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#51 09-07-2012 20:16:04

dvmy
Génie incompris qui se comprend

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Des histoires spatio-temporelles il y en a déjà des tas dans Star Trek, et surtout dans VOY. Ensuite tu sais ce que je pense de Stargate... avec cette franchise c'est l'univers entier, toutes les galaxies qui sont pleines de planètes couvertes de forêts canadiennes big_smile et peuplées d'humains moyen-ageux. Une autre galaxie c'est juste pour marquer la volonté de changer de scénarios, de situations, d'environnements et de formes de vies rencontrées, rien de plus.

Dernière modification par dvmy (10-07-2012 07:26:45)


On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. (Desproges)

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#52 09-07-2012 20:52:28

-Setsu-
membre

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Après le visionnage de ENT et mon début dans TNG, il me semblerait assez sympa de revenir sur la formation de Starfleet, la rencontre des humains avec les terriens. Et pourquoi ne pas changer de point de vu en partant avec un équipage de Vulcain.
Puisque si on suit mon idée, il n'y aurait pas d'exploration, rencontre type de l'univers de ST, avec seulement un équipage d'humain, alors qu'avec des Vulcains, on aurait un oeil extérieur, et ça permettrait de les connaitres un peu plus. Mais après, je crois avoir compris que tout le monde n'aime pas les retour en arrière.


"Mais quand je pense à tout ce que nous avons traversé ensemble, je me dis que peut-être ce n'est pas la destination qui est importante, mais plutôt le voyage. Et si le voyage dure plus longtemps et que nous faisons ce dont nous sommes intimement convaincus, alors c'est ici et nulle part que je veux être, aux côtés de mes camarades avec qui j'ai tant partagé."

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#53 10-07-2012 12:13:10

mbuna
I don't know you

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Pour un peu faire la tambouille avec ces derniers posts (-Setsu-, dvmy, Yrad), on pourrait imaginer une série qui combinerait différents zoom (des épisodes sur la grande histoire, Starfleet, la Fédération, etc...) et des épisodes traditionnels (vaisseau/Capitaine/équipage/exploration/aventures exotiques, bref TOS-like).
Pour les épisodes traditionnels, on ne suivrait pas toujours le même équipage. Disons 4 ou 5. Ainsi, on pourrait combiner différentes histoires (quelques fois stand alone) au sein d'une trame à la fois gigantesque (pour les épisodes Fédération) et plus humaines (les TOS-like).
Et au final, ces différents protagonistes (les 4 ou 5 vaisseaux + la Fédé) se retrouveraient pour la grande histoire et la conclusion, comme un canevas qui se termine.

Entre temps, certaines missions pourraient faire intervenir au gré des saisons, ces différents protagonistes ensemble ou seuls.

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#54 10-07-2012 13:28:43

IMZADI
Memory Alpha

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Des intrigues one shot par équipage comme on les aime faisant évoluer les persos + une intrigue générale se décousant au fur a mesure justement des évolutions des équipages à partir de leur point de vue à chacun (équipage)

Idée intéressante si c'est réellement traité avec l'esprit trekkien: l'aventure découverte, du mystère, de la science, l'amélioration, le dépassement, de l'humain (générique pour individu contre matérialisme), du rêve, du futur

mais effectivement avec une nouvelle approche. Malgré des thèmatiques récurrentes il y a moins d'avoir une nouvelle approche...

Dernière modification par IMZADI (10-07-2012 14:39:28)


-"I'm a number, I'm not a free man, I'm the number NCC-1701..."

Beaucoup de choses que nous faisons tout naturellement nous deviennent difficiles dès l'instant où nous cherchons à les intellectualiser. Il arrive qu'à force d'accumuler les connaissances sur un sujet donné, nous devenions ignares.
- Texte mentat n°2 (Dune: Chapter House)

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#55 04-09-2013 15:59:10

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

ATTENTION :
Nous parlons   d'une prochaine série Trek .. les Bad Robots ne rentrent pas dans mon équation. wink


matou a écrit :

BSG 2003, je suis en train de la revoir et cela a bq vieilli.
Si la forme et certains persos ( Starbuck) conservent une certaine fraicheur, les idées d'anar de droite apparaissent de manière encore plus flagrante. Et ce canevas résiste mal à ce que le recul historique nous enseigne des années 2000 au USA et des politiques menées.

Donc une telle série est trop datée pour servir de modèle.

Mes aieuls !! Sauvez moi d'une série Star Trek penser par des Français !! lol
Star Trek est un grand mythe Américain crée par un Texan vétéran de la WWII et ex flic du LAPD, crois moi ST n'est pas si à gauche que ça .. TOS est bourré d'allusions politiques liés aux 60's , DS9 parlait de l'aprés chute du bloc communiste et de la montée en puissance du fondamentalisme religieux... Si je te suis sur ce terrain matou, mes deux séries Trek favorite aurait pris un sacré coup de vieux ?
Tiens,  en restant dans le cadre des films : The Undiscovered Country résisterait aussi mal avec le recul historique ?

BSG2003 , c'est là ou le haut standing du genre est désormais fixé ( à moins que soit Lost lol ) ..  Une intrigue captivante, pleine de surprise et de rebondissements, des personnages écorchés inoubliables ( je vend sans problème mon Picard contre un Bill Adama, un Riker contre un Colonel Tigh ) .. Des réfléxions sur la civilisation , la guerre, la vie , la mort , Dieu, la technologie ...  Une qualité d'écriture digne d'une série HBO ,.. Une approche frontale du genre.

J'ai juste un exemple à citer pour prouver que Star Trek avait rendu le genre  minable , là ou  le BSG2003  lui avait redonné ses lettres de noblesses . Chacune de ces séries ont un double épisode avec une intrigue similaire : Celui du vaisseau double maléfique. Je parle de  Equinox.VOY.6 et de The Pegasus.BSG.2..
Il y a dans ces épsiodes un personnage féminin torturé :
BSG-gina-560x315.jpg
Gina violée, torturée, traîté comme un animal.. dual
seven.jpg
Seven torturé. le doc lui trifouille le ciboulot pour lui faire chanter  " my darling clémentine " .. damn

D'après toi  Matou ou doit se fixer désormais Star Trek pour être aujourd'hui à nouveau pertinente : mature, provocante, audacieuse
Aux côté du "Prisonnier Cylon" ou de "My Darling Clémentine " ?

Je ne dis pas que Star Trek doit aller aussi loin  que BSG2003.. Il y a d'autre façons de provoquer comme la satire par exemple.. C'est d'ailleurs de plus en plus l'effet que me fait Star Trek : Poser un regard satirique sur la condition humaine.. Dans un sens, La prochaine série ST devrait être une satire de "BSG2003".

Pour Games of trône, il n'y a aucune ambition à faire une série faussement intelligente (à que c'est touchant quand cette série veut parler politique en se prétendant puissante alors qu'elle en parle comme un ado de 12 ans!).

Tu as ton avis sur Games Of Thrones, j'ai le mien : C'est foutrement bien écrit et foutrement bien joué.. wink
J'évoquais ici plutôt l'ambition de la série, son côté captivant et surtout totalement  imprévisible.. J'ai beau aimé Enterprise, mais c'est totalement prévisible..
On crée des enjeux et de grandes répercussions dramatiques.. Mais on s'en fout, un voyage dans le temps , on appuie sur le bouton reset et on efface tout :
Le syndrome Voyager .
Plus jamais  de ça dans Star Trek. Des actes et des conséquences indélibiles.. Sinon Star Trek ne serait qu'une pitrerie .

Alors oui, une série ambitieuse de nos jours, cela serait justement une série trek qui parlerait d'idéaux positifs, tout en montrant la difficulté et les zones d'ombres de ces derniers.

Oui mais que ces zones d'ombres ait quelque chose de viscéral, que la difficulté soit palpable.. Que cet univers redevienne à nouveau imprévisible.. Surtout que nous lui  accordions le droit à Star Trek de nous provoquer à nouveau.


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#56 05-09-2013 04:59:38

Warp 9
membre

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Bancal-roux a écrit :

Sauvez moi d'une série Star Trek penser par des Français !!

Wow. Bonjour l'estime envers son propre peuple...... whistling

J'serais bien tenté de dire que çà ne pourrais pas être aussi moche que du Trek repensé par un Juif mais çà pourrait être mal interprété....

Oups... Je l'ai dis.... oops razz

Sinon pour le reste j'ai un ami Facebook qui ne peut pas concevoir qu'on puisse être à la fois trekker et politiquement à droite et je le comprend assez: Un Univers sans argent ni entreprise privé, un état providence qui fournit à ses citoyens tout ce dont il leur faut... incluant un système de santé publique et gratuit pour tout le monde. Bref; ST et l'UFP en particulier ont tout du véritable "cauchemar socialiste"..... Ajoutez au tableau le caractère iconoclaste envers les religions, un trademark Trek, (Contrairement à BSG02, puis ce qu'on mentione cette série, qui fait l'apologie des religion de façon carrément malsaine.) et permet moi Bucky d'avoir cette réaction quand tu dis que ST puisse pencher à droite....

Flash required


.... laugh

Roddenberry est Texan? So what? Celà prouve seulement que les natifs de cet état ne sont pas tous des rednecks atardés.......  WINK

Dernière modification par Warp 9 (05-09-2013 21:00:49)


"Ruiner une franchise parce qu'on en aime pas les fans c'est comme couler un navire parce qu'on en aime pas les passagers."
- Jarek Ordo/Warp 9

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#57 05-09-2013 07:07:47

yrad
admin

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Buckaroo a écrit :

Star Trek est un grand mythe Américain crée par un Texan vétéran de la WWII et ex flic du LAPD, crois moi ST n'est pas si à gauche que ça ..

Un Texan qui avait connu les côtés sombres de la vie, de la guerre, du capitalisme des States... et qui rêvait d'un monde meilleur avec une idée certaine du progrès. Star Trek n'est pas forcément exclusivement de gauche, mais ce n'est assurément pas la projection des USA contemporains dans le futur.

Buckaroo a écrit :

[TOS est bourré d'allusions politiques liés aux 60's , DS9 parlait de l'aprés chute du bloc communiste et de la montée en puissance du fondamentalisme religieux... Si je te suis sur ce terrain matou, mes deux séries Trek favorite aurait pris un sacré coup de vieux ?

Non justement, parce qu'elles ne se limitaient pas à des transpositions. La distanciation, l'entendement larger than life, la systémique, l'ontologie, et la philosophie y tenaient la part du lion.

Buckaroo a écrit :

BSG2003 , c'est là ou le haut standing du genre est désormais fixé ( à moins que soit Lost lol ) ..  Une intrigue captivante, pleine de surprise et de rebondissements, des personnages écorchés inoubliables ( je vend sans problème mon Picard contre un Bill Adama, un Riker contre un Colonel Tigh ) .. Des réfléxions sur la civilisation , la guerre, la vie , la mort , Dieu, la technologie ...  Une qualité d'écriture digne d'une série HBO ,.. Une approche frontale du genre.

Faut rien exagérer. Si "fixation de standing" il y a, cela ne concerne que la production value de BSG 2003. C'est à dire la forme, il est vrai la seule à importer aux yeux du grand public.

Les personnages de BSG 2003 sont extrêmement appauvris parce que torturés justement. C'est un nivellement psychologique absolu qui cultive l'auto-apitoiement stérile. Ça fait certes de l'effet au premier visionnage, mais c'est soulant au second, et carrément émétique au troisième. Picard possède une épaisseur et une universalité que n'aura jamais Bill Adama.
C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle la série SG Universe (que j'adore pourtant) s'est prise une veste. Son contexte et ses histoires étaient brillantes, ses personnages solides, son budget conséquent... mais son parti pris de l'auto-torture généralisée était déjà passé de mode (ce que n'avaient malheureusement pas deviné Wright et Cooper). Et on était seulement en 2009...

Quant aux réflexions proposées par BSG 2003, c'est de la dinette par rapport à Star Trek. En gros, c'est le passage en revue tous les truismes sortis de la presse US (sur la représentation politique, les médias, les ressources limitées, la place de la religion dans la société...).
En même temps, j'admets volontiers que cela confère à BSG 2003 un réalisme pragmatique, très parlant pour le spectateur étatsunien de la décennie 2000-2010. Mais si BSG 2003 est un survival show spatial fort réussi, il n'arrive pas à la cheville de ST en matière de questionnements existentiels et de richesses thématiques. Et d'ailleurs ce n'est même pas moi qui le dit, mais RDM lui-même à plusieurs reprises.

Il y a un gouffre entre puiser parfois son inspiration créative dans la sociologie US (cas des séries ST)... et projeter voire modéliser cette sociologie dans un contexte spatial (cas de BSG 2003). 

Buckaroo a écrit :

J'ai juste un exemple à citer pour prouver que Star Trek avait rendu le genre  minable , là ou  le BSG2003  lui avait redonné ses lettres de noblesses . Chacune de ces séries ont un double épisode avec une intrigue similaire : Celui du vaisseau double maléfique. Je parle de  Equinox.VOY.6 et de The Pegasus.BSG.2..
Il y a dans ces épsiodes un personnage féminin torturé :
http://www.rowthree.com/wp-content/uplo ? 60x315.jpg
Gina violée, torturée, traîté comme un animal.. dual
http://www.giantfreakinrobot.com/wp-con ? /seven.jpg
Seven torturé. le doc lui trifouille le ciboulot pour lui faire chanter  " my darling clémentine " .. damn

Je n'appelle pas ça une preuve. Tu ne fais que rappeler que ST a toujours préféré suggérer plutôt qu'exhiber. Mais cela n'en fait pas une œuvre moins dure ou réaliste.
Faut-il être gamin pour croire que la maturité ou le réalisme se mesure à l'explicitation… rolleyes
J'ai beau avoir vu tout ce qui existe en matière de gore et de torture-porn, jamais une œuvre ne m'aura autant dérangé que la série Law & Order: Special Victims Unit qui catalogue les pires crimes sexuels... sans jamais en montrer un seul. Au bout du compte, l'idée l'emportera toujours sur l'image (surtout lorsque cette dernière n'est que simulée dans une production de fiction).

En outre, les contextes sont tellement différents qu'une telle comparaison est impropre.
L'humanité de BSG 2003 est un copié-collé de la nôtre, ses prisons également. Alors que ST est parti du principe - œuvre à thèse - que l'humanité avait depuis longtemps transcendé cette forme de bestialité sexuelle, même lorsqu'elle trahissait son serment et son uniforme par impératif de survie comme à bord de l'USS Equinox.

Les objectifs narratifs diffèrent également.
Si c'est le viol collectif de n°6 qui choque (entre autres) dans ce triptyque de BSG 2003, c'est plutôt la fragilité de l'humanisation de l'EMH qui choque (entre autres) dans ce diptyque de ST VOY. Tu vires son programme éthique, et c'est comme si les six ans de vie commune avec l'équipage de l'USS Voyager n'existaient plus et ne comptaient plus.

Mais au-delà de tout ça, le plus lamentable, c'est que pour asseoir tes fausses démonstrations sophistiques, tu en viens à nier (ou à faire semblant de ne pas voir) l'immense finesse mélancolique de ce My Darling Clementine dans un pareil moment. C'est une apothéose de dérision et de nihilisme, non sans évoquer le Singin' In The Rain dans A Clockwork Orange de Kubrick.

Buckaroo a écrit :

D'après toi  Matou ou doit se fixer désormais Star Trek pour être aujourd'hui à nouveau pertinente : mature, provocante, audacieuse
Aux côté du "Prisonnier Cylon" ou de "My Darling Clémentine " ?

Qu'une bande de matons violent physiquement une prisonnière ou qu'un ami de longue date viole mentalement (et lobotomise) une héroïne, franchement j'ai un peu de mal à faire une hiérarchie en audace ou en maturité.
Quant à la provocation, elle sera toujours du côté du cul. HBO l'a bien compris. Mais de là à s'en féliciter... rolleyes

Allez, tout bien considéré, la puissance symbolique de ST VOY l'emporte haut la main sur le hardcore au petits pieds de BSG 2003. tongue

Buckaroo a écrit :

J'ai beau aimé Enterprise, mais c'est totalement prévisible..
On crée des enjeux et de grandes répercussions dramatiques.. Mais on s'en fout, un voyage dans le temps , on appuie sur le bouton reset et on efface tout :

Sauf que ce n'est justement pas le cas dans Enterprise. Les effets de la Temporal Cold War n'ont pas été effacés à la fin : les sept millions d'humains massacrés ne ressuscitent pas. Et les conséquences se mesurent très clairement durant la quatrième saison : peur et xénophobie des Terriens envers les non-humains, Terra Prime... 

Buckaroo a écrit :

Le syndrome Voyager .
Plus jamais  de ça dans Star Trek. Des actes et des conséquences indélibiles.. Sinon Star Trek ne serait qu'une pitrerie .

Sauf que ce n'est pas le "syndrome Voyager", mais le "syndrome copyright TOS". Le "bouton reset" a été inventé dans la série originale, et il ne concernait pas que les voyages temporels, il était carrément systématique à la fin de chaque épisode : les personnages oubliaient tout ce qu'ils avaient vécu avant, et du coup, ils n'évoluaient pas. Note que ce n'est pas un reproche, mais une simple caractéristique de toutes les séries TV des sixties.
Par la suite, c'est à dire à partir de ST TNG, les personnages ont commencé à évoluer dans la durée, et du coup le "bouton reset" s'est retrouvé cantonné essentiellement aux problématiques temporelles et multidimensionnelles, ce qui est légitime car c'est ce qui permettait aux séries de conserver leur structure tout en explorant un champ de possibilités étendu. En d'autres termes, le "bouton reset" a contribué à la richesse encyclopédique de ST.
Vouloir absolument faire disparaître le "bouton reset", c'est tuer une partie de l'ADN de Star Trek.

Buckaroo a écrit :

Oui mais que ces zones d'ombres ait quelque chose de viscéral, que la difficulté soit palpable.. Que cet univers redevienne à nouveau imprévisible.. Surtout que nous lui  accordions le droit à Star Trek de nous provoquer à nouveau.

Les "zones d'ombres viscérales", la "difficulté palpable", c'est justement ce qui caractérise le vrai ST, de ST TOS à ST ENT. Son univers n'a jamais été celui des Bisounours, la préservation de l'utopie n'a jamais été aisée (ni gagnée d'avance), les personnages en ont tous bavé. Mais sans pour autant nous faire des crises de névroses et d'auto-apitoiements permanentes comme dans BSG 2003...

A l'inverse, il n'y a ni "zones d'ombres viscérales" ni "difficulté palpable" dans le reboot. Rien ne pèse, rien ne compte, rien n'a vraiment de conséquence. Tout y est facile, évident, immédiat, prédestiné. C'est un jeu vidéo. Et encore, en mode démo.

Mieux vaudra toujours des "boutons reset" occasionnels garantissant une diversité thématique, plutôt qu'une inconséquence institutionnalisée décrédibilisant en profondeur un univers.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#58 05-09-2013 09:15:09

mbuna
I don't know you

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

A lire certains posts de Buckaroo comme ce dernier, je me demande parfois ce qu'il fout sur un forum ST.

Tu n'arrêtes pas de te contredire, dans beaucoup de posts tu ne veux surtout pas que ST devienne un BSG2003-like, puis dans un autre tu donnes ton exemple foireux pour dire que l'un est vachement plus mieux que l'autre.
Tu vendrais même sans problème ton Picard contre un Bill Adama, un Riker contre un Colonel Tigh.
Faudrait savoir Buckaroo.

Au delà de ça, j'avoue que prendre cet exemple de "my darling clémentine" ça me perturbe un petit peu. En comparant le viol d'Equinox à celui de The Pegasus, ça montrerait que ou tu n'as rien compris à l'un ou tu n'as rien compris à l'autre. Comme je ne veux pas te faire cette injure, j'avoue que c'est au delà de mon intelligence. Ou alors c'est moi qui n'ai rien compris (ce qui est toujours possible) à la finalité totalement différentes de ces 2 épisodes qui par voie de conséquences n'ont pas à être comparés sur cet angle. Pauvre de moi.

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#59 06-09-2013 15:48:12

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Et ce n'est pas faute de déclarer haut et fort depuis 2009 : Star Trek est mort !! Vive Star Trek ! lol
De l'eau a couler sous les ponts, entre temps,  on assimile d'autres informations (autre  que ST evidemment ) & franchement depuis STID , le fait est désormais entériné: Ce film boucle ma boucle en tant que fan : De TWOK à STID, toute les bonnes choses ont effectivement une fin.. STID est l'apothèose, le baroud d'honneur  que Rick Berman m'a toujours refusé depuis Voyager ..

Je suis enfin délivré de Star Trek , de ses codes, de sa "matrice" & je peux enfin voguer vers d'autres horizons comme B5 ou le Doctor Who ..
Pour résumer , Star Trek n'a plus besoin de mes attentes pour exister par elle même .. J'ai et j'aurai toujours la passion pour Star Trek. Mais elle n'est plus une cage, aujourd'hui,  je me suis sorti  de la cage ( en enmportant quelque Tribble avec moi , on se la refait pas oops ), ..

Je deviens ainsi de plus en plus ouvert à des possibilités qui jusqu'ici me rebuter.. Tu te souviens par exemple Mbuna  de ton idée de faire une série autour de la chute de la Fédération.. Je la trouvais contre productif.. & bien aujourd'hui,  je la trouve  vraiment pertinente, ..  Je verrai même plus loin, une Fédération qui se disloque parce qu'englober par une entité (inconnue) plus puissante et idéologique  qu'elle.
Voilà une idée provocante, que la Fédération dans cet immense galaxie ne sera pas aussi "all migthy " que ça.   

Avec une telle idée, tu as de quoi tenir 5 saisons, captiver ton audience , jouer avec lui, aller contre toute ses attentes..

Par contre, je n'aurai pas envie d'aller si loin en terme de viscéralité que BSG2003.. Voilà pourquoi j'emploie ce terme de "satire de BSG2003", BSG2003 ne raconte ni plus , ni moins que la fin d'une civilisation.   Voilà pourquoi je pense que l'angle de la satire est plus appropier à Star Trek pour jouer sur ce terrain là.

Warp 9 a écrit :


Sinon pour le reste j'ai un ami Facebook qui ne peut pas concevoir qu'on puisse être à la fois trekker et politiquement à droite et je le comprend assez: Un Univers sans argent ni entreprise privé, un état providence qui fournit à ses citoyens tout ce dont il leur faut... incluant un système de santé publique et gratuit pour tout le monde. Bref; ST et l'UFP en particulier ont tout du véritable "cauchemar socialiste"..... Ajoutez au tableau le caractère iconoclaste envers les religions, un trademark Trek, (Contrairement à BSG02, puis ce qu'on mentione cette série, qui fait l'apologie des religion de façon carrément malsaine.) et permet moi Bucky d'avoir cette réaction quand tu dis que ST puisse pencher à droite....

Ecoute quand  je pense aux idées politiques  de Star Trek ( et de son créateur ) , je pense irrémédiablement à cette chanson :

Flash required


J'adore cette chanson tout autant que Star Trek.. elles ont tout compris à la nature humaine.. Satirique une fois de plus.

Sinon dans le cadre des nouvelles idées qu'on incorpore et qui vous donne un tout autre point de vue . Je suis récémment tombé sur un documentaire sur un truc que j'ignorais complétement de l' Amérique : La destinée Manifeste. Une idéologie  républicaine démocrate ( donc de droite) selon laquelle l' Amérique  aurait pour mission divine de répandre la démocratie et la civilisation à  travers le monde.

Ca ne vous rapelle pas une certaine autre idéologie sur laquelle nous nous gargarisons ? L' Enterprise ne répand elle pas la démocratie et la civilisation à travers le monde ..pardon la galaxie ? L'épisode avec la constitution et celui avec Abraham Lincoln ? Mmmh.. Je sens Roddenberry très attiré par cette idée que les idées de gauchistes non ( voir pour vous en convaincre l'épisode avec les hippies de l'espace ) ? .. Le mot "mission divine " vous dérange dans ce concept  ? N'est pas ce pas Q ,  l'être omnipotent qui connaît tout sur tout , régule l'univers  qui n'arrête pas de répéter à Picard que l' Humanité a une grande destinée ?

Star Trek serait  une version idéalisée de la destinée manifeste ?


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#60 06-09-2013 18:46:41

matou
modérateur

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Euh je vais être le premier à réagir. Et ma future réponse sera bien plus longue.

Buck, je note ta  provoc et je n'y rentrerai pas, je préfère parler politique avec toi lors de mon prochain post.

A ta question la réponse est très rapide, NON.

La destiné manifeste est l'habillage idéologique de ce que l'on appelle en politique l'Impérialisme. Cet habillage s'adapte au différence culturelle des pays. Les E-U ayant toujours eu un fond messianique, il est normal q'on l'utilise pour cacher la réalité, celle d'imposer par la force les valeurs d'une nation et de surtout, prendre le pouvoir effectif afin de permettre l'exportation des capitaux.

Starfleet accompagne, promeut les nations en accord avec ses principes et n'impose ni ne conquiert les autres système. Ce n'est en tout pas dans sa charte ni dans sa politique principale.

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#61 08-09-2013 05:41:16

matou
modérateur

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Bien, je vais répondre sur un sujet en essayant d'amener mes lumières. Nous allons parler politique.

La première chose c'est de voir les traditions politiques différentes selon les pays.
Les États-Unis ont été  fondée par des vagues d'immigrations successives. Pour un certains nombre de ces immigrés, ils appartenaient à des groupes sociaux qui était opprimés dans le vieux monde. De plus ces immigrés se regroupaient souvent en "clan", les fameuses communautés.
De plus lors de la création de leur nation, ils furent très sensibles à la question du "checks and balance", la séparation des pouvoir.
L'idée sous-jacente étant que ni les institutions, ni une communauté ne pouvait opprimer le peuple. Donc ce n'est pas l'égalité qui est prédominante mais l'équilibre et l'équité.

En France, nous sommes sur une logique d'assimilation liée à la tradition républicaine. Cette dernière ayant pour racine la Révolution Française.
Donc le plus important dans cette optique c'est que le peuple ne doit pas être coupé en tranches communautaires et que les citoyens doivent réfléchir non pas pour leur intérêts particuliers (ou ceux de leur communauté) mais pour l’intérêt général.
Ce qui importe, ce n'est pas d'où tu viens ou de faire jouer la cadre de la fibre identitaire, mais d'emporter l'adhésion pour un projet politique.

Cela explique pourquoi, lors d'un effondrement ou l'éloignement de la structure de pouvoir légitime, dans les séries américaine, on assiste à une guerre de "clans" pour empêcher les autres d'avoir le pouvoir.
C'est ce que l'on voit dans la première saison de BSG 2003 et dans Stargate Universe (opposition civile militaire).

Et cela explique la vision de la politique dans bien des séries ("24" comprise) et souvent sa réduction à simplement une concurrence pour le pouvoir. Alors que pour la tradition Française, elle, est affrontement d'idée avant tout.

Ceci étant rappelé, passons à Games of Trone

Les Etats-Unis n'ayant pas connus le moyen age, il n'ont souvent pas de références culturelle capable de les protéger des grosses erreurs lorsqu'ils parlent d'un monde médiéval (ou apparenté comme dans la fantasy).
Que voit-on sur le voler politique de cette série? Des clans (transposition de la vision communautaire) et pas de melting pot. Ces clans sont  en grande concurrence pour le pouvoir. Et là où la tradition européenne montre l’intérêt des alliances pour l'exercice du pouvoir (cf les mariages royaux), le poids des institutions parallèles (l'Eglise), la série ne nous montre que des affrontements entre individus.
De plus, en regard des traités politiques historiques ("Le prince" de Machiavel) ou les nombreux exemples historiques (Henry VIII, etc),  les personnages apparaissent comme peu crédible pour être des seigneurs tant leur niveau de réflexions est proche du néant.
Exemples tout bête :
- un roi ne fait pas un testament sans témoin. La passation du pouvoir est héréditaire (depuis Charles V en France) mais dans les cas litigieux on avait recours à un testament (exemple de Louis XIV dont la succession fut difficile). Et dans ce cas, il y avait des témoins et un ordinateur testamentaire!
Donc le roi qui désigne un régent entre quatre yeux, sur un bout de papier, c'est impossible!
- mm quand on a un projet politique, comme Ned Stark, on regarde toujours les forces en présence, les soutiens possibles, les retraites nécessaires. On ne fait pas comme lui, un passage en force sans soutien!

Si encore la série, par ailleurs, était une série ne se prenant pas au sérieux, ou bien assumait sa bêtise franchement, mais non! Elle se veut prétentieusement sérieuse!

Donc non, elle n'est pas un exemple à suivre  pour une série Trek mais plutôt un contre exemple, celui d'avoir l'intelligence nécessaire pour traiter un sujet avec sérieux, ou bien d'avoir le ton léger quand on n'en est pas capable!

Buckaroo a écrit :

Tu as ton avis sur Games Of Thrones, j'ai le mien : C'est foutrement bien écrit et foutrement bien joué.. wink
J'évoquais ici plutôt l'ambition de la série, son côté captivant et surtout totalement  imprévisible.

Imprévisible? Non par sur le volet de l'intelligence  où elle tombe dans tous les travers que l'on peut attendre d'une série aussi superficielle politiquement. Elle sera toujours là où on l'attend, cad au niveau 0.

Buckaroo a écrit :

Mes aieuls !! Sauvez moi d'une série Star Trek penser par des Français !! lol
Star Trek est un grand mythe Américain crée par un Texan vétéran de la WWII et ex flic du LAPD, crois moi ST n'est pas si à gauche que ça .. TOS est bourré d'allusions politiques liés aux 60's , DS9 parlait de l'aprés chute du bloc communiste et de la montée en puissance du fondamentalisme religieux... Si je te suis sur ce terrain matou, mes deux séries Trek favorite aurait pris un sacré coup de vieux ?
Tiens,  en restant dans le cadre des films : The Undiscovered Country résisterait aussi mal avec le recul historique ?

LA aussi il faut poser certaines bases pour bien comprendre de quoi on parle.

Gene R. était un "libéral", dans le jargon etats-unien. Qu'il viennent du Texas ou qu'il ait porté le même boxer fétiche dans son astronef comme en patrouille à Los Angeles on s'en fout! Qu'est ce que cette idéologie?
JFK la décrivait ainsi :  être sensible au bien être du peuple ( santé, logement, le systeme éducatif, le travaill, les droits et libertés individuelle) et croire que nous pouvons sortir de l'impasse et du soupons que nous inspirons aux autres nations".
L'un de défenseurs de cette idéologie actuelle, Paul Krugman dit : "Je crois en société relativement égale, soutenue par des institutions qui limitent les extrêmes de richesse et de pauvreté. Je crois en la démocratie, dans les  libertés civiques et l'État de droit."
Cela ressemble pour beaucoup à des pans entiers de l'utopie Trekienne.
Que Gene fut ensuite rattrapé par ses travers, par un coté mégalo c'est peut être le cas. Mais sur le volet sexuel il garda toujours cette approche libéral libertaire(cf sa vision des vacances du capitaine dans TBG). Qui était une approche très éloignée du sexe putassier pour faire réagir l'ado que l'on voit désormais.
Gene fut dépassé par sa propre œuvre car celle-ci était basée sur un ensemble idéologique qui le dépassait également. Et il n'avait pas à incarner cette utopie dans ses actess mais dans le propos de ces productions.

Une idéologie ne prend un coup de vieux que lorsqu'elle montre son impossibilité à devenir une réalité matérielle. Donc tout ce qui parle dans Star Trek d'une idéologie prend un coup de vieux quand cette idéologie prend elle-même un coup de vieux. Pour l'instant ce n'est pas le cas.
Mais ce qui prend un coup de vieux c'est de se baser son œuvre sur une transposition d'une situation politique contemporaine. En ce sens, Undiscovered Country et DS9 ont pris un sacré coup de vieux. Après tout dépend du propos et de l'intelligence avec laquelle on parle des sujets que l'on aborde. Comme Trek a toujours eu une bonne écriture, ces œuvres vieillissent mais garde leur punch.


Buckaroo a écrit :

BSG2003 , c'est là ou le haut standing du genre est désormais fixé ( à moins que soit Lost lol ) ..  Une intrigue captivante, pleine de surprise et de rebondissements, des personnages écorchés inoubliables ( je vend sans problème mon Picard contre un Bill Adama, un Riker contre un Colonel Tigh ) .. Des réfléxions sur la civilisation , la guerre, la vie , la mort , Dieu, la technologie ...  Une qualité d'écriture digne d'une série HBO ,.. Une approche frontale du genre.

Une approche très répandue dans les productions US c'est l'approche libertarienne. Cette idéologie met en avant l'individu et sa liberté et sa propriété. Elle est contre l'état, voire sa destruction comme étant une force se basant sur la coercition et donc contraignant la liberté de l'individu.
L'un des plus célèbre de ces libertariens est Clint Eastwood. Trey Parker de South Park en est un aussi.
Dans les années 2000, les Etats-Unis furent pris dans la présidence Bush. L'idéologie de cette époque, modelée par les discours des néo-conservateurs, se décrit ainsi :
une tendance à percevoir le monde en termes binaires (bon/mauvais), une faible tolérance pour la diplomatie, la volonté d'employer rapidement la force militaire, une insistance sur la nécessité pour les États-Unis d'agir de manière unilatérale, un dédain pour les organisations multilatérales.

Dans bon nombre d'épisodes de la série, ce sont ces deux approches qui furent mêlées. Ce qui est normal car BSG est une série inscrite dans son époque, inspirée par elle. Mais attention, la qualité technique de l'écriture (rythme, dialogue, caractérisation des personnages) ne saurait faire oublier le canevas idéologique expliqué plus haut.

Mais arrêtons nous sur ce canevas. Games of throne et BSG 2003 (et bien d'autres) partagent cette vision de la société qui flatte le repli individuel comme seule solution morale. Jamais de personnage défendant une morale qui le dépasse, ayant des convictions collective. Le peuple est toujours absent, et craint car potentiellement capable de débordements graves.
Ets si c'est ça l'humanité (vision infirmée par bon nombre d'exemple historique), la seule pensée que l'on peut avoir c'est "qu'elle crève c'est bien fait, moi je vais tenter ma chance seul".
Cela est toxique comme imaginaire. Car il n'est (artificiellement) que ténèbres.

C'est en cela qu'elle ne peut être un modèle, trop daté et trop connoté idéologiquement.

Buckaroo a écrit :

D'après toi  Matou ou doit se fixer désormais Star Trek pour être aujourd'hui à nouveau pertinente : mature, provocante, audacieuse
Aux côté du "Prisonnier Cylon" ou de "My Darling Clémentine " ?

Ni l'un ni l'autre. Si Star Trek veut être mature (à part avec le reboot de 2009 et le film de 2013 a-t-elle jamais cessé de l'être?), provocante et audacieuse, il faut qu'elle parle du monde actuel (multi-polaire au niveau des nations, avec des institution à refonder et non à laisser entre les mains des intérêts d'une minorité pour ce qui est du niveau de la vie politique des nations occidentales) en gardant son ton (utopique), en choisissant des personnages qui croient dans le collectif, qui se battent pour des institutions qui élèvent l'humain.
Des personnages avec des doutes, des histoires avec des zones d'ombres mais où la lumière est majoritairement présente.

Pour te donner un exemple de ce qui aujourd'hui serait provocant et audacieux (dans la thématique), je conseille de voir le film italien "Le Général Della Rovere".

Car non, la nature humaine n'est pas l'opportunisme ou je ne sais quoi de ténébreux ou de lumineux, la condition humaine  "est le produit de l’ensemble de tous ses rapports sociaux."




.

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#62 08-09-2013 10:36:43

yrad
admin

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Excellente mise au point, Matou, vraiment ! ok

matou a écrit :

Les Etats-Unis n'ayant pas connus le moyen age, il n'ont souvent pas de références culturelle capable de les protéger des grosses erreurs lorsqu'ils parlent d'un monde médiéval (ou apparenté comme dans la fantasy).
Que voit-on sur le voler politique de cette série? Des clans (transposition de la vision communautaire) et pas de melting pot. Ces clans sont  en grande concurrence pour le pouvoir. Et là où la tradition européenne montre l’intérêt des alliances pour l'exercice du pouvoir (cf les mariages royaux), le poids des institutions parallèles (l'Eglise), la série ne nous montre que des affrontements entre individus.
De plus, en regard des traités politiques historiques ("Le prince" de Machiavel) ou les nombreux exemples historiques (Henry VIII, etc),  les personnages apparaissent comme peu crédible pour être des seigneurs tant leur niveau de réflexions est proche du néant.
Exemples tout bête :
- un roi ne fait pas un testament sans témoin. La passation du pouvoir est héréditaire (depuis Charles V en France) mais dans les cas litigieux on avait recours à un testament (exemple de Louis XIV dont la succession fut difficile). Et dans ce cas, il y avait des témoins et un ordinateur testamentaire!
Donc le roi qui désigne un régent entre quatre yeux, sur un bout de papier, c'est impossible!
- mm quand on a un projet politique, comme Ned Stark, on regarde toujours les forces en présence, les soutiens possibles, les retraites nécessaires. On ne fait pas comme lui, un passage en force sans soutien!

Si encore la série, par ailleurs, était une série ne se prenant pas au sérieux, ou bien assumait sa bêtise franchement, mais non! Elle se veut prétentieusement sérieuse!

Là, tu as vraiment mis le doigt sur l'un des principaux défauts de crédibilité de Game Of Thrones. C'est littéralement la confusion entre les intrigues de cours/palais (qui participent des rapports de pouvoir existant malheureusement dans tous les systèmes politiques présents et passés)... et le "soap opera en armures" porté par les seuls codes des MMORPG (où les structures sociales et sociétales ne sont au pire que de simples décors et au mieux des outils au seul service des interactions entre joueurs).

En outre, ce que je trouve piquant, c'est que j'ai un ami médiéviste - enseignant à l'IEP et réputé de droite - qui adresse exactement la même critique que toi à GoT presque dans les mêmes termes ! Ce qui est crédibilisant à mon sens, car une véritable aberration systémique indignera par-delà les sensibilités politiques...

Suite sur Games Of Thrones dans le topic dédié

matou a écrit :

(...) Cela explique pourquoi, lors d'un effondrement ou l'éloignement de la structure de pouvoir légitime, dans les séries américaine, on assiste à une guerre de "clans" pour empêcher les autres d'avoir le pouvoir.
C'est ce que l'on voit dans la première saison de BSG 2003 et dans Stargate Universe (opposition civile militaire).

En effet.
Malgré tout, les "guerres de clans" de Stargate Universe furent à mon avis moins dogmatiques et prétextes, donc moins USA-morphes que dans BSG 2003 (alors que paradoxalement, SG-U est rattachée aux USA contemporains tandis que BSG 2003 est supposé se dérouler il y a 150 000 ans très très loin dans le cosmos).
Derrière les quelques discours usuels sur la légitimité constitutionnelle d'un pouvoir civil, les "luttes de pouvoir" de SG-U sont en réalité motivés par de vraies divergences d'objectifs et non pas seulement de légitimités et de méthodes. Certains américains n'ont vu dans SG-U qu'un copié-collé à petite échelle des "jeux politiques" de BSG 2003, alors qu'en fait il existe une différence de fond...

matou a écrit :

Mais ce qui prend un coup de vieux c'est de se baser son œuvre sur une transposition d'une situation politique contemporaine. En ce sens, Undiscovered Country et DS9 ont pris un sacré coup de vieux. Après tout dépend du propos et de l'intelligence avec laquelle on parle des sujets que l'on aborde. Comme Trek a toujours eu une bonne écriture, ces œuvres vieillissent mais garde leur punch.

Exact, et ça rejoint d'ailleurs ce que j'écrivais dans un post précédent.
J'ajouterais que ce qui limite aussi beaucoup le vieillissement de ST DS9, c'est que contrairement à BSG 2003, ce n'est pas uniquement une série transpositionnelle. DS9 multiplie les problématiques de vraie SF tout du long, quand bien même celles-ci baigneraient de plus en plus dans des rapports de forces martiaux et manichéens. BSG 2003, elle, ne fait que de la transposition, ce qui la transforme en fausse SF... ne bénéficiant ni des atouts larger than life de la vraie SF ni de la puissance de témoignage des séries d'actualité assumées comme 24, Traffic 2004, The Shield, Rescue Me 2004, ou Homeland.
Quant à ST VI TUC, sa transposition (la chute du rideau de fer) possède suffisamment de valeur ajoutée pour tendre à l'universel (une opportunité historique de paix à saisir par-delà tous ses propres préjugés). Ce film est donc appelé à demeurer pertinent et parlant dans le propre contexte socio-politique du Trekverse, indépendamment de l'actualité de la fin du 20ème siècle (mais telle est aussi la grâce des vastes univers cohérents transcendant leurs nombreuses composantes inspirées ou non par les événements du monde réel).

matou a écrit :

Pour te donner un exemple de ce qui aujourd'hui serait provocant et audacieux (dans la thématique), je conseille de voir le film italien "Le Général Della Rovere".

Aaahhh.... heureux que tu invoques ce chef d'œuvre de Roberto Rossellini ! Voilà de la vraie audace en effet, car outre d'être inédite en son temps, elle ne fut ni démago, ni gratuite, ni vaine. smile


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#63 08-09-2013 16:37:48

ussperseus
Touriste du PSTF

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Pour en revenir à une future série Star Trek, je vois bien l'équipage de la série originale recasté, mais évoluant dans un univers plus sombre, plus 21ème siècle. Mais pour cela il faudrait que la ligne temporelle soit perturbée, peut-être par un bad guys venu du futur dans un vaisseau Borg! Ca serait fun? Non? Ok, je sors smile


"Si tu vois un cochon dans un arbre, dis-toi bien qu'il est fou!"

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#64 10-09-2013 02:34:54

yrad
admin

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

En réponse à ce post...

ussperseus a écrit :

Mais Buckaroo a raison sur un point, quelques épisodes d'Enterprise reprennent les mêmes mécanismes que ceux d'autres séries. Je n'en ai qu'un qui me vienne vraiment en tête, il s'agit de celui au cours duquel l'équipage doit traverser un zone nocive pour sa santé et est plongé en stase. les deux séries dévellopent une problématique autour du sentiment d'isolement et des symptômes psychotiques du seul personnage restant éveillé.

Il s'agit de ST ENT 03x16 Doctor's Orders qui partage la problématique de ST VOY 04x25 One.
Enterprise possède en effet la (mauvaise) réputation d'avoir manqué d'imagination pour avoir recyclé plusieurs épisodes des séries ST précédentes. Mais je continue à m'inscrire en faux contre cette idée reçue et cet anathème.
Certes, ST ENT s'est inspirée d'épisodes antérieurs, mais toutes les séries ST en ont fait exactement de même, et ce depuis la série originale incluse ! Chaque fois que je me replonge dans ST TOS, la répétitivité des problématiques me frappe de plus en plus : Kirk contre la tyrannie des ordinateurs (même ressort, même causalité, même solutions), la planète primitive en proie à la rivalité des prédations entre les deux principales puissance du quadrant (transpositions de la Guerre froide), les aliens qui obligent le champion Kirk à se battre pour la survie de son vaisseau (culte du héros à la façon péplum), la relation d'amour-haine envers l'eden (le paradigme biblique ayant encore une emprise très forte...), et beaucoup d'autres que j'inventorierai à l'occasion plus en détail...
Mais ce n'est pas un reproche de ma part, juste un constat. Il n'est pas possible d'inventer 726 épisodes de SF radicalement différents, il existe forcément un niveau minimal d'intersection, ne fut-ce qu'en raison de l'unité d'univers, de philosophie, et parfois d'auteur. Mais à de rares exception près, ce qui ressemble au premier abord à du recyclage tient en réalité de la variante, dont la richesse vient de la composition de différences enrichissantes et crédibilisantes (personnages qui ne réagissent pas de la même façon à un même problème, évolution sociale et sociétale sur de longues périodes, diachronisme, systémique, échos intérnalistes...).

ussperseus a écrit :

Mais ceci dit, les possibilités de Start Trek sont infinies, du moins virtuellement, je suis certain qu'une bonne équipe d'écriture parviendra, un jour, à nous pondre une idée vraiment originale.

Je l'ai longtemps pensé (ou plus exactement souhaité), mais j'en suis pour ma part de moins en moins convaincu...
Car chaque fois que je me plonge dans une œuvre de SF récente (qu'elle soit audiovisuelle ou littéraire), je suis désemparé de découvrir que son propos de fond a systématiquement été déjà traité par au moins un épisode de ST (c'est ce qui m'a fait souvent dire que Star Trek est une encyclopédie complète de la SF). Et lorsque d'aventures ce n'est pas le cas (exceptionnel), il existe malgré tout toujours une nouvelle ou un roman du Golden Age qui a préalablement traité de la question...
Au regard du très faible niveau créatif des scénaristes hollywoodiens actuels (je parle bien de créativité idéelle, et non d'efficacité d'écriture qui elle n'a pas faibli, du moins hors de la sphère pathétique de Bad Robot), eh bien j'ai beaucoup de mal à croire que quoi que ce soit de vraiment original puisse surgir un jour. Brannon Braga était l'un des derniers vrais créatifs en matière d'idées, et les mauvaises langues le disaient pourtant en panne... rolleyes
La SF est probablement appelée à connaître le destin de la fantasy : relater perpétuellement les mêmes histoires mais en changeant juste les décors. Et visiblement, cela ne dérange personne vu l'inusable popularité du genre fantasy, au même titre que des reboots, remakes, et autre "re-" interchangeables.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#65 04-12-2013 11:37:38

blendman
candidat

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Vos derniers commentaires sont très intéressants, merci wink.

Personnellement, je crois aussi que, pour qu'une série "fonctionne", il faut aussi qu'elle s'adresse à son public.
Je pense que TNG et Voyager sont finalement assez proches, même s'il y a le fil rouge de voyager qui n'est pas présent dans TNG.
Quand un auteur développe une série, il l'inscrit volontairement ou non dans son contexte historique, mais il y met aussi une partie de son propre "conditionnement", ce qui a façonné son caractère. En général, il est très difficile, voire impossible de sortir de notre propre condition. Certains auteurs ont réussi à se sublimer ainsi, mais c'est extrêmement rare.

Aux côté du "Prisonnier Cylon" ou de "My Darling Clémentine " ?

Si l'on met de côté la question liée  à la sensibilité, pour comprendre quelle séquence est plus intéressante que l'autre, il suffit de les replacer dans leur contexte et d'analyser les enjeux.
D'un côté (BSG), les enjeux sont basiques : une bande de brutes brutalisent violemment un membre d'équipage. Aucun enjeu, car c'est sans surprise (des brutes qui brutalisent), on ne s'attend pas à ce que des brutes soient sympathiques. Cette séquence de torture est donc ce à quoi on s'attend.

Par contre, du côté de startrek, c'est différent et à bien des niveaux :
- tout d'abord, c'est le docteur qui torture : il est sensé soigner, s'occuper des malades. Or, ici il torture Seven.
- la personne torturée est seven : Elle a déjà subi la torture (transformation de son propre corps et de son esprit). De plus, en tant que Borg, elle n'est pas sensée avoir beaucoup d'émotion. Seven est aussi un peu comme le docteur par certains côtés, elle a une partie de son identité qui est artificiel (le côté borg). Cela vient appuyer sa proximité avec lui, on les voit se rapprocher dans d'autres épisodes. Ce sont ces élements qui rendent cette séquence encore plus importante. Car c'est surtout le fait que cet acte de torture vienne de son propre ami qui est terrible.
- enfin, l'acte de torture en lui-même va bien au-delà de BSG, même si celui-ci est terrible et a des conséquences extrêmement graves. Dans l'épisode de Voyager, on est plus dans la symbolique : la torture est mentale, car le corps de Seven a déjà été torturé par les Borgs. Mais son esprit lui a été rendu (libéré) par Janeway et le docteur. C'est donc cet esprit libre qui est à nouveau torturé. C'est d'ailleurs une inversion avec le docteur, un reflet. Il devient lui-même libre ou plutôt prisonnier de cette liberté qui le pousse à ne plus avoir de "sentiments".
Enfin, la torture avec cette chanson a quelque chose de malsain (comme dans certains films où l'on utilise un objet enfantin pour en faire quelque chose de terrifiant). l'ambiguité appuie aussi ce côté malsain : faire partager une chose en torturant Seven.

Pour moi, il est donc évident que la séquence de ST est bien plus intéressante que celle de BSG qui est simplement basique et violente, même si bien sûr, il y a de nombreuses répercutions.
Ces deux séquences montrent que les deux séries sont différentes. ST est souvent symbolique alors que BSG est réaliste. Il ne faut pas non plus oublier que cette franchise ST qui est aussi une utopie, d'une certaine manière.

Brannon Braga était l'un des derniers vrais créatifs en matière d'idées (...).

En général, il est très bon, voire excellent. Mais il faut aussi avouer qu'à un moment donné, il devient difficile de se renouveler ^^. Mais ce qu'il fait reste de qualité, quelle que soit la série.

La SF est probablement appelée à connaître le destin de la fantasy : relater perpétuellement les mêmes histoires mais en changeant juste les décors. Et visiblement, cela ne dérange personne vu l'inusable popularité du genre, au même titres que des reboots, remakes, et autre "re-" interchangeables.

Je ne sais pas si on en est déjà là, mais ce qui est certain c'est qu'il est toujours plus facile d'élaborer des histoires au milieu d'un genre.
Les bases sont données, quelques idées sont posées, elle permettent d'en avoir d'autres si celles-ci n'ont pas encore été traitées.

La SF a plus de 100 ans, avec toutes les séries, BD, livres, etc.. on commence effectivement à en avoir fait le tour. Il reste bien sûr des pistes qui pourraient être travaillées, mais c'est de plus en plus difficile de concevoir un univers ou de travailler sur des idées qui n'ont pas déjà été utilisées.

Pour revenir au sujet principal, concernant une nouvelle série ST, je pense que s'ils envisageaient ça, il ne faudrait pas faire l'erreur qu'ils ont fait dans SGU, c'est-à-dire changer de ton et vouloir garder le même public en même temps.
Je crois que lorsque l'on utilise une franchise, on se doit de la respecter.
ST a un ton assez optimiste en général, même si certaines histoires peuvent être dures. ST est une utopie (au sens contraire à une dystopie). De plus, il est évident qu'il faudrait aussi garder certains thèmes récurrents (monde parallèle, découverte d'univers et de société, voyage dans le temps, conflits politiques...) en les envisageant sous d'autres aspects par exemple, travailler les relations avec les personnages comme ils ont su le faire, etc... Enfin, le casting aussi est très important.

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#66 04-12-2013 21:30:24

KIRK
R.I.P Star Trek

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

blendman a écrit :

D'un côté (BSG), les enjeux sont basiques

On n'a pas regardé la même série visiblement wink
Évidemment je m'inscris en faux sur ce point précis ; je t'invite à parcourir le topic dédié à BSG :BSG 2003

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#67 24-12-2013 23:14:20

J.A. Burton
candidat

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Salut à toutes et à tous,

Je suis nouveau dans le forum et suis super content de voir pleins de gens délirer sur un avenir possible ou éventuel.

Mon humble délire, si je puis le présenter, est ainsi.

Pourquoi pas faire un lien interactif entre le XXIIème siècle, le XXVème et le XXVIème, et pourquoi pas un petit clin d'oeil aux XXIXème et le XXXème sciècles.

Fin du 24ème siècle, Romulus est détruite par une Supernova que Spock n'a pas réussi à contrôler. La matière rouge s'est répandu et a rendu tout le secteur Romulus non viable pour des milliers d'années. L'Empire Céleste Romulien fut fortement ébranlé sur son socle à la nouvelle de l'anéantissement de le planète mère, de tout un système stellaire, de tout un peuple, de toute une culture.
L'Impératrice s'est réfugié sur une autre planète, entourée de sa Cour et du redoutable Tal Shiar. De leurs côtés les rares survivants de Romulus, évacués d'urgence par navettes ou téléportations anarchiques se sont mêlés aux colons romuliens installés non loin de la Zone Neutre, telle qu'elle fut défini lors du Traité de Khitomer entre l'Empire Céleste Romulien, l'Empire Klingon et le Fédération des Planètes Unies.

Ces Romuliens, visiblement très cultivés et fortement marqués par la perte de leur planète mère, se sentant également fort abandonnés par un Empire Céleste que de nom, se mêlèrent peu à peu à la forte diversité qu'offre la Fédération à travers ses planètes exotiques et ses stations spatiales des plus surprenantes. C'est ainsi que ces Romuliens prirent goût aux idéaux de liberté, de justice et de démocratie, le tout habillé d'une paix civile propice au commerce, aux échanges et au progrès. De la même manière, ils rencontrèrent ainsi des Vulcains de renom et d'autres moins connus qui leur parlèrent des origines du peuple Vulcain et peut-être Romulien tant les affinités sont étranges. Finalement, ils découvrirent une planète dans le Secteur Nimbus dans Tau Dewa Secteur Block qui présenta des vestiges d'une colonisation très ancienne, pouvant remonter à l'époque légendaire de Surak le Vulcain, soit 1 400 ans auparavant.

Il était dit que, à cette époque trouble et sombre, le peuple Vulcain était en proie à de fort conflits économiques, sociaux, politiques, philosophiques...
Vulcain était au bord de l'Extinction. Surak fut un des premiers philosophes à essayer d'apporter des solutions positives à ce marasme apocalytique. Mais en vain. Il ne fit que contribuer à la division et à la fracture désormais béantes au plus profond des sentiments et émotions...

Tandis qu'il faisait venir à lui les adeptes de la Logique Pure, seul instrument permettant de contrôler l'Ame Violente Vulcaine, d'autres décidèrent de voler "sous les Ailes du Rapace", laissant ainsi libre court à leurs émotions, leurs sentiments, leurs désirs...

Ainsi fut la Grande Scission entre les Vulcains et ceux qui les quittèrent pour devenir les Romuliens.

Après plus de 14 siècles de séparation, les survivants romuliens ont découvert cette planète qui n'inspire que la Paix. Comme la Terre, elle apparaît tout au fond de l'Espace comme un Paradis. Comme la Terre, elle paraît fragile et précieuse. Comme la Terre, elle est pleine de Vie et d'Energie. Et tout comme elle, elle a toute une Histoire remontant à plus de 14 siècles.

De cette planète, tout comme les Humains et les Vulcains qui les accompagnaient, ils en tombèrent amoureux, convaincus qu'était là leur nouveau refuge. Ce Refuge prit pour nom New Romulus, en hommage à la Planète Mère disparue et regrettée. Mais aussi pour dire que le Peuple Romulien était en train de prendre son Avenir en main à travers la création de la République Céleste Romulienne.

Cette nouvelle n'enchanta guère Sélénna et encore moins le Tal Shiar, qui s'évertuèrent en vain à faire perdurer l'Empire Agonisant.

Au cours de cette période très trouble, sombre, semée d'embûches et de succès, de grandes défaites et de grandes victoires, la RCR (République Céleste Romulienne) l'emporta sur les forces conservatrices et archaïques.

Durant cette période qui dura plus de trente ans et qui fut appelé le K'holinar, la Fédération des Planètes Unies s'en trouva transformée. Ainsi la Première Fédération s'effondra avec la nouvelle Intégration de Vulcain à la RCR.

Sans l'appui de Vulcain et sa zone d'influence non négligeable dans le Quadrant Alpha, la Fédération se trouva fort affaiblie face à l'imposant Empire Klingon qui commençait à peine à se remettre de la Guerre Du Dominion.

Les déséquilibres à leur paroxysme, la guerre fut inévitable entre la Terre et Q'onos. La Première Fédération disparut ainsi pendant plusieurs dizaines d'années.

Mais de jeunes éléments issus de la culture de la Première Fédération, de l'idéal de la toute jeune République Céleste Romulienne et de l'Ancien Code d'Honneur Klingon avouèrent leur opposition à ce monde sans Avenir et défièrent les plus puissants dirigeants du Quadrant Alpha.

Au bout d'une guerre qui dura plus de cinquante ans, la Nouvelle Fédération des Planètes Unies, unissant Humains, Vulcains, Romuliens et Klingons épris de Justice, Liberté, Egalité, Démocratie et Paix, vit le jour.

Mais cette naissance ne se fit pas sans peine. A cette époque, l'USS Enterprise Elegire dut affronter la double réalité laissé après la terrible attaque de la Terre par les Xindis au milieu du 22ème siècle.

Ce processus ne pouvait que mener vers cette ultime bataille contre les Manipulateurs du Temps, qui dressèrent les Xindis contre les Humains quelques siècles auparavant.

Cela ressemble légèrement ce qui est arrivé aux Vulcains et au Romuliens.

Ainsi vit au jour une nouvelle forme de progrès. Mais l'affaire n'est pas pour autant terminé car à ce moment-là les êtres peuvent manipuler l'espace et le temps comme bon leur semble.

C'est pourquoi la Directive Première Temporelle devînt la Première Loi, qui étant un pilier fondateur de la Nouvelle Fédération, ne pouvait aspirer qu'à l'apparition de la Nouvelle Section 31.

Jim Andrew Burton,
Capt. USS Du Chayla A

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#68 26-12-2013 15:19:20

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Salut et bienvenue J.A Burton..

Excellents idées.. Mais Star Trek gagnerait à être moins compliqué..
Laissons l' âge d'or  reposer en paix..Car de paix il en est fortement question à la fin de notre ST & je crois qu'il l'a bien mérité.. Le repos du guerrier .
Parlons plutôt à la nouvelle génération .. Comme jadis ST nous parlait.. De façon simple.

Moi je suis dans l'idée de repartir à zéro, revenir à l'esprit des pionniers_ pour nous hélas les Trekkies old school " faire semblant" que cet univers est à nouveau étrange et vierge..
Amalgamons cet âge or,  que Bajorans , Borgs , Vulcain , Dominion ect... co-habitent ensemble dans un 23 ème siécle réinventé , pas de 24 , 25 ou de 36ème siécle...
200 ans dans le futur c'est bon, Il faut un ST proche de nous, qui parle de nos préocupations actuelles.. Quitte à réinventer des races cultes de la saga..
En créer de nouvelles me paraît une tâche compliquée sans qu'elles soient comparer aux autres races devenues mythiques.. Mais à l'impossible nul n'est tenu...

L'utlime frontière , c'est désormais ce qui se passe derrière l' amalgame de l' âge d'or ...
Mais dans ce processus, retrouvons d'abord un ST de simplicité un style  Enterprise NCC1701 ou le NX01 : la précarité de l'aventure, c'est The man VS Wild, c'est du péril, c'est la band of brohers, pas la happy friendly family   : une Randonnée ( Trek ) pas une croisière comfortable   .. Finit les paquebots à la Big D , Big E, ou le yacht à la  Voyager..
Renouer avec l'imaginaire de La Série Originale , s'appuyer sur la loi du dévellopment planètaire parallèle de Hodgkin . Visiter des mondes univers ou l'on peut jouer les cowboys, les gangsters, les centurions romains ect..
Doctor Who le fait bien et ça fonctionne , New Cap City de Caprica est un univers visuelle de fou.. On  y développe des allégories sur notre monde actuel tout en restant ludiques...

Mais le travail le plus délicat demeurera toujours de créer de très grand personnages & les faire évoluer dans la série...

Ah et par pitié pas de guerre temporelle , de brigade des tigres temporelles ect... Le concept le plus con jamais inventé pour embrouiller ST . Restons dans cette idée de timeline paralléle : Des actes et des conséquences qu'on n'efface pas à l'aide d'un bouton reset.


TrekCoreSig_Picard.jpg

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#69 26-12-2013 22:27:56

Capt.Forester
candidat

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Sujet passionnant que celui d'une nouvelle série Star Trek.
Vous me pardonnerez, néanmoins, de ne pas avoir lu chaque post de ce topic, certains arguments m'étant assez rapidement apparus hors de propos.

Pour déterminer quel type de série Star Trek nous pourrions espérer découvrir, il nous faut tenir compte d'un facteur déterminant : l'audience.
Bien sûr, on peut toujours rêver de la genèse d'une nouvelle série reprenant comme cadre l'univers créé, en son temps, par Gene Roddenberry, mais encore faut-il, comme tout producteur ou directeur de programmes qui se respecte, envisager cette série dans l'optique de plaire à un public le plus large possible. Car faire une série Star Trek qui ne plairait qu'à un petit nombre de fans érudits ne servirait à rien d'autre que de renforcer l'idée, dans l'esprit du "grand public", que Star Trek est un programme élitiste, spécifiquement destiné aux afficionados ou aux geeks.

Dans ce sens, aussi séduisante qu'elle puisse être, l'idée d'une série temporelle me semble à exclure tout de suite car, comme il a été dit, les paradoxes temporels, s'ils ont déjà été traités, avec brio et justesse, dans Star Trek, ne constituent pas ce qui définit le concept de la série originale, en tant qu'œuvre télévisuelle.
De même, faire de ST une série politique et ultra sédentaire à la West Wing me paraît un peu antinomique avec ce qui a fait le succès des différentes séries de la franchise.

Star Trek, c'est l'exploration, un périple dans les étoiles. Chaque série ST, produite depuis TOS, n'a rien cherché d'autre que de reprendre le voyage commencé en 1966 et le faire aller plus loin, "là où personne n'était allé auparavant", oserais-je dire, ou, plus sérieusement, sur des terrains narratifs où la série précédente ne s'était encore jamais aventurée.

En réalité, chaque série ST n'a jamais rien fait d'autre que d'explorer des thèmes contemporains de son époque, sous un angle science-fictif, en tenant compte de son contexte narratif de départ.
Ainsi, si les dernières séries de la franchise, DS9 et VOY ont pu paraître plus paranoïaques ou agressives, dans leurs propos, à certains fans vétérans, ayant davantage apprécié l'utopie assumée de TOS ou TNG, c'est que ces séries ont simplement été produites à une période de notre histoire contemporaine où ces sentiments prévalaient, dans le conscient collectif ambiant.

Les succès récents de séries telles que BSG2003, Stargate SG1 ou Farscape sont significatifs et illustrent bien ce que j'essaie d'expliquer, ici.
A contrario, l'annulation prématurée de ENT prend alors tout son sens, du fait que cette dernière incarnation de Star Trek, sur les petits écrans, avait la volonté de renouer avec l'idée d'un futur, certes pas forcément optimiste, mais dans lequel l'Humain aurait tout de même suffisamment progressé pour avoir évité de s'autodétruire.

Cela signifie simplement que, si une nouvelle série Star Trek devait voir le jour, dans les mois ou les années à venir, elle ne pourrait pas être moins qu'un reflet déformé de notre société actuelle, ce que n'est pas loin d'être, à certains égards et n'en déplaise à de nombreux Trekkers, ST2009 et STID.

L'idée que Paramount puisse décider d'adapter, pour la télévision, le concept repris par J.J. Abrams, pour sa version de Star Trek, me paraît la solution la plus réaliste, compte tenu des nombreux facteurs intervenants dans la décision de produire une série TV. Une série racontant les aventures d'un équipage contemporain des Kirk et Spock de la nouvelle ligne temporelle, créée par Abrams & Co, aurait toutes ses chances de fonctionner, face à une large public, dans le contexte actuel.
Cela dit, ATTENTION, je ne dis pas qu'il faille reprendre, pour cette série, la même recette utilisée par Abrams, car, même si j'ai beaucoup apprécié son interprétation de ST, je pense que ce qui a fonctionné sur grand écran, ne marcherait pas à la TV, autrement dit, pour reprendre, en substance, ce que disait Ronald D. Moore, on ne raconte pas la même histoire, dans une série TV et dans un film.

Pour ce qui me concerne, loin de rejeter, en bloc, sans réfléchir, le concept mis en place par Abrams, pour ST2009, je vois dans ce concept le potentiel de raconter de nouvelles histoires, de lancer un équipage et son vaisseau sur une nouvelle route exploratoire, en reprenant les codes convenus de chaque série Star Trek, tout en les renouvelant, voir même, pourquoi pas, en trahissant, avec respect, l'idée originale, ce que, en définitive a fait - ou a cherché à faire - Abrams...

Le cadre de cette nouvelle série serait donc le même que celui des nouveaux films, mais le rythme de la série serait plus posée - pour ne pas dire "plus lent". La série pourrait se permettre de prendre son temps pour présenter les personnages, le contexte, ce que ne peut faire un film, dont la durée est limitée.
De ce fait, la série ressemblerait davantage à ce que Roddenberry et Berman firent, en leur temps. Et peut-être, qui sait, cette nouvelle série réussirait-elle à réconcilier les Trekkers avec J.J. Abrams...

Il reste que, selon moi, une nouvelle série Star trek ne pourrait raconter autre chose que ce qui a trait à l'exploration. Car, qu'il s'agisse de l'exploration des confins de notre galaxie, des abysses temporelles ou des arcanes de la Fédération, la plus fabuleuse exploration que n'a jamais cessé de raconter Star trek, c'est l'exploration de la nature humaine.

Dernière modification par Capt.Forester (27-12-2013 03:11:59)


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#70 27-12-2013 01:47:45

matou
modérateur

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

La nature humaine est un concept et non une réalité objective et que de plus la philosophie et les sciences humaines nous montrent que l'être humain est le produit de ses interactions sociales. Ces dernières étant liées aux conditions matérielles (au sens large, institutions comprises) de l'organisation de la société.
Et les star trek d'abrams n'ont pas pris en compte ces données. Tout au contraire car les institutions ont complètement étaient liées. Elles n'ont rien à apporter de plus que les autres productions bad robot style fringe ou allias.
Productions, films inclus, qui ne sont pas un reflet mais une vision orientée, pleine de préjugés moraux, de notre société.

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#71 27-12-2013 03:53:55

Capt.Forester
candidat

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

matou a écrit :

La nature humaine est un concept et non une réalité objective et que de plus la philosophie et les sciences humaines nous montrent que l'être humain est le produit de ses interactions sociales. Ces dernières étant liées aux conditions matérielles (au sens large, institutions comprises) de l'organisation de la société.

Oui, peut-être, indubitablement, même. Il est exact que la nature humaine est un concept et non une réalité objective, comme l'est, encore aujourd'hui, l'exploration de notre galaxie, à bord de vaisseaux spatiaux. Et tu admettras donc que l'on peut aisément réfléchir à ce concept, comme à la possibilité de se libérer, peut-être, un beau jour, du berceau que constitue notre planète pour partir explorer les étoiles.
Quoi que tu aies chercher à exprimer, il est indéniable que chaque série Trek, sous couvert d'exploration spatiale, de rencontres avec d'autres races extraterrestres, d'autres civilisations, d'autres cultures, ou au travers des interrogations de Data sur ce qui fait, en définitive, un être humain, n'a jamais posé qu'une seule question : Qui sommes-nous ? Ajoutant à cela, d'autres interrogations, toutes aussi essentielles : Vers quoi allons-nous, quel avenir ? Quels sont nos choix, notre destinée en tant qu'espèce ?



matou a écrit :

Et les star trek d'abrams n'ont pas pris en compte ces données.

Pas plus que STIV n'en a pris le temps. Ou STFC, d'ailleurs.
Le problème vient peut-être davantage de votre insistance à vouloir qu'un film de 2 heures résume des thèses développées dans plus de 150 épisodes de séries TV que du film lui-même. N'avez-vous jamais réfléchi à cette question ?



matou a écrit :

Tout au contraire car les institutions ont complètement étaient liées. Elles n'ont rien à apporter de plus que les autres productions bad robot style fringe ou allias.
Productions, films inclus, qui ne sont pas un reflet mais une vision orientée, pleine de préjugés moraux, de notre société.

Comme TOS n'était qu'une vision orientée d'une société du futur, idéale, utopique, exempte, en surface, de préjugés moraux, mais dans laquelle les protagonistes ne cessaient jamais de remettre en cause le fonctionnement des autres cultures ou sociétés rencontrées. Combien de fois Jim Kirk a-t-il violé la Prime Directive pour imposer sa vision - et donc la vision de Gene Roddenberry - de la société idéale ?

Tu trouveras, évidemment, sans doute, une réponse adaptée à ta vision et qui justifiera ton opinion toute faite - ce qu'est un préjugé, finalement -, mais je trouve assez étrange que tu ne sois pas au courant que nos sociétés actuelles sont encore en proie aux préjugés moraux et que, donc, J.J. Abrams, dans ses productions, ne fait que dépeindre ces sociétés en essayant, au passage, de nous divertir en nous racontant des histoires de savant déjanté, accroc au LSD, d'univers parallèles amenés, après s'être confrontés, à travailler ensemble pour ne pas être détruits, et d'un couple qui, en dépit des caprices de quelques manipulateurs temporels, se retrouve grâce au lien affectif qui les unit.
Certes, le propos peut sembler naïf, mais FRINGE - puisqu'il s'agît de cette série - tendait à nous raconter, qu'en dépit de l'adversité et des remous de l'univers, un père et son fils pouvaient se réconcilier, et qu'un homme et une femme pouvait triompher du malheur grâce à la force de leur amour.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé cette série qui est l'une des meilleures séries SF de ces 10 dernières années, selon moi. Je n'ai pas raté un seul épisode.

J'imagine que tu l'as, toit aussi, vue dans son intégralité. Dans le cas contraire, ta critique perdrait considérablement de sa pertinence. Enfin, à mes yeux. whistling

Cela dit, tu as le droit d'émettre tes opinions et je les respecte. Tout ce que je demande, c'est le même respect de mes propres opinions. ;)purple

Dernière modification par Capt.Forester (30-12-2013 22:17:59)


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#72 16-01-2014 16:40:57

DrAg0r
Dra'ghoH

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Mes idées, mes fantasmes ? J'ai le droit de me lâcher alors smile

Dans les six séries existantes, on ne nous offre pratiquement que le point de vue de la fédération. Ce que j'aimerais voir, c'est une série qui se passe ailleurs, chez une autre espèce, sous un autre régime politique.

Ça ouvre pas mal de possibilités, la vie sous la domination du Dominion dans le quadrant Gamma, les déboires économiques sur Ferenginar, les intrigues politiques de Cardassia, les guerres de clans sur Qo'noS, la vie et les enseignements de Surak, une version étendue de l'arc Andorien de ENT, du point de vue des Andoriens... Voire de développer sur une race à peine abordée dans la série, les Bynar, les Breen, les Lissépiens (La liste est longue, il y a de quoi faire).

Mon phantasme absolu, ce ne serait pas une série, mais une trilogie de films de fantasy (je vais me faire tuer) narrant les légendaires aventures de Kahless l'Inoubliable, en brodant autour de ce que l'on sais déjà dans le Star Trek historique. Je fait partie des tarés qui croient que l'univers de ST pourrait très bien intégrer ce genre de choses. On pourrait prendre le point de vue d'un guerrier Klingon qui raconte l'histoire à ses enfants, ce qui permettrait de justifier un côté outrancièrement épique. Connaissant la tendance des klingons à tout exagérer lorsqu'il s'agit d'exploits guerriers.
Il faudrait évidemment remanier l'apparence de Kahless vis à vis du clone vu dans TNG, car, avouons-le, il est moche. Mais cela pourrait s'expliquer facilement, en effet, l'ADN ça se dégrade... De plus rien ne prouve que c'est bien le sien qui a été utilisé, c'est difficile à authentifier une relique qui date de plus d'un millénaire, même avec la technologie du 24ème.


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#73 16-01-2014 17:33:39

bound
Explorer of the further region of experience

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

Encore des Klingons? Ils ont déjà été exploités, surexploités.

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#74 16-01-2014 17:57:05

DrAg0r
Dra'ghoH

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

bound a écrit :

Encore des Klingons? Ils ont déjà été exploités, surexploités.

Même si je n'ai pas l'impression qu'ils ont été surexploités comme tu dis, je peux comprendre que certains aient plus que leur dose batleth
Moi j'en suis trop fan, je n'en ai jamais assez oops


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#75 17-01-2014 15:07:32

Buckaroo
Gotta Light ?

Re : Futures séries Star Trek : nos idées, nos phantasmes...

bound a écrit :

Encore des Klingons? Ils ont déjà été exploités, surexploités.

Autant le Dominion est si Deep Space Nine, autant les Klingons sont si ST dans les grandes largueurs..

Je ne vois pas Star Trek se passer de ces vilains si iconiques, c'est un peu comme vouloir enlever les Orcs du Seigneur des Anneaux, les Stormtroopers de Star Wars ou  les Cylons de Battlestar Galactica ...

Si les Klingons ont été surexploité, on peut toujours et encore les réinventer sous un jour différent  ( je me vois bien en faire une satire de l'Amérique Républicaine
Romuliens, Borg , Ferengis , Cardassiens sont incontournables.. On risque de les voir et revoir encore à l'infini. Il en va de l'identité Star Trek .
Créer une nouvelle race antagoniste sera très, très, très difficile sans rapeller l'une des races précitées , sans qu'elle ne soit écrasé par le poids de leur héritage..


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