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yrad

admin

Picard 03x03 Seventeen Seconds

Picard 03x03 Seventeen Seconds

Crédits officiels :
- Histoire & dialogues :
- Réalisation :

Appréciation :

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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

matou

modérateur

Re : Picard 03x03 Seventeen Seconds

Star Trek 17 s in a Teubélift

A bord de l'USS Télé novella, il s'en passe des choses.
Déjà le flashback est un grand moment. Dans une ambiance de 20ieme siècle, au bar, Patrick et son ancien bras droits, on prit un cosplay d'odo (rajeunissement numérique foiré) et fêtent la naissance du fils de ce dernier. Et hop on parle de 17s dans un turbolift lors de la naissance du fils en question, pour rejoindre ce dernier. Ah mais cela ne serait pas un appeau pour la suite comme dans un épisode de "amour gloire et beauté"?

Retour au présent, Patrick va voir son ex qui lui a fait un enfant dans le dos. Qui lui explique qu'elle a du partir car Patrick était plus fan des étoiles que d'autres choses. Ce qui mettait Patrick toujours en danger. C'est touchant cette naïveté juvénile de personnage ayant plus de 60 ans à l'époque de leur rupture. J'ai failli verser une larme mais je me suis rappelé que l'ex de Patrick a juste sillonné ces mêmes étoiles, avec son autre fils et justement avec Patrick, affrontant bien des dangers. Donc si la mère qu'elle était déjà à l'époque, trouvait cela trop dangereux, elle aurait du dire stop il y a longtemps.
C'est touchant cette manière d'avoir une révélation à 60 ans, une fois devenue officier supérieure. Ah et comme elle dit, les étoiles lui ont aussi pris un  mari et un fils. Ok, un est mort et l'autre a un destin cosmique. Vraiment c'est au même plan ! C'est sûr qu'être parent c'est ne pas vouloir une grande réussite pour vos enfants, réussite dans laquelle ils s'épanouissent (Wesley semble s'y plaire). Non vraiment, fallait qu'il reste à faire des combines avec sa mère comme son deuxième fils pour que sa mère soit contente. Ce genre de révélation sur un personnage féminin, c'est aussi fort que dans "Tootsie"

Pendant ce temps, le Capitaine Shaw a glissé en marchant sur une peau de bananoscript. Zut, direct l'infirmerie, où la médecin en chef n'aime pas l'ex de Patrick (c'est sûr que pendant une bataille où l'équipage morfle, une aide en plus c'est vraiment pas appréciable). ET quand cette médecine chef essaye de soigner Shaw, heureusement que l'ex de PAtrick est là avec sa médecine du 20ieme siècle pour aider le capitaine. Vont elles réussir à se rabibocher? C'est ainsi à "Sickbay centra"l!

Mais qui commande le Titan. Seven? Non elle est toujours confinée dans ses quartiers. C'est sûr que là aussi le premier officier, quand la vie de tous est en jeu, il faut s'en passer. Mais donc elle est disponible pour des moments digne des feux de l'amour avec la fille de Geordi.
Mais bon, Jack le fils de, viendra la sortir pour aller mener une enquête digne des meilleurs épisodes de "Un privé à Malibu". Ils trouvent pourquoi le vaisseau qui les poursuit, arrive toujours à les retrouver. C'est Shaw qui sachant qu'il allait être mis dans le placard par le script, s'est dit qu'il devait avoir une bonne idée. Et hop Jack et Seven trouve la raison: le pot catalytique du Titan a été saboté! Et oui dans une nébuleuse où les senseurs sont aux fraises, cela ne pardonne pas (oui un diesel qui pue, on se le renifle plusieurs voiture en arrière dans un embouteillage). Un rebondissement digne de  Top Gear!
Et Jack est tout seul et désarmé à un moment où un type qui a une sale tête arrive. Mais du genre, tête de traitre qui clignote. Et paf, ce gars resaboote tout et expose Jack aux fumées du moteur avec le joint de culasse qui a claqué (si vous avez déjà vécu cela vous voyez ce que je veux dire).
Bref le vaisseau ne peut plus fuir car pus de Warp.
Et puis le vaisseau ennemi a un super joujou: ils crée un portail de téléportation de vaisseau qui vous téléporte juste à coté!
Mais on s'en fiche car Jack, que sa mère voulait protéger d'une vie de danger, est justement en train de faire son Jock Ewing de "Dallas", c'est à dire en train de mourir.
Et donc ?
Et donc?
Et donc Patrick prend son turbo lift pour aller voir son fils caché. Et oui bravo, les fameuses 17 s du turbolift pour aller voir son fils! Si ça c'est pas une belle écriture!
Mais bon, Jack va survivre hein. Cela serait dommage de se priver de le re re re re mettre en danger, voir de le refaire être en train de mourir plus tard.

Bon mais alors qui dirige le vaisseau? Et bien le réalisateur de l'épisode ! Car bon Patrick a beau être la star, celui qui organise sur un plateau, cela reste le réalisateur
Et là, grand moment digne de "Dynastie"
Patrick devient un Joe Pesci des films de Scorsese. Il veut tatanner le méchant. Mais le nouveau ancien capitaine du Titan (il faut suivre) refuse car il veut fuir.
Patrick est bien relou avec ça et comme l'autre ne veut pas, il tente le tout pour le tout et le traite même de couille molle.
Et là, ben l'autre ne dit rien.
Donc sur la passerelle, un tel un grand moment de tension entre les deux officiers, aux vues de tous, pendant une bataille spatiale, c'est tellement fort comme image du commandement!
Mais bon Patrick obtient ce qu'il veut quand l'option de fuir n'est plus possible. Mais zut, le vaisseau ennemi téléporte les torpilles sur le Titan. Zut! Deux commandant aussi chevronnés ne pouvaient le prévoir!
Du coup le réalisateur dit à Patrick, devant tout le monde: "VAS DANS TA CARAVANE, tu nous a flingué la fin de l'épisode avec ton envie de tataner!".
Et hop le Titan tombe (on est dans l'espace mais on s'en cague), vers un endroit noir et plein de lumière blafarde, pendant que le méchant n'essaye même pas de téléporter Jack.
Et fin!
Envoyez les violons et le piano!

PS: dans cet épisode on nous présente des personnages censés être Beverly Crusher et Riker. Mais non, rien de leur attitude n'est cohérente avec ces personnages. J'ai donc évité de les citer.

PPS: Worf et Raffi font copain copain et identifie la menace comme venant des métamorphes puis Worf désintègre le prisonnier métamorphe qu'il avait attrapé. Ouais enfin le Klingon blanc, on va l'appeler ainsi car là aussi rien ne ressemble à Worf dans cette attitude.

NX-01 Tazarimeht

membre

Re : Picard 03x03 Seventeen Seconds

Ah on retrouve enfin la qualité Picard !
Ou Rantanplan Matalas qui se prend pour Sun Tzu

Jean-Louc, je t'ai ôté ton fils car je ne voulais pas qu'il soit en danger.
Mais maintenant qu'il est grand je l'emmène partout avec moi dans les mondes mafieux extérieurs à la Fédération.

Oui, l'idiocratie kurtzmanienne et sa psychologie défaillante ont bel et bien repris tous leurs droits cette fois-ci

Les métamorphes de DS9 nous reviennent moins tacticiens que jamais..... le plan machiavélique de la faction terroriste était ainsi de "faire diversion"..... en attirant inutilement l'attention sur elle..... plutôt que de profiter de ses facultés extraordinaires pour attaquer directement l'objectif principal. TGCL - Ta Gueule C'est Logique

Pour le reste, c'est une humiliation non-stop de cyber-Picard, grabataire et cacochyme, auquel même Riker fait de grands yeux de dorade contrariée dans le dernier quart d'heure.
Il faut dire que l'ex Number One a subi dans sa chair le vertigineux déclin scientifique de la Fédération, qui accuse désormais un taux de mortalité infantile comparable à celui du Burkina Faso et n'arrive plus à soigner les hémorragies internes..... Un peu comme le téléporteur, devenu inutilisable depuis l'irruption de Fake Trek, le scanner de Starfleet est destiné à rejoindre dans l'oubli le mode paralysie des phaseurs

"C'est ta faute", "C'est sa faute", "Non c'est la tienne !" forme à peu près l'essentiel du logiciel discursif de cette immense tranche de science fiction The CW
Worf écope d'un rôle si générique et inodore qu'on ne remarque même pas sa présence de tout l'épisode !

La fatigue ne tarde pas non plus à poindre au bout de la onzième ligne de dialogue contenant "Mais vous êtes une légende"..... auto-satisfaction des auteurs et flagornerie à bas prix sont le maître-mot de la méthode, mais c'est si lourd, si marketeux, si baveux, que c'en devient parfaitement répugnant.

Et pour finir comment ne pas saluer le "rajeunissement numérique" le plus raté de ces dernières années.....
Le dernier Astérix n'aurait pas fait mieux

-Santa Barbara, Tu me diras, Pourquoi ?-
NX-01 Tazarimeht