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Doctor Who 38x07 Can You Hear Me? (Docteur 13)
Crédits officiels :
- Scénario - Charlene James & Chris Chibnall
- Réalisation - Emma Sullivan
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Pffff, ça aurait pu être bien, ça a le mérite d'être relativement ambitieux conceptuellement, rien de nouveau à l'échelle du Whoniverse, mais pour du Chibnall ça tente quelque chose d'un peu nouveau.
L'intro est efficace, pose une ambiance assez forte est fort jolie visuellement et s'avère intrigante. Malheureusement ensuite ça se casse bien la gueule. Ca multiplie les points de vues pour pas grand chose (ceux des compagnons, des guests) ce qui n'a pour effet que d'alourdir la narration. Une narration qui ne prend jamais le temps de respirer. Ca se contente d'enchainer scènes d'expositions sur scènes d'expositions. L'intrigue repose sur un concept indicible et mystérieux (ou voulu comme tel) pourtant les auteurs te prennant par la main quasiment de bout en bout. Dingue de ne pas avoir confiance en ton spectateur à ce point...
Un point positif : ça prépare clairement le départ des compagnons. Bon ça repose sur des tunnels de dialogues interminables pas impliquants pour un rond (la marque de fabrique du run) mais c'est toujours bon à prendre.
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Un épisode d’épouvante, classique pour du Doctor Who, qui fonctionne assez bien, parce que le concept, sans être original est bien amené, qu’il y a de très beaux efforts sur la forme (l’introduction est superbe) et sur l’ambiance horrifique avec quelques idées visuelles étranges (les doigts).
En outre, je trouve l'interprétation de Ian Gelder (Zellin) fascinante, sa confrontation avec le Docteur est un vrai régal.
La fin qui tease le départ des compagnons est pas si mal en termes d’émotions, ce qui est assez rare avec ce trio pour être souligné. Ce préparatif de départ pose une question qui n'est pas franchement nouvelle dans la série : voyager avec le Docteur c’est renier la vie de tous les jours, c'est vivre à côté de la réalité. À un moment il faut bien que ça s'arrête, au risque de se brûler les ailes et de ne plus pouvoir revenir. On saluera une certaine proximité avec l’humain, dans la grande tradition de Russel T Davies.
Globalement, j’ai trouvé ça tout à fait correct.
6.
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