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#1 04-09-2013 14:08:08

dl500
TOS Forever

Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Tient, j'ai décidé de me refaire un monument télévisuel, et série que j'ai toujours adoré et posé sur un piédestal.

Comme ça fait plus de 10 ans que je l'ai visionné, je vais me la refaire incessamment sous peu. wink

J'ai relu pas mal de vos post sur V, Batman, Sherlock...et je n'y ai pas vu de sujet sur cette série, alors qu'évoquée.

Et je me dis qu'il doit y avoir dans l'assistance des pour et des contre du Prisonnier. Je n'ai pas vu (et pas l'intention de voir) son remake.

Mais replonger dans la période la plus prolifique de la tv (les 60's!) et dans une série britannique qui plus est, autant commencer par celle qui a à l'époque le plus soulevé de réactions (d'ailleurs négatives lors du dernier épisode) au point d'obliger Mc Goohan à quitter le pays pour quelques temps.

Proche de ST pour ses analogies, allégories de la société de son époque, cette mini série de 17 épisodes est un vrai trésor télévisuel.

Mais: En tant qu'avocat du diable, comment accepter le twist final?
Manque d'inspiration? Véritable génie? Pied de nez aux producteurs britanniques?
Personne ne saura vraiment, le secret est parti dans la tombe de son créateur.

A la différence de Lost qui est partie en sucette bien avant (et qui ne possède pas de fond), la fin a de quoi sérieusement énerver, même si on cherche par tous les moyens à la comprendre.
Je pense surtout à la grosse différence de ton par rapport aux autres épisodes.

Néanmoins, avec l'explosion technologique de cette dernière décennie, revivre le début du "big brother" avant l'heure, et avec 45 ans de recul, je sais que je vais faire un excellent voyage!

Dernière modification par dl500 (04-09-2013 14:08:48)


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#2 04-09-2013 15:07:53

scorpius
Nowhere Man

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Pour moi chef d'oeuvre. Je n'ai pas peur de le dire,  je ne suis toujours pas certain d'avoir tout compris au final de la série (et notamment à la révélation de l'identité de numéro 1).

Malgré tout, la fin ne m'énerve pas, j'aime l'idée que le village conserve ses secrets, qu'encore aujourd'hui il me soit toujours aussi mystèrieux. Du coup je peux me replonger à loisir dans la série, espèrer découvrir l'indice jamais vue avant et qu'enfin le déclic se produise, qui débloquerait tous les mystères du village...

Dernière modification par scorpius (04-09-2013 15:08:27)

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#3 04-09-2013 15:19:23

mbuna
I don't know you

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Pour cette fin, disons qu'il y'a 2 choses :
1- le village et sa signification
2- l'identité de numéro 1 et sa signification (c'est drôle car même si on a le droit de spoiler, je n'ai pas envie, pas vous ?)

Pour le village, c'est tout l'intérêt de cette série de rester dans un certain malaise et de nous laisser nous-même à notre interprétation : nous sommes tous des prisonniers, mais peut-être que nous n'avons pas tous la même prison. C'est assez poétique et un pieds de nez à l'image de toutes les fins de chaque épisode.
Pour l'identité du numéro 1, si on veut la relier à la signification du village, eh bien cela nous donne sa signification... Si on ne veut pas, alors effectivement je comprends un peu le malaise et la déception.

Mais pour les détracteurs de cette fin, personnellement je n'en vois pas d'autre qui ne démystifierait pas la série et son intérêt rétroactivement... Elle est même peut être là la déception aussi, c'est que finalement dés le début - ou disons un fois accoutumé à la série - on pouvait un peu le pressentir, non ?

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#4 04-09-2013 16:08:15

scorpius
Nowhere Man

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

mbuna a écrit :

(c'est drôle car même si on a le droit de spoiler, je n'ai pas envie, pas vous ?)

Pareil, si il y a bien une série à découvrir absolument vierge de tous spoilers, c'est celle-là.

Pour le village, c'est tout l'intérêt de cette série de rester dans un certain malaise et de nous laisser nous-même à notre interprétation : nous sommes tous des prisonniers, mais peut-être que nous n'avons pas tous la même prison. C'est assez poétique et un pieds de nez à l'image de toutes les fins de chaque épisode.
Pour l'identité du numéro 1, si on veut la relier à la signification du village, eh bien cela nous donne sa signification... Si on ne veut pas, alors effectivement je comprends un peu le malaise et la déception.

Oui, j'ai l'impression que ça fonctionne à un niveau purement symbolique et que du coup si tu cherches une explication rationnelle, à donner un sens plus littéral à ce qui se passe à l'écran c'est déjà beaucoup plus compliqué. D'ou le fait que je sois personnellement, encore un peu confus à ce propos.
(Bon moi comme je l'ai déjà dit, j'aime beaucoup cette ambiguité, mais je suis comme toi, je peux comprendre que ça ne plaise pas)   

Mais pour les détracteurs de cette fin, personnellement je n'en vois pas d'autre qui ne démystifierait pas la série et son intérêt rétroactivement... Elle est même peut être là la déception aussi, c'est que finalement dés le début - ou disons un fois accoutumé à la série - on pouvait un peu le pressentir, non ?

C'est clair, d'ailleur McGoohan l'a dit, il voulait à tout prix éviter une fin ou numéro 6 affronte numéro 1 comme dans un James Bond, ou après avoir vaincu tous les hommes de mains, il réussi enfin à venir à bout du méchant. Ca ne l'intéresser tout simplement pas.

Dernière modification par scorpius (04-09-2013 16:10:00)

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#5 04-09-2013 17:14:03

Philoust123
membre

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Chef d’œuvre, même si moi aussi, je ne saurais dire que j'ai tout capté à la fin.

C'était d'ailleurs le premier DVD que j'ai acheté en 2000 pour voir la série en intégralité... six mois avant d'acheter le lecteur pour enfin le lire geek


"Plus large est le sourire, plus aiguisé est le couteau" (48èe devise de l'Acquisition ferengie)

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#6 05-09-2013 07:17:28

yrad
admin

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Ooohhh, Dl500, tu n'as pas honte ?!! lol
C'est tout de même une sacrée provocation d'avoir donné ce titre ("Chef d'œuvre ou plus grosse supercherie des 60's?") à la meilleure série jamais tournée ! nono
Même en dépit de toutes mes réserves envers la franchise James Bond, jamais je n'aurais osé affliger son topic dédié d'une telle punchline. C'est dire. p

Comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois, s'il y avait une série à conserver, une seule, ce serait probablement The Prisoner (et s'il y en avait deux, la série carcérale Oz serait l'autre) !
Parce qu'avec seulement 17 épisodes, The Prisoner passe à la moulinette l'ensemble des genres d'expression existants (polar, politique, juridique, romance, comédie, tragédie, fantastique, SF, fantasy, surréalisme, absurde, non-sens so british, conte, fable, mythe...). Mais comme si cela ne suffisait pas, l'ensemble se voit augmenté d'une infinité (à en donner le vertige !) de surcouches de relectures et d'interprétations, scellant une dynamique d'exégèse sans fin, et offrant à l'édifice télévisuel son premier véritable traité de philosophie.
Je serais tenté d'improviser une analyse en pavé de ce chef d'œuvre ultime, où chaque réplique, chaque scène, chaque séquence, chaque composition scénique, chaque élément artistique (décors, design, accessoires...), chaque pièce d'ambiance (musicale entre autre) est un pur joyau. Mais d'autres l'ont déjà fait (et très bien fait), à commencer par Alain Carrazé. A l'instar de Tintin dans la BD franco-belge, peu de séries TV ont autant été étudiées et décryptées dans l'édition, la presse, et même à l'université que The Prisoner.

Dl500 a écrit :

Mais: En tant qu'avocat du diable, comment accepter le twist final?
Manque d'inspiration? Véritable génie? Pied de nez aux producteurs britanniques?
Personne ne saura vraiment, le secret est parti dans la tombe de son créateur.

Si ce final a suscité en son temps une grande incompréhension et des torrents d'indignation, et s'il se prête - encore aujourd'hui - à toutes les interprétations (mais n'est-ce pas justement la marque d'une conclusion remplissant pleinement son contrat ?), il n'y a en revanche aucun secret quant aux intentions du grand Patrick McGoohan. Parce qu'il s'est exprimé de son vivant plusieurs fois sur ce sujet, et le bonhomme n'a jamais manqué d'intelligence ni de profondeur pour savoir exactement où il allait et pourquoi.

Mbuna a livré les principales clefs de lecture de The Prisoner 01x17 Fall Out. thanks
Il me faut toutefois ajouter que The Prisoner est la seule série TV (avec Twin Peaks) qui suive une évolution neuro-dissociative. En d'autres termes, elle débute dans le tangible pour s'achever dans l'allégorique (alors que c'est toujours le contraire partout ailleurs). Davantage encore si l'on considère (comme moi) que The Prisoner n'est en fait que la quatrième saison officieuse de la géniale série d'espionnage Danger Man (Destination Danger) (l'anti-James Bond par excellence ok). Auquel cas, le Prisonnier du Village ne serait autre que John Drake, dont la défiance envers son employeur ne faisait que grandir saisons après saisons... pour atteindre un point de rupture explosif dans le mythique générique de The Prisoner. Ces deux séries concaténées forment une fresque où le particulier bascule progressivement dans l'universel, et le matérialisme dans le symbolique... et dont Fall Out est davantage un aboutissement logique et naturel qu'un twist de génie.
Finalement, la force de ce post-work in progress inépuisable, c'est qu'il est possible - au gré de ses humeurs, de ses sensibilités, ou de ses niveaux d'attente - de considérer sans préjudice aucun les séries Danger Man et The Prisoner ensemble ou séparément, tout comme The Prisoner avec ou sans Fall Out, ou encore n'importe lequel de ses épisodes tel un moyen métrage parfaitement autosuffisant et emblématique de l'ensemble. En somme, un krypto-révisionnisme à la carte. Rarement une construction audiovisuelle n'aura à ce point fait honneur à la topologie fractale.

Dl500 a écrit :

Et je me dis qu'il doit y avoir dans l'assistance des pour et des contre du Prisonnier.

J'ai pour ma part du mal à imaginer que quiconque puisse être contre The Prisoner (comme tu n'imaginais pas semble-t-il, Dl500, que quelqu'un puisse ne pas aimer James Bond mdr).

Dl500 a écrit :

Je n'ai pas vu (et pas l'intention de voir) son remake.

Bah, il n'est pas aussi abominable que sa réputation...
Si l'on fait abstraction de tout fétichisme ou nostalgie, la mini-série de Bill Gallagher (2009) réduit considérablement le spectre (thématique, allégorique, et interprétatif) de l'originale de Patrick McGoohan, mais ce n'est malgré tout pas la catastrophe abyssale (et le foutage de gueule éhonté) du reboot de Star Trek.

Parce que The Prisoner est une œuvre qui confine à l'universel sans être pour autant une série-univers à la façon de Star Trek, elle se prête peut-être mieux que n'importe quelle autre à d'innombrables déclinaisons, selon les époques et les finalités...

La version de 2009 aura joué la carte du fantastique et de l'inexplicable. Eh bien why not? Plutôt que de prétendre marcher dans les pas du monstre sacré de 1967, elle aurait plutôt mérité une place dans l'excellente série de SF anthologique The Outer Limits 1995 (Au-delà du réel)...

En tout état de cause, il existe une autre version, moins connue du public mais absolument épatante quant à elle, et qui sans se poser en remake officiel n'en constitue pas moins une variation parfaitement assumée. A savoir la série américaine Nowhere Man (L'homme de nulle part) (1995) de Lawrence Hertzog avec l'excellent Bruce Greenwood dans le rôle principal (le nouveau Christopher Pike du reboot). Celle-ci aura réussi l'exploit de préserver la richesse de spectre de la série originale anglaise tout en s'éloignant de sa dimension métonymique au profit d'un ultra-réalisme hyper-destabilisant. Désormais, le village n'est plus une allégorie de la société ou du monde, mais c'est le monde lui-même ! Un monde où la prison ne nécessite plus ni frontières ni barbelés, et où la relation humaine devient le pire vecteur d'esseulement et d'aliénation.
Nowhere Man représente probablement le plus grand moment de pure paranoïa de l'histoire audiovisuelle (plus fort et plus loin encore que les séries The X Files et Dark Skies réunies !), et son final 01x25 Gemini rivalise en audace avec The Prisoner 01x17 Fall Out.

Dl500 a écrit :

Tient, j'ai décidé de me refaire un monument télévisuel, et série que j'ai toujours adoré et posé sur un piédestal.

Comme ça fait plus de 10 ans que je l'ai visionné, je vais me la refaire incessamment sous peu.

Je te conseille vivement le coffret Blu-ray britannique. Pas de STF certes (dispos en téléchargement sur le web), mais alors une restauration exceptionnelle pour une full HD chirurgicale, c'est à dire exactement comme dans le cas du coffret Blu-ray anglais de la saison 1 de Space 1999 (non moins impressionnante visuellement).
A noter qu'une édition Blu-ray française est dans les cartons, mais la date de sortie n'est pas encore connue...


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#7 05-09-2013 07:27:12

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Bonjour Yrad,

franchement, je ne pensais pas te choquer à ce point!  wink
Loin de moi l'idée de provoquer, d'ailleurs au vu des premières réactions, pas tant que ça finalement.

Le Prisonnier reste une de mes séries préférées et un chef d'œuvre de la tv.

Comme ST, on la considère comme une perle, à la différence notable qu'au lieu de se moquer de son look sixties, la réaction est de dire: "c'était génial, j'ai adoré, même si je crois que je n'ai pas tout compris...".
D'où mon titre.

Après ENT, TOS, TAS, et TNG je cherchais me replonger dans un univers riche, mais moins long en visionnage. Le Prisonnier s'est imposé tout naturellement. J'ai pensé aussi à "Amicalement vôtre", condensé de réussite et d'alchimie entre protagonistes aux antipodes. D'ailleurs elle servit elle aussi de base à beaucoup de duos télévisuels. J'y reviendrai plus tard.

Je vais donc t'écouter (comme pour ENT, et je n'ai pas été déçu!) et voir la nouvelle version après celle des années 60's. Je ne m'attends pas à autant de richesse, mais peut-être passerai-je un bon moment.

Et j'attends aussi ton post sur Bond!
Série cinématographique qui n'a pas cédé aux sirènes de la tv, bd, spin-off et autres, qui a 50 ans d'existence (la plus longue de l'histoire du septième art). Ca promet!

wink

Dernière modification par dl500 (05-09-2013 17:54:52)


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#8 05-09-2013 07:41:28

yrad
admin

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

dl500 a écrit :

Je vais donc t'écouter (comme pour ENT, et je n'ai pas été déçu!) et voir la nouvelle version après celle des années 60's. Je ne m'attends pas à autant de richesse, mais peut-être passerai-je un bon moment.

Attention, c'est la série Nowhere Man (L'homme de nulle part) (1995) que je recommande chaudement ! D'une immense richesse, sorte de The Prisoner hardcore et à grande échelle, c'est également un chef d'œuvre.

En revanche, le remake officiel de 2009, je ne le recommande pas ! Simplement, j'estime que ce n'est pas l'abomination que certains ont voulu y voir, car pour peu que l'on ne cherche pas à le mettre directement en comparaison avec la série originale, il possède quelques qualités propres. A la limite, l'honneur aurait été sauf s'il avait porté un autre nom.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#9 06-10-2013 12:53:44

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Rien ne surpassera  Le Prisonnier , c'est juste un pur chef d'oeuvre télévisuelle , une oeuvre d'art imtemporelle sortie de l'esprit d'un artiste libre et mégalomane : Le regretté Patrick Mc Goohan.. Le final " Fall Out" posséde un nombre incalculable d'interprétation selon le point de vue que vous y apportez :
Un peu comme TOS , The Prisoner n'est pas une série aussi confuse que ça , quand on regarde les épisodes dans un certain ordre.. Vous  y découvriez alors une véritable logique narrative . Une construction en plusieurs acte

Acte 1 : Le Numéro 6 est d'abord une victime
1. The Arrival
Le premier épisode ou les numéros 2 établissent les régles du jeu .


2. Dance Of The Dead
Le numéro 2 "tue" le numéro 6 pour le monde extérieur et lui démontre que le Village peut se retourner contre lui et que malgré ses efforts, la machine à casser sa personnalité ne s'arrêtera jamais. Notez que le numéro 6 essaye d'entrer dans le Town Hall, il est paralysé .. On lui dit qu'il est "nouveau" dans le coin.

3. Free For All
Mon épisode favori , le numéro 6 entre en politique pour entrer enfin au Town Hall et prendre le contrôle du village. Noter dans son programme politique : Il promet de différencier les gardiens , des prisonniers..A la fin de l'épisode, on lui fait  remarquer que ce n'est que le début.

4.Checkmate
le Numéro 6 découvre la différence entre les gardiens et les prisonniers.

5. The Chimes Of Big Ben
Le numéro 6 parvient presque à s'échapper.. Une défaite amère, regardez sa manière désabusé quand il rentre chez lui .

Acte 2: Le Numéro 6 commence à dévelloper une résistance à ses oppresseurs.

6. The Schizoid Man
On fait croire au numéro 6 qu'il est le numéro 12 qui doit se faire passer pour le numéro 6.. un episode de fou.. Notez à la fin,  on évoque un mystérieux général qui met au numéro 2 la puce à l'oreille.

7.The General
Le numéro 6 s'attaque au général , en réalité un super ordinateur à la Big Brother. le numéro 2 tente de briser le numéro 6.

8.A, B & C
Le numéro 2 de The General remet le couvert sur le Numéro 6.. Mais c'est finalement ce dernier qui va le briser.. Ce qui nous pose une question sur la nature même du numéro 6 : C'est peut être bien lui qui est entrain de tester les numéro 2.

9. Many Happy Returns
La défaite la plus cinglante du numéro 6.. Lui fait t'on payer le prix d'avoir brisé un numéro 2 dans l'épisode précédent ? Quoi qu'il en soit c'est bel et bien sa dernière défaite. Notez le numéro sur la porte de la vraie maison du 6 .. Et oui : 1 ... wink

Acte 3: Le numéro 6 passe à la contre attaque

10. It's Your Funeral
Le numéro 6 intervient dans un plan visant à tuer un numéro 2, démontrant leur nature retorse et la faiblesse de leur position.

11. Hammer into Anvil
Le numéro 6 se sert de tout les moyens du Village pour briser un numéro 2 sadique et brutal . Il y parvient. Notez que ce numéro 2 était un collégue du 6  dans Many Happy Returns.

12. A Change Of Mind
Revanche d'un numéro 2 contre le 6 après l'épisode précédent, il retourne tout le village contre le numéro 6.. Mais ce dernier reprend le contrôle et retourne tout le monde contre le numéro 2 qui file du village , la queue entre les jambes. Noter le comportement du Butler vis à vis du numéro 6 : Il semble avoir trouvé enfin son maître.

Acte 4 : Le numéro 6 In Wonderland

13. Do Not Forsake Me, Oh My Darling
Un épisode facultatif devant palier l'absence de Mac Goohan devant finir un film .. Ces épisodes donnent la nature de ce qu'aurait put être une seconde saison du Prisonnier .

14.Living In Harmony
Le numéro 6 en pleine réalité virtuelle.. Tout le sens de la série en forme de western.. Apparition du Kid et du fameux numéro 48  du final..

15.The Girl Who Was Death
Une savoureuse parodie des James Bond flick dans lesquels  le grand Patrick risquait d'être enfermé tout le long de sa carrière .. Il y règle ses comptes avec l'étiquette Bond dont il n'a jamais aimé l'idée. Il est intéressant de noter que Patrick Mc Goohan a été approché pour jouer James Bond durant cette période..

Acte 5. Le numéro 6  se libère

16. Once Upon A Time
Le numéro 2 de Chimes revient en force pour refaire l'éducation du Numéro 6 afin de le briser.. Un processus qui se retournera contre lui.. Le numéro 6 tue par la force de son esprit un numéro 2.
Il gagne le droit de voir le numéro 1.  Les épisodes de 1 à 5 & ceux ci de 16 à 17 réprésentent l'histoire que Patrick Mc Goohan avait en tête  au départ ..

17. Fall Out
Juste LE plus grand final de l'histoire de la TV.. Le numéro 6 devient le maître du village et rencontre finalement le numéro 1 : Lui même ... 6/Patrick Mc Goohan préférera tout détruire que de laisser son oeuvre corrompu..En sous texte, c'est un excitant appel à l'insurrection.. Finalement toute l'ambiguité de la condition humaine capable des pires violence comme des moments de pur amour ( All You Need Is Love des Beatles ) .. Le numéro 6 regagne la réalité , sa liberté ( toute relative, la porte de chez lui se referme automatiquement comme celle du village ) ..
Il repart libre avec son bolide , la boucle est bouclée avec le générique de The Arrival .

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#10 20-10-2013 22:11:23

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Le Prisonnier 2009:

épisode 1: l'arrivée.
Bien étrange! Très clairement je n'ai pas adhéré. C'est plein de clins d'œil à l'original: la veste, le "be seeing you", les numéros, le rodeur...mais comme du canada dry ça en a juste la couleur. Pas le goût.
Cet épisode sensé poser les bases n'amène que trop peu de pistes d'interrogation et on s'ennuie ferme devant. Mc Kellen en vieux beau (limite, très limite avec le jeune...je ne vois pas où ils vont là).
Il n'y a que 6 épisodes, on verra bien ce que ça donne.

Alors Michael/n°6 arrive dans un village perdu au milieu du désert après avoir croisé le chemin de 93, qui lui dit avoir réussi à se sauver avant de mourir. Son appart est la réplique exacte de son logement de New York, ville où il habitait avant de démissionner. Ok et? Et bien il questionne les demoiselles du village, dont une meurt dans une explosion et il essaie de s'enfuir mais est rattrapé par le rodeur.
Des flash back sur son ancienne vie, et c'est tout. Bien creux tout ça.


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#11 21-10-2013 14:44:47

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

épisode 2: Harmonie.
Toujours étrange mais cette fois, on se démarque franchement de la série originale. Flashbacks, fausses révélations, lavage de cerveau, manipulations. On est perdu comme le n°6 et on ne sait pas du tout où on va. Les séquences du passé montrent une manipulation à plusieurs niveaux, où chaque est un tiroir à ouvrir. Curieux, surprenant et finalement pas si mal. On se prend au jeu, reste à savoir si ça va tenir toutes ses promesses...
Plus rien à voir avec la série de Mc Goohan.

Michael fait la connaissance de son "frère" le n° 16, qui n'est bien sur pas le sien. Il recherche l'océan, source de preuve que l'autre monde existe bel et bien.

J'espère que ce n'est pas un effet  "Lost", c'est-à-dire une grosse coquille vide avec juste des effets de style.

Dernière modification par dl500 (21-10-2013 15:03:17)


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#12 21-10-2013 16:11:18

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Le prisonnier 2009 ?!.. J'ai juste tenu 3 minutes.. Et pourtant , j'ai essayé d'y mettre du mien.. Une colossale perte de temps si j'avais continuer jusqu'au bout..


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#13 21-10-2013 16:21:19

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Le premier épisode est difficile à tenir puisqu'on a en mémoire l'original. En faisant abstraction, le second passe mieux. Maintenant je ne sais pas du tout où ils vont...j'ai peur du syndrome "Lost"...

Après je me remets à l'original! wink


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#14 21-10-2013 16:54:43

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Rien ne vaut l'original , je te conseille de suivre la série dans l'ordre que j'ai proposé .. Il s'agit aussi celui  voulu par le grand Patrick Mc Goohan lui même . Je n'y ai apporté que de petites modifications, mais rien qui ne change fondamentalement l'ordre que lui même recommande ..
Ca ne fait pas longtemps que je viens de revoir Le Prisonnier dans une édition Blu ray UK de toutes beauté..
Jamais l'idée que  Le Prisonnier est une série qui ne vieillit pas n'aura autant de sens que cette remasterisation HD ..
Si tu as des questions, c'est encore tout chaud dans ma tête pour que je puisse en parler.. N'hésite pas . wink


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#15 21-10-2013 18:12:11

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

http://www.amazon.fr/Prisonnier-Blu-ray ? prisonnier

Le prisonnier sort en Blu-ray ce mercredi.

J'ai le premier coffret dvd  d'il y a une douzaine d'années.

Merci pour ton aide Buck. Je vais me refaire la série, je posterai pour chaque épisode revu.

Dernière modification par dl500 (21-10-2013 21:24:16)


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#16 21-10-2013 21:18:07

mypreciousnico
Why ?

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

dl500 a écrit :

J'espère que ce n'est pas un effet  "Lost", c'est-à-dire une grosse coquille vide avec juste des effets de style.

Si c’est exactement ça hélas.

D'ailleurs, de mémoire le final est complètement stupide, compliqué au lieu d'être complexe, à l'image de la minisérie dans son ensemble.
Cette minisérie, le début était correct, c'est très joli, mais passé ça c’est du grand n'importe quoi. Reste Mckellen...

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#17 21-10-2013 21:30:01

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Ok, bah on verra bien.

J'ai regardé le troisième. L'enclume: Pas mal sans plus. Là il espionne des résidents et apprend l'homosexualité du fils de n° 2. Bof. Pas d'avancée importante. Si on y voit se lever la femme du n°2, donc elle n'est pas infirme...

On apprend pas grand chose de son passé, très peu de flashbacks.

En gros faut s'attendre à ce qui avait été fait avec "life on mars": d'une série britannique géniale, les ricains en ont fait un remake où ils n'y ont rien compris.

Parce que là, la fin était d'une idiotie sans nom sans rapport aucun avec la série d'origine.

Dernière modification par dl500 (21-10-2013 21:33:20)


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#18 21-10-2013 22:42:29

KIRK
R.I.P Star Trek

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Le remake est une véritable daube ; rien de plus à dire sur cette sous m***e !

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#19 22-10-2013 15:26:38

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

épisode 4: Cher amour.
Complètement creux. Ce n'est pas les effets de style de la caméra et la lenteur de l'histoire qui peuvent remplir 45 minutes à l'écran. En dehors de la beauté d'Hayley Atwell, il n'y a pas grand chose à sauver.
N°6 est amoureux et de la même femme au village et dans son passé. On apprend juste à la fin qu'il est (encore) manipulé. Des trous sans fond se creusent au village. On ne sait pas d'où ils viennent ni à quoi ils servent. C'est bien utile pour faire disparaitre l'héroïne à la fin. Bof, bof...


L'être humain a deux vies. La seconde commence quand il se rend compte qu'il n'en n'a qu'une...

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#20 25-10-2013 08:56:51

Zefram Cochran
membre

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Fin excessivement décevante à mon gout, il me semble que l'acteur Patrick MacGohan avait du quitté un temps le sol anglais suite à la diffusion de l'épisode final pour éviter de se faire lyncher par les fans déçus. Véridique.

Cela reste quand même une série culte qui a marqué le PAI (paysage audiovisuel international) avec une "folie" très "british" et un générique de début qui reste un "must" du genre. Dans les années 90 "Code Quantum" avec Scott Bakula (raccorche à Star Trek puisque Scott : capitaine Archer d'Enterprise, suis top fort... )  dans un genre totalement différent a aussi terminé sur un épisode pour le moins énigmatique donc l'interprétation a suscité un certain nombre de commentaires. On en parlera pour ceux qui veulent dans un autre topic, j'ai ma petite thèse sur le sujet.

ps :: qqun a vu Yrad ? je lui ai laissé un mp il y a plusieurs jours et aucune réponse...


« We choose to go to the Moon. We choose to go to the Moon in this decade and do the other things, not because they are easy, but because they are hard.." John Fitzgerald Kennedy, Discours sur La Nouvelle Frontière 12 spetembre 1962.

""...chercher de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations et  aller là où aucun homme n'est jamais allé avant"  Zefram Cochrane

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#21 25-10-2013 15:35:25

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Episodes 5 et 6: Double personnalité et Echec et mat.

Enfin fini. C'est donc bien le naufrage annoncé. Je ne vais pas révéler le twist final (si on peut l'appeler ainsi) mais ça ne vaut pas un pet de lapin. Bon alors oui il y a une fin. Oui c'est expliqué. Et oui, il valait mieux ne pas le faire...

Les 2 épisodes fonctionnent ensemble et je ne vais pas là les expliquer comme pour les précédents, ça ne sert à rien. C'est américain, c'est raté.

Bon maintenant je vais (enfin) me mettre à la vraie série, riche en couleurs et en niveau d'interprétation.

A ranger dans les ratages des remakes.


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#22 25-10-2013 20:22:20

KIRK
R.I.P Star Trek

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

dl500 a écrit :

Enfin fini. C'est donc bien le naufrage annoncé

Ben oui et depuis longtemps lol. Le seul "avantage" de ce remake pourri est d'avoir donné l'envie à pas mal de personnes de revoir la série originale... c'est déjà pas mal pour un navet !

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#23 04-07-2014 10:00:18

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Le Prisonnier 1967.

Ca y est, je m'attelle au revisionnage de ce monument télévisuel. Cela faisait douze ans que je n'avais pas revu cette série. Avec l'âge et l'expérience, on revoit les choses différemment.

L'arrivée; le carillon de Big Ben et A, b et C:
Un triptyque de démarrage où l'on suit l'arrivée de John Drake au Village (pour moi, il ne peut s'agir que de lui, certains détails et indices permettent de se l'avouer). La série est encore ancrée dans la réalité, avec des restes d'espionnage et critiques vis à vis de son époque et des politiques. Suspense et enquêtes sont présents. Reste le "rodeur" qui témoigne de la curiosité de la série. Le pilote est toujours un petit bijoux, et j'avoue un faible pour le troisième épisode qui nous "montre" le pouvoir de n°1. Les plans avec le téléphone rouge sont excellents.
La série a 47 ans, et mis à part les technologies (futuristes à l'époque) complètement dépassées, le message reste lui surprenant d'actualité. Elle ne fait pas son âge.
Contrairement à ce qui en est dit, l'épisode alternatif du Carillon n'apporte finalement pas grand chose, à part pour les fans purs et durs. Il en existerait aussi un pour A, B et C suivant Wikipédia, mais pas trouvé de trace.

Liberté pour tous: Ca y est, la série part dans le psychédélique et l'irrationnel. Ca peut surprendre mais en revanche le message véhiculé sur la démocratie est surprenant d'actualité. Avec notre politique actuelle et les désillusions engendrées par nos gouvernements depuis le début des années 80, elle y trouve ici un curieux miroir. Sans compter le message sur qui dirige vraiment les populations. Les gouvernements ou encore au dessus? Impressionnant de modernité, même si la mise en image m'a quelque peu déplu. Alors oui pour le fond, mais la forme non.

Dernière modification par dl500 (04-07-2014 13:36:34)


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#24 04-07-2014 12:04:59

McCoy
membre

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Ah le Prisonnier ! Une de mes séries préférées smile
Je vous conseille, si vous ne connaissez pas, l'ouvrage Le Prisonnier, une énigme télévisuelle de Patrick Ducher et jean-Michel Philibert aux éditions Yris.

Concernant la fin, elle est pour moi allégorique.
D'ailleurs, il me semble que Mc Goohan lui-même l'avait expliqué.
Il est prisonnier de lui-même (son esprit est sa propre prison).

Par contre, et cela semble évident, il n'y a pas de numéro 1 à proprement parler (et je ne fais pas référence à l'allégorie) : les N°2 font toujours référence à DES supérieurs, DES chefs. Et sauf erreur de ma part, c'est le n°6 qui évoque le premier l'hypothèse d'un numéro 1, pas le numéro 2.

Et comment considérer les sans numéro ? Je fais référence au majordome interprété par Angelo Muscat.
Et si c'était lui, en fin de compte, le vrai numéro 1 ?
C'est bien lui qui raccompagne le numéro 6 dans ses appartements à Londres, la porte se refermant sur lui, de nouveau Prisonnier.

Si on veut sortir de l'allégorie et rester dans le concret, ce dernier épisode peut de nouveau être une énième mise en scène orchestrée par le Village (il a déjà rencontré un sosie et un faux Londres) afin de lui donner l'illusion de la liberté et ainsi découvrir ses secrets...

Dernière modification par McCoy (04-07-2014 12:06:44)


I'm a doctor, not the Doctor.
http://www.youtube.com/watch?v=MULMbqQ9LJ8

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#25 05-07-2014 09:21:27

dl500
TOS Forever

Re : Le Prisonnier: Chef d'oeuvre ou plus grosse supercherie des 60's?

Double personnalité:

Encore excellent. Cependant, il va m'être difficile d'apposer cet adjectif à chaque épisode puisque c'est le propre de cette série justement d'être excellente. Une petite remarque, chaque épisode a son intrigue, idée de base qui n'est pas à proprement parler originale. Je m'explique: ici le double "maléfique", ailleurs interrogatoire dans le sommeil; le doute dans le fait de s'être échappé ou non; un super ordinateur ailleurs; la transposition dans un autre temps de l'histoire...
C'est dans son traitement que tout change. Alors le Prisonnier a 47 ans. Était-ce à cette époque totalement nouveau et c'est par la suite que ces thèmes ont été repris? Ou bien comme je l'explique, c'est dans leur traitement que toutes ces idées déjà utilisées ailleurs prennent toute leur substance?
Le génie de cette série tient-il dans le fond (mainte fois utilisé ailleurs) ou dans la forme (idem sur certains aspects)? Ou les deux?
Ma réponse est faite, mais pour vous? wink

A Buckaroo: je suis les épisodes dans l'ordre des coffrets, après cette relecture je comparerai avec ton propre classement.

Dernière modification par dl500 (05-07-2014 09:24:14)


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