ULTIME FRONTIÈRE

Le portail Star Trek francophone

Vous n'êtes pas identifié(e).

#26 09-10-2022 21:41:54

scorpius
Nowhere Man

Re : Joyeux anniversaire Clive Barker

dvmy a écrit :

Hellraiser 2 est plutôt onirique Scorpius, et c'est pour ça qu'à mes yeux c'est le plus "beau" film d'horreur de tous les temps. Mais le premier volet de Barker avec son atmosphère crade, poisseuse et étouffante n'avait rien d'onirique.

Je suis assez d'accord pour dire que le premier film est bien crade, notamment tout ce qui touche à Frank. Mais il reste néanmoins onirique dans ce qu'il suggère des Cenobites, de la boîte et ce cet autre univers.


Quand je parle de personnages inintéressants je parle des protagonistes et du gars obsédé par Leviathan. Leur péripéties et leur caractérisation sont dignes des pires Teen Movies. Franck et Julia étaient des personnages complexes, pas des archétypes comme dans ce film.

Je reconnais volontier que les personnages c'est le gros point faible du film, mais en même temps qu'ils soient aussi plat se justifie par le fait qu' ils sont victimes des circonstances, plus que dans les autres films de la franchise. C'est un défaut, c'est certain mais pas rebarbatif en ce qui me concerne.

Tu dis que e film choisit d'explorer d'autres thèmes dont celui de l'addiction c'est le discours moralisateur classique de n'importe quelle production actuelle, et ce n'est même pas bien traité. Hellraiser ce n'est pas cela. Hellraiser c'est une histoire de plaisir et de souffrance, de plaisir dans la souffrance et inversement. Barker a conspué Hellraiser 5 pour ne pas avoir respecté les règles de la saga mais ce reboot crache sur absolument tous les fondements de la franchise. Pour ceux qui veulent de nouvelles expériences sensorielles ouvrir la boite est une récompense, ils entendent les cloches sonner quand les portes dimensionnelles s'ouvrent et les cénobites arrivent pour faire vivre des expériences charnelles SM. Ici ça fait apparaitre des monstres qui se fichent totalement du sadisme et du masochisme. Ca n'a plus rien à voir avec l'oeuvre originale.

Je suis pas trop d'accord, les Cinobites sont encore profondément sadique dans ce film. Pinhead affirme à plusieurs reprises que ses victimes vont expérimenter de nouveaux seuils de souffrances. Pinhead le dit, "Enough? It is a myth." Il n'y a pas de limite a la souffrance qu'ils peuvent infliger, il y a toujours un autre seuil, une autre forme de souffrance. Ce que sont condamné à faire face à la fin du film Roland comme Ripley. 2 formes d'agonies très différentes. Simplement on est plus dans le body horror, la transformation de la chair que dans l'imagerie sado-maso. Ce qui me paraît être un changement valide.

Et non ce n'est de génie d'avoir pris un interprète non binaire pour Pinhead, car dans la nouvelle les cénobites (y compris Pinhead) sont des êtres androgynes avec des gestuelles plutôt féminines et des voix plutôt masculines.

C'est bien pour ça que c'est un coup de génie mdr

Hors ligne

Pied de page des forums