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#1 01-01-2021 01:00:00

yrad
admin

Prodigy 01x06 Kobayashi

Prodigy 01x06 Kobayashi

Crédits officiels :
- Histoire & dialogues :
- Réalisation :

Appréciation :

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  8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

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  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#2 31-01-2022 23:05:35

scorpius
Nowhere Man

Re : Prodigy 01x06 Kobayashi

Épisode plutôt faible. Malgré l'alibi de l'hommage posthume, les caméos des anciennes figures de la franchise étaient pour le moins artificiels.

Pas franchement passionné non plus par la mystery box du Protostar, donc bon..  Cela dit, j'ai apprécié qu'on nous fasse pas une baby Kirk avec Dal et j'ai bien aimé (une fois de plus) son évolution ici.

Sa persistance presque masochiste lors du test du Kobayashi ça m'a rappelé un peu moi jouant à un jeu Fromsoftware laugh

Sinon c'est toujours très beau. Voilà, voilà un épisode quand même insuffisant.

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#3 02-02-2022 18:30:31

Oberon
Section 31

Re : Prodigy 01x06 Kobayashi

Et moi qui me réjouissait que cette série tombe dans l'oubli et ne m'oblige plus à devoir écrire à son sujet...
Hélas, cette sombre bouse, abusant du fan-service avec une telle intensité qu'elle en donne des haut-le-coeur, parvient manifestement à duper des vétérans Trekiens, retournons donc ensemble dans les pathétiques et insultantes aventures de Dal et sa bande de comic-reliefs ratés.

Ayant échappé in extremis au Diviner, le père de la Mary-Sue de la série, l'équipage se retrouve à 4000 années lumières de son point de boost via Protostar engine. Un bond totalement hallucinant que Janeway ne se manque pas de noter... ce qui est parfaitement idiot de sa part vu qu'elle a assisté et supervisé un vaisseau trans-warp par le passé. Mais bon, il fallait bien que l'hologramme d'assistance de commandement du vaisseau témoigne de son ignorance des capacités de ce dernier pour nous servir un cliché incohérent de plus. Cette série est terrible: la densité de débilité et de prétention à la seconde dépasse celle de Picard, un exploit s'il en est.
L'équipage va donc retrouver son capitaine de pacotille pour lui faire son rapport, trouvant celui-ci en train de jouer au fameux jeu de l'épisode éponyme de TNG: The Game. Wow. Imaginer un seul instant que ce jeu puisse être trouver sur un vaisseau de la fédération alors que celui-ci a manqué de causer la perte du Big-D, on est une nouvelle fois en face d'un fan service aussi putassier que stupide. Mais passons, l'équipage vient pour dire à Dal qu'ils sont tous d'accord pour rejoindre la fédération, contre son avis de parvenu qui n'intéresse que lui. En soit, nous pourrions assister ici à une scène intéressante, mais ce serait mal connaître les productions Kurtzmanienne. En effet, l'équipage ne veut pas rejoindre la fédération par conviction, mais simplement car ils ont peur que le Diviner continue de les traquer et veulent donc se mettre à l'abris.
D'une, on appréciera cet équipage totalement dénué de colone vertébrale, et de deux, on m'expliquera la logique d'avoir peur de quelqu'un à qui tu viens de coller 4 000 années-lumières dans la tronche (donc hors des scans longue portée, rendant toute traque impossible) vu qu'à supposer qu'il parte dans la bonne direction, il en a au moins pour 4 ans en distorsion maximale pour te tomber dessus!
Et cette masse critique d'absurdités a été atteinte alors que nous n'en sommes qu'à la quatrième minute de l'épisode, on saluera la performance de légende des équipes Kurtzmaniennes!

Bref, après avoir fait un assaut d'autorité aussi prévisible que peu crédible, Dal descend à l'infirmerie voir Gwyn, qu'il avait sauvé d'une digestion planétaire dans l'épisode précédent. Cette dernière étant toute chamboulée par la trahison de son père, elle le remercie d'avoir sauvé sa peau en tortillant ses doigts. Pas de soucis pour captain connard qui lui rétorque que c'est Janeway qui a exigé qu'on abandonne personne. Ce mec sait vraiment parler aux femmes, faut bien l'admettre...
Cela étant, cette révélation est encore une fois parfaitement incohérente, vu que Gwyn était à l'origine un prisonnier qui de surcroît avait désactivé Janeway (celle-ci ayant récupéré le contrôle du vaisseau plus tard) exposant par la même occasion le vaisseau et l'équipage à un risque de capture et de digestion. On comprendra donc difficilement pourquoi la mère supérieure en uniforme de capitaine aurait refusé de la laisser sur la planète mais trouvait normal de laisser le Diviner à 5 mètres d'elle dans cet enfer. Les principes à géométrie variable, c'est toujours un super exemple pour la jeunesse.

Après cet échange à vomir, Dal et Pog sont initiés aux joies de l'holodeck par Janeway. S'en suit un véritable cahier des charges de fan-service, chaque décors de l'holodeck se voulant un clin d'œil bien appuyé à un épisode Bermanien.
Star Trek Prodigy, ou comment vous donner l'illusion de l'exploration en vous fourguant du déjà vu en permanence.
À force de tripoter la télécommande, Dal finit par accéder au Kobayashi Maru, l'emblématique exercice de commandement.
Évidemment, un individu aussi médiocre et prétentieux que lui veut immédiatement le réussir, histoire de prouver à tout le monde qui est le patron.
S'en suit un festival de fan-service (quoi? Vous avez cru qu'on allait lever le pied?) chaque membre de l'équipage fictif venant d'une série du ST historique. Odo, Uhura, Scotty, évidemment Spock, une façon aussi manipulatoire que transparente pour la série de s'auto adouber, bon dieu que c'est écoeurant... Dal échoue une centaine de fois de suite et finit par virer Pog qu'il accuse ouvertement de lui sapper ses moyens par ses vannes. Ce qu'il y a de bien avec lui, c'est qu'il est fidèle à lui-même...

Pendant ce temps, Gwyn se confie à Zéro de son sentiment de dépit et d'inutilité, vu que forcément, être abandonné à des plantes tueuses par ton père, ça a de quoi ruiner ta journée. S'en suit une séance de psychologie de comptoir assez pathos et annonçant à coups de coudes que les conseils de Zéro feront écho d'ici la fin de l'épisode. Un niveau de finesse typiquement Kurtzmanien, même si le pathos à encore du progrès à faire pour atteindre le niveau de Discovery. Toujours est-il que trouver une scène de remplissage dans un épisode de remplissage, c'est un grand moment de somnifères.
On remonte alors le temps 17 ans en arrière, quand le Diviner décida de créer Gwyn dans un incubateur. On y devine en filigrane que ce taré est le dernier de son espèce et s'est mis en quête du Protostar pour y remédier, même si on ne voit aucunement le rapport, parce que la mystery-box le vaut bien. Du coup, ce flashback ne sert à rien d'autre que de faire lui aussi du remplissage, en teasant des réponses qui ne viendront certainement jamais, car tel est la norme du Kurtzman-verse.

Revenons sur Dal, désormais seul contre un no-win scénario légendaire, effectivement aussi coriace devant le "die and retry" qu'un hardcore gamer jouant à Sekiro, et qui finit, au bout d'un nombre d'essai qu'on ne compte plus, par pulvériser les Klingons en éjectant son warp core et le faisant exploser. Bien entendu, personne n'avait jamais essayé un truc pareil, mais un esclave qui débarque sans formation sur un vaisseau peut trouver en 2 jours la solution à un no-win scénario conçu par un des plus grands esprits de Vulcain. Le niveau de prétention de cette série vient de la propulser directement dans la stratosphère, c'est magnifique, car il faut rajouter que Dal est le premier à tenter l'exercice en écoutant du ACDC.
Mais surprise! Un croiseur Klingon se désocculte, face à un Dal désemparé vu qu'il vient de lâcher son moteur sur la vague précédente. Pas grave, Spock et lui se téléportent sur la passerelle ennemi et dézinguent tout le monde, avec un Spock qui neutralise à lui seul 3 Klingons par vulcan-pinch-nerve. Saleté de série : chaque épisode me coûte un bras en portnawak-o-mètre...
On sera évidemment étonné (pour rester poli) que le croiseur aie ses boucliers baissés (condition sine qua none pour se téléporter à son bord) et tout autant ébahi que Spock défasse à main nues 3 Klingons d'élite (être sur la passerelle d'un croiseur n'étant autorisé à des nuls que sur le Protostar) mais comme tout dans cette série se contrefout de la cohérence et de la crédibilité, on s'en remettra. Dal s'assit alors en triomphe sur le siège tactique de la passerelle ennemie... et active par erreur les torpilles qui détruisent instantanément son vaisseau virtuel. Ouais, ils ont osé la faire...
En dépit du fait qu'il vient de se ridiculiser, Spock passe la pommade à Dal, le félicite, lui parle de la nécessité d'un capitaine de projeter l'illusion de l'infaillibilité, et lui donne du "live long and prosper". Bravo, la cannibalisation est totale, après l'adoubement de Janeway, voici celui de Spock à l'attention du personnage le plus médiocre et égocentrée depuis Burnham.
Chez Kurtzman, on se félicite d'être un nul au moins 3 fois par semaine, c'est une question d'hygiène.

En parallèle de ce concert d'auto-congratulation ronflant, nous avons droit à la minute pipi-caca avec Smurf qui avale des grenades photoniques... pour que ces dernières ne provoquent que rots et pets. Oui, on en est là dans Star trek.

Finalement, tout ce petit monde se retrouve sur la passerelle, où Gwyn craque le codage du vaisseau grâce à sa langue natale (un truc tellement WTF que même elle le remarque) ce qui nous amène à voir une séquence enregistrée d'holo Janeway assistant le capitaine... Chakotay. Formidable, le micro univers est à son comble, et le mystère de l'épisode prochain est annoncé: pourquoi Janeway a-t-elle oublié son premier équipage et capitaine?
Un suspens qui n'intéressera pas grand monde, vu qu'au bout de 6 épisodes, la seule chose que cette série arrive à faire correctement, c'est se regarder le nombril. Mais pas sans au préalable cannibaliser le ST historique pour accoucher d'une succession de clichés et d'incohérences dépourvus du moindre intérêt exeption faite des graphismes.
C'est donc un nouveau 0 pour cette série qui ne rate jamais une occasion de trahir l'univers qu'elle prétend présenter, mais qu'au final elle se contente de ridiculiser.

Dernière modification par Oberon (03-02-2022 02:00:01)


"No beast so fierce but know some touch of pity. But i know none, and therefore am no beast."
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