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#26 22-11-2011 13:01:43

mypreciousnico
Why ?

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Mypreciousnico : d'accord, je comprends un peu mieux ton point de vu sur les personnages de SG-U...Mais je ne le
partages pas vraiment, l'une des choses qui fait que je suis assez réticent à découvrir SG1, est que ses personnages
me semblent assez insipides et "figés"...

Jack O'Neil, le héros à la Harrison Ford,
Sam Carter, la jolie fille intelligente mais pas tres "dégourdie"
Jackson, le genie un peu niais et Teal'C, l'alien taciturne...
( cette impression, se base sur les quelques épisodes que j'ai vu et je fais peut etre erreur... )
Et pour le coup je préféres les héros "torturé" de SG-U !

Oui, tu as parfaitement raison, les personnages de SG1 (et de SGA mais c'est déjà moins prégnant) relèvent plus du cliché (Yrad parlait d'un traitement gadget^^). Bon à la nuance près que Carter est tout ce qu'il y a des plus dégourdie lol

On est presque dans un schéma de jeu de rôle très classique d'ailleurs:
- Les points de force : le commandement (O'Neall), l'exécution (Teal'C);
- Les points d'intelligence: la science (Carter), la diplomatie (Jackson).

Ca n'en fait  certainement pas de personnages torturés, puisque ce sont surtout des vecteurs d'action et d'humour. Malgré tout, il ont pu parfois me surprendre dans leur développement alors que je ne m'y attend pas (Teal'c par exemple, est un exilé, qui se bas pour libérer son peuple contre sa volonté).
En fait l'idéal c'est quand les personnages sont traités à mi-chemin de ces deux influences. trop gadget pour SG1, trop torturé dans SGU. C'est pour ça que j'aime autant dans B5 les personnages de Londo et de G'kar, parce que tout étant vecteur d'humour, d'autodérision, ils présentent également des personnalités torturés, mais sans qu'on me les balance à la face en permanence genre "t'a vu j'ai mal" smile

Cela dit aujourd'hui on est dans le dark'n'gritty sans nuance, mais dans les années 90, Bruce Willis balançait des blagues à chaque gnons dans la gueule lol

Enfin, le bon côté de ces personnages, c'est qu'ils ne sont pas figés, ils évoluent constamment (de plus en plus) au cœur de la série, mais aussi dans les séries suivantes, puisqu'on les retrouve tous (ou presque) dans SGA et SGU, parfois pour des apparitions assez longues (comme dans SGU ou O'Neill tiens un rôle récurrent).

hm13 a écrit :

il est vrai que côté persos SG1, ça fait produit bien calibré... Atlantis a peut-être un peu le même  travers (le chef d'équipe beau gosse, la fille à "caractère", le dur-à-cuire, le génie un peu caractériel, le(la) toubib sympa, etc...)
mais bon... si de l'autre côté, on nous les met dans des histoires bien écrites et crédibles, où l'on découvre des fêlures qui vont nous rendre ces persos attachants, je vais être bon public...

Exactement les personnages ne font heureusement pas tout.

J'avoue que SG1, par bien des côtés, flatte le "bon public" qui est en moi. Mais surtout, ce que je respecte énormément, c'ets son autodérision. Les auteurs sont parfaitement conscients de ce qu'ils font et attendent de leur public qu'il le soit aussi.

Et ça n'empêche pas, assez souvent, d'aller plus loin et de proposer des épisodes authentiquement excellents, avec du fond.

En termes d'autodérision, voir les excellents épisodes 100 et 200 smile

A noter, l'existence d'une série animée, "Stargate Infinity", plutôt destinée au enfants et que je n'ai pas regardé mais qui semble prendre de grosse libertés avec l'univers et est apparemment complètement incohérente avec ce que nous apprend SGA et SGU.  Dommage car elle prenait place plus de 20 ans après SG1...

Dernière modification par mypreciousnico (22-11-2011 13:05:54)

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#27 22-11-2011 15:09:53

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Vu, Children of the Gods...

Ressentis globalement plutot possitif, mais un premier bémol : Richard Dean Anderson...j'ai peut etre fait l'erreur de revoir juste avant le film,
mais pour le grand fan de Kurt Russell, que je suis c'est dur...Anderson, est tout sauf "bad-ass"comme le Jack de Kurt, qui pour moi est un
bien meilleur personnage !
En revanche, Daniel Jackson m'a semblait assez proche de James Spader,et j'aime beaucoup Michael Shanks, tres bon Hawkman dans les saisons
9 &10 de Smallville !
Heureux de découvrir les origines de Teal'c, plutot surpris qu'il soit le bras droit du méchant, je penses que ça peut etre interessant lorsqu'il
sera mis façe au crime qu'il a commis au nom des Goa'uld. En l'etat on à un perso interessant, visiblement en quéte de redemption, qui d'aprés les écrits
de Mypreciousnico passera par la libération de son "peuple".
Un gros bémol sur le méchant...c'est juste pas possible, l'acteur est mauvais, mais alors mauvais...j'espéres qu'il sera vite dégager !

Pour ce qui est de l'intrigue, il semble que le fil rouge de cette saison sera la recherche des compgnons des héros, pris par les Goa'uld
Qui sont de gros vers bien dégueux...ce qui me semble est une incohérence avec le film ! ( pas bien grave )
assez surpris par une scéne de nudité...je m'y attendais pas !

Voila c'est pas de la "grande S.F" mais je me suis pas ennuyer et je serais assez snob de pas découvrir la suite !

Dernière modification par scorpius (22-11-2011 15:12:23)

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#28 22-11-2011 15:40:09

mypreciousnico
Why ?

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Vu, Children of the Gods...

Ressentis globalement plutot possitif, mais un premier bémol : Richard Dean Anderson...j'ai peut etre fait l'erreur de revoir juste avant le film,
mais pour le grand fan de Kurt Russell, que je suis c'est dur...Anderson, est tout sauf "bad-ass"comme le Jack de Kurt, qui pour moi est un
bien meilleur personnage !
En revanche, Daniel Jackson m'a semblait assez proche de James Spader,et j'aime beaucoup Michael Shanks, tres bon Hawkman dans les saisons
9 &10 de Smallville !

En fait, SG1 a fait le partis pris de s'éloigner dès le départ du film original. Tu a raison de pointer le personnage d'O'neill, qui en est l'exemple le plus flagrant (mais aussi dans les décors par exemple la salle du Stargate).
Si Kurt Russel (acteur que j'adore également^^) campe un O'neil (avec un L) plutôt renfrogné, jusqu'au-boutiste et torturé par la mort de son fils, Anderson, campe un O'Neill (avec deux L), plutôt décontracté qui affiche en permanence un humour grinçant smile

Pour ma part j'ai adoré les deux prestation, mais Anderson est, pour moi, vraiment un des point forts absolu de SG1 (et ses apparitions dans les autres séries sont excellentes également), par sa capacité à offrir un regard perpétuellement critique et humoristique sur les situations rencontrées. Le personnage n’est pas très épais en revanche, il est heureusement servi par Anderson qui est un excellent acteur.

Quand à Jackson, j'ai préféré et de très loin la prestation de Shanks smile

scorpius a écrit :

Heureux de découvrir les origines de Teal'c, plutot surpris qu'il soit le bras droit du méchant, je penses que ça peut etre interessant lorsqu'il
sera mis façe au crime qu'il a commis au nom des Goa'uld. En l'etat on à un perso interessant, visiblement en quéte de redemption, qui d'aprés les écrits
de Mypreciousnico passera par la libération de son "peuple".

Oui Teal'c est un personnage pas si inintéressant que ça au final et il apporte, lui aussi, un vecteur d'humour distancié très appréciable parce que extra-terrestre (son fameux "Indeed" est un comique de répétition réussi) ,et de par sa nature extraterrestre, sa relation avec les instances du SGC donne des moments assez passionnants.

Sa relation avec son peuple et son combat pour le libérer est un thème intéressant dans la série, même si pas toujours traité aussi profondément qu'il aurait fallu.

scorpius a écrit :

Un gros bémol sur le méchant...c'est juste pas possible, l'acteur est mauvais, mais alors mauvais...j'espéres qu'il sera vite dégager !

Ouais Apophis est un peu un méchant d'opérette.
Ce qui est dommage c'est qu'il s'agit vraiment d'un méchant très méchant, enfoiré au delà de toute rédemption (enfin le Goa'uld à l'intérieur). Je ne veut rien dévoiler quand à la suite, mais il reste quand même un opposant intéressant sur certains points.

Ce qui m'a vraiment gêné en revanche c'est qu'il est vraiment ridicule...

scorpius a écrit :

Pour ce qui est de l'intrigue, il semble que le fil rouge de cette saison sera la recherche des compgnons des héros, pris par les Goa'uld
Qui sont de gros vers bien dégueux...ce qui me semble est une incohérence avec le film ! ( pas bien grave )
assez surpris par une scéne de nudité...je m'y attendais pas !

Alors tu as regardé le pilote en version originale, ce qui est très bien smile
Le pilote est ressorti il y a peu dans une version remastérisée, remontée que je trouve un poil inférieur parce que d'avantage orientée mainstream et surtout grand public (exit la scène de nudité donc).

Les  Goa'uld de SG1 sont effectivement une grosse incohérence par rapport au film (certains fans avaient réussi à la justifier en partie à l'aide d'une race qui apparaitra plus tard dans la série), mais loin d'être la seule. C’est pourquoi, tout en incluant le film dans la saga, je le met clairement à part, car les auteurs de SG1 n'ont jamais vraiment pris soin d'être cohérents avec.


scorpius a écrit :

Voila c'est pas de la "grande S.F" mais je me suis pas ennuyer et je serais assez snob de pas découvrir la suite !

Exactement smile
Je suis assez d'accord avec l’appellation "digest de la SF" qu'Yrad donne à SG1.
C’est une série qui rend des hommages continuels complètements assumés et souvent extrêmement jouissifs smile

Et puis cette musique ..!

Ravi que tu tente le visionnage Scorpius !

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#29 23-11-2011 09:54:56

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

mypreciousnico a écrit :

Oui je comprend ce que tu veut dire.

Pourtant, je suis parfaitement conscient effectivement des défauts inhérents aux similitudes des deux séries. Si un détail m'agace dans SGU et qu'il apparait tel quel dans BSG2003 il est normal qu'il m'agace dans les deux séries.

C'est d'ailleurs pour ça que je fait régulièrement référence à BSG dans mon argumentaire. Je veut marquer par là que je suis conscient que ce défaut existe aussi dans d'autres séries que j'apprécie, parfois malgré ces défauts. Si j'apprécie 24 ou ST2009, ça ne rend pas leur Shakin Camera vraiment plus intéressant à mes yeux...

Un peu comme dans le topic sur DS9 ou tu pourfendait la série pour montrer à Buck que Dukat avait été mal exploité sur la fin. Le fait d'apprécier une série ne dois pas nous empêcher d'être parfaitement lucide envers ses défauts.

Oui, c'est exact. Et ça qu'interviennent nos tolérance personnelles, et nos moyennes pondérés de coefficients tout aussi personnels.

Comme tu l'as remarqué, je peux tenir un discours très pamphlétaire contre ST DS9 (surtout par opposition à la dialectique de Buckaroo). Et pourtant, je tiens ST DS9 en immense estime, finalement autant (et non moins) que Babylon 5 (à laquelle pourtant je n'adresse jamais la moindre critique).
Parce que la qualité individuelle des épisodes peut selon moi racheter une construction globale foireuse (mais malgré tout "rattrapable" dans le cas de ST DS9 avec mon hypothèse des deux timelines distinctes).

mypreciousnico a écrit :

Par ailleurs, il y a des défauts que SGU possède et dont BSG2003 est exempt, comme les finals pop rock dont je parlais par exemple, un tic insupportable de remplissage, pas loin d'être devenu quasi rédhibitoire au fil des ans - quel horreur ce fut de le retrouver dans SG !).

Ces couplets pop rock à la fin des épisodes ne me dérangent pas trop… tant qu'ils ne sont pas systématiques et/ou mal accordés. Ce mode d'expression non verbal à l'aide de compositions musicales préexistantes tient souvent d'avantage du clip (recomposé) que de la BO de films.
Mais finalement, cela a permis à des séries de référence de cultiver de belles ambiances d'époque, comme Quantum Leap par exemple. Cold Case recourt aussi à ce procédé (mais abusivement pour le coup).

Et il ne faut pas reprocher à SG-U… ce que Stargate SG-1 avait elle-même fait auparavant… dans son mémorable final SG-1 10x20 Unending. p

mypreciousnico a écrit :

Ma découverte du Gateverse est un bon exemple ! J'ai fait un première incursion dans cet univers par le visionnage de quelques épisode à la grande époque de "la trilogie du Samedi" sur M6. J'avais trouvé ça laid, ridicule et inintéressant au possible !

Simplement mes gouts ont évolués, je suis un peu plus vieux, beaucoup moins sensible à la forme et j'ai décidé de donner une seconde chance au Gateverse, que j'ai cette fois ci nettement apprécié avec plus de 10 ans de retard...

Pourtant la série n'a pas changé entre temps...c'est moi.

C'est beau la maturité. big_smile

mypreciousnico a écrit :

J'en suis le premier désolé mais ne crois pas qu'il soit vraiment possible de juger en toute équité les œuvres audiovisuelles sans tenir compte de leur date d'apparition,(ou effectivement de l'humeur, de l'état d'esprit avec lequel on les a vu) on hiérarchise forcément, même si c'est inconscient.

Et tout jugement, quel qu'il soit, ne peu être qu'éminemment subjectif. Un avis, même fondé, étayé par des arguments solides, ne peu pas prétendre être universel...ni vrai !

Toi même tu me disait il y a quelques temps que mon avis sur SGU changerait peut-être à la faveur d'un futur revisionnage...Impliquant que revoir la série "à tête reposée" pourrait changer ma vision des choses (ce qui est parfaitement possible puisque de telles choses m'arrivent continuellement).

Moi aussi… fatalement. sad
Le monde est gouverné par le subjectivisme... Je m'efforce comme je peux de lui opposer le relativisme.

En ce qui concerne les œuvres audiovisuelles, le meilleur "remède" est le revisionnage. C'est à l'épreuve du temps (et de la distanciation) qu'un commencement d'objectivité se construit.

mypreciousnico a écrit :

Et je suis d'accord aussi que la forme devrais être moins prise en compte dans ce calcul d'antériorité, puisque dépendant aussi en partie des capacités techniques de l'époque de production (lesquelles échappent en grande partie aux auteurs).

Cela dit, les formes, ça vas ça viens, c'est par passade.

Et c'est bien pour ça que la forme est ce qui vieillit généralement le plus (et le plus vite). Seul le fond peut prétendre à l'intemporel.
C'est bien pour ça que la forme doit toujours rester au service du fond et non l'inverse.

mypreciousnico a écrit :

Oui on peu voir les choses comme ça en effet.

Pour ma part le dark'n'gritty ne m'a pas énervé ni de prime abord, ni par principe (et des œuvres dark'n'gritty continuent à me plaire). C'est sa surexploitation (à tous les niveaux audiovisuels, littéraires, bédéphiles et même musicaux) qui a fini par me rebuter, puis m'agacer et carrément m'indisposer quand c'est mal utilisé.

Il en vas de même pour le Shakin Camera utilisé à outrance, jusqu'a le rendre vomitif par des réalisateur comme Doug Liman, qui dans un film comme "Fair Game" l'utilise (mal) pour filmer des scènes de discussion...

Oui, je comprends : le facteur saturation (et démesure).
En ce qui me concerne, je suis également sensible à ce facteur… mais seulement quant au fond.
C'est la saturation qui a (entre autres) contribué à me dégoûter il y a pas mal d'années de la fantasy. Toujours les mêmes schémas de pensées, les mêmes mécanismes, la même sémantique… tôt ou tard, c'est l'overdose. Surtout lorsque le fond est à ce point autoalimenté…

mypreciousnico a écrit :

Je confesse n'avoir pas retenté un visionnage de BSG2003 depuis la fin de la série en 2009...Principalement par manque de finances...

Il est indispensable de revoir BSG 2003 avec du recul, l'euphorie populaire (et imitative) passée.
Et plus encore après avoir découvert Babylon 5.

Le coffret français de l'intégrale Blu-ray de BSG 2003 est désormais dispo à environ 70 EUR. Très belle qualité d'image full HD, bourré de bonus, il manque juste certains webisodes (les plus importants hélas).

mypreciousnico a écrit :

Oui...ça se discute. je trouve la personnalité torturée de Rush quand même très marquée à l'aune de la dark attitude...

Ce qui confère généralement cette impression, c'est le caractère gratuit ou artificiel de "l'auto-torture" d'un personnage. Or comme le dark'n'gritty cultive l'auto-apitoiement comme but en soi, c'est en effet souvent un vecteur de contamination du fond par la forme.

Je peux comprendre que la typo de Rush puisse sembler over the top, comme si elle était juste là pour témoigner du dark'n'gritty de la série.
Mais personnellement, cela ne m'a pas du tout fait cet effet ! Peut-être parce que j'adore Robert Carlyle dans toutes ses interprétations. Peut-être aussi parce que je suis toujours parvenu à "comprendre" Rush : une personnalité totalement obsessionnelle (ça existe, surtout chez les scientifiques, j'en sais quelque chose), et moralement aussi ambivalent (dans un genre moins criminel certes) que Dukat à ses débuts.

De manière générale, j'ai trouvé davantage de gratuité dans "l'auto-flagellation" de BSG 2003, car elle avait quelque chose de général. Pas au début de la série évidemment (impact désespérant totalement justifié par l'anéantissement des douze colonies), mais au bout de plusieurs saisons, c'était devenu comme un système.

mypreciousnico a écrit :

Le comparatif est quand même dur à établir, dans la mesure ou BSG2003 sera parvenue à sa conclusion logique sur 4 ans, alors que SGU aura eu les ailes coupées au bout de seulement 2 petites années.

Il est certain que la comparaison entre une série parfaitement achevée et une série fauchée en plein (en)vol exige pas mal de pondération…
Le plus équitable étant alors de considérer individuellement les épisodes et non la globalité…

mypreciousnico a écrit :

D'accord pour les notions d'émerveillement spatial, il est dommage de n'en trouver aucune trace dansBSG2003. L'univers parait d'ailleurs n'être peuplé par personne et ne recéler aucun mystère physique ou scientifique. Le sujet (et les préoccupations de RDM) étaient ailleurs visiblement.

Oui, et c'est problématique lorsqu'on prétend faire de la SF.
Tu avais dans un post précédent déploré que SG-U ait prioritairement ciblé le public des séries policières dark.
Mais je trouve justement que sur ce terrain, BSG 2003 est bien pire ! Car c'est la seule série de SF à ce jour à m'avoir fait l'effet d'être une "fausse SF" ! La plupart des vrais ressorts SF ont été expurgés par RDM, et il s'est finalement servi de l'habillage SF pour faire de la politique (et de la religion). Pas étonnant que BSG 2003 soit aussi cotée dans les salons mondains, puisqu'il fallait bien que la SF soit vidée de (presque) tout ce qui en fait de la (vraie) SF pour devenir "fréquentable", et pour plaire au ban et à l'arrière-ban de la presse et des intellos. roll

mypreciousnico a écrit :

Oui, je te rejoint. Le dark'n'gritty en lui même est un mode d'expression pas moins intéressant qu'un autre. Le problème c'est son systématisme actuel. C'est une forme qui est devenue tellement dominante qu'elle en est étouffante et qu'elle se vide petit à petit de son sens (revoir mon avis sur  Sucker Punch par exemple), comme tout effet de style utilisé jusqu'a plus soif.

Le problème c'est que voila une forme qui fini par obtenir chez moi l'effet inverse de celui désiré. Au lieu d'approfondir la psychologie des personnages, je la trouve appauvrie, au lieu de bâtir l'univers dans les nuances de gris de la réalité, je trouve qu'on n'en garde que les tâches d'encre...

Ce qui aura fini par me déplaire dans cette noirceur désespérée, c'est son absolutisme, son manque de nuance, son manque de retenue tout simplement. C'est grossier.

Oui l'excès est généralement très contreproductif.
Je pourrais citer l'exemple de la grandiloquence et de l'émotivité… qui produisent chez moi l'exact effet inverse. C'est pour ça que je n'aime pas le cinéma de Spielberg (à quelque exceptions près bien sûr), alors que je ne connais émotionnellement rien de plus fort que le cinéma de Kubrick (et là sans aucune exception). Et c'est aussi pour ça que je préfère les morts de Kirk et de Data respectivement dans ST Generations et dans ST Nemesis à celle de Spock dans ST II TWOK. Je ne suis jamais ému lorsque je sens (trop) que l'on tente de m'émouvoir.

Mais outre l'inefficacité psychologique du manque de mesure, l'appauvrissement induit par le dark'n'gritty (du moins mal utilisé) résulte en fait du manque de contraste. Lorsque tout est dark, c'est une forme de nivellement entre personnage. Comme de filmer dans le noir complet, on ne voit plus rien. lol

En fait, aucun style n'est en soin blâmable. C'est le manque de mesure et de contraste qui l'est.

mypreciousnico a écrit :

Il est pourtant possible de faire sombre sans tout noyer dans la mélasse: B5, ENT (la saison 3), 24, DS9, pour ne citer que des exemple télévisuels  assez récents.

Exemples tout à fait pertinents. Car la saison 3 de ST ENT, mais aussi certains moments de B5, de ST DS9, et de 24 sont parvenus à me prendre bien plus aux tripes que les passages prétendument les plus darks de BSG 2003.

mypreciousnico a écrit :

yrad a écrit :

Et pour rebondir sur la société américaine, l'un des aspects qui m'exaspère le plus dans BSG 2003 (et évidemment dans Caprica), c'est la transposition permanente et littérale de la sociologie, de la politique, et de la gouvernance étatsunienne, alors qu'on est supposé être dans une société vieille de 150 000 ans ! C'est tellement lourd et voyant, que ça pourrait presque me faire préférer le traitement de BSG 1978. yikes

Oui, c'est un des reproches que je peu faire à BSG2003 hors de toute considération dark'n'gritty. En réalité ça passait plutôt bien jusqu'au final qui nous apprend que la série se déroule en fait dans le passé de la terre. Cette transposition devient alors plutôt incohérente et tendrait à dire que toute société évoluée est vouée à se rapprocher du modèle américain actuel ce qui est bien évidemment une idée saugrenue...

Cette obsession étatsunocentriste de Ronald D. Moore m'exaspère. A croire qu'il prétend ériger le modèle institutionnel (et finalement comportemental) américain en aboutissement éternel et universel.
Sur ce plan, on se sens bien plus parmi des extraterrestres (ou de lointains ancêtres) dans BSG 1978 que dans BSG 2003.

mypreciousnico a écrit :

C'est une des forces de la franchise Stargate que d'avoir su parfaitement adapter ses concepts SF au monde contemporain.

Le corollaire encore meilleur c'est la représentation de la lente montée en puissance technologique de la terre à mesure de ses alliances avec d'autres peuples. Sur ce terrain, SG1 est une réussite éclatante !

C'est vrai sur le principe. Mais malgré tout SG-1 a pêché par trop d'empressement.
Autant Starfleet semble incroyablement lente à intégrer les nouvelles technologies découvertes au gré des voyages (dans ST TOS, c'est même parfois à la limite de l'inconséquence), autant le SGC ressemble à un véritable charognard, avec des mises en service à l'instantanéité souvent très utopique.

mypreciousnico a écrit :

En fait pour l'absence de haut et de bas je faisait vraiment référence au mouvements des vaisseaux qui paraissent se mouvoir sans aucune gène donnant (comme jamais je ne 'ai vu en sf) un complète impression de vide spatial, d'absence de quoique ce soit qui pourrait physiquement restreindre le champ d'action des vaisseaux.

C'est particulièrement flagrant dans les mouvements brusques des petits "fighters" de B5

Certes, mais il n'existe quasiment aucun intercepteur de combat (à système de commandes homothétiques) dans Star Trek. Ce qui est en soi plus réaliste étant donné les vitesses atteintes.

La comparaison devrait plutôt être faite avec les Vipers et autres Raptors de BSG 2003, et sur ce plan, les Starfury de B5 sont probablement plus réalistes.

mypreciousnico a écrit :

Oui, je me rappel d'avoir lu cette liste en arrivant sur le forum smile

Après visionnage quasi-complet de B5 (épisode 10 de Crusade au moment ou j'écrit), je peu dire que ce sont effectivement des similitudes très troublantes. Mais pour moi, ce sont des similitudes de surface, tant le propos n'est le même.

Exact. Il ne faut pas se laisser abuser par les apparences. Il y eut une influence contextuelle évidente entre B5 et ST DS9 car elles étaient en concurrence directe (à l'instar d'Homicide LOTS et de NYPD Blue à la même époque également), mais il n'y eut aucun plagia sur le fond.

mypreciousnico a écrit :

Pour moi deux séries Space Op' avec une stations spatiales ne sont pas comparables, comme ne sont pas comparables Star Wars et Star Trek. Tu remarquera que je me suis toujours bien gardé de rentrer dans le comparatif DS9/B5, tant je le trouve au final peu fondé (de la chair à canon journalistique).

C'est prudent de ta part. Ceci dit, toutes les comparaisons restent recevables, voire éclairantes, dès lors qu'elles sont menées avec circonspection et honnêteté. L'objectif devant être d'avantage de cristalliser les spécificités de chaque œuvre plutôt que de les hiérarchiser à tout prix. Maintenant, les hiérarchie demeure inévitables dans le cœurs et l'esprit de chacun, même hors de toute comparaison argumentée.

mypreciousnico a écrit :

Cela dit, j'ai paradoxalement énormément apprécié le pilote de SGU, qui partait dans une direction différente pour mon plus grand plaisir. C'est ensuite que j'ai trouvé que les intrigues s'enlisaient, que la série devenait un poil bavarde par moment, heureusement rattrapée par quelques fulgurances de génie (Le fameux passage ou Young abandonne Rush avant un saut m'a vraiment beaucoup marqué, d'autant que c'était assez inattendu).

"Enlisé", "bavard", voilà des critiques souvent adressé par les gaters à l'univers Star Trek. wink
Curieusement, le trekker que je suis s'est davantage senti chez lui dans SG-U que dans les deux séries SG précédentes (hors considération de forme). p

mypreciousnico a écrit :

En fait, sans avoir tout vu, je ne pense pas avoir vraiment croisé ailleurs une série semblable (sur la forme) à SGA.

J'aime SGA parce qu'elle parvient à faire un pont avec SG1 alors qu'elle part dans une tout autre dimension graphique. J'aime cet univers clinquant, un peu "plastique" (le reproche principal qui est formulé à l'encontre de cette série et qui m'en fait l'aimer d'avantage), mais également très sombre (préfiguratif pour un peu du dark'n'gritty de SGU) et âpre. Beaucoup plus sombre que SG1, mais en même temps plus coloré, avec des SFX très clinquants mais qui donnent presque un côté vieille SF, comic book à l'ancienne.

Un  mélange qui me rappel un peu Farscape (que je connais peu).

J'ai moi-même apprécié les partis pris esthétique de SG-A qui étaient très graphiques, comme un nouvelle forme de kitsch 2.0, assumé cette fois. Et les décors étaient très soignées, pas du tout toc.
J'ai d'emblée préféré SG-A à SG-1 grâce à des personnages plus épais et moins stéréotypés, à davantage de nuances de gris dans les épisodes, moins d'optimisme et de happy end.
Pour le fond, SG-A m'apparaît comme à l'exact mi-chemin entre SG-1 et SG-U (ce qui confirmerait une évolution très maîtrisée, de série et en série SG).
En revanche, pour la forme (hors considérations esthétiques très stylisées), la mise en scène et la construction des épisodes reste beaucoup plus proches de SG-1 que de SG-U.

mypreciousnico a écrit :

Certes, j'ai regretté que le contact ait été (trop) rapidement repris avec la terre

Oui, beaucoup trop vite, dès la seconde saison ! Et SG-U a tenu encore moins longtemps (reprise de contact – mental certes – dès le pilote).
Certains reprochent à ST VOY d'avoir repris contact avec la Terre trop tôt, et pourtant ST VOY aura eu la patience d'attendre jusqu'à la sixième saison (la quatrième étant sans lendemain), ce qui est énorme lorsqu'on y songe (aucune "série d'errance" n'a tenu aussi longtemps, ni Space 1999, ni Farscape).

mypreciousnico a écrit :

et certain développement en saison 4 et 5 m'ont peut-être un peu déçu.

La prise de commandement par Samantha Carter était complètement déplacée (et HS) dans la saison 4. Cela aura dû être Richard Woolsey (tout à fait excellent quant à lui) juste après la disparition d'Elizabeth Weir.

mypreciousnico a écrit :

Je trouve qu'elle s'affranchis bien de son modèle SG1, en même temps qu'elle s'éloigne encore plus du film original et elle développe une forme et un fond vraiment unique en son genre, tout en restant (a l'instar de SGU) parfaitement cohérente avec le reste.

C'est peu dire que sa non-fin me blase !

SG-A 05x20 Enemy At The Gate constitue tout de même une fin. Un peu précipitée certes. Mais ce n'est pas si loin de SG-1 10x20 Unending (mais sans un SG-1 Tx01 The Ark Of Truth derrière).


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

Hors ligne

#30 23-11-2011 10:07:07

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

mypreciousnico a écrit :

A noter, l'existence d'une série animée, "Stargate Infinity", plutôt destinée au enfants et que je n'ai pas regardé mais qui semble prendre de grosse libertés avec l'univers et est apparemment complètement incohérente avec ce que nous apprend SGA et SGU.  Dommage car elle prenait place plus de 20 ans après SG1...

Je l'ai visionnée. Elle est pathétique. Stargate Infinity est aussi irrespectueuse envers le Gateverse que ST TAS pouvait être respectueuse envers le Trekverse.
Rien d'étonnant, Jonathan Glassner, Brad Wright, et Robert C. Cooper n'ont jamais participé au développement de Stargate Infinity et l'ont totalement désavouée. A oublier donc.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#31 23-11-2011 10:07:16

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

assez surpris par une scéne de nudité...je m'y attendais pas !

"Normal" pour la nudité intégrale, parce que les cinq premières saisons de SG-1 furent produites par (et diffusées sur) Showtime, la principale concurrente de HBO. lol
C'est à partir de la saison 6 de SG-1 (et ce jusqu'à la saison 2 de SG-U incluse) que Stargate est passé chez Sci-Fi (puis SyFy).


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
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#32 23-11-2011 10:07:35

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

mypreciousnico a écrit :

En fait, SG1 a fait le partis pris de s'éloigner dès le départ du film original. Tu a raison de pointer le personnage d'O'neill, qui en est l'exemple le plus flagrant (mais aussi dans les décors par exemple la salle du Stargate).
Si Kurt Russel (acteur que j'adore également^^) campe un O'neil (avec un L) plutôt renfrogné, jusqu'au-boutiste et torturé par la mort de son fils, Anderson, campe un O'Neill (avec deux L), plutôt décontracté qui affiche en permanence un humour grinçant smile

Pour ma part j'ai adoré les deux prestation, mais Anderson est, pour moi, vraiment un des point forts absolu de SG1 (et ses apparitions dans les autres séries sont excellentes également), par sa capacité à offrir un regard perpétuellement critique et humoristique sur les situations rencontrées. Le personnage n’est pas très épais en revanche, il est heureusement servi par Anderson qui est un excellent acteur.

Etant donné que Richard Dean Anderson a interprété Jack O'Neill dans 186 opus, et Kurt Russel Jonathan O'Neil dans un seul film, il n'existe plus aucune concurrence entre les deux interprètes ! Kurt Russell l'a d'ailleurs lui-même reconnu, et a même déclaré qu'il préférait de loin le Jack O'Neill campé par Anderson.
Le changement de prénom (Jonathan devenu Jack) et d'orthographe (O'Neil devenu O'Neill) est une façon originale de presqu'assumer le recast sur un plan internaliste. big_smile

Lorsque SG-1 a commencé à avoir un vrai succès (à parti de sa troisième saison), Jonathan Glassner a sérieusement voulu refaire (sous forme de téléfilm de plus d'1h30) un pilote de substitution au film de Roland Emmerich afin de gommer le recasting et le faire davantage correspondre à l'univers de la série. Malheureusement un véto de Dean Devlin et Roland Emmerich a bloqué ce projet. Il faut dire que les auteurs du film de 1994 ont toujours désavoué l'univers télévisuel dérivé, d'où leur refus d'être crédités aux génériques des épisodes (à la façon d'Alan Moore pour les adaptations ciné de ses comics).

Je réprouve certains partis pris humoristiques (que je qualifierais de redondants et faciles) dans l'écriture de Jack O'Neill (notamment son aversion envers les sciences et les scientifiques qui n'est pas du tout crédible dans le contexte du SGC, ni même en général au sein de l'USAF).
Cela dit, Richard Dean Anderson a révélé avec le rôle de Jack O'Neill de véritables aptitudes de comédien, et son personnage possède une réelle profondeur (bien plus en fait que celui de Russel). C'est un vrai blessé mais qui le dissimule mieux (derrière sa "nonchalance très pilote de chasse") que la version interprétée par Russel.
Par ailleurs, en dépit de son capital sympathie, O'Neill n'est pas du tout politiquement correct. Il est lunatique, injuste, impertinent, pathologiquement contre-diplomate, et même xénophobe (son mépris des Russes par exemple confine au racisme). En outre, c'est un no-life intégral lorsque sorti du contexte professionnel.

En dehors de Jack O'Neill, le seul personnage vraiment intéressant du main cast de SG-1 est le général George Hammond ! Excellent Don S. Davis plus vrai que nature dans ce rôle.

mypreciousnico a écrit :

Oui Teal'c est un personnage pas si inintéressant que ça au final et il apporte, lui aussi, un vecteur d'humour distancié très appréciable parce que extra-terrestre (son fameux "Indeed" est un comique de répétition réussi) ,et de par sa nature extraterrestre, sa relation avec les instances du SGC donne des moments assez passionnants.

Teal'c est juste un sous-Worf. Comme le sont aussi Ronon Dex dans SG-A et Tyr Anasazi dans Andromeda. roll

mypreciousnico a écrit :

Sa relation avec son peuple et son combat pour le libérer est un thème intéressant dans la série, même si pas toujours traité aussi profondément qu'il aurait fallu.

Ca ne risquait pas. La seule "profondeur" de Teal'c, c'est de rester silencieux, soit en faisant la gueule, soit en prodiguant de larges sourires. C'est un peu court. roll

mypreciousnico a écrit :

Ouais Apophis est un peu un méchant d'opérette.
Ce qui est dommage c'est qu'il s'agit vraiment d'un méchant très méchant, enfoiré au delà de toute rédemption (enfin le Goa'uld à l'intérieur). Je ne veut rien dévoiler quand à la suite, mais il reste quand même un opposant intéressant sur certains points.

Ce qui m'a vraiment gêné en revanche c'est qu'il est vraiment ridicule...

Quasiment tous les "méchants" de SG-1 ressemblent à Nero dans ST 2009 ou à Dukat dans le final de ST DS9.

mypreciousnico a écrit :

Les  Goa'uld de SG1 sont effectivement une grosse incohérence par rapport au film (certains fans avaient réussi à la justifier en partie à l'aide d'une race qui apparaitra plus tard dans la série), mais loin d'être la seule. C’est pourquoi, tout en incluant le film dans la saga, je le met clairement à part, car les auteurs de SG1 n'ont jamais vraiment pris soin d'être cohérents avec.

Je ne vois pas trop en quoi il y a une incohérence au sujet des Goa'uld entre le film de Roland Emmerich et les séries dérivées ! Le Canon étant défini de la même façon dans SG que dans ST, ce n'est pas la volonté initiale des auteurs qui importe mais uniquement ce qui apparaît (objectivement) à l'écran.
Même si Daniel Jackson conjecture un Homme de Roswell à partir du témoignage rupestre d'Abydos, Ra n'ayant pas explicitement révélé ses entrailles (un peu intime tout de même pour une première rencontre lol), rien ne s'opposait dans le film de 1994 à ce qu'il ait été sous l'emprise d'un Goa'uld (hors champ) comme Apophis et tous leurs semblables.

Mais si l'on veut absolument trouver quelques incohérences entre le film et SG-1, outre le recasting bien sûr, il faut plutôt se tourner vers les distances parcourues (dans le film, Abydos est sise dans une autre galaxie, alors que dans SG-1, Abydos est explicitement située dans la Voie Lactée), ainsi que vers les combinaisons à 39 symboles du DHD (difficile de croire que les nombreuses années de recherches américaines antérieures à SG-1 n'aient révélé qu'une seule combinaison valide, lorsque SG-1 en dévoile finalement des kyrielles). 

mypreciousnico a écrit :

Je suis assez d'accord avec l’appellation "digest de la SF" qu'Yrad donne à SG1.
C’est une série qui rend des hommages continuels complètements assumés et souvent extrêmement jouissifs smile

Le grand talent de SG-1, c'est la récup. Cette série n'a pas inventé grand-chose de nouveau (ni en concept ni en pure SF), mais en empruntant abondamment à toutes les SF antérieures et concurrentes, elle aura réussi un réassemblage astucieux, inédit à sa façon, et finalement cohérent.

Et la vraie force aujourd'hui de l'univers SG, c'est d'avoir réuni :
- l'exploration sous toutes les formes (et la démystification religieuse) de Star Trek,
- la quête et l'ascension de Babylon 5,
- l'archéologie à sensation d'Indiana Jones,
- le néo-évhémérisme d'Erich von Däniken,
- les cover-up et les complots d'état de The X Files,
- l'auto-parodie et les hommages déjantés de Farscape,
- les méchants des serials,
- 0% de fantasy,
- un respect inhabituel des sciences d'aujourd'hui,
- la complexe sociologie planétaire contemporaine...
... dans un même univers, et un univers qui tient la route !

A bien y réfléchir, et en s'imposant un minimum d'objectivité, il faut bien admettre que c'est tout de même assez fort !
Et il m'arrive désormais de me demander si je ne préfère finalement pas l'univers Stargate à celui de Doctor Who. J'hésite encore... p


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#33 23-11-2011 13:30:27

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Yrad : En fait pour ce qui est des Goa'uld, dans le film on voit à la fin que le corps humain de Ra
semble "posséder" par un alien au look assez proche d'un petit gris ( enfin pour le peu qu'on on voit )
et pas d'un ver dégueux...

Vu que je le connais finalement assez peu je ne jugerais pas le Gateverse, mais une chose est sur (pour moi )
Un univers de recup' : Mypreciounico et toi semblez d'accord la dessus, ne pourra jamais prétendre à
supplanté dans mon coeur un univers aussi puissant, original, évocateur et fou que celui de Doctor Who...

Un univers toujours aussi vivace et populaire aprés 50 ans...seul Star Trek ( dans la S.F  ) peut prétendre à une telle
longévitée...meme si je ne doutes pas que dans 5 ou 6 ans MGM va rebooter le Gateverse, aprés avoir bien
affamé les Gaters !

Edit : Mypreciousnico : ne connaitre que peu, Farscape est un crime capital !!! Il te faut absolument y remédier...

Dernière modification par scorpius (23-11-2011 18:22:08)

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#34 23-11-2011 22:42:30

mypreciousnico
Why ?

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

yrad a écrit :

Et il ne faut pas reprocher à SG-U… ce que Stargate SG-1 avait elle-même fait auparavant… dans son mémorable final SG-1 10x20 Unending. p

Effectivement, un mémorable épisode final de SG1, parmi les tout meilleurs de la saga smile

Il fait appel au procédé en effet, mais en cours d'épisode, pas à la fin, comme un mauvais clip de remplissage pré-générique (j'ai l'impression que le montage cherche à atteindre à tout prix les 45 minutes réglementaires, c'est assez dérangeant). Et puis, son utilisation dans SG1 relève de l'exception, c'est assez rare (et de surcroit efficace pour simuler le temps qui passe dans "Unending").

Car, la encore, c'est un tic pas plus agaçant qu'un autre, sauf quand il devient systématique. J'avais été surpris pour dire la vérité, de le retrouver tel quel dans SGU. Ca paraissait un peu incongru, comme en décalage (mais nettement moins agaçant cela dit que dans des séries comme Grey's Anatomy ou c'est tellement systématique, absolument pour rien en plus, que j'en suis parfois venu à carrément zapper ces passages sad )

yrad a écrit :

En ce qui concerne les œuvres audiovisuelles, le meilleur "remède" est le revisionnage. C'est à l'épreuve du temps (et de la distanciation) qu'un commencement d'objectivité se construit.

Totalement d'accord.

Il arrive d'ailleurs qu'un revisionnage mette à jours certaines vacuités, non visibles lors de l'exaltation de la première vision. Ça vas te faire plaisir je pense, mais j'ai moins aimé les 3 première saisons de Lost quand je les aient revues cette année lors de mon visionnage complet de la série.

Le passage du temps est en général particulièrement meurtrier pour les œuvres adorées durant l'enfance. je ne compte plus le nombre de mes potes déçus aujourd'hui par un revisionnage des "Goonies" smile

yrad a écrit :

mypreciousnico a écrit :

Je confesse n'avoir pas retenté un visionnage de BSG2003 depuis la fin de la série en 2009...Principalement par manque de finances...

Il est indispensable de revoir BSG 2003 avec du recul, l'euphorie populaire (et imitative) passée.
Et plus encore après avoir découvert Babylon 5.

Je pense avoir été (par une chance extraordinaire) épargné, dans le cas de BSG2003, par l'euphorie générale de l'époque. C'est une série que j'ai découvert quasiment seul (avec parfois un compagnon de visionnage qui a découvert la série en même temps que moi). Mon entourage hors web n'a découvert la série que bien plus tard (et rares sont ceux qui ont tenté le visionnage), après la fin de sa diffusion (sur mes conseils en général), et je ne fréquentais à l'époque aucun forum (lors de la première saison, je n'avais même pas internet dans mon petit studio d'étudiant smile )

Pour d'autre séries en revanche, plus "hypes" sans doutes, j'ai subi de plein fouet l'effet de mode. c'était le cas de Heroes, de prison Break, de Lost, mais également (plus tard) de Dexter...

Dans pratiquement tous les cas (hormis Dexter que j'ai abandonné), je fut un des seuls à visionner ces séries jusqu'a la fin...C'est à dire à ne pas subordonner mon visionnage uniquement à un simple effet de mode (hors Dexter donc)...

yrad a écrit :

Le coffret français de l'intégrale Blu-ray de BSG 2003 est désormais dispo à environ 70 EUR. Très belle qualité d'image full HD, bourré de bonus, il manque juste certains webisodes (les plus importants hélas).

J'en ai prévu l'achat, lorsque mes pauvres finances se dérideront smile

yrad a écrit :

mypreciousnico a écrit :

Oui...ça se discute. je trouve la personnalité torturée de Rush quand même très marquée à l'aune de la dark attitude...

Ce qui confère généralement cette impression, c'est le caractère gratuit ou artificiel de "l'auto-torture" d'un personnage. Or comme le dark'n'gritty cultive l'auto-apitoiement comme but en soi, c'est en effet souvent un vecteur de contamination du fond par la forme.

Je peux comprendre que la typo de Rush puisse sembler over the top, comme si elle était juste là pour témoigner du dark'n'gritty de la série.
Mais personnellement, cela ne m'a pas du tout fait cet effet ! Peut-être parce que j'adore Robert Carlyle dans toutes ses interprétations. Peut-être aussi parce que je suis toujours parvenu à "comprendre" Rush : une personnalité totalement obsessionnelle (ça existe, surtout chez les scientifiques, j'en sais quelque chose), et moralement aussi ambivalent (dans un genre moins criminel certes) que Dukat à ses débuts.

De manière générale, j'ai trouvé davantage de gratuité dans "l'auto-flagellation" de BSG 2003, car elle avait quelque chose de général. Pas au début de la série évidemment (impact désespérant totalement justifié par l'anéantissement des douze colonies), mais au bout de plusieurs saisons, c'était devenu comme un système.

Oui, le traitement des personnages en auto-apitoiement est un des défauts récurrents du lissage psychologique que je reproche au dark'n'gritty.

Comme tu le fait remarquer, dans le cas de Rush, ça reste supportable, en grande partie grâce à Robert Carlyle (acteur effectivement superbe, au passage). Mais je citais Rush, il n'est le seul dans ce cas (bien que l'exemple le plus remarquable, pour son côté obsessionnelle en effet).

Le problème en fait (le même dans BSG2003), c'est qu'on "m'impose" ces personnalités torturés, on me jette leur désarroi à la face en permanence, comme si j'étais trop stupide pour comprendre. Tu reproche souvent à JJ Abrams de forcer le trait, de bien appuyer ses clins d'œil (au cas ou qu'on auraient pas compris, nous pauvres mortels). Et bien c'est exactement ça.

Et on en reviens au manque de subtilité smile

yrad a écrit :

Pas étonnant que BSG 2003 soit aussi cotée dans les salons mondains, puisqu'il fallait bien que la SF soit vidée de (presque) tout ce qui en fait de la (vraie) SF pour devenir "fréquentable", et pour plaire au ban et à l'arrière-ban de la presse et des intellos. roll

Ah tient, j'ignorais que BSG2003 avait "bonne presse" dans les milieux intellos...On en apprend de bonnes tous les jours smile

Etrange, on est pourtant loin du fantastique "pan pan prout prout" habituel...

yrad a écrit :

Oui l'excès est généralement très contreproductif.
Je pourrais citer l'exemple de la grandiloquence et de l'émotivité… qui produisent chez moi l'exact effet inverse.

Il fut un temps ou j'en était friand. J'en revient un peu (un peu hein^^).

En fait, je finis par moins tolérer l'excès, l'exagération qui vas souvent de pair (comme je le disait plus haut, je n'aime pas quand on force le trait pour que je comprenne bien).

Maintenant je n'apprécie pas d'avantage l'absence totale d'émotivité, qui produit des séquences trop "sèches". J'aime situer mes gouts quelque part entre les deux. Pas évident à trouver, puisque ça demande de la subtilité, de la retenue...toutes choses qui ne sont pas franchement à la mode...

yrad a écrit :

Et c'est aussi pour ça que je préfère les morts de Kirk et de Data respectivement dans ST Generations et dans ST Nemesis à celle de Spock dans ST II TWOK.

Oui, moi aussi smile

Cela dit, la mort de Spock dans TWOK m'a bien plus émue à la première vision du film, quand j'étais encore un relatif néophyte de l'univers (même si le titre du film suivant m'avais sacrément mis la puce à l'oreille^^)

yrad a écrit :

Mais outre l'inefficacité psychologique du manque de mesure, l'appauvrissement induit par le dark'n'gritty (du moins mal utilisé) résulte en fait du manque de contraste. Lorsque tout est dark, c'est une forme de nivellement entre personnage. Comme de filmer dans le noir complet, on ne voit plus rien. lol
En fait, aucun style n'est en soin blâmable. C'est le manque de mesure et de contraste qui l'est.

Voila un excellent résumé de ma pensée !

Alors que le dark'n'gritty peu être une réelle valeur ajoutée, lorsque utilisé avec à bon escient, avec parcimonie...

yrad a écrit :

"Enlisé", "bavard", voilà des critiques souvent adressé par les gaters à l'univers Star Trek. wink
Curieusement, le trekker que je suis s'est davantage senti chez lui dans SG-U que dans les deux séries SG précédentes (hors considération de forme). p

Oui, même si j'ai pu voir sur la toile de nombreux Gaters également amateurs de Star Trek.

Il est vrai cependant que le Gater moyen est extrêmement condescendant envers ST, bavard, chiant, vieux, kitsch...(les mots d'un des mes tout meilleurs amis, Gater historique), le tout sans avoir jamais visionné le moindre opus bien entendu...

Pour ma part mon ressenti est à l'inverse du tient, puisque le Trekker en moi ce sent d'avantage chez lui dans SG1 que dans les autres séries SG, hors considération de forme évidemment smile

yrad a écrit :

J'ai moi-même apprécié les partis pris esthétique de SG-A qui étaient très graphiques, comme un nouvelle forme de kitsch 2.0, assumé cette fois. Et les décors étaient très soignées, pas du tout toc.
(...)
Pour le fond, SG-A m'apparaît comme à l'exact mi-chemin entre SG-1 et SG-U (ce qui confirmerait une évolution très maîtrisée, de série et en série SG).
(...)

Oui, complètement d'accord avec toi (j'aime la formulation "kitsch 2.0", c'est exactement ça).

SGA est effectivement à mi-chemin parfait entre SG1 et SGU, tant sur la forme que sur le fond. The "best of both world" pour un peu lol

yrad a écrit :

SG-A 05x20 Enemy At The Gate constitue tout de même une fin. Un peu précipitée certes. Mais ce n'est pas si loin de SG-1 10x20 Unending (mais sans un SG-1 Tx01 The Ark Of Truth derrière).

Oui, voila il manque un opus conclusif derrière. La formule proposée par SG1 me parait être un excellent compromis. Un téléfilm conclusif de la menace Ori (le fort bon "The Ark Of Truth", qui ré-utilise du matériel scénaristique conçu pour une 11ème saison SG1) et un téléfilm conclusif pour la série complète ("Continuum" que j'ai trouvé absolument excellent).
Et SG 1 s'achève en 3 temps de manière tout à fait convenable, par 3 excellents opus !

Alors bien entendu, Atlantis ne se termine pas, comme on a vu souvent, sur un Cliffhanger insoutenable. Malgré tout cet espèce de final mi-figue, mi-raisin est un peu frustrant quelques part. Ce qui n'était pas très grave avec le développement de SGU...On s'est fait avoir en fait, puisqu'on se retrouve avec deux annulation en une... !

yrad a écrit :
mypreciousnico a écrit :

A noter, l'existence d'une série animée, "Stargate Infinity", (...)

Je l'ai visionnée. Elle est pathétique. Stargate Infinity est aussi irrespectueuse envers le Gateverse que ST TAS pouvait être respectueuse envers le Trekverse.
Rien d'étonnant, Jonathan Glassner, Brad Wright, et Robert C. Cooper n'ont jamais participé au développement de Stargate Infinity et l'ont totalement désavouée. A oublier donc.

Tu confirme absolument tous les échos que j'ai eu (chose rare, je n'ai eu aucun bon écho sur cette série) smile

Mais bon, qui sait...Je la visionnerais peut-être un jours quand même, par curiosité...

yrad a écrit :

Lorsque SG-1 a commencé à avoir un vrai succès (à parti de sa troisième saison), Jonathan Glassner a sérieusement voulu refaire (sous forme de téléfilm de plus d'1h30) un pilote de substitution au film de Roland Emmerich afin de gommer le recasting et le faire davantage correspondre à l'univers de la série. Malheureusement un véto de Dean Devlin et Roland Emmerich a bloqué ce projet. Il faut dire que les auteurs du film de 1994 ont toujours désavoué l'univers télévisuel dérivé, d'où leur refus d'être crédités aux génériques des épisodes (à la façon d'Alan Moore pour les adaptations ciné de ses comics).

Oui, et ils l'ont répété à loisir. Il y a même des rumeurs disant que, maintenant que la franchise est dormante en TV, Devlin et Emmerich envisageraientt la poursuite au ciné de leur projet original de trilogie, sans tenir compte des 3 séries.

Bon en revanche, le pilote de substitution ne me paraissait pas vraiment utile. En l'état le film original est une porte d'entrée convenable, complétée par "Children of the gods" , et tans pis pour les incohérences, mineures.

yrad a écrit :

En dehors de Jack O'Neill, le seul personnage vraiment intéressant du main cast de SG-1 est le général George Hammond ! Excellent Don S. Davis plus vrai que nature dans ce rôle.

Ooooh que oui ! Je suis un grand admirateur du travail de Don S. Davis sur SG1, épatant dans chacune de ces apparitions et qui donne du corps à chacun des personnages avec lesquels il interfère.

yrad a écrit :

Teal'c est juste un sous-Worf. Comme le sont aussi Ronon Dex dans SG-A et Tyr Anasazi dans Andromeda. roll

Oui, c'est exactement ça, avec le même rôle de vecteur de distanciation par rapport au reste du cast, et ce même humour pince sans rire (voir du comique de répétition). J'avoue aimer la performance monolithique de Christopher Judge, qui améliore son jeu d'acteur tout au long de la série je trouve.

J'apprécié également sa relation avec Bra 'tac, également un personnage relativement peu développé, mais éminemment intéressant par la grâce de Tony Amendola.

yrad a écrit :

Je ne vois pas trop en quoi il y a une incohérence au sujet des Goa'uld entre le film de Roland Emmerich et les séries dérivées ! Le Canon étant défini de la même façon dans SG que dans ST, ce n'est pas la volonté initiale des auteurs qui importe mais uniquement ce qui apparaît à l'écran.
Même si Daniel Jackson conjecture un Homme de Roswell à partir du témoignage rupestre d'Abydos, Ra n'ayant pas révélé ses entrailles (un peu intime tout de même pour une première rencontre lol), rien ne s'opposait dans le film de 1994 à ce qu'il ait été sous l'emprise d'un Goa'uld comme Apophis et tous leurs semblables.

Ah si si, c'est une incohérence smile

On vois bien l'alien qui est sensé avoir prit possession de Ra.

http://images2.wikia.nocookie.net/__cb2 ? Famrir.jpg

Et à la fin du film, lors de l'explosion, on vois la forme de cet alien à l'intérieur de l'hôte.

Alors, certains Gaters ont théorisés que cet alien pourrait être en réalité le premier hôte du Goa'uld Ra. 

SPOILERS :

Et comme il est dit dans le film que c'est une race au bord de l'extinction, certains fans ont fait un rapprochement avec les Asgard qui, il y a plusieurs siècles, ressemblaient à ça :
http://images1.wikia.nocookie.net/starg ? cestor.jpg
En plus, je crois que l'alien est censé s'appeler Famrir, qui sonne bien Asgard pour le compte.

Mais si on me demandait mon avis, je dirais qu'en réalité, c'est surtout une bien belle incohérence. Comme je le disait, ça ne me dérange pas, car je met vraiment le film et les séries qui ont suivies sur un plan différent.

yrad a écrit :

Mais si l'on veut absolument trouver quelques incohérences entre le film et SG-1, outre le recasting bien sûr, il faut plutôt se tourner vers les distances parcourues (dans le film, Abydos est sise dans une autre galaxie, alors que dans SG-1, Abydos est explicitement située dans la Voie Lactée), ainsi que vers les combinaisons à 39 symboles du DHD (difficile de croire que les nombreuses années de recherches américaines antérieures à SG-1 n'aient révélé qu'une seule combinaison valide, lorsque SG-1 en dévoile finalement des kyrielles).

Exact !

Dans le film, Catherine Langford précise que Abydos est à plusieurs millions d'années lumières, à l'autre bout de l'univers (pour un peu dans la zone explorée par le Destiny smile ).

Au final, la série place cette planète comme étant la plus proche de la terre, justifiant que l'expansion de l'univers n'ait pas changé son adresse...

Une incohérence flagrante effectivement.

yrad a écrit :

Le grand talent de SG-1, c'est la récup. Cette série n'a pas inventé grand-chose de nouveau (ni en concept ni en pure SF), mais en empruntant abondamment à toutes les SF antérieures et concurrentes, elle aura réussi un réassemblage astucieux, inédit à sa façon, et finalement cohérent.

Oui, et sans jamais cacher ses influences, ni leur provenance, ce qui reste infiniment respectable.

scorpius a écrit :

.meme si je ne doutes pas que dans 5 ou 6 ans MGM va rebooter le Gateverse, aprés avoir bien affamé les Gaters !

Je ne sais pas si il y aura reboot (je n'espère pas, évidemment), mais je suis persuadé que nous reverrons du Stargate à l'écran, sous une forme ou une autre !

scorpius a écrit :

Edit : Mypreciousnico : ne connaitre que peu, Farscape est un crime capital !!! Il te faut absolument y remédier...

Ouais, je devrais normalement casser la tirelire et m'offrir le coffret blu ray à l'approche des fêtes smile

Dernière modification par mypreciousnico (23-11-2011 22:45:41)

Hors ligne

#35 23-11-2011 23:17:31

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Yrad : En fait pour ce qui est des Goa'uld, dans le film on voit à la fin que le corps humain de Ra
semble "posséder" par un alien au look assez proche d'un petit gris ( enfin pour le peu qu'on on voit )
et pas d'un ver dégueux...

mypreciousnico a écrit :

Ah si si, c'est une incohérence smile

On vois bien l'alien qui est sensé avoir prit possession de Ra.

http://images2.wikia.nocookie.net/__cb2 ? Famrir.jpg

Et à la fin du film, lors de l'explosion, on vois la forme de cet alien à l'intérieur de l'hôte.

Alors, certains Gaters ont théorisés que cet alien pourrait être en réalité le premier hôte du Goa'uld Ra. 

SPOILERS :
Et comme il est dit dans le film que c'est une race au bord de l'extinction, certains fans ont fait un rapprochement avec les Asgard qui, il y a plusieurs siècles, ressemblaient à ça :
http://images1.wikia.nocookie.net/starg ? cestor.jpg
En plus, je crois que l'alien est censé s'appeler Famrir, qui sonne bien Asgard pour le compte.

Mais si on me demandait mon avis, je dirais qu'en réalité, c'est surtout une bien belle incohérence. Comme je le disait, ça ne me dérange pas, car je met vraiment le film et les séries qui ont suivies sur un plan différent.

Dans le film Stargate de 1994, le Petit-Gris (que j'appelle plutôt Homme de Roswell car plus grand) apparaît surtout dans la mentalisation subjective de Daniel Jackson lors de son décryptage du témoignage rupestre dans les grottes d'Abydos. Soit une simple conjecture.

Certes, dans les deux secondes qui précèdent l'explosion nucléaire, Ra semble révéler derrière sa forme humaine celle d'un alien de type Roswell, cette fois sur le plan objectif (hors conjecture par Jackson).
Mais je me suis toujours demandé comment il fallait le comprendre, parce que selon les conventions audiovisuelles, ces images suggèrent vraiment que le corps humain de Ra n'était qu'une apparence obtenue soit par métamorphose soit par illusion (et non un parasite à l'intérieur d'un corps humain), alors que d'après les hiéroglyphes décodés par Daniel Jackson peu avant, Ra "était un parasite ayant fait d'un jeune humain son hôte". C'est d'ailleurs cette ligne de dialogue du film qui a directement inspiré Jonathan Glassner et Brad Wright pour le développement des Goa'ulds de SG-1, le principe étant de décliner à la lettre les concepts de parasite et d'hôte, dans la lignée des Trills de ST TNG/ST DS9 (récup encore).

La série SG-1 a finalement explicitement révélé que les parasites Goa'uld ne s'emparent pas uniquement de corps humains, mais également de ceux d'autres espèces, les Unas et les Kulls par exemple. A partir de là, les conjectures (raisonnables et non délirantes) sont aisées. Reste alors la question : si l'hôte du Goa'uld Ra n'était pas humain (contredisant alors le teaser et les hiéroglyphes d'Abydos), pourquoi (et comment) parvenait-il à se donner cette apparence humaine ?


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#36 23-11-2011 23:27:04

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Vu que je le connais finalement assez peu je ne jugerais pas le Gateverse, mais une chose est sur (pour moi )
Un univers de recup' : Mypreciounico et toi semblez d'accord la dessus, ne pourra jamais prétendre à
supplanté dans mon coeur un univers aussi puissant, original, évocateur et fou que celui de Doctor Who...

Sauf que la balance originalité/récup n'est pas le seul critère d'évaluation. Il y a également la cohérence interne, le respect des sciences, la qualité individuelle des épisodes, la psychologie des personnages. Et sur ces critères, l'univers Stargate est plutôt mieux loti que celui de Doctor Who.

"Dans mon cœur", BSG 2003, Doctor Who, et Stargate sont à peu près à égalité (mais pour des raisons très différentes) soit toutes trois... plusieurs crans EN DESSOUS de Star Trek, Babylon 5, The X Files, et Farscape (formant quant à elles ma quadrinité en SF audiovisuelle).
Mais avec le temps, je me rends compte que j'apprécie de plus en plus l'espèce de rationalité qui se dégage de beaucoup d'épisodes de Stargate, alors que la fantaisie (je n'ai pas écrit fantasy wink) de Doctor Who me lasse, et la lourdeur de BSG 2003 me soûle.

scorpius a écrit :

Un univers toujours aussi vivace et populaire aprés 50 ans...seul Star Trek ( dans la S.F  ) peut prétendre à une telle
longévitée...

En terme de longévité, ST et DW surclassent évidemment la concurrence. Mais la comparaison s'arrête là, car il y a trop d'épisodes de remplissage dans DW et finalement peu de cohérence interne à l'échelle des 50 ans.

scorpius a écrit :

meme si je ne doutes pas que dans 5 ou 6 ans MGM va rebooter le Gateverse, aprés avoir bien
affamé les Gaters !

Bien entendu. La stratégie boutiquière de la Paramount va faire de émules. J'espère juste que ce revival (je penche plutôt pour un revival que pour un reboot) sera toujours sous l'égide de Brad Wright & Robert C. Cooper. Car c'est leur univers.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
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#37 23-11-2011 23:58:05

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Yrad : Pour ce qui est du film et de "l'homme de roswell"comme tu dis, j'avais une théorie ( invalidé par la série )
dans le flash-back, on voit le corps humain de Ra etre enlevé par un rayon "d'énergie"
à l'époque je pensais que c'était l'une des "formes" de l'alien...et lorsqu'il se concentre face à l'ogive sa forme alien
prend un aspet plus "matériel" ...Voila j'était jeune et c'était un peu tirer par les cheveux !

Pour ce qui est de Doctor Who : comme toi je regrettes qu'il y est autant d'épisodes de remplissage...je penses aussi que
le format : 2, 3 ou 4 épisodes de 20 minutes pour un arc n'était pas génial...
Mais rien à faire...pour le moment ça reste mon univers de S.F favori !
Vraiment je ne m'en lasse pas...Cela dit, qui sait peut etre dans quelques années je n'en pourrais plus... ( mais j'en doute )

Je vois que tu aimes beaucoup The X-Files, une serie que j'aime tout autant ( que tu dois connaitre ) : Dark Skies, une seule saison
malheureusement...mais un vrai bonheurs, d'ailleur il y a meme des Goa'uld avant l'heure...

Mypreciousnico : je vois que tu as lacher Dexter...franchement, je te conseil de t'y replonger : en effet si la saison 3
était assez décevante, malgré un Jimmy Smith génial.
Les saisons 4 & 5 sont trés réussis, dans la 4 Dexter est confronter à un fascinant tueur : Trinity
l'intrigue de la 5, imaginé en partie par Manny Coto est aussi un vrai bonheurs, elle tourne autour d'une femme :
Lumen et de sa soif de vengeance...
L'actuel saison 6 est pour le moment un cran au dessous, mais bon il y a Eddie James Olmos
et la fin de saison devrait faire mal...

Dernière modification par scorpius (24-11-2011 02:28:29)

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#38 24-11-2011 09:02:06

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

mypreciousnico a écrit :

Car, la encore, c'est un tic pas plus agaçant qu'un autre, sauf quand il devient systématique. J'avais été surpris pour dire la vérité, de le retrouver tel quel dans SGU. Ca paraissait un peu incongru, comme en décalage (mais nettement moins agaçant cela dit que dans des séries comme Grey's Anatomy ou c'est tellement systématique, absolument pour rien en plus, que j'en suis parfois venu à carrément zapper ces passages sad )

Ce tic est systématique dans Cold Case, et là, c'est en effet too much (même si les choix musicaux sont en eux-mêmes très bons, ou au moins ad hoc).
Mais dans SG-U, le parti pris n'est heureusement pas systématique, il ne concerne finalement que les épisodes les plus "bottle", afin de "mettre en symphonie" la vie à bord et suggérer divers vagues à l'âme.

mypreciousnico a écrit :

Il arrive d'ailleurs qu'un revisionnage mette à jours certaines vacuités, non visibles lors de l'exaltation de la première vision. Ça vas te faire plaisir je pense, mais j'ai moins aimé les 3 première saisons de Lost quand je les aient revues cette année lors de mon visionnage complet de la série.

C'est vrai que, quelque part, ça me fait plaisir. big_smile

En fait, lorsque j'ai suivi les six saisons de Lost, cela n'a pas représenté en soi un calvaire, j'ai même apprécié certains moments, des épisodes entiers parfois. Mais j'avais en même temps tellement conscience des grosses facilités, des incohérences, des surenchères perpétuelles, du foutage de gueule systémique... que la série était devenue ostensiblement "revisionnage-incompatible". D'où la persistante impression que ce n'était pas une œuvre, mais un produit de consommation (jetable après usage).
Au bémol près toutefois que j'ai tout de même eu quelque difficulté à avaler la saison 6, et ce dès le premier visionnage.

Et voilà que Fringe nous inflige dans sa saison 4 un reboot dans le même genre (ou presque). Et c'est d'autant plus pénible que Fringe avait (un peu) gagné mon estime (contrairement à Lost). 

mypreciousnico a écrit :

Le passage du temps est en général particulièrement meurtrier pour les œuvres adorées durant l'enfance. je ne compte plus le nombre de mes potes déçus aujourd'hui par un revisionnage des "Goonies" smile

Oui, le regard démystificateur de l'adulte est souvent implacable. Dans mon cas, ce sont l'ensemble des productions Amblin qui me font cet effet.

mypreciousnico a écrit :

Le problème en fait (le même dans BSG2003), c'est qu'on "m'impose" ces personnalités torturés, on me jette leur désarroi à la face en permanence, comme si j'étais trop stupide pour comprendre. Tu reproche souvent à JJ Abrams de forcer le trait, de bien appuyer ses clins d'œil (au cas ou qu'on auraient pas compris, nous pauvres mortels). Et bien c'est exactement ça.

Et on en reviens au manque de subtilité smile

Oui, c'est la lourdeur du systématisme, et c'est applicable à tout ce qui est utilisé en excès. Or pour le moment, le dark'n'gritty s'est surtout exprimé dans le systématisme, donc par l'excès.

Néanmoins, je continue à penser que le dark'n'gritty de SG-U fut une amélioration de celui de BSG 2003 ! Probablement parce que le dark'n'gritty de SG-U se limite (presque) à un regard, alors que celui de BSG 2003 semble conditionner l'univers lui-même (d'où cette contamination du fond).
Dans SG-U, tu as plein de personnages qui ne sont pas naturellement "torturés" : Eli Wallace, Camile Wray, Matthew Scott.... sans compter tous les hôtes de SG-1 et SG-A. Et ce sont seulement les épreuves endurées par Chloe Armstrong et Tamara Johansen dans le cadre de la série qui les tourmenteront.
Finalement, il n'y a que Nicholas Rush et Everett Young qui sont vraiment "auto-torturés" dans SG-U, ce qui est statistiquement crédible (surtout dans une mission accidentelle et non choisie), tout en étant psychologiquement plus intéressant que la "perfection" de trop de personnages de SG-1 et SG-A.
Et dans une large mesure, Nicholas Rush n'est que le prolongement naturel du mouvement amorcé avec l'excellent Rodney McKay (et on venait de loin avec Samantha Carter).

mypreciousnico a écrit :

Ah tient, j'ignorais que BSG2003 avait "bonne presse" dans les milieux intellos...On en apprend de bonnes tous les jours smile

Etrange, on est pourtant loin du fantastique "pan pan prout prout" habituel...

BSG 2003 est la grande coqueluche des intellos, y compris français. Mais elle a tout fait pour ça : aucun alien à prothèse, des androïdes que rien ne distingues des humains, aucun technobabble, une transposition tellement lourde qu'on se croirait sur Terre aujourd'hui, une écriture anti-SF orientée politique et religion, et finalement beaucoup de leçons "idéologiquement correctes" derrière l'apparente distanciation.

mypreciousnico a écrit :

Maintenant je n'apprécie pas d'avantage l'absence totale d'émotivité, qui produit des séquences trop "sèches".

J'adore la "sécheresse" (en revanche je n'aime pas ce qualificatif péjoratif).
Disons pour être plus précis que je préfère que l'auteur laisse le spectateur libre de son émotion, qu'il ne lui impose rien ! Si une histoire est suffisamment forte et efficacement mise en perspective, nul besoin d'en rajouter pour chercher à émouvoir. C'était toute la justesse d'un Kubrick.

mypreciousnico a écrit :

Il est vrai cependant que le Gater moyen est extrêmement condescendant envers ST, bavard, chiant, vieux, kitsch...(les mots d'un des mes tout meilleurs amis, Gater historique), le tout sans avoir jamais visionné le moindre opus bien entendu...

C'est davantage les gaters français qui sont anti-ST. Les gaters américains le sont nettement moins.

Mais le plus pénible de tout, ce sont les opinions dédaigneuses tranchées des gens qui ne connaissent pas un univers (ou qui croient le connaître pour avoir juste vu en passant quelques épisodes). Un peu comme Buckaroo envers Babylon 5... p

mypreciousnico a écrit :

Pour ma part mon ressenti est à l'inverse du tient, puisque le Trekker en moi ce sent d'avantage chez lui dans SG1 que dans les autres séries SG, hors considération de forme évidemment smile

Oui, c'est vraiment l'inverse. Parce que de mon point de vue : côté forme, c'est SG-1 qui est la plus proche de ST, alors que côté fond, c'est SG-U suivi de SG-A qui en sont les plus proches (de ST).

mypreciousnico a écrit :

Tu confirme absolument tous les échos que j'ai eu (chose rare, je n'ai eu aucun bon écho sur cette série) smile

Il arrive parfois que j'ai le même avis que la majorité. lol

mypreciousnico a écrit :

Oui, et ils l'ont répété à loisir. Il y a même des rumeurs disant que, maintenant que la franchise est dormante en TV, Devlin et Emmerich envisageraientt la poursuite au ciné de leur projet original de trilogie, sans tenir compte des 3 séries.

En effet. Et il y a même des rumeurs qui vont jusqu'à accuser SyFy d'avoir été stipendiée par Roland Emmerich pour enterrer le Gateverse afin de lui laisser le champ libre.
Si son projet de trilogie devait aboutir, cela s'apparentera au reboot de JJ Abrams, mais avec une certaine légitimité (puisque Devlin et Emmerich sont tout de même les créateurs initiaux).
Et paradoxalement, une telle initiative pourrait crédibiliser le Gateverse, car situant explicitement le film de 1994 dans un univers parallèle (impliquant donc que ce n'est plus le vrai pilote de SG-1 - exit alors les incohérences wink).

Quant à l'hostilité d'Emmerich & Devlin envers le Gateverse, je suspecte de la jalousie, car ils étaient libres au départ de refuser le spin-off de Jonathan Glassner & Brad Wright, et la pauvreté du film de 1994 jure de plus en plus par rapport à la richesse de l'univers formé par les trois séries dérivées.

mypreciousnico a écrit :

Bon en revanche, le pilote de substitution ne me paraissait pas vraiment utile. En l'état le film original est une porte d'entrée convenable, complétée par "Children of the gods" , et tans pis pour les incohérences, mineures.

Tout dépend de l'importance que l'on accorde aux incohérences…

mypreciousnico a écrit :

Dans le film, Catherine Langford précise que Abydos est à plusieurs millions d'années lumières, à l'autre bout de l'univers (pour un peu dans la zone explorée par le Destiny smile ).

Pas tout à fait. Parce que plusieurs millions d'AL, c'est le range de l'amas galactique local, c'est à dire M31 Andromède (à 2,5 millions d'AL), Pegasus de SG-A (à 3,5 millions d'AL), et vraisemblablement Othalla (d'où viennent les Asgards).
Le Destiny croise beaucoup plus loin, au-delà de la galaxie des Alterans, aux confins de l'univers... là où il n'y a plus d'humains.

mypreciousnico a écrit :

Au final, la série place cette planète comme étant la plus proche de la terre, justifiant que l'expansion de l'univers n'ait pas changé son adresse...
Une incohérence flagrante effectivement.

Oui, et c'est la plus lourde contradiction entre le film et la série ! Car dans l'espoir de rendre cohérente la disponibilité insoupçonnée de nombreuses adresses de stargates, la planète Abydos a changé de galaxie ! C'est énorme.

Ceci dit, il y avait déjà une certaine inconséquence dans le film de 1994 à avoir créé un système combinatoire à 39 symboles pour un réseau de... seulement deux portes ! D'autant plus que les logogrammes de composition avaient depuis le début valeur astronomique et non cryptique.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#39 24-11-2011 09:03:45

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Yrad : Pour ce qui est du film et de "l'homme de roswell"comme tu dis, j'avais une théorie ( invalidé par la série )
dans le flash-back, on voit le corps humain de Ra etre enlevé par un rayon "d'énergie"
à l'époque je pensais que c'était l'une des "formes" de l'alien...et lorsqu'il se concentre face à l'ogive sa forme alien
prend un aspet plus "matériel" ...Voila j'était jeune et c'était un peu tirer par les cheveux !

Non, ta théorie n'était pas en soi tirée par les cheveux ! Car c'est finalement ce que cette scène du film suggère.
Ra change d'apparence physique AVANT l'explosion (et donc le rayonnement) de la bombe atomique. Par conséquent, la cause est émotionnelle, non nucléaire. Ce qui selon toutes les conventions audiovisuelles suggère une capacité à contrôler son apparence, soit comme métamorphe, soit comme manipulateur mental.

Il serait également possible de prendre cette scène pour un parti pris artistique ou allégorique de Roland Emmerich, juste destiné à rappeler aux spectateurs familiarisés avec l'Homme de Roswell (très à la mode dans ces années-là) que Ra était bien d'une nature alien. Et dans ce cas, exit l'incohérence avec la série.

Il arrive souvent que les latitudes artistiques d'un auteur soient invoquées pour "résoudre" les "incohérences visuelles" entre un unitaire et l'univers plus vaste auquel il est supposé appartenir. C'est ainsi que Rick Berman & Michael Piller avaient justifié le changement d'apparence des Trills entre ST TNG 04x23 The Host et le spin-off ST DS9. Les auteurs n'ignoraient pas à quoi devaient normalement ressembler les Trills, ils ont même essayé de faire porter à Terry Farrell (Jadzia) les prothèses de Franc Luz (Odan), mais c'était tellement moche qu'ils ont finalement opté pour l'esthétique tachetée des Kriosians (ST TNG 05x21 The Perfect Mate).
Alors lorsqu'un "retcon visuel" est complètement assumé (et justifié) par les auteurs eux-mêmes, est-il encore possible de parler d'incohérence ?
Dans le cas du Stargate de 1994, ce raisonnement serait simplement rétroactif. On pourrait ainsi considérer que pour développer les Goa'ulds, les auteurs de SG-1 ont préféré s'attacher à une ligne de dialogue explicite de Daniel Jackson ("parasite" et "hôte humain"), plutôt qu'à un effet visuel un peu ambigu (et très bref). 

scorpius a écrit :

Pour ce qui est de Doctor Who : comme toi je regrettes qu'il y est autant d'épisodes de remplissage...je penses aussi que
le format : 2, 3 ou 4 épisodes de 20 minutes pour un arc n'était pas génial...
Mais rien à faire...pour le moment ça reste mon univers de S.F favori !
Vraiment je ne m'en lasse pas...Cela dit, qui sait peut etre dans quelques années je n'en pourrais plus... ( mais j'en doute )

Les deux choses qui m'empêchent de porter Doctor Who en aussi haute estime que toi, c'est :
- la trop grande inégalité qualitative de ses épisodes (le meilleur y côtoie le pire, une vraie douche écossaise) ;
- la quasi-impossibilité de le prendre pour un véritable univers de SF homogène (du moins à l'échelle de ses 48 ans).

scorpius a écrit :

Je vois que tu aimes beaucoup The X-Files, une serie que j'aime tout autant ( que tu dois connaitre ) : Dark Skies, une seule saison
malheureusement...mais un vrai bonheurs, d'ailleur il y a meme des Goa'uld avant l'heure...

Oui, je connais fort bien Dark Skies, et je l'ai même évoquée plusieurs fois dans le forum. C'est une des meilleures séries de SF à ce jour, reposant sur un parti pris historique très original (et courageux) : le révisionnisme des quarante dernières années de l'Histoire, avec une qualité d'ambiance et de reconstitution exceptionnelle. Mais je ne l'ai pas citée dans mon avant-dernier post, car elle n'a pas eu le temps de devenir un véritable univers de SF (au contraire de sa concurrente d'alors The X Files).

Et en effet, je raffole de The X Files et de ses deux spin-off, car c'est un univers aussi riche, diversifié, cohérent, et fondateur que Star Trek ! Et tout comme Star Trek, The X Files forme une véritable encyclopédie de la SF (et du fantastique). J'ouvrirai à l'occasion un topic à son attention.


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#40 24-11-2011 22:38:17

mypreciousnico
Why ?

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

yrad a écrit :

Dans le film Stargate de 1994, le Petit-Gris apparaît surtout dans la mentalisation subjective de Daniel Jackson (...) Soit une simple conjecture.
Certes, dans les deux secondes qui précèdent l'explosion nucléaire, Ra semble révéler derrière sa forme humaine celle d'un alien de type Roswell, cette fois sur le plan objectif (hors conjecture par Jackson).
(...)
Reste alors la question : si l'hôte du Goa'uld Ra n'était pas humain (contredisant alors le teaser et les hiéroglyphes d'Abydos), pourquoi (et comment) parvenait-il à se donner cette apparence humaine ?

Mouais...je suis plutôt d'accord pour la conjecture de Jackson (un procédé courant, même si apparemment, au vu du final, c'est une conjecture omnisciente)...Mais je ne suis pas très convaincu par le reste...

D'autant qu'on voit l'hôte humain se faire capturer au début du film. Ta théorie (pas idiote au demeurant, et plus cohérente que l'histoire avec les Asgard) supposerait que cet humain n'était que scanné pour une future duplication (et probablement éliminé dans le process)...

yrad a écrit :

Dans le cas du Stargate de 1994, ce raisonnement serait simplement rétroactif. On pourrait ainsi considérer que pour développer les Goa'ulds, les auteurs de SG-1 ont préféré s'attacher à une ligne de dialogue explicite de Daniel Jackson ("parasite" et "hôte humain"), plutôt qu'à un effet visuel un peu ambigu (et très bref).

Voila qui me parait déjà beaucoup plus convaincant, de l'ordre du partis pris, plutôt que du révisionnisme "après coup".

Bon cela dit, comme tu le sait, je suis moins sensible que toi aux incohérences, je t'avouerais qu'il m'importe peu de trouver une vraie explication logique à ce problème, d'autant plus que le film est complètement à part du reste pour moi, je n'ai donc aucun problème de suspension d'incrédulité (le vrai pilote de la série, c'est "Children of the Gods", pas le film) smile

yrad a écrit :

Et voilà que Fringe nous inflige dans sa saison 4 un reboot dans le même genre (ou presque). Et c'est d'autant plus pénible que Fringe avait (un peu) gagné mon estime (contrairement à Lost).

Je n'ai pas encore prit le temps de visionner Fringe. D'autre séries plus tentantes sont arrivées à la même époque, le hasard à fait que... cela dit, il semblerait que ce soit pas mauvais (hormis donc ton avis sur cette saison 4).

Quoi qu'il en soit la saison 6 de Lost m'a laissé...Dubitatif. Alors que j'ai beaucoup aimé le reste de la série, et puis on s'y ennui rarement (au contraire de cette saison 6, assez barbante)...

yrad a écrit :

Néanmoins, je continue à penser que le dark'n'gritty de SG-U fut une amélioration de celui de BSG 2003 ! Probablement parce que le dark'n'gritty de SG-U se limite (presque) à un regard, alors que celui de BSG 2003 semble conditionner l'univers lui-même (d'où cette contamination du fond).

A la rigueur, je pense que l'absolutisme dark'n'gritty de BSG2003 parvient à moins me gêner à cause de l'évènement traumatique extrême de l'annihilation des 12 colonies (la quasi extinction de la race humaine quand même...).
Alors certes, le poids de ce traumatisme dure peut-être un peu longtemps (4 saisons c'est à la fois court et très long).

En outre, SGU possède un univers non-naturellement sombre puisqu'elle est la 3ème représentante d'une saga qui ne l'est pas (sombre).

En revanche, SGU parvient à distiller de temps à autre un certain humour léger (par le personnage d'Eli notamment), ce que BSG2003 ne fait pas (ou quasi). L'humour est un bon moyen d'équilibrer les choses.

Et ça c'est quelques chose qui, je pense, vas me gêner quand je revisionnerais BSG2003. J'aime qu'il y ai un peu d'humour (pas beaucoup, pas à outrance, mais un minimum).

yrad a écrit :

Et dans une large mesure, Nicholas Rush n'est que le prolongement naturel du mouvement amorcé avec l'excellent Rodney McKay (et on venait de loin avec Samantha Carter).

D'accord avec toi sur l'excellence de Rodney McKay !

Voila bien un personnage réussi, torturé, maniaque, dépressif, mais également très réaliste dans son stratégie de production par un humour acide et déplaisant pour qui en est la cible.

J'ai vraiment applaudi des deux mains en voyant qu'il passait de simple guest SG1 à rôle principal dans Atlantis smile

yrad a écrit :

mypreciousnico a écrit :

Oui, et ils l'ont répété à loisir. Il y a même des rumeurs disant que, maintenant que la franchise est dormante en TV, Devlin et Emmerich envisageraientt la poursuite au ciné de leur projet original de trilogie, sans tenir compte des 3 séries.

En effet. Et il y a même des rumeurs qui vont jusqu'à accuser SyFy d'avoir été stipendiée par Roland Emmerich pour enterrer le Gateverse afin de lui laisser le champ libre.
Si son projet de trilogie devait aboutir, cela s'apparentera au reboot de JJ Abrams, mais avec une certaine légitimité (puisque Devlin et Emmerich sont tout de même les créateurs initiaux).
Et paradoxalement, une telle initiative pourrait crédibiliser le Gateverse, car situant explicitement le film de 1994 dans un univers parallèle (impliquant donc que ce n'est plus le vrai pilote de SG-1 - exit alors les incohérences wink).

Oui, je ne suis pas hostile par principe à ce projet. Je ne le trouve pas plus intéressant que ça, mais certainement pas scandaleux. D'autant qu'il s'agissait du projet d'origine, de développer une trilogie en partant vers d'autres ambiance que la mythologie égyptienne.

Pourquoi pas...Il se pourrait même que ça soit intéressant smile

yrad a écrit :

Et en effet, je raffole de The X Files et de ses deux spin-off, car c'est un univers aussi riche, diversifié, cohérent, et fondateur que Star Trek ! Et tout comme Star Trek, The X Files forme une véritable encyclopédie de la SF (et du fantastique). J'ouvrirai à l'occasion un topic à son attention.

Comme beaucoup d'autres séries de cette époque, je connais vaguement pour avoir visionné (par hasard le plus souvent) quelques épisode hors de la continuité. J'avais vu le premier film aussi, à l'époque. N'étant pas familier alors de la série, j'avais forcément trouvé ça nébuleux et je n'en conserve quasiment aucun souvenir.

J'ai un accès à l'intégrale en DVD, il faudrait que je visionne ça, depuis le temps !

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#41 24-11-2011 23:11:49

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Yrad : Pour Fringe, j'attendrais avant de jugé d'un véritable reboot ou non...en effet, l'univers ambre peut étre le reboot de l'univers bleu
mais il est possible que ce soit un nouvel univers...
Des lors, on aurait quatre univers le bleu/rouge, celui avec le fils de tu sais qui...et le ambre/alternatif rouge, sans le fiston
Avec peut étre un cinquiéme univers, celui des nouveaux métamorphes...
Tout comme toi, si cette saison 4 était un reboot je serais dégouté ( surtout qu'au vu des audiences, c'est sans doute la derniére )
Espérons que les scénaristes ne se foutent pas de nous ...

Desolé pour le H.S

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#42 26-11-2011 04:39:52

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Dans ce forum, les HS ne posent aucun problème, Scorpius. COOL
A dire vrai, j'aime bien les HS, car ce sont autant de marques de spontanéité (à l'image de la vie réelle). p

Simplement, lorsqu'un HS prospère au point d'offrir matière à un fil dédié, je déplace discrètement les posts concernés dans un nouveau topic. J'invite d'ailleurs les modos du forum à en faire de même. wink


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#43 01-12-2011 16:56:06

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Vu, L'ennemie intérieur et Emancipation : 1x03 &1x04

L'ennemie Intérieur : Un trés bon épisode, vraiment intense...le calvaire du Major Kawalsky, fait vraiment peine à voir d'autant que l'acteur est exellent
et que c'est un personnage attachant. L'épisode nous montres que les Goa'Uld, sont des salopries assez machiavélique ( meme tout jeune )
Teal'c, quand à lui fait face au doute de l'état major des armées...il est peut étre là la défaut de cet épisode, je trouves qu'il est un peu intégrer
à SG:1 trop rapidement...

Emancipation : Un épisode pas terrible...son seul intéret semble de montrer que Carter est une femme " qui en a "
l'histoire est pas passionnante...Par contre, tout l'univers parle anglais...au moins dans Star Trek on à le traducteur, dans Doctor Who le Tardis
comme explication, ( le plus fort c'est JMS, ou les Aliens ont gardaient leurs langues d'origine, mais sur Babylon 5 ils avaient adopter la langue
humaine du commerce, l'anglais ) mais la rien...

Dernière modification par scorpius (01-12-2011 17:11:36)

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#44 01-12-2011 17:16:27

mypreciousnico
Why ?

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

Par contre, tout l'univers parle anglais...au moins dans Star Trek on à le traducteur, dans Doctor Who le Tardis
comme explication, ( le plus fort c'est JMS, ou les Aliens ont gardaient leurs langues d'origine, mais sur Babylon 5 ils avaient adopter la langue
humaine du commerce, l'anglais ) mais la rien...

Ouais, c'est le défaut récurrent et pénible de SG1 et Atlantis...J'espère que tu vas t'y habituer, car ça ne changera pas dans ces deux séries sad
C’est probablement le seul détail qui me fait vraiment tiquer (ça me fait même carrément chier) dans SG1...

Seul SGU a enfin réussie à ce débarrasser de ce pénible irréalisme !

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#45 01-12-2011 18:56:16

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

scorpius a écrit :

L'épisode nous montres que les Goa'Uld, sont des salopries assez machiavélique ( meme tout jeune )

Oui, les Goa'uld sont probablement les pires "méchants" de tout l'audiovisuel (hormis certains films gores comme Hellraiser).
SG-1 est allée vraiment très loin dans la perversion Goa'uld, le summum ayant probablement été atteint par SG-1 06x06 Abyss. Cet épisode-là donne vraiment froid dans le dos, car l'abjection n'a plus aucune limite, elle transcende même la mort ! yikes

scorpius a écrit :

Teal'c, quand à lui fait face au doute de l'état major des armées...il est peut étre là la défaut de cet épisode, je trouves qu'il est un peu intégrer à SG:1 trop rapidement...

En considération de l'ensemble de la série, cette question a au contraire été traitée avec beaucoup de réalisme. L'état-major a toujours été ultra-cynique envers Teal'c. Ce dernier aura été utilisé - et même exploité - des années durant (le SGC ayant besoin d'un guide), il a finalement sauvé la vie des protagonistes et même la Terre de très nombreuses fois, et c'est à peine si on finit par lui accorder à reculons le droit de séjour aux USA ! Le prix du ticket d'accès à la citoyenneté américaine fut particulièrement élevé pour Teal'c, bien plus que pour les Mexicains enrôlés par l'armée américaine en manque d'effectifs...

De manière générale, toutes les questions militaires et politiques ont été traitées avec une crédibilité sans faille dans le Gateverse. A partir de la cinquième saison de SG-1, chaque épisode fut même validé par l'USAF. Et les sphères politiques terriennes furent toujours dépeintes sans complaisance aucune, jouant parfois sur le terrain de l'excellente The West Wing mâtinée de la non-moins excellente 24.

L'un des aspects qui m'a toujours fait kiffer dans SG, c'est que lorsqu'un héros (genre O'Neill) prend un engagement (de paix ou de réciprocité) envers une société alien, en fait, cela n'engage finalement que lui... mais jamais sa hiérarchie, les USA, ou la Terre ! Car derrière, l'état-major, le gouvernement américain, et les lobbies privés peuvent librement décider de faire exactement ce qu'ils veulent.
Loin de l'honneur trekkien, SG met vraiment en scène la pourriture de l'humanité contemporaine. big_smile

mypreciousnico a écrit :
scorpius a écrit :

Par contre, tout l'univers parle anglais...au moins dans Star Trek on à le traducteur, dans Doctor Who le Tardis
comme explication, ( le plus fort c'est JMS, ou les Aliens ont gardaient leurs langues d'origine, mais sur Babylon 5 ils avaient adopter la langue
humaine du commerce, l'anglais ) mais la rien...

Ouais, c'est le défaut récurrent et pénible de SG1 et Atlantis...J'espère que tu vas t'y habituer, car ça ne changera pas dans ces deux séries sad
C’est probablement le seul détail qui me fait vraiment tiquer (ça me fait même carrément chier) dans SG1...

Seul SGU a enfin réussie à ce débarrasser de ce pénible irréalisme !

Pour répondre à cette doléance récurrente des journalistes (et même des gaters), Brad Wright avait un jour expliqué qu'il était sous-entendu dans les épisodes de SG-1 que l'anglais représentait juste une "traduction simultanée" à l'usage des seuls spectateurs, et qu'en réalité les équipes du SGC apprenaient (!!!) la langue de chaque société extra-terrestre avant d'aller la visiter - une langue généralement invariante dans toute la galaxie étant donné qu'il s'agissait dans la plupart des cas d'humains sous l'emprise de Goa'ulds. Pour preuve, les aliens semblent parler anglais, MAIS leur(s) langue(s) écrite(s) n'est jamais l'anglais !
Brad Wright avait ajouté qu'il préférait assumer ce "raccourci" plutôt que recourir à des explications bidons façons virus traducteurs (Farscape) et autres Babel fish (H2G2).

En fait, à ce jour, le traducteur universel de Star Trek reste (avec la télépathie peut-être) la solution la plus crédible de la SF, même si ST a elle-même parfois expédié les problèmes de communication un peu vite (notamment toutes les questions SVO). ST TOS valant en soi à peine mieux que SG-1 sur ce terrain (l'UT n'y avait été explicitement invoqué que trois fois, et encore uniquement avec des aliens non humanoïdes). Heureusement que ST ENT est venue crédibiliser rétroactivement tout ça... COOL


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#46 02-12-2011 01:25:58

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Mouais...cette explication me parait bidon..déjà, j'ai du mal à voir Jack apprendre une langue alien...
et ça voudrait dire que les descendant Mongols, Scandinave, les Nox, les Unas et les Goa'Uld parlent cette meme langue...c'est un peu abuser !

Dernière modification par scorpius (02-12-2011 01:26:32)

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#47 02-12-2011 01:52:49

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Ce n'est pas mon explication, c'est celle du créateur-auteur-producteur de SG, Brad Wright.
Et il marque tout de même deux (petits) points :
- les langages écrits des extraterrestres (même humains) de SG ne sont jamais composés de lettres latines ;
- certaines des "solutions" linguistiques de la concurrence valent à peine mieux qu'une galaxie entière parlant anglais.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#48 02-12-2011 02:09:43

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Yrad : Je n'ai jamais dis que c'était ta solution... je comprends que Brad Wright cherche à se justifié mais je trouves ses
explications un peu faible.
Pour ce qui est d'une galaxie entiére qui parle anglais, tu dois parler de Star Wars...en fait personne ne parle "vraiment"anglais
en cohérence interne de l'oeuvre, ils parlent le Basic la langue la plus répendue dans la république

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#49 02-12-2011 02:20:28

yrad
admin

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Oui... mais je fais aussi tout simplement référence à la Voie Lactée de Stargate... donnant l'impression de parler entièrement anglais, alors qu'à l'instar de Star Wars, ce n'est pas supposé être de l'anglais en cohérence interne... du moins selon Brad Wright.
Toutefois, le gros point faible de cette "solution", c'est la proportion de G.I. Joe dans les rangs du SGC (O'Neill en tête)... aux antipodes de la finesse surdouée de Hoshi Sato ! Alors que l'explication fournie par Brad Wright postulerait une considérable "neuroplasticité linguistique" chez tous les protagonistes de SG-1.


« Science fiction is the most important literature in the history of the world, because it's the history of ideas, the history of our civilization birthing itself. Science fiction is central to everything we've ever done, and people who make fun of science fiction writers don't know what they're talking about. »
Feu Ray Bradbury

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#50 03-12-2011 23:35:08

scorpius
Nowhere Man

Re : Stargate : le challenger télévisuel américain de Star Trek !

Vu la saison 1 de SG1 :
J'ai trouvé cette premiére saison dans la droite lignée de son pilote : Children of the Gods, c'est à dire que effectivement le série dégage cette
impression de "déjà vu, déjà fait"...mais c'est trés sympathique !

A commencer par les personnages : Pour ce qui est de Jack O'neill, j'ai finis par m'habituer à cette "version", et j'avoue que l'air consterné de
Jack à chaque fois que Carter ou Jackson, veulent lui expliquer un truc...J'adores !
Jackson, justement j'aime beaucoup James Spader ( Ha...Boston Justice, Denny Crane ) mais Shanks, c'est vraiment approprié le role, un Jackson
qu'on sent parfois à la limite émotionel, tel que dans " Retour sur Chulak"
Pour ce qui est de Carter, j'ai pas trop d'opignon c'est un personnage plutot transparant meme si sa relation avec O'neill ( y a de la love-story dans l'air )
finis par la rendre attachante...
Teal'c, perso interessant malheureusement je trouve que la manie de Christopher Judge à faire la gueule est assez crispante...D'autant que le personnage
se développe bien durant la saison, notament avec cette image de Shol'Va ( traitre ) qu'il a auprés de son peuple
Un trés bon point pour le général Hammond, qui apporte une vraie humanité au commandement millitaire.

Pour ce qui est de la "construction"de la saison, j'avais un peu peur qu'on est le Goa'Uld de la semaine à chaque épisode...mais pas du tout
à chaque fois que SG1 passe par le Stargate, ils doivent faire fasse à des situations différentes : Premier contact, mystére scientifique
menace alien plus ou moins dangeureuse...
On sent aussi la mise en plaçe d'une vraie mythologie, certes pas trés original puisse que tournant autour d'anciennes races.
Mais l'ensemble est plutot bien développer...bien qu'encore assez flou
A noter que la fin de la fin de saison ( les trois derniers épisodes ) est d'une efficacité redoutable, avec un trés bon cliff' lors du
dernier épisode !

Je comprends que certains aspects trop "grand public"puisse énervé...mais je dois dire que je ne comprends pas la "haine"
de certains Trekkers...pourtant, il y a bien pire...et depuis 2009, meme dans le Trekverse !

Dernière modification par scorpius (04-12-2011 14:20:00)

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