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The Orville 02x04 Nothing Left on Earth Excepting Fishes
Crédits officiels :
- Histoire et dialogues : Brannon Braga, Andre Bormanis
- Réalisation : Jon Cassar
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« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Au minimum excellent.
Si les trois premiers épisodes de la saison 2 de The Orville sont assez quelconques, ça décolle vraiment avec celui-ci (un doux euphémisme d'ailleurs) !
Alors certes, ce n'est pas un chef d'œuvre de méta-SF comme peuvent l'être les indépassables ENT 01x13 Dear Doctor et ENT 02x22 Cogenitor.
Néanmoins, The Orville 02x04 Nothing Left On Earth Excepting Fishes propose l'une des variantes les plus trekkiennes d'Enemy Mine. Car ici, il n'y a aucune réussite palpable, aucun bénéfice immédiat, juste un superbe acte de foi humaniste.
Comme je l'avais naguère écrit dans mes critiques : par-delà les pitreries de Seth MacFarlane, la série The Orville pourrait être perçue comme un acte de "résistance" d'un éminent vétéran de Star Trek (Brannon Braga) contre l'actuelle politique faussement trekkienne de CBS...
Eh bien dans cette logique, The Orville 02x04 Nothing Left On Earth Excepting Fishes - sorti comme par hasard aux USA le même jour que Discovery 02x01 Brother - pourrait constituer une belle rouste (histoire d'éviter cette fois les formules vulgaires ) de Brannon Braga (et d'André Bormanis) à la délicate attention d'Alex Kurtzman.
Félicitations, Brannon, d'entretenir ainsi - envers et contre tout - la flamme trekkienne.
Et merci aussi pour cet antalgique souverain... qui aide à endurer la douleur infligée par Discovery 02x01 Brother (et les profanations en séries qui vont suivre...).
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Oops je pensai voté pour "The Orville 02x03 Home" j'ai voté "bon", mais pour "The Orville 02x04 Nothing Left on Earth Excepting Fishes" mon vote est "excellent" !
Si un modo pouvait ajuster mon votre, merci.
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Oui, premier vraiment bon épisode de cette seconde saison !
Ou quand deux espèces en conflit se rencontrent et se soutiennent pour sauver leur peau face à une troisième sur une planète hostile ; de ce soutien mutuel naitra , peut-être, un commencement de dialogue... Très bons dialogues au demeurant !
Contrairement à Yrad ( notamment ) je me refuse de noter The Orville comme un avatar de ST ; je la note comme une série SF spécifique !
Un 8
Dernière modification par KIRK (26-01-2019 15:41:32)
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Voilà quand même typiquement le type d'épisode pour lequel je peux comprendre des remarques de ce style de la part de Dvmy.
Cet épisode aurait pu être sorti directement de la saison 2 de ENT. On est dans l'esprit, la structure, le scenario, la réalisation.
A ce stade, un vieux baroudeur Trek comme moi ne peut plus faire abstraction. On y ajoute une petite idée de DS9.The ascent et on y est totalement. Il n'y a plus assez de variation pour ne pas considérer cela comme de l'auto-plagiat. Alors je regarde les scénaristes, et je retombe sur 2 vieux briscards du ST Bermanien. Ca veut dire que même si on ne veut pas le rattacher à ST en terme de franchise, une petite lecture de la chose et on y retrouve les concepteurs, leurs idées, leurs productions passées.
L'épisode The Orville 01x08 Into The Fold était totalement dans l'esprit TNG, mais ce n'était qu'un support, une appartenance, une filiation. L'épisode développe ses propres idées au travers d'un personnage au potentiel extra : Isaac.
Ici, dans ce 4ème épisode, on voit exactement comment ça finira, on l'a vu tellement de fois... Heureusement encore qu'ils ne se tombent pas dans les bras à la fin, et que Mercer a semé une graine dont on se doute qu'il récoltera les fruits plus tard. On a récité bien sagement son petit illustré ST sans aucun apport substantiel. Ce qui pour moi devrait être l'un des critères déterminants d'une variation (variation de la franchise pour ceux qui voient The Orville comme tel, ou de ses scénaristes pour d'autres). Moi je coche les 2 cases.
Contrairement à Yrad ( notamment ) je me refuse de noter The Orville comme un avatar de ST ; je la note comme une série SF spécifique !
Je comprends parfaitement, mais ça marche aussi sous d'autres angles. En ce qui concerne cet épisode, la série spécifique The Orville (en l'occurrence ses scénaristes Braga et Bormanis) a totalement plagié le ST Bermanien, auquel Braga et Bormanis ont beaucoup œuvré. AMHA à ce stade, c'est quand même difficile de faire abstraction, devant un épisode pareil.
4/10
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Ca veut dire que même si on ne veut pas le rattacher à ST en terme de franchise, une petite lecture de la chose et on y retrouve les concepteurs, leurs idées, leurs productions passées.
Oui j entends ce que tu dis. C est d ailleurs toujours un des principaux reproche que je fais aux << adorateurs >> du travail de Berman : son manque d originalité et de toujours appliquer les bonnes vieilles recettes qui ont fais le succès de ST ; cela vaut aussi pour Orville ; il y avait là une occasion unique de proposer un show différent avec un nouveau concept d exploration spatiale mais non ! Pourquoi ? une volonté de faire la nike à DIS ? de faire de la résistance en proposant une copie de TNG ? de montrer que le vrai ST des fans n est pas mort ? un peu de tout ça sans doute...
J apprécie Orville , n en doute pas un seul instant , mais j aurais apprécié qu ils coupent définitivement le cordon ombilical... ST continu son chemin, pour le meilleur et pour le pire ; le pire avec DIS, attendons ce que donnera la série sur Picard...
On a récité bien sagement son petit illustré ST sans aucun apport substantiel.
Tu confirmes mon précédent propos
Dernière modification par KIRK (04-02-2019 20:13:28)
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Oui on est sur la même longueur d'onde
Dans tous les autres épisodes de The Orville, j'y avais pour l'instant vu au moins des variations substantielles, et quelques fois de belles créations et/ou partis pris.
Pas du tout suffisamment pour cet épisode. D'où ma note.
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Un 8.
Un excellent épisode qui ne peut renier ses origines ST.
Cependant, je regrette son manque d'originalité dans le sens où ce qui est amené dans l'épisode a un étrange goût de déjà-vu… The Orville a du mal a prendre sa propre signature, on sent bien que le ST historique fait partie de son adn.
Mais, la qualité d'écriture, la réflexion et l'humanisme de l'histoire écrasent tout ce qui porte le label officiel actuel. Ca fait du bien d'avoir des histoires comme celles-ci. Et les acteurs sont tous bons (oui, même à travers le latex on peut exprimer une émotion sans avoir besoin de beugler avec des armes à la main).
Vivement la suite!
L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...
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Cet épisode est une franche réussite. Déjà tendre vers la qualité d’un épisode d’Ent est un plutôt un compliment.
Le style de réalisation me dérange toujours car trop proche de TNG. Mais qu’a t on derrière ?
Une variation (car oui variation il y a) puis la réponse que donne un artiste.
Et enfin un message extrêmement juste sur notre époque.
La variation vient de la personnalité d’Ed Mercer. Ce capitaine ne ressemble en rien à ceux que l’on connaissait.
Et autant dans les capitaines et numéro 1, je vois toutes les qualités que je peux avoir ou qu’il me faut acquérir, autant Ed ce sont tout mes défauts. Surtout dans son rapport aux femmes ou à ses ex.
Et donc cet épisode montre Ed en proie avec ses fragilités. Des fragilités que les vertueux capitaines de Starfleet n’ont jamais montrées.
Voir Ed galérer dans son rapport aux femmes, est très rafraîchissant.
Sauf que voir Ed galérer ne lui enlève pas son intelligence. Tout ce qu’il fait est intelligent. Simple mais intelligent.
On a donc un personnage qui est en plein dans des soucis et dans son desaroi (avoir vos ennemis qui arrivent à anticiper vos sentiments amoureux à cause de vos échecs en la matière, cela me fait frissonner) et qui pour autant, face à l’adversité, s’élève et se révèle.
Un message rafraîchissant, peut être trekien, mais surtout très agréable dans la période actuelle où les séries ont abandonné cette morale positive.
Côté variation et comme cela me touche car je vois d’ED en moi
6
Un épisode qui est une réponse. Braga reprend l’idee de Dis, y met aussi la brutalité (comme jamais vu dans du ST, voilà une rupture à approfondir pour que la série gagne en identité et donc lache la copie de TNG).
Sauf qu’il le fait pour montrer que le twist n’a de sens que s’il permet de conter une histoire qui dépasse les personnages. En cela il est la réponse d’un artiste à un défaut trop en vogue dans l’écriture des séries actuelles.
Un artiste qui décide, par son art, de répondre, c’est toujours intéressant
+1
Et enfin l’intrigue secondaire.
Voilà la captation d’un défaut majeur actuel (que Dis a capté aussi avec Tilly mais avec une autre réponse). Celui où l’on veut être, en croyant que cela aidera à être mieux. Au lieu de régler ses problèmes, au lieu de voir au delà de soi pour embrasser les richesses d’un collectif, l’individualisme
actuel pousse à dire que l’on doit avoir et devenir ce que l’on a envie. Sans réfléchir aux efforts nécessaires, à la mentalité nécessaire pour cela.
Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas rêver. Cela veut dire se donner les moyens de ses rêves et d’éviter de tomber dans des mirages. Et savoir avant tout, lutter contre ses défauts.
Gordon est parfaitement là dedans. Sa volonté est mue par un ego qui pense trouver une solution à ses problèmes et non par une vocation et un sens du collectif.
Bravo pour avoir rappelé une vérité élémentaire qui hélas est de plus en plus oubliée. Surtout par un jeune public, cible de ce show.
+1
8 excellent épisode dont la fin dont on ne sait si elle est faite en suivant un amour aveugle ou un espoir chevillé au corps.
Peut être les deux.
Merci pour ce message optimiste non niais, qui n’a pas besoin de suite pour donner envie de vie.
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De tous les épisodes de The Orville à ce jour, c'est 02x04 Nothing Left On Earth Excepting Fishes qui co-reçoit la meilleure note (du public) sur IMDb (8,5/10) !
J'y vois le signe que de pareilles variations sur des classiques trekkiens indémodables sont précisément ce qui manque le plus dans les productions SF actuelles, et tout particulièrement dans Discovery.
Ce fut très probablement un parti pris intentionnel (et visiblement gagnant) de Brannon Braga et André Bormanis. Auquel cas, cela confirmerait qu'ils ne sont pas créativement "taris" ni inconsciemment "aliénés" par le Star Trek bermanien (tels de pauvres vieux combattants mentalement prisonniers d'un passé poussiéreux et figé dans la naphtaline)... mais qu'ils ont au contraire fait le choix parfaitement maîtrisé de ressusciter à contrecourant l'un des thèmes les plus importants et les plus intemporels du vrai ST (et plus généralement de la meilleure SF), à savoir le dépassement des haines et/ou des préjugés mutuel(le)s.
De ma perspective (forcément conditionnée par mon propre vécu), c'est là un paradigme tellement central, tellement cardinal... qu'il mériterait en fait une série anthologique dédiée, moyennant une micro-variation (dans un harmonique) à chaque épisode. Façon Columbo dans le registre pourtant bien moins ambitieux du polar, dont chaque épisode est l'apparente répétition consciencieuse du précédent, et qui pourtant jamais ne s'use ni ne lasse.
Il est des mantras qui gagnent à être martelés ad vitam æternam... afin de composer la mosaïque de toutes les issues quantiques possibles d'un choix multiversel commun.
« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury
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Moi j'en ai marre de voir des antagonistes complétement fanatiques. ça me saoule de voir ces séries qui passent leur temps à mettre des méchants hyper religieux tout ça pour nous fournir au final qu'en fait oui mais non y en a des bien ils sont pas tous pareil.
Putain d’Américains ! C'est quoi le message ? "Les religions c'est mal m'voyez ?!"
ça me saoule, les musulmans sont pas des terroristes, les chrétiens sont pas des suprémacistes, les juifs sont pas je-sais-pas-quoi.
Les Krills c'est pas intéressant, ça pourrait être super cool mais non on leur colle cette gimmick de fanatiques religieux qui bloque toute évolution possible.
Et puis, bon, oui je suis méchante je faisais semblant de t'aimer... Non mais en fait oui je suis amoureuse et gentille. (Ok là c'est la forme et pas le fond qui m'irrite dsl).
Alors c'est sur que de voir l'utopie Orvillienne qui avance en tendant la main vers l'ennemie c'est vraiment cool mais ça ne suffit pas.
(Et allez je fais la comparaison, alors que je m'étais promis de ne pas le faire, avec DIS : lorsque t'a un espion ennemie qui vient dans DIS on le voit se faire charcuter et on nous centre des épisodes entier dessus alors qu'avec sobriété Orville décide de faire dire à son personnage "j'ai énormément souffert pour cela. Pas besoin de voir, on comprend bien ses intentions et sa force de conviction sans avoir à nous faire du porn suffurance. Parfait.)
Heureusement on a l'avancée du personnage de Gordon et de ses attentes quand au commandement. (Et qui d'ailleurs ne répond pas lorsqu'on lui pose la question finale de "toujours intéressé ?")
Après toujours très bon dans la narration et dans les visuels (notamment le fait que les Krills doivent rester dans le noir), les fx et les maquillages, notamment ceux de cette nouvelle espèce que l'on vient de découvrir.
Je vais lire vos avis qui ont l'air dithyrambiques mais franchement je ne vois pas pourquoi.
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Haha j'avais oublié que j'avais déjà vu cet épisode.
Seigneur, qu'est-ce que j'étais énervé !
En réalité c'est surtout que cet épisode aurai du être sur une saison entière, avec l'arrivée de Janel à bord, puis l'évolution de la relation avec le capitaine et pourquoi pas quelques discussions sur les Krills avant d'arriver à ce qu'il se passe ici.
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