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#151 08-07-2022 21:55:19

IMZADI
Memory Alpha

Re : Séries en vrac

j'ai eu un petit doute . angel

Cool ok


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#152 24-07-2022 01:01:56

scorpius
Nowhere Man

Re : Séries en vrac

Flash required

Ça a l'air ouf

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#153 18-08-2022 19:18:41

matou
modérateur

Re : Séries en vrac

Miss Hulk
J’ai toujours été un grand fan du passé de Byrne sur la série. C’est un mélange d’absurde, de rupture du 4eme mur et d’aventures assez malignes.
J’étais donc assez curieux de voir la transposition.
Et bien, je n’ai pas du tout apprécié.
La traduction du personnage de Jen est globalement correcte. Mais l’histoire est mauvaise. Les personnages sont monocordes, le ton global  lourdingue et pas drôle (alors qu’il se veut drôle), les enjeux traités par dessus la jambe. Le tout avec une débauche d’effets spéciaux pour au final, pas grand chose d’utile à l’histoire.
Bref là où la série aurait dû être avant tout une histoire intéressante détournée par des moments spéciaux, il y a une série qui se veut d’abord décalée car son personnage est sensé l’être.
Or il n’y a aucun décalage. Juste un ensemble de moments conformistes et egotiques.

A voir pour la suite mais je ne vais pas tenir toute une saison avec ce niveau.

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#154 01-09-2022 21:52:28

dvmy
Génie incompris qui se comprend

Re : Séries en vrac

Resident Evil

Une vraie Purge! Il y a donc d'un côté le monde dystopique du futur et de l'autre le monde parallèle woke du présent. Dans le premier il y a 95% de zombies et dans l'autre 95% de blacks, de latinos, d'indiens et d'asiatiques. Il y a bien un ou deux blancs mais ils sont forcément nuls ou cons. Et puis il y a le héros, forcément une femme et forcément de couleur mais pas trop quand même car l'hypocrisie woke ne met que des femmes plus ou moins métis en tête d'affiche (comme dans Discovery par exemple), personne n'a le courage de mettre en vedette une femme Kenyane comme Lupita Nyong'o, pourtant à la fois belle et douée. Sans doute trop foncée pour les bien-pensants qui s'imaginent progressistes. Mais bon je m'égare...

Donc la série est nulle, mal écrite et n'a que très peu de rapport avec la licence Resident Evil, licence dont le succès n'a même pas été compris par Capcom qui, depuis l'atroce Resident Evil 4 (et si l'ont excepte les deux derniers jeux) a fait de cette licence un univers d'action et non plus d'horreur comme dans les 3 premiers volets (et Code Veronica*). C'est le cas pour les jeux, les films mais aussi les films d'animations et les séries. Et je ne comprends pas pourquoi Capcom continue dans cette voie alors que ça ne fonctionne jamais. Ce qui a fait le succès des premiers jeux ce n'est pas l'action ni même l'horreur en soi mais l'ambiance servie par une musique et un environnement sonore qui faisait monter l'angoisse. Je garde en mémoire pour le reste de ma vie le sound design fantastique des rues du Racoon City de Resident Evil 2 en 1998, avec cette musique angoissante et les sons mêlés du vent, des corbeaux et des hurlements lointains des zombies.
Tous les formats dérivés et toutes les tentatives cinématographiques et télévisuelles d'explorer cet univers échoueront tant qu'on ne reviendra pas à l'esprit et l'ambiance des premiers jeux.

*Et Resident Evil Zero aussi...

Dernière modification par dvmy (01-09-2022 21:57:21)


On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)

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#155 01-09-2022 22:26:57

matou
modérateur

Re : Séries en vrac

La série est naze de chez naze.
Et le film de Paulo, comment vieillit-il pour toi?

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#156 01-09-2022 22:47:56

dvmy
Génie incompris qui se comprend

Re : Séries en vrac

matou a écrit :

La série est naze de chez naze.
Et le film de Paulo, comment vieillit-il pour toi?

J'ai toujours trouvé que le film de Paulo était un excellent film... mais une mauvaise adaptation du jeu. Par contre le plan final est toujours aussi dingue. C'est là que l'histoire aurait dû commencer. Donc en tant que film et préquelle au jeu ça fonctionne. C'est déjà ça.
Et puis il y a Milla... Dans la vie personnelle de Paul c'est ce qui lui est arrivé de mieux. Dans sa vie professionnelle c'est ce qui lui est arrivé de pire.

Dernière modification par dvmy (01-09-2022 23:01:51)


On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)

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#157 12-09-2022 22:48:24

IMZADI
Memory Alpha

Re : Séries en vrac

Flash required


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#158 24-09-2022 18:39:04

matou
modérateur

Re : Séries en vrac

Code Quantum
Alors que dire de ce pilote ? On est clairement dans un pilote d’une série hertzienne. Dans la réalisation, le rythme, le niveau d’effet spéciaux  etc.
L’histoire en elle même est bien trop basique et simpliste. Son but est de présenter le concept mais on pouvait prendre un peu plus de risque.
Quand au fil rouge, il est traité comme un pilote lambda. Sans aucune inventivité ou prise de risque. Avec cette impression que l’on balance une mystery box sàs vraiment savoir ce qu’il y a dedans. « On met ça là et on verra plus tard ».
Tout est à jeter?
Non car l’interprétation et le choix des acteurs est très efficace. Et on sent que la série veut plus montrer l’équipe du présent, que ne le faisait l’original. Enfin l’idée de lier les deux protagonistes apporte un peu de profondeur. Donc avoir un bon casting est une bonne aide.
En conclusion un démarrage basique mais porté par des comédiens efficaces, des inflexions intéressantes par rapport à l’original.
Il va falloir désormais se mettre au niveau de l’original dans les intrigues du jour, prendre des risques comme le faisait l’original (la vision réac du Vietnam ou du rôle d’ Oswald en était, et j’apprécie cela même si je déteste le propos qu’elle a tenu).

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#159 29-09-2022 15:00:01

mypreciousnico
Why ?

Re : Séries en vrac

Quantum Leap 2022 : S01E01 "July 13th, 1985"

Je vais être honnête, je ne sais pas pourquoi j’ai regardé ça...le projet puait la mort à 100 kilomètres, les chances que ce soit réussi...-500 %
Et c’était...bien ???
Je vous jure que je suis vraiment sur le cul...je me suis régalé en fait ! D’autant plus que vraiment j’avais condamné le truc d’avance...
Matou a raison, on est sur une série de chaîne publique, à l’ancienne (j’ai beaucoup pensé à Continuum au niveau de l’ambiance) quelque chose de tout à fait fauché, mais qui compense par du rythme et des bonnes idées. On a complètement perdu l’habitude avec les grosses productions de chaînes câblées et bon sang que ça fait du bien de retrouver ce parfum de série TV écrite comme une série TV et pas comme un film chapitré. Économie de moyens , donc efficacité. Par exemple, ce pilote pars du principe d’entrée de jeu qu’on est familier avec le concept, du coup le temps d’exposition et le blabla inutile est réduit à sa plus simple expression, on est largué dans le vif du sujet en moins de deux minutes.
Par ailleurs, on est clairement devant un revival de la série d’origine, avec un casting (excellent, même les seconds rôles) qui ne cherche pas à singer l’original. Notamment le concept du duo voyageur/hologramme est astucieusement renouvelé.
Évidement il y a quelques facilité, ça va parfois trop vite, mais mon intérêt est éveillé et c’était vraiment, mais alors VRAIMENT, pas gagné, donc chapeau à ce pilote, c’est du beau travail.
À suivre donc, avec de l’intérêt smile

EDIT : Second épisode très bon aussi. Une petite facilité sur la fin, mais je trouve qu'on est vraiment dans le ton et l'esprit. Franchement, une excellente surprise cette petite série pour le moment !

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#160 13-10-2022 11:53:08

scorpius
Nowhere Man

Re : Séries en vrac

Inside Man

Mini-série de Steven Moffat en quatre épisodes et c'était ma foi très sympathique. Un thriller ou Moffat s'amuse à bousculer nos repères moraux puisqu'on y suit principalement en parallèle un prêtre très intègre (très bon David Tennant) qui en raison d'un stupide malentendu va se retrouver dans un engrenage infernal, une descente aux enfers ou il va être amené à renoncer graduellement à tous ses principes.

En parallèle on suit donc un condamné dans le couloir de la mort (très bon Stanley Tucci). Un ancien prof' de criminologie qui a décapité sa femme et qui en attendant son exécution va résoudre des enquêtes afin de se racheter.

Les trajectoires du prêtre et du condamné vont être amenées à se croiser... Je vais pas en dire de plus, mais je me suis beaucoup amusé. La montée graduelle de la tension est superbement gérée, le dernier épisode est juste irrespirable.

Dernière modification par scorpius (13-10-2022 12:18:48)

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#161 23-10-2022 13:09:02

mypreciousnico
Why ?

Re : Séries en vrac

Dragon Quest, la Quête de Dai

La série s'est terminée hier avec son 100ème épisode !
En 2020 j'exprimais ici toute ma joie de voir enfin adaptée correctement et en entier ce superbe manga de Riku Sanjo et Khoji Inada, publié en France dans la défunte collection J'ai Lu manga sous le nom de Fly. À mes yeux, LE Shonen culte des années 90, qui devançait même largement Dragon Ball ou City Hunter.
Bref, 100 épisodes tout rond, pour adapter les 37 tomes du manga, autant dire que le principal défaut des adaptations animées de manga est ici absent : il n'y a strictement aucun filler, aucun gras supplémentaire, juste l'essentiel et ça irait même parfois au pas de course, notamment au début. Un animé qui rend hommage à la fois à ce feeling de RPG à l'ancienne (Donjons et Dragons n'est jamais loin), au style 90's dans les animés, aux bons sentiments de camaraderie et d'esprit d'équipe, à la capacité de chacun, même la pire des ordures, de s'amender et, pour finir, aux rebondissements en pagailles qui faisaient tout le sel du manga original. Dragon Quest, la Quête de Dai est une expérience rare, la rencontre entre l'esprit et la beauté simple des animés des années 90 avec les moyens d'aujourd'hui. Car au delà de l'histoire et des personnages qui n'ont pas pris une ride, l'animation et la réalisation sont formidables : on en prend plein la tronche et c'est magnifique ! Comme quoi, la Toei, quand ils veulent bien faire les choses, bon sang ils peuvent smile
Il aura fallut attendre presque 30 ans pour découvrir la fin de cette histoire en animé, mais ça valait le coup. Hautement conseillé donc si vous n'êtes pas allergique à la High Fantasy de jeu de plateau, aux manga des 80's/90's et à l'animation Japonaise cela va de soi.

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#162 03-11-2022 10:22:50

scorpius
Nowhere Man

Re : Séries en vrac

https://deadline.com/2022/11/the-sandma ? 235161722/

The Sandman aura droit à une saison 2 joy

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#163 13-11-2022 15:08:38

Oberon
Section 31

Re : Séries en vrac

DAHMER

Décidément, Netflix commence à se poser en référence lorsqu'il s'agit de divertissement de qualité sur les tueurs en séries.
Faisant partie des déçus que l'excellent Mindhunter ai été abandonné après seulement 2 saisons, j'ai donné sa chance à Ryan Murphy afin de voir comment il allait traiter un sujet où il est hélas très aisé de sombrer dans la moraline et autres jugements de valeurs "feel good".
Et c'est avec un réel plaisir que je peux dire qu'il a parfaitement évité le piège.

Le ton général de cette série se veut aussi neutre et documentaire que possible. On est pas là pour donner des réponses forcément paupérisantes au spectateur, simplement pour lui donner le maximum de faits pour qu'il se forge sa propre opinion, ses propres réponses. Cela a d'ailleurs déçu une partie de la la presse spécialisée, qui a déploré que la série n'explique pas davantage la "fabrique du monstre" par la société. Une critique éminemment stupide qui aurait fatalement poussé la série à des simplismes et des raccourcis qu'elle s'est bien gardée de faire.
La vérité, c'est que l'esprit humain et son infinie complexité demeure aujourd'hui encore l'un des plus grands mystère de la science, et que vouloir établir un déterminisme environnemental ou génétique est une gabegie, et la porte ouverte à toutes les pires dérives (notamment le dépistage des comportements criminels dès la maternelle, une tendance politique lourde aux USA).
Dahmer restera tout au long de la série un être humain. Profondément malade et provoquant une indicible terreur de part la monstruosité de ses actes, mais contrairement à ce que le titre pouvait laisser penser ("Dahmer Monstre: l'histoire de Jeffrey Dahmer) jamais il ne sera simplement réduit à la seule fonction de monstre.
Un parti pris narratif osé qui nous fera éprouver, souvent malgré nous, une empathie pour un homme qui a pourtant sombré dans les abysses de la dépravation. De son cannibalisme à ses expériences pour transformer ses victimes en zombies, en passant par son alcoolisme et sa collection de trophées mordibes, le portrait dressé ne lui fait aucun cadeau et s'évertue à rester aussi honnête et documenté que possible.

D'une manière générale, la série a bénéficié d'un travail d'écriture et de documentation remarquable. Car malgré un focus sur Dahmer lui-même qui monopolisera la majorité de la pellicule, nous passerons beaucoup de temps avec les familles des victimes, la voisine et l'enfer qu'elle aura vécu à tenter en vain de solliciter la police (dont le racisme et l'homophobie sont montrés sans concession, et pour une fois avec une totale justification vu la période historique) mais aussi les parents de Jeffrey et l'impact qu'ils auront eu, pour le meilleur et pour le pire, sur l'évolution de leur enfant.
C'est d'ailleurs par cette mise en perspective dans le temps et l'entourage que la série est extrêmement pertinente. On se retrouve à se demander si Dahmer aurait été le même si sa mère n'avait pas avalé des cachets par grappes durant sa grossesse (avec la bénédiction du corps médical de l'époque, nous rappelant le niveau d'irresponsabilité qu'il peut atteindre) et une demi-heure plus tard, on souffre avec la voisine en maudissant cette police de la honte qui aura été jusqu'à rendre une de ses victimes à son bourreau. Jamais de manichéisme, juste une exposition de l'âme humaine dans tout son courage, sa dignité, mais aussi sa lâcheté, son égo et le cortège d'horreur qu'il amène parfois. À déconseiller formellement si vous voulez finir la soirée en câlinant votre partenaire...

Côté technique, la photographie est bonne et l'atmosphère glauque très bien rendue. La puanteur de mort émanant de son appartement nous saisirait presque les narines, et les scènes malaisantes ne manquent pas.
Pour autant, malgré un luxe de détails à même de vous empêcher de trouver le sommeil, la série ne sombre pas dans une putasserie gore. Il y a des moments d'horreur totale, mais ils sont bien espacés entre eux et le pire est souvent filmé hors-champ ou avec un angle nous épargnant certains détails. Murphy par du principe de mise en scène de s'assurer qu'on aura bien tout compris de ce qui s'est passé, sans pour autant nous plonger de force la tête dans les chiottes pour nous choquer par surexposition.
Un équilibre assez juste qui n'aseptise rien tout en évitant le piège de sombrer dans une pornographie horrifique.
La musique est discrète par soucis de laisser les bruitages occuper une place dominante. Un procédé qui fonctionne plutôt bien, et qui s'harmonise avec le ton plus documentaire que fiction.
Les décors et les costumes sont impeccables, aucune faute ici pour nous retranscrire l'époque de ce terrible récit, qui s'étale des années 70 à 90.

Il serait éminemment injuste de ne pas parler du casting, qui frise le sans faute. Evan Peters est fantastique et incarne sans la moindre faute de jeu ce jeune homme torturé capable de basculer dans la monstruosité en un instant.
Richard Jenkins, jouant ici son père, nous livre une composition toute en nuances et Penelope Ann Miller campe impeccablement cette mère qu'on a rapidement envie de giffler tant on est tenté de rendre son insupportable égocentrisme coupable de bien des choses.
Niecy Nash est la seule incongruité du cast. Non qu'elle ne joue pas excellemment la pauvre Glenda Cleveland, cette voisine qui aura subit l'horreur et l'impuissance de cette promiscuité infernale, mais comme on apprend au détour d'un dialogue qu'elle avait 36 ans alors que l'actrice fait sa cinquantaine, on est obligé de pointer du doigt une erreur qu'il était facile d'éviter. Reste que l'on peut toujours faire abstraction de cette ligne de dialogue, même si cela reste dommage dans une série aussi précise et honnête sur la reconstruction historique.

En effet, après des heures de recherches, je n'ai pu trouver qu'une seule erreur historique formelle dans la série, et cette dernière a déjà été reporté sur la page Wikipedia. Il s'agit de Jeffrey qui assiste à l'interview de son père, hors cette dernière fut enregistrée après sa mort. Une liberté sans grande conséquence, il faut l'admettre...
Le reste, du destin des familles à l'inertie de la police et de la mairie, son assassin en prison, les détails macabres, la vie de ses parents, tout ça est d'une précision fulgurante et sans réécrire l'histoire un tant soit peu. Un niveau d'intégrité de l'écriture suffisamment rare pour être souligné.

Au final, cette série qui n'est pas facile à voir (vraiment, si vous voulez passer une soirée pure détente, regardez autre chose) récompense son spectateur de sa ténacité autrement. On nous offre ici une plongée dans l'horreur humaine sans jamais faire dans le jugement ou donner des réponses faciles. D'ailleurs, en fin de compte, on ne donne pas de réponses du tout sur les questions les plus importantes.
Et une série qui a le courage de proposer celà, en ces temps où le politiquement correct est omniprésent, la bien-pensance partout et la liberté créative bridée comme rarement, mérite d'être saluée et, si votre estomac tient le coup, d'être visionnée.

Dernière modification par Oberon (16-11-2022 02:02:26)


"No beast so fierce but know some touch of pity. But i know none, and therefore am no beast."
Richard 3

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#164 21-11-2022 20:04:17

matou
modérateur

Re : Séries en vrac

Code Quantum

J’avais déjà écrit sur le pilote. J’ai pu voir les 8 épisodes déjà diffusés.
Et c’est franchement une réussite. Cela reste une série de télé « linéaire », dans son écriture, on sent qu’il faut caser l’es coupure pub avec cliffhanger. La la mécanique est toujours la même cad que Ben est toujours là pour une mission différente de celle décrite au départ. Bien des soucis, comme dans l’Instit, viennent d’un manque de communication qui une fois résolu permet la libération des bonnes volontés.
Les histoires dans le passé sont très simples voire simpliste. Mais j’y reviendrai.
Donc une série naïve et pleine de personnes si gentilles que tout finit toujours bien?
Pas seulement.
Ce côté édulcoré vient de la diffusion linéaire. La violence est toujours très encadrée, les salauds pas tellement  présents et jamais  on ne s’attarde dans la mise en image sur les actions moralement indéfendables.
Donc on ne saurait le reprocher à la série.
Le côté simple des histoires empêche toujours de voir dans les époques visitées, autre chose qu’un décor. Et jamais on n’en profite pour que ces époques disent qq choses ou servent à dire quelque chose. Ou au moins soient un objet de retranscription efficace pour avoir le sentiment de voyager dans le temps.
En cela, ce reboot est en rupture avec  la série d’origine.
Mais c’est justement une force car la série est au final, assez maligne.
Elle ne cherche justement pas à singer la série d’origine. À en faire une mauvaise copie.
La série passe bq de temps autour de l’équipe. Alors que la série d’origine ne suivait que Sam. Et cela amène de la nouveauté. Ce qui était avant hors champs, est désormais un des cœurs de la série.
Mais si ce parti pris pouvait se justifier ainsi, comme variation de la série d’origine, la série est assez maline pour donner une vraie raison à ce que l’on suive autant tous les personnages.
Donc l’histoire est moins celle que Ben doit affronter dans le passé à chaque saut mais celle de son équipe. C’est pour cela que les histoires et les époques sont moins centrales et donc simplifiées.
C’est, je le redis, très malin de jouer ainsi avec la connaissance de la série mère pour proposer un twist qui explique les choix narratifs au niveau du temps passé sur le « présent ».
De même, chaque saut a une thématique qui résonne avec les protagonistes. Ce qui est une preuve d’une écriture bien pensée.
Et aussi, la série ne traîne pas. On ne nous fait pas traîner une situation en longueur. En ces temps où les séries vous font en 3 épisodes ce que l’on devrait faire en un seul, c’est très appréciable.
Mais tout en étant de structure serialisée. En somme les avantages du côté épisodique et  du côté feuilletonnant.
La réalisation est très visuelle et manque de moyen (bq d’intérieur éclairés en sombre, tout est très basique et on sent parfois les resset d’un épisode à l’autre).
Les personnages sont très sympathiques car portés par l’envie de travailler ensemble, de se faire confiance mais ne sont pas niais pour autant. Chacun a une sensibilité et une personnalité propre.
Et surtout le tout est bien joué. Les acteurs ont tous une belle alchimie entre eux et un fort capital sympathie. Ce qui rend le tout parfaitement cohérent.
Note sur Alexander Mason Park. Iel est un acteur non binaire qui joue un personnage non binaire. Avec talent. Mais surtout son personnage existe en dehors de sa non binarité. Iel a un rôle, des défauts et des qualités qui font avancer l’histoire. Donc c’est parfait pour justement mettre à l’honneur la diversité. Tout ce que Discovery voulait faire et a raté, cette série le réussit.
Bref on passe un bon moment si on passe outre les défauts mentionnés. Être un fan de la série mère est un plus mais le fan service est très limité.
Une réussites dans son genre.

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