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#2 09-11-2019 14:27:58

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who - bilan de la saison 30 (Docteur 10)

Plus d’épisodes que d’habitude pour cette saison, puisqu'en plus de la saison 30 normalement prévue et diffusée en 2007/2008, une saison 30.5 de seulement 5 épisodes a été diffusée en 2008/2009, en raison d’un disponibilité moindre de David Tennant.
Après concertation avec Scorpius, notre éminent et sémillant référent Whovien sur Ultime Frontière, nous avons décidé de les inclure purement et simplement à la saison 30.

Je dois dire que la deuxième partie de saison 30, composée des épisodes spéciaux, est d’ailleurs pas terrible. Tous les épisodes sont moyens, voir médiocres à une exception près, de taille, à savoir Doctor Who 30x16 The Waters of Mars.

Malgré tout, je dénombre dans l’ensemble de cette saison un nombre élevé d'épisodes exceptionnels, en particulier l'enchaînement des épisodes 8 à 13 inclus, soit 6 épisodes absolument incroyables d’affilé. J’en suis ressorti groggy, en ne sachant plus si j’étais heureux, impressionné ou triste.
Russel T Davies est capable d’enchainer deux chef d’œuvres, Doctor Who 30x10 Midnight et Doctor Who 30x11 Turn Left, alors que leur écriture a été improvisée !!

D’ailleurs, cette saison est évidemment le point d‘orgue et le bilan du travail de Russel T Davies. Toute la tapisserie prend forme, avec parfois un manque de mesure certain, mais une générosité incroyable.
Ce qui me fascine, c'est avec quelle souplesse ce génial scénariste (oui, je pense qu’il a mérité ce titre, ce mec est un génie, voilà c'est dit !) est capable de mettre en scène des évènements à la portée cosmique inimaginable (la fin de la réalité, carrément) mais en tempérant en permanence avec des enjeux à taille humaine. Quand le Docteur s’emballe et s’enivre de sa propre importance dans l’échiquier temporel, Davies lui adjoint un Wilfred Mott ou une Adelaide Brooke pour le ramener au sol.
En permanence il y a cette dualité qui s’exprime et qui fonctionne par je ne sais quel miracle, à une exception notable près, le grand final Doctor Who 30x17+30x18 The End of Time que je trouve hélas complètement râté, à savoir que la partie humaine fonctionne, mais la partie enjeux cosmique se casse la gueule.

Davies est également capable de regarder en arrière, de contempler le chemin accompli, d’en dresser le bilan et de nous l’exposer. Tout est cohérent et d’une grande richesse en termes de Science-fiction, en termes humains et en termes de divertissement. Comme l’a dit Scorpius dans son excellente critique de Doctor Who 27x01 Rose, le tout premier épisode de Davies, ce n'est pas un hasard si le revival de Doctor Who est toujours à l’antenne plus de 10 ans après.
Parce que les bases sont solides, imparfaites peut-être, mais d’une grande solidité. S’il devait y avoir un maître étalon pour le revival d’un univers télévisuel, il y aurait Star Trek the Next Generation et Doctor Who 2005.

Bref, ces quatre premières saison du revival ont été vraiment excellentes, bien meilleures que la première fois que je les ait vu.

Il est temps désormais d’attaquer les 5 saisons de Moffat.

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