...
Un premier contact armé ? Euh… c'est peut-être la manière yankee, mais cela reste particulièrement casse-gueule, stratégiquement parlant. En fait, tout dépend de la priorité que l'on se fixe : protéger sa propre vie ou réussir vraiment le premier contact en question ?
Babylon 5 avait magistralement illustré les conséquences apocalyptiques d'un premier contact armé (Terriens et Minbaris).
A l'inverse, j'ai à l'esprit le premier contact séminal - sans armes ni peur au ventre - entre Terriens et Vulcains dans ST First Contact.
Et comment perdre de vue celui de l'excellentissime Contact de feu l'astronome Carl Sagan (réalisé par Robert Zemeckis), où l'idée d'être armé était juste… impensable (et on était pourtant aux antipodes de la niaiserie spielbergienne).
Je ne parle pas forcément d'y aller en Rambo avec des Bazookas. Mais il me semble qu'il y a un minimum de précaution à prendre pour assuré la sécurité
de l'expédition. Des sortes d'armes défensive comme des tasers. Après tout, même dans Star Trek ils ont des phaseurs paralysants.
Cet argument me rappelle beaucoup celui de tous les trekkers qui reprochaient à Archer et à l'équipage du NX-01 de n'être pas à l'image de ces parfaits astronautes-androïdes conditionnés dans le moule de la NASA contemporaine, ou encore de ces clones gominés du Bellerophon de Forbidden Planet.
Mais l'histoire de l'aéronautique et de l'astronautique a connu bien des phases (cycliques ?) : il y a eu l'ère des pionniers (années 40-70), et il y a celle des technocrates (aujourd'hui) ; reste à espérer qu'il ait ensuite celle des aventuriers ; puis que reviennent un jour les pionniers (dans le cadre d'une nouvelle étape dans l'exploration).
Parce que l'ère des "technocrates de l'espace" n'a strictement aucun intérêt narratif.
Je vois pas trop en quoi le comportement de Janek est celui d'un "aventurier spaciale", il ne pense qu'aller tirer son coup...Qu'il soit insouciant
c'est une chose, mais au moins le minimum c'était de demander à un autre membre de l'équipage de tenter de reprendre contact avec ses hommes...
Même si la plupart des "employés" ont été recrutés sans même savoir pourquoi, il leur a tout de même été révélé au dernier moment qu'il s'agissait d'une mission de premier contact. Un premier contact espéré fructueux, le premier recensé de l'histoire de l'humanité, et carrément avec l'espèce réputée avoir créé le genre humain, vénérée dans de nombreuses civilisations depuis l'ère troglodytique. La mission de Prometheus était en somme de rencontrer "dieu", à une époque où les voyages spatiaux n'étaient pas encore normalisés, et où les vaisseaux n'étaient pas davantage guerriers que ceux de la NASA aujourd'hui.
Il est donc parfaitement logique qu'il n'y ait pas de "protocole de premier contact" dans Prometheus (pas plus qu'il n'y en a aujourd'hui d'ailleurs), mais qu'en même temps, les protagonistes aient plutôt une disposition d'esprit bienveillante envers ce qui s'apparentait tout de même à la plus vieille quête du Graal de l'humanité...
Derrière la niaiserie spielberguienne de Fifield et Milburn se dévoile en fait un vrai parti pris intelligent de prequel : créer une dichotomie saisissante (et dérangeante) entre les plus utopiques aspirations humaines quant à la vie extraterrestre... et la cruauté sans borne de l'Alien-verse (que l'humanité n'imagine pas encore à ce stade de son histoire).
Sachant que le but de la mission c'est justement ce premier contact, j'ai du mal à croire que justement un protocole (au moins virtuel) n'est pas été mis-
en-place. Que Fifiel & Milburn ignore être dans "l'Alien-verse" bien sûr, mais ils savent que quelque chose sur cette planète à tuer les SJ...
Alors tu m'excuseras mais dans ces conditions, faire des câlins à un machin qu'a pas l'air commode c'est naze...
Charlie Holloway n'a pas été cramé parce qu'il était contaminé, mais parce qu'en tant que contaminé, il était devenu incontrôlable et dangereux. Et ce n'est pas de gaieté de cœur que l'insensible Meredith s'est résolue à en venir à une telle extrémité.
Alors évidemment, dans un univers comme celui de ST, avec la téléportation, les champs de force et tout ça, il aurait été possible d'avoir à la fois le beurre (préserver la vie de l'équipage) et l'argent du beurre (sauver la vie du présumé patient zéro).
Mais Prometheus est d'avantage dans le style de BSG 2003 : la technologie est limitée, on ne fait pas dans la dentelle, on agit dans l'urgence et parfois dans la panique, on ne fait forcément le choix le plus rationnel à un instant t, et la vie humaine n'est pas sacrée (l'intérêt du plus grand nombre... ou des multinationales l'emportant).Par ailleurs, il n'est pas impossible que Meredith ait été au courant de la contamination infligée par David, et que l'élimination de Charlie se soit inscrite dans un plan concocté par Peter Weyland.
Je ne vois pas en quoi il est incontrôlable et dangeureux; il ne fait que se tordre de douleurs...C'est même lui qui demande à Meredith de le cramer.
Quand au fait que cette derniére est au courant de la contamination de Charlie par David ça me parait très improbable quand on voit à quel point
il est cachotier avec elle (son tête à tête avec Weyland, quand il coupe sa camera dans le vaisseau SJ )
Probablement. Mais fallait-il encore que ce soit dans sa liste informatique de tâches à accomplir… Fallait-il aussi que David sache ce qu'Elizabeth avait fait (et il n'était pas forcément dans son intérêt immédiat de le lui dire).
Mouais ...En extrapolant tout et n'importe quoi (les motivations de l'un, l'état psychologique de l'autre, les compétences professionnelles de certains,
la programmation d'un autre ) on peut tout justifier...Qu'on puisse extrapoler ou théoriser sur les aspects, mystiques, religieux, scientifiques ou
technologique d'une oeuvre de S-F (comme l'us l'as fais pour l'intro, qui visiblement en fait tient la route) c'est bien normal. Mais devoir le faire pour
le comportement de tous les personnages du film. Pour moi c'est surtout la preuve d'une écriture ultra-bancale (pour être gentil)
Ah bon ?!!
Et la petite tenue de Meredith Vickers ? Puis celle d'Elizabeth Shaw ? Franchement, c'est kif-kif…Mais bon, entre une petite tenue et le cul, il y a tout de même une marge. Certes, il est vrai que j'ai la faiblesse de dissocier la nudité de la sexualité…
Sigourney est autrement plus sensuelle que Noomi Rapace (pas du tout mon type, donc peut être est-ce un peu subjectif ) Quand à Charlize son
personnage est froid et gelée comme la banquise, je n'ai ressenti absolument aucune excitation...(Comme Alien 3 en fait)
La sexualité dans Alien va bien au-delà de Ripley, elle fait partie intégrante du Xénomorphe. Dans Prometheus, on a juste une surenchére débile à base
de fellations...C'est nul !
Dernière modification par scorpius (12-06-2012 17:31:38)
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Ca reste quand même pas un grand film...
Mais surtout une belle déception.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Qu'à la limite les pilotes du Prometheus n'est eu aucun probléme avec le secret de la mission ok, mais par exemple que 2 gugus qui paniquent dans une
grotte se soient engager pour une telle aventure c'est déjà plus problématique...
J'admets tout à fait que cela puisse laisser incrédule bien des spectateurs (très habitués à l'excellence sans faille des héros de blockbusters). Mais perso, je ne trouve pas ça ridicule ou invraisemblable, même en me mettant en "mode nitpicking" (pourtant l'une de mes fâcheuses inclinations). Parce que les deux gugus ont été recrutés sur titres, et non au terme d'une formation idoine (qui leur aurait fatalement révélé le but de la mission).
Or même après des formations pointues (dans une base militaire ou dans un centre spatial par exemple), l'expérience du terrain révèle bien souvent la limite ou l'inadéquation des sujets. Le recrutement n'a jamais été une science exacte, et la gestion des ressources humaines (surtout face à l'imprévisible) demeure quelques chose de très aléatoire, quelles que soient les batteries de tests imposés.
En outre, dans le cas spécifique de Prometheus, impossible d'exclure la possibilité que, sous couvert de compétences scientifiques, certains des équipiers aient été en fait recrutés comme cobayes...
Je ne parle pas forcément d'y aller en Rambo avec des Bazookas. Mais il me semble qu'il y a un minimum de précaution à prendre pour assuré la sécurité
de l'expédition. Des sortes d'armes défensive comme des tasers. Après tout, même dans Star Trek ils ont des phaseurs paralysants.
En effet, les vaisseaux de ST sont équipés de phasers, ainsi que les détachements au sol (par défaut). Mais cela tient au fait que plusieurs siècles d'expérience (et notamment la mission du NX-01) leur auront révélé que le cosmos n'a rien de "peace and love".
N'empêche que les premiers vaisseaux terriens de la chronologie du Trekverse n'étaient pas armés, notamment les vaisseaux civils (comme le SS Valiant) qui s'étaient engouffrés dans le champ d'espérance résultant du premier contact avec les Vulcain. Certains romans de l'univers étendus ont d'ailleurs révélé que ce sont les attaques de ces crétins félinoïdes de Kzintis qui ont poussé les Terriens à s'armer dans le cadre de leurs voyages spaciaux, parce que soudain, ils s'étaient rendus compte que les premiers contacts avec les civilisations extra-terrestres n'étaient pas forcément "civilisés". Mais cette prise de conscience aura coûté pas mal de vies innocentes…
Quoi qu'il en soit, ce que ST et B5 ont surtout montré au travers de leurs innombrables opus, c'est qu'il n'existe rien de plus délicat et de plus conséquent pour une civilisation qu'un premier contact. C'est rien de moins qu'un cap évolutionniste !
Et pour peu qu'un sens aigu des responsabilités conduise à être davantage attaché au franchissement dudit cap (et au bénéfice pour le plus grand nombre) qu'à sa propre vie personnelle d'émissaire, il n'y a rien d'absurde à proscrire les armes en pareil cas.
Je vois pas trop en quoi le comportement de Janek est celui d'un "aventurier spaciale", il ne pense qu'aller tirer son coup...Qu'il soit insouciant
c'est une chose, mais au moins le minimum c'était de demander à un autre membre de l'équipage de tenter de reprendre contact avec ses hommes...
Sur la durée du film, Janek a été globalement à la hauteur de sa fonction. Prétendre qu'il ne pensait qu'à baiser est très réducteur, car cela ne s'est produit qu'une seule fois. Et la "technique de drague" de Janek a fonctionné parce qu'elle était totalement dérisoire, incidente, indifférente même. Janek n'y croyait pas une seule seconde (c'est pour ça que j'avais fait référence au bouquin La sociologie de la drague), et c'est justement ce qui lui aura permis d'obtenir - contre toute attente - un "rendez-vous sexuel" avec la bombe la plus inaccessible du vaisseau. Franchement, qui pourrait vraiment le blâmer d'en avoir profité ?
Tout ça posait simplement que l'ambiance à bord du Prometheus était ultra-décontractée, nul ne suspectait un quelconque danger xénobiologique, et les angoisses de Fifield et Milburn n'étaient tout simplement pas prises aux sérieux… peut-être aussi parce ce que ces deux gus avaient perdu leur crédibilité en s'égarant comme des gamins. Dans n'importe quel groupe, il suffit de peu de choses pour que certains deviennent les bouffons de service…
Sachant que le but de la mission c'est justement ce premier contact, j'ai du mal à croire que justement un protocole (au moins virtuel) n'est pas été mis-
en-place. Que Fifiel & Milburn ignore être dans "l'Alien-verse" bien sûr, mais ils savent que quelque chose sur cette planète à tuer les SJ...
Alors tu m'excuseras mais dans ces conditions, faire des câlins à un machin qu'a pas l'air commode c'est naze...
C'est marrant : le "machin" en question, je l'avais moi-même trouvé plutôt sympathique en le voyant ! Probablement parce que je m'étais plongé à fond dans le "trip prequel", consistant à tout faire pour découvrir le film comme si je ne connaissais absolument rien de la saga Alien. C'est probablement l'une des meilleures façons de savoir si un prequel est à la hauteur de sa mission, et s'il joue vraiment le jeu sans tricher, sans être dénaturé – même inconsciemment - par le futur sur lequel il est supposé se déployer.
J'avais fait exactement pareil avec la série Enterprise lorsque je l'ai découverte en 2002, et c'est probablement pour ça que je l'ai adorée tout de suite.
Tout prequel est en fait un exercice de cloisonnement mental... et une formidable occasion de renouer avec sa propre virginité originelle.
Quant à ce que l'on pourrait nommer "le protocole virtuel minimal de premier contact" (à défaut d'expérience de la chose), je trouve justement qu'il était implicitement bien présent dans Prometheus… par le simple fait que les protagonistes ne portaient aucune arme, et qu'ils avaient une disposition d'esprit bienveillante. On devine derrière ce comportement le mantra : "tout doit être fait pour que ce premier contact réussisse, il s'agit de nos créateurs".
Je ne vois pas en quoi il est incontrôlable et dangeureux; il ne fait que se tordre de douleurs...C'est même lui qui demande à Meredith de le cramer.
Charlie Holloway se métamorphose à vue d'œil au point de changer de tête, il devient désespéré (on le serait à moins !) et souffre fatalement de façon paroxystique (en effet), il se met alors à s'agiter dans tous les sens (révélant une violence à fleur de peau), puis il supplie qu'on le tue (beau clin d'œil au passage à l'Aliens de Cameron). C'est ça que je qualifie "d'incontrôlable et dangereux", a fortiori lorsqu'on a posé le pied sur une planète inconnue et que la pathologie dont le sujet est affligé a progressé à une vitesse fulgurante.
Sans téléportation et technologie de confinement (de type champ de force), sans armes paralysantes efficaces même à travers une combinaison (protégeant d'une atmosphère toxique), le danger fut jugé inacceptable par Meredith. Bien entendu qu'au titre de patient zéro, Charlie aurait - idéalement – mérité d'être étudié au microscope dans l'atmosphère confinée d'un laboratoire… Seulement dans le présent cas, il représentait juste un risque énorme de contamination directe et immédiate pour les autres.
Le lance-flamme constituait donc une improvisation dans l'urgence, dont seule une éventuelle enquête consécutive aurait pu décider qu'il s'était agi d'une prophylaxie salutaire ou d'une triste bavure. Mais il n'y a rien d'absurde ou d'irréaliste dans cette scène, quand bien même choquante.
Quand au fait que cette derniére est au courant de la contamination de Charlie par David ça me parait très improbable quand on voit à quel point
il est cachotier avec elle (son tête à tête avec Weyland, quand il coupe sa camera dans le vaisseau SJ )
Le film montre bien qu'il existe une extrême rivalité entre David et Meredith. En tant que fille de Peter Weyland, Meredith se sent écartée de la filiation par l'importance croissante que son père accorde à David, dont il fait son fils symbolique voire putatif. Et pour cause, David est un serviteur dévoué et dépourvu de toute arrière-pensée, tandis que Meredith est impatiente de voir son père crever. Tout ça sonne un peu Dallas (en version SF), et de ce fait, la configuration psychologique est à tiroirs. Meredith savait probablement pas mal de choses des plans de son père, ou à défaut les avait devinés (ce n'est pas une oie blanche, elle est très intelligente, et elle doit tenir pas mal de son père).
Maintenant, il est évident que la connaissance du plan par Meredith demeure une simple hypothèse, dont chacun décidera du degré de probabilité. Mais Prometheus est un film qui suscite toutes les conjectures…
Sigourney est autrement plus sensuelle que Noomi Rapace (pas du tout mon type, donc peut être est-ce un peu subjectif ) Quand à Charlize son
personnage est froid et gelée comme la banquise, je n'ai ressenti absolument aucune excitation...(Comme Alien 3 en fait)
Tu sais, l'excitation sexuelle est quelque chose de complexe, de multifactoriel, d'ultra-subjectif, et souvent d'assez paradoxal.
Selon les individus (et les périodes de la vie), la froideur (de la retenue, de la pudeur, ou de la frigidité) peut être beaucoup plus "excitante" que la chaleur (de la nympho, de la vamp, ou de l'effeuilleuse). C'est d'ailleurs ce qu'avait parfaitement compris Star Trek (et plus particulièrement ST DS9 et ST ENT) en révélant tous les fantasmes (parfois pervers) que suscitaient les froides Vulcaines chez les autres espèces humanoïdes.
La sexualité dans Alien va bien au-delà de Ripley, elle fait partie intégrante du Xénomorphe. Dans Prometheus, on a juste une surenchére débile à base
de fellations...C'est nul !
La sexualité (du moins dans le sens érotique) des xénomorphes est vraiment une légende urbaine à laquelle je n'adhère guère. Car cela tient de l'hyper-freudisme consistant à sexualiser toute pensées, toute personne, tout objet…
Bien entendu, la finalité (et même la monomanie) de l'existence des xénomorphes, c'est de se reproduire. C'est à dire comme certains arthropodes, et surtout comme les bactéries et les virus. Mais transformer n'importe quel être vivant en gros utérus n'a pas grand-chose à voir avec l'érotisme humain… qui de toute façon est depuis longtemps affranchi de la fonction animale & compulsive de reproduction… dont ne parviennent justement pas à se détacher les xénomorphes.
Alors bien entendu, il y a le terrain symbolique qui permet toujours de justifier tout et n'importe quoi. Genre : "les xénomorphes sont portés par la pulsion obsessionnelle de possession d'autrui, ils dédient leur existence au super-viol systématique des autres y compris hors de tout organe sexuel, pénétrer & empaler tout ce qui vit est leur raison d'être... etc…"
Mais à ce compte-là, il n'y a rien de plus "sexuel" dans la nature que bouffer et être bouffé. Car il s'agit finalement de la "possession sexuelle" ultime. C'est d'ailleurs plus ou moins ce qu'avait tenté de suggérer la conclusion très gore du Parfum de Patrick Süskind. Et c'est probablement aussi pour ça que les Kreetassans de ST ENT estimaient que manger en public était aussi obscène que copuler.
Mouais ...En extrapolant tout et n'importe quoi (les motivations de l'un, l'état psychologique de l'autre, les compétences professionnelles de certains,
la programmation d'un autre ) on peut tout justifier...Qu'on puisse extrapoler ou théoriser sur les aspects, mystiques, religieux, scientifiques ou
technologique d'une oeuvre de S-F (comme l'us l'as fais pour l'intro, qui visiblement en fait tient la route) c'est bien normal. Mais devoir le faire pour
le comportement de tous les personnages du film. Pour moi c'est surtout la preuve d'une écriture ultra-bancale (pour être gentil)
Ah mais je suis complètement d'accord sur le "syndrome de l'extrapolation" ! Mais c'est au fond ce que nous faisons tous pour encenser ou éreinter n'importe quelle œuvre, selon notre cote d'appréciation subjective.
Par moi-même (i.e. hors de l'influence de quiconque), lorsque j'ai découvert Prometheus en salle, j'ai été bluffé par la beauté des SFX et envoûté par l'ambiance et la mise en scène (antithèse souveraine des navets ST 2009 & Transformers).
Le scénario, lui, m'a évidemment moins séduit, car j'y ai détecté certaines facilités (& raccourcis) de blockbusters (un style envers lequel je suis très allergique), ainsi que divers "trous" (qu'il appartenait manifestement au spectateur de combler par lui-même en entendant un hypothétique director's cut et une éventuelle suite).
Mais en même temps, j'ai perçu dans le scénario de Prometheus de vraies qualités de prequel (un "genre" dont je suis devenu complètement fan grâce à la magnifique série ST Enterprise !), et je n'y ai pas relevé d'incohérences ou d'invraisemblances rédhibitoires (au contraire de ST 2009 par exemple qui les accumule jusqu'à la parodie).
Conclusion : j'ai été globalement satisfait de Prometheus, mais avec toutefois des réserves.
Ce n'est qu'en discutant avec de nombreux spectateurs (IRL, sur les réseaux sociaux, dans les forums) que leurs objections m'ont finalement conduit à me positionner (puis à me radicaliser)… et donc à extrapoler afin de rationaliser et justifier mon ressenti personnel.
Pourquoi n'ai-je pas trouvé absurde que les protagonistes ne soient pas armés pour un premier contact ? Pourquoi n'ai-je pas trouvé ridicule que les deux gus fassent risettes à l'alien ? Pourquoi n'ai-je pas été choqué que le capitaine se paye un cinq à sept avec la somptueuse cougar du vaisseau ? Pourquoi ai-je cru à cette auto-césarienne sans anesthésie générale ? Pourquoi ai-je été quelque part exalté par la "folie farscapienne" d'Elizabeth à la fin du film ? Et j'en passe (car cette liste peut être longue)...
Franchement, j'essaye de décrypter moi-même les raisons de mon adhésion spontanée (quoique très relative) à Prometheus, alors que, franchement, je m'attendais plutôt à avoir la même réaction que Dvmy ou que toi, Scorpius.
Parce que pour mémoire, et contrairement à Mypreciousnico (par exemple), je suis (très) mauvais public. Peu de films m'agréent, et en tout cas, rarement ceux encensés par la critique et kiffés par le grand-public. En sus, le nitpicking a longtemps été mon sport favori. Et pour ne rien arranger, Promotheus fut coécrit par un scénariste (Damon Lindelof) dont je déteste cordialement toute l'œuvre. Quant à Ridley Scott, la plupart de ses derniers films m'ont déçu (en particulier les films prétendument historiques… qui sont de vrais foutages de gueules... car pas du tout historiques justement).
Bref, je suis le premier étonné de pas être - cette fois - du même côté de la barrière que d'habitude...
(Encore que, pour être parfaitement transparent, je suis plutôt assis sur ladite barrière.)
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Tu peux me rajouter sur la liste des déçus.
Je rajoute personnellement que la froideur de Charlize est au contraire très excitant! Sa beauté naturelle est à plusieurs reprises montrée par le réalisateur qui s'attarde dans ses plans à montrer sa perfection physique.
Et franchement, vu le niveau du scénar, vous pensez vraiment que ses auteurs ont autant dissertés et analysés comme vous?
Désolé, au nombre des incohérences et des "trous" je suis persuadé que non.
Moi j'ai vu le film après lecture de l'analyse de Scorpius. J'ai donc été "agréablement" surpris sur certains passages qui m'ont semblé moins mauvais voire bons. Cependant...ça reste quand même très très loin du reste des autres films. Refaites vous Alien derrière et on en reparle.
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Je ne vais pas revenir sur les points de détails et mon ressenti sur le film. Scorpius défend déjà très bien un point de vue similaire au mien, même si un peu plus extrême, déçus et outré
Je reviens quand même sur un point que je trouve intéressant :
Probablement parce que je m'étais plongé à fond dans le "trip prequel", consistant à tout faire pour découvrir le film comme si je ne connaissais absolument rien de la saga Alien. C'est probablement l'une des meilleures façons de savoir si un prequel est à la hauteur de sa mission, et s'il joue vraiment le jeu sans tricher, sans être dénaturé – même inconsciemment - par le futur sur lequel il est supposé se déployer.
J'avais fait exactement pareil avec la série Enterprise lorsque je l'ai découverte en 2002, et c'est probablement pour ça que je l'ai adorée tout de suite.
Tout prequel est en fait un exercice de cloisonnement mental... et une formidable occasion de renouer avec sa propre virginité originelle.
Je ne suis pas totalement d'accord avec ça.
Pour moi la vocation d'un préquel n’est pas d'être vu avant l’œuvre originale. Je trouve que le concept prequel n’est au contraire vraiment intéressant que quand il prend sa juste place, c’est à dire en visionnant l'objet après la saga d'origine (que ce soit un roman, un film, une série.)
En ce sens un film comme "In The Begining" de B5 est un des tout meilleur exemple de préquel que j'ai jamais vu, probablement LE meilleur avec Star Trek Entreprise. Ce film est conçu comme un prequel dans son sens le plus pur, c’est à dire absolument pas destiné aux néophytes de B5 et aucun gant n'est mis, le spectateur n’est pas ménagé, on part du principe qu'il a déjà vu l'essentiel de la série.
Bien entendu, un préquel peu, par nature (et par choix), être visionné avant et en premier dans la découverte d'un univers. C’est probablement le cas pour les jeunes générations qui découvrent Star Wars aujourd'hui, et probablement aussi pour de nouveaux Trekkers qui vont attaquer ENT avant le reste du Trekkverse, par soucis de commencer avec une production récente et plus flatteuse visuellement.
Toutefois, en termes de cohérence visuelle et narrative, en termes d’adéquation d'époque de production, je trouve que les préquels sont rarement à leur avantage quand on les visionne chronologiquement. Il existe ainsi un gap technologique et visuel immense entre SW III et SW IV ou entre Prometheus et Alien, de nature à troubler l'immersion et la suspension d'incrédulité.
Philosophiquement un préquel est par nature conçus après l’œuvre principale, comme étant le prolongement d'une œuvre dans le passé. Souvent c’est d'ailleurs pour présenter le destin de personnages principaux en devenir, de méchants en formation, de futurs antagonistes, pour figurer un actuel royaume décadent du temps de sa splendeur, pour éclaircir les mystères insondables qui ont forgés la légende de l’œuvre originale...
Bref, le préquel est souvent une plongée fascinante dans le passé d'un univers ou de personnages. Quoi de plus savoureux (quand on connais la suite) que la première vision de la république galactique au top de sa splendeur quand on visionne Star Wars Episode I ? Quoi de plus jouissif que le premier aperçus d'Obi-wan Kenobi ? Quoi de plus terrifiant que Londo qui prévient qu'il vaut mieux "éviter de réveiller le dragon" dans "In The Begining" !
Le prequel a aussi tendance à démystifier une bonne part de l’œuvre originale, pouvant parfois rendre celle-ci redondante et/ou caduque. Dans le cas de Prometheus, le tout début d'Alien devient nettement moins mystérieux et nettement moins palpitant. Alors même que voir Prometheus après la saga permet de conférer au film une tension (par anticipation) qu'il n'aurait pas autrement, sans compter les implications de la découvertes de ingénieurs...
Le prequel constitue donc pour moi un retours en arrière temporaire dans un univers, en tant que tel je préfère le déguster après. Ou alors, il aurait fallu tourner Prometheus en premier
Enfin, de l'aveu même de Scott, Prometheus est sensé être le démarrage d'un nouveau pans de l'univers Alien. En ce sens, il peu être aussi bien vu en temps que préquel qu'en temps que spin-off.
Parce que pour mémoire, et contrairement à Mypreciousnico (par exemple), je suis (très) mauvais public. Peu de films m'agréent, et en tout cas, rarement ceux encensés par la critique et kiffés par le grand-public.
Ce qui rend d'autant plus amusant que tu ait apprécié Prometheus quand je l'ai trouvé plutôt moyen
Même si, en salle, devant la lenteur hypnotique de la mise en scène, j'avoue m'être dit que tu devais avoir aimé.
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