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#1 21-10-2019 13:22:05

mypreciousnico
Why ?

Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (La Cheminée du temps)

Crédits officiels :
- Scénario - Steven Moffat
- Réalisation - Euros Lyn

Appréciation :

  1. 10 (top franchise)(voix 3 [75%])

    75%

  2. 9 (exceptionnel)(voix 0 [0%])

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  3. 8 (excellent)(voix 0 [0%])

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  8. 3 (médiocre)(voix 0 [0%])

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  9. 2 (raté)(voix 0 [0%])

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#2 21-10-2019 13:23:16

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

“Monsieur, what are you doing in my fireplace ?”

Deuxième proposition de Moffat.
Deuxième chef d’oeuvre.
Deuxième prix Hugo.
Voila.
Respect.

Je pourrais presque m’arrêter là et dire à ceux qui ne l’aurait pas encore vu d’y aller séance tenante. En fait, si allez-y, parce que forcément je vais spoiler et ça serait dommage.

“Then I must take the slower path”

Sur un ressort similaire à The Time Traveler's Wife, Moffat brosse une histoire d’amour tout en douceur, pleine de poésie qui explore du chemin le plus long, en opposition à celui du voyageur temporel qui emprunte des raccourcis et donc ne vis pas l’histoire à la même vitesse.

La mise en abyme est parfaitement gérée, la petite histoire influence la grosse, à moins que ce soit l’inverse, comme le prouve le plan final sur le vaisseau et son nom...

Détail amusant, il y a un an HBO a annoncé travailler sur une adaptation du roman  The Time Traveler's Wife avec...Steven Moffat aux commandes !

“You’re scared of a broken clock?”

Décidément à l’aise dans le registre du conte horrifique, Moffat nous propose un improbable mélange de rouages et de jardins français, pour une ambiance Steampunk très réussie. Ces nouvelles créatures sont une fois de plus particulièrement flippante et mettent mal à l’aise immédiatement, que ce soit par leur aspect ou leur psychopathie.

Toutefois, si son diptyque précédent était à “grand spectacle”, à grand renfort de reconstitutions et de scènes épique, Moffat choisi ici l’intimité, devant la cheminée, pour raconter cette histoire.

“I’m the Doctor. And I just snogged Madame de Pompadour (...) A door once opened may be stepped through in either direction. Oh Doctor. My lonely Doctor. Dance with me.”

Tennant y est particulièrement drôle, notamment quand il rentre bourré après une soirée de libations à versailles et son alchimie avec Sophia Myles est palpable (ils ont été ensemble à la ville je crois).
Encore une fois Moffat joue avec la sexualité du Doc et les métaphores autour de la danse. On devinera sans problème que la relation avec Mme de Pompadour n’aura pas été que platonique, quand bien même courte du point de vue du Doctor.

“Mickey, what’s pre-Revolutionary France doing on a spaceship? Get a little perspective”

Pour le compte, les compagnons du Doc sont très en retrait dans cet épisode. En termes de dramaturgie c'est une bonne chose, mais on s’étonnera que Rose puisse regarder son “Docteur” s'enamourer d’une femme du XVIIIème siècle sans rien dire. Cette même Rose qui paraissait tellement contrariée que Mickey s’incruste dans le TARDIS à la fin de l’épisode précédent (bizarrement c’était moins problématique avec Jack Harkness^^)

Tiens une anecdote, j’ai cru lire je ne sais ou que Mickey est le premier compagnon de couleur du Doctor.

10.
Tu m'étonnes que Scorpius soit devenu un fanboy de Moffat, ce type est insolent de génie mdr

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#3 21-10-2019 14:49:47

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

mypreciousnico a écrit :

Détail amusant, il y a un an HBO a annoncé travailler sur une adaptation du roman  The Time Traveler's Wife avec...Steven Moffat aux commandes !

Autre détail amusant, Audrey Niffenegger rendra hommage à Moffat/à cet épisode dans un de ses romans suivants ou un personnage regarde à la télévision "The Girl in the Fireplace".

Décidément à l’aise dans le registre du conte horrifique, Moffat nous propose un improbable mélange de rouages et de jardins français, pour une ambiance Steampunk très réussie. Ces nouvelles créatures sont une fois de plus particulièrement flippante et mettent mal à l’aise immédiatement, que ce soit par leur aspect ou leur psychopathie.


Le concept de l'épisode, à savoir utiliser des parties d'un corps humain pour réparer le vaisseau, une fusion entre l'organique et le mécanique, c'est absolument terrifiant ! Alors l'épisode reste relativement "sage" dans le domaine du "body horror" mais cette histoire tu la filmes comme du Clive Barker, ce serait pas choquant.

Toutefois, si son diptyque précédent était à “grand spectacle”, à grand renfort de reconstitutions et de scènes épique, Moffat choisi ici l’intimité, devant la cheminée, pour raconter cette histoire.

D'ailleurs la fin de l'épisode, avec la mort de Reinette off-screen, Ten qui arrive trop tard, la lettre, sa solitude, tout cela est d'une pudeur émotionnelle qui me détruit, mais à chaque visionnage. Et si il y a une chose que Tennant sait faire, c'est jouer sur cet espèce de conflit entre vulnérabilité et stoïcité.

Tennant y est particulièrement drôle, notamment quand il rentre bourré après une soirée de libations à versailles et son alchimie avec Sophia Myles est palpable (ils ont été ensemble à la ville je crois).
Encore une fois Moffat joue avec la sexualité du Doc et les métaphores autour de la danse. On devinera sans problème que la relation avec Mme de Pompadour n’aura pas été que platonique, quand bien même courte du point de vue du Doctor.

La relation entre les 2 personnages est magnifique (et effectivement Tennant et Myles ont été en couple) elle préfigure autant celle que le Doc' entretiendra avec Amy qu'avec River d'ailleurs. J'adore cette idée de "portails" ouvrant sur différentes périodes de la vie de Reinette. Comme les chapites d'un livre consultables à volonté. Cette idée de donner au voyage dans le temps une sorte d'identité littéraire, c'est une chose qui reviendra constamment dans le travail de Steven. Peut être est-ce une conséquence de l'influence de "Time Travelers Wife" mais quoi qu'il en soit, du journal de River (le Docteur la rencontre d'ailleurs pour la première fois - de son point de vue - dans une bibliothèque) en passant par le livre "The Angel Kiss" dans "The Angels take Manhattan" ça va souvent revenir.

Pour le compte, les compagnons du Doc sont très en retrait dans cet épisode. En termes de dramaturgie c'est une bonne chose, mais on s’étonnera que Rose puisse regarder son “Docteur” s'enamourer d’une femme du XVIIIème siècle sans rien dire. Cette même Rose qui paraissait tellement contrariée que Mickey s’incruste dans le TARDIS à la fin de l’épisode précédent (bizarrement c’était moins problématique avec Jack Harkness^^)

Ca s'inscrit logiquement dans l'arc de Rose sur cette saison je trouve. Dans l'épisode précédent, elle a fait face à "l'ex" du Doc', sa réaction initiale n'a pas forcément été la plus mature possible, ici elle s'efforce (dans une situation qui tout de même la dépasse largement) de faire preuve de maturité justement.

Tiens une anecdote, j’ai cru lire je ne sais ou que Mickey est le premier compagnon de couleur du Doctor.

Effectivement.

Tu m'étonnes que Scorpius soit devenu un fanboy de Moffat, ce type est insolent de génie mdr

Tout simplement dans mon top 10 de mes auteurs préférés quelque soit le média.

Dernière modification par scorpius (21-10-2019 17:35:19)

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#4 21-10-2019 16:40:48

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

scorpius a écrit :

Tout simplement dans mon top 10 de mes auteurs préférés quelque soit le média.

Et bien moi aussi, aux côté de JMS et Braga smile

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#5 21-10-2019 17:08:45

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

T'as bon goût et t'es pas le seul, puisque JMS est lui-même un grand fan du Moff...

JMS a écrit :

"After watching tonight's Sherlock episode the only thing keeping me from getting out of the writing business is knowing it would bring joy to too many people. Goddam that may be some of the best television I've ever seen... I'm doomed"

JMS a écrit :

"The writing that this guy does is so fat beyond the pale. We need to kill him as soon as possible to stop looking bad by comparison"

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#6 21-10-2019 17:11:35

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

Haha, c'est génial smile
Un joli coup de chapeau d'un scénariste génial à un autre.

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#7 21-10-2019 17:30:49

matou
modérateur

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

Moffat a en effet un énorme talent. Dans sa manière de capturer des réactions et sentiments humains tout en proposant des histoires pleines d’actions et de rebondissements.
Seul problème qui me dérange, c’est que il le fait avec un bout de l’histoire de France. Et là ça coince.
Cela fait que je ne rentre pas totalement dans cet épisode, malgré son écriture absolument maîtrisée.

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#8 21-10-2019 20:13:30

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

matou a écrit :

Seul problème qui me dérange, c’est que il le fait avec un bout de l’histoire de France. Et là ça coince.

Quel est le problème avec le contexte historique ? Pour une fois je n'ai pas spécialement trouvé que l'histoire de France était clichée ou maltraitée, ce qui est assez rare smile

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#9 22-10-2019 12:03:04

matou
modérateur

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

La trajectoire de la pompadour issue de la bourgeoisie et devenue favorite du roi, en dit sur les changements sociaux en France qui aboutiront à la révolution française.
La pompadour a une certaine image issue de sa trajectoire car, de son temps, elle eut pas mal de détracteurs.
Donc c’est un sujet délicat à apprenhender . Ici Moffat n’en prend que très peu pour en faire une figure qui colle à son intrigue. La plus value historique est insignifiante. Elle serait française, hongroise ou anglaise cela ne changerait rien.

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#10 22-10-2019 14:38:37

mypreciousnico
Why ?

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

matou a écrit :

Ici Moffat n’en prend que très peu pour en faire une figure qui colle à son intrigue. La plus avoue historique est insignifiante. Elle serait française, hongroise ou anglaise cela ne changerait rien.

Oui, en effet, je suis complètement d'accord. Le contexte historique n'a en soit pas d'importance. Il s'agissait juste de prendre un personnage historique, peu importe lequel finalement. Pour ma part ce n’est pas un problème du coup smile

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#11 22-10-2019 18:44:26

scorpius
Nowhere Man

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

Sure ce coup et ça ne surprendra personne, je suis 100% team Nico !

Je peux comprendre qu'on puisse faire ce type de reproche à un épisode comme "Rosa" qui prétend livrer un portrait complet et (voulu lourdement)  bouleversant de Rosa Parks et de son époque. La dimension Whovienne n'y est qu'un vague alibi. Hors là, il n'y a aucune tromperie sur la marchandise : Moffat écrit un épisode de DW et le contexte historique est avant tout une toile de fond. Il n'est pas question de livrer un biopic sur la Pompadour. Au contraire, la Pompadour de Moffat est fantasmée et romancée et c'est totalement assumé. Au final, la premisse de l'épisode c'est que les robots poursuivent leur propre version fantasmée de la Pompadour (ce que révéle le twist final renversant de l'épisode).

Reinette est uniquement vue à travers le prisme d'une aventure Whovienne, celle de sa romance contrariée/tragique à travers le temps avec le Docteur. Pas besoin d'en demander plus.

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#12 22-10-2019 21:49:47

matou
modérateur

Re : Doctor Who 28x04 The Girl in the Fireplace (Docteur 10)

Je me demande plus si je veux!
Plus sérieusement je n’en nie pas les grandes qualités de l’épisode mais je n’arrive pas à occulter cela.
Puis si on pouvait éviter de citer Rosa, ça me rappelle de mauvais souvenirs...

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